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Critiques de Erika Fatland (15)
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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Pour vendre leurs récits de voyage, certains mettent en avant l'exploit sportif, d'autres manient l'humour, et quelques-uns misent sur leur notoriété (les noms suivent...).

En effet, pour la plupart la publication n'est pas une fin mais un moyen de financer voyages ou passion sportive, et de partager ces expériences. Ainsi, Sarah Marquis a randonné pendant 3 ans en Australie, Sibérie, Mongolie, et en Chine, et le récit qu'elle en fait (« Sauvage par Nature ») donne envie de partir sur ses traces… Les regards cyniques et ironiques de Bill Bryson et de Julien Blanc-Gras sont gages d'agréables moments de lecture. Enfin, même si je n'apprécie pas le mysticisme de Sylvain Tesson, sa notoriété n'exclut pas sa sincérité (et il n'a plus rien à prouver en matière de prouesses sportives).



Erika Fatland n'a accompli aucun exploit, n'est pas drôle, et n'est pas célèbre en France. C'est en train, bateau, avion et en automobile qu'elle a fait le tour de la Russie, le long de ses frontières via les pays voisins. La Russie jouxte 14 pays (sans compter quelques territoires séparatistes) sur 61 000 kilomètres au total. L'auteure nous raconte ses rencontres, et l'histoire de la constitution de ces frontières. Outre les lieux, nous regardons ainsi l'histoire de la Russie et celle de ses voisins. L'auteure répond aux questions quand, pourquoi et comment la frontière s'est installée là, à un endroit pas toujours "naturel". Il est donc souvent question de géopolitique et de conflits armés. Des tracés frontaliers restent contestés, et certains se déplacent (souvent selon l'adage de Jean De La Fontaine selon lequel 'la raison du plus fort est toujours la meilleure'…). Le dernier mouvement significatif date de 2014 lorsque la Russie a annexé la Crimée. Souvent des personnes croisées par l'auteure se sont retrouvées dans un pays dont elles ne partagent pas la culture, se sentant membre d'une autre nation.



Bien qu'Erika Fatland n'ait pas l'humour de Julien Blanc-Gras, le début de son livre m'a fait penser à l'excellent 'Briser la glace' de ce dernier. Tous deux décrivent des effets du réchauffement climatique sur l'Arctique. Lors de son trajet maritime d'Anadyr jusqu'à la frontière russo-finlandaise (via la mer de Bering et celles bordant le sud de l'Océan Arctique), Erika Fatland a aussi pu voir des conséquences de l'activité humaine. Et les experts nous annoncent que ce n'est pas fini…



Voici pêle-mêle quelques informations qui ont particulièrement attiré mon attention :

- l'Alaska fût vendu par la Russie aux Etats-Unis au modique prix de 4 dollars par km2 !

- l'autoritarisme du pouvoir nord-coréen est connu mais il reste surprenant de voir à quel point la population en souffre et jusqu'où est poussé le culte de la personnalité ; ainsi, l'histoire est réécrite (libération de l'occupation japonaise imputée à tort à Kim, victimes d'une catastrophe naturelle décédées en tenant un cadre avec photo de leur leader…), 10 ans de service militaire, concept du marxisme remplacé par ceux de 'kimilsungisme' et de 'kijongilisme', portraits de Kim Il Sung du mobilier urbain éclairés via un réseau électrique spécifique pour éviter les pannes…

- le club 'World's Most Travelled People' regroupe des personnes en compétition pour visiter un maximum de territoires parmi 875 territoires répertoriés : l'auteure a rencontré un membre de ce club et décrit son parcours sans jugement ; à mon avis les membres de ce club voyagent aussi stupidement que des japonais visitant l'Europe en une semaine et planqués derrière leurs appareils vidéo, sans profiter ni du voyage et ni des lieux visités (Bill Bryson aurait donné plus de relief à nous restituer une telle rencontre…) ;

- le récit de la vie d'une survivante du Ghetto de Minsk (en juillet 1941, environ 100 000 juifs y furent enfermés, lors de sa destruction en septembre 1943 les derniers juifs survivants furent envoyé au camp de Majdanek en Pologne où la plupart périrent ; sur les 100 000 juifs enfermés en 1941, moins de 3 000 auraient survécu) ;

- pendant la seconde guerre mondiale, la Finlande s'associa à l'Allemagne avant de changer de camp ; en juin 1942, Hitler vint célébrer le 75ème anniversaire du Général Mannerheim (1867-1951) ; après avoir servi l'armée tsariste (notamment en 1904 lors de la guerre russo-japonaise) celui-ci dirigea l'armée finlandaise à diverses reprises puis présida la République de Finlande de 1944 à 1946 ;

- la neutralité affichée par la Finlande pendant la guerre froide fut tellement difficile à respecter que le terme de 'finlandisation' a fini par définir une vassalisation (à l'égard du puissant voisin soviétique en l'occurrence) ;

- le succès phénoménal du film 'Emmanuelle' lors de sa première diffusion en 1987 en Estonie, 13 ans après sa sortie en France !



L'auteure a fait quelques détours intéressants :

- Pripiat, ville fondée en 1970 près de la centrale nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, évacuée en 1986 après l'explosion, et aujourd'hui devenue lieu de tourisme

- la maison natale de Staline

- la maison d'enfance du Chagall, à Vitebsk (Biolorussie)

- le lieu du champ de la bataille de Poltava dans l'actuelle Ukraine, là où l'armée de Pierre le Grand battit celle de Charles XII de Suède en 1709, marquant le début du déclin de la Suède et l'arrivée de la Russie sur le devant de la scène Européenne.



C'est la référence au métier d'anthropologue en 4ème de couverture qui m'avait incité à lire cet ouvrage, dans l'attente d'une vision pertinente des moeurs des habitants des pays traversés. Je n'y ai rien trouvé d'original en la matière (hormis la neutralité de l'auteure à propos des conflits nationalistes ou ethniques dans lesquels les personnes qu'elle croise sont impliquées), mais y ai lu beaucoup d'informations intéressantes sur le passé et le présent de ces pays. Même si le contenu du livre ne correspondait pas à ce que j'en avais imaginé, cette lecture fut à la fois agréable et très instructive. En effet, les épisodes historiques présentés sont peu enseignés dans nos programmes scolaires (la guerre russo-japonaise de février 1904 à septembre 1905, qui fit plus de 150 000 morts parmi les 2 millions de soldats engagés) ou la presse occidentale s'agissant des plus récents (de multiples conflits impliquant des nations sécessionniste de l'ex Union soviétique depuis les années 1990).



De cette auteure, je lirai donc volontiers "Sovietistan, un voyage en Asie centrale" publié en France en 2014.

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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

Je dis tout de suite n'avoir pas encore terminé cet ouvrage (je viens juste d'arriver en Kazakhstan ). Si je prends cette initiative probablement un peu insolite, c'est par pure admiration pour son auteur.

La jeune Erika Fatland, née en Norvège en 1983, est une grande dame ou comme l'à qualifiée récemment, à juste titre d'ailleurs, Ruth Joos un 'all-round marvel'. Cette anthropologue, qui se débrouille très bien en 7 langues (aussi en français, ayant fait des études à Lyon), a préparé sa thèse de doctorat à Beslan, en Ossétie dans le Caucase. Ville tristement célèbre pour les tragiques événements dans une école en 2004. Elle en a fait un récit, qui mérite d'être lu.

Tout comme son autre ouvrage relatif aux exploits de ce fou furieux d'extrême droite, Anders Behring Breivik, qui en quelques heures, en juillet 2011, a réussi à tuer 77 personnes et à en blesser 151 autres.

Ce qui me fascine chez Fatland c'est le bon sens et la pondération qui la caractérisent. Pas de grandes émotions, ni de grands mots, pour décrire le pire. Un style presque clinique, mais redoutablement efficace. Et on peut lire entre les lignes que ce n'est certes pas par manque d'empathie. D'ailleurs à Beslan, elle y est retournée à plusieurs reprises.

En ce qui concerne le lourd bilan de l'horrible Breivik, je trouve sà relation

nettement plus persuasive que celle qu'en à fait son compatriote, Aage Berchgrevink, dans son livre 'une tragédie norvégienne'. Et cela pour les motifs exposés.

J'ai donc toute confiance que son récit de voyage en Sovietistan ne va sûrement pas me décevoir.

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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Dans ce long récit de voyage, l’auteur nous emmène tout autour de la grande et éternelle Russie, dans sa déliquescence post-soviétique, ses permanences et ses désirs de restauration. Au cours de ce voyage dans l’espace et dans le temps, l’histoire très souvent tragique nous est rappelée, utile cadre pour les non connaisseurs ou les personnes intéressées par le passé pour comprendre le présent. E. F. rencontre des gens, souvent de vieilles personnes, qui ont vécu toutes les horreurs du siècle : communisme, déportations, shoah, guerres civiles, conflits ethniques… L’Histoire ressurgit de partout avec ses cortèges. Une belle lecture qui sous des dehors d’un récit de voyage nous emmène dans un passé récent et dans un avenir proche, pour ceux qui veulent bien se projeter un peu.
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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

Un reportage sur les cinq pays d'Asie centrale, anciennement sous domination soviétique : Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizistan, Turkménistan et Tadjikistan.

L'auteure nous fait partager son voyage et ses recherches sur chacun d'eux, sur le plan historique, géographique, politique, culturel...

J'ai apprécié la présence des cartes qui situent ces pays peu connus et qui font moins parler d'eux que leur voisin Afghan. Des photos illustrent le voyage et de nombreux apports géopolitiques permettent de contextualiser leur situation actuelle.

Il s'agit plus d'un essai que d'un récit de voyage, qui donne envie d'en savoir plus et de suivre les actualités de ces pays situés dans une zone stratégique.
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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

Je conseille ce livre à toutes les personnes voyageant en Asie centrale, il permet une bonne première approche pour comprendre et mieux appréhender la culture des différents pays. La plume de l'auteur est très agréable, mêlant son expérience personnelle et des informations historiques pertinentes. Par ailleurs, les problématiques posées au début de l'ouvrage sont très pertinentes concernant l'impact de l'URSS et la préservation de l'identité de ces peuples. Comprendre le passé pour mieux comprendre l'Asie centrale de nos jours.
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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Impression de lecture mitigée après la découverte de "La frontière" d'Erika Fatland.



Sans conteste un livre intéressant et instructif sur une partie du monde méconnue pour moi, en dehors de telle ou telle guerre à la une des journaux en Ukraine ou en Tchétchènie. Encore que le traitement de l'info n'apporte pas de connaissance des pays et des peuples. Erika a, à proprement parler, fait le tour de le Russie par l'extérieur en parcourant tous ces pays, souvent ex-soviétiques, qui bordent sa frontière actuelle.



Elle commence par la Corée du Nord, toujours aussi déroutante : je ne sais quel jour les habitants de ce pays pourront en sortir, parler, raconter, voir le reste du monde ni ce qu'ils auront à en dire. J'espère le voir.



Elle poursuit par la Chine, la Mongolie, le Kazakhstan, l'Arménie ... etc pour rejoindre sa Norvège natale. 14 Etats et plus de 20 000 km nous dit la quatrième de couv.



Ses chapitres alternent des développements historique, géographique et politique avec des rencontres qui ressemblent trop souvent à des interviews de journalistes et moins souvent à des rencontres de voyageur. Il y a de tout dans les récits de voyages mais il me semble lire un documentaire plus qu'un récit de voyage. Elle recherche souvent les souvenirs de ceux qui ont été marqués par les grands événements historiques dans ces pays qui ont pour beaucoup peu connu la paix, la prospérité et la démocratie au XXeme siècle.
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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

Une majeure partie du livre est constituée de rappels historiques, intéressants certes, mais cela fait remplissage. Il en est de même de tous les éléments post-soviétique, de la corruption, du népotisme… Pas de scoop. Le livre mérite ainsi peu son sous-titre “Un voyage en Asie centrale”.

Revenant d'un périple de trois semaine au Tadjikistan, je reste sur ma faim, pour pas dire plus...
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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

J'ai beaucoup aimé ce récit de voyage, à la fois pour le contenu et pour la forme. L'auteure parcourt les 5 ex-républiques soviétiques d'Asie Centrale et nous livre à la fois son impression d'ensemble et les spécificités de chacune d'entre elles. C'est écrit sans fioritures, dans un style très naturel, ce qui rend la lecture agréable.



La phrase la plus importante du livre est sans doute celle-ci :

"Le 31 août 1991, l’Ouzbékistan proclama son indépendance. La motivation n’en était pas tant un fort désir d’indépendance nationale qu’une volonté d’échapper aux réformes libérales de Gorbatchev et de maintenir le système tel qu’il était."

Car l'Asie Centrale d'aujourd'hui rassemble toutes les tares du système soviétique : on y retrouve des dirigeants inamovibles, deux des cinq pays devenus indépendants en 1991 avaient toujours pour président en 2014 le secrétaire général du parti communiste des années 1980. On y pratique le culte de la personnalité, partout sauf au Kirghizistan les portraits des dirigeants sont affichés partout et ses statues décorent toutes les places publiques. Quant au dirigisme, il est toujours en place, les Ouzbeks continuent la culture du coton imposée par Staline par exemple, et "des centaines de milliers de médecins, de professeurs, d’infirmiers, de bureaucrates et d’autres employés du public, ainsi que les étudiants du pays, sont convoqués pour ramasser le coton". Quand on connait le désastre écologique provoqué par cette culture (disparition de la mer d'Aral), on peut s'étonner de voir l’Ouzbékistan perpétrer la même erreur.



Ces pays ont les tares du système soviétique mais en ont souvent perdu les avantages. Le chômage a fait son apparition et le système de santé ne fonctionne souvent plus. A tel point que les Turkmènes en mauvaise santé n'ont pas le droit de sortir du pays car ils constituent "une critique indirecte contre le régime". Malgré tout la population a tendance à considérer que "c'était mieux avant", en faisant fi de la brutalité du régime soviétique. Mais au moins ils se sentaient citoyens d'un grand pays, ce dont ils sont bien loin aujourd'hui. Les dirigeants entretiennent un semblant de grandeur en faisant construire des édifices majestueux (et coûteux) grâce à l'argent du pétrole, mais à part les grandes villes, le reste du pays est souvent en état de décrépitude.



L'auteure nous présente également les traditions sociales des pays qu'elle visite, et on constate que le machisme a encore de beaux jours devant lui. Les Tadjiks entre autres enlèvent une femme lorsqu'ils veulent se marier, et celle-ci n'a guère de choix : elle subirait l’opprobre de ses voisins si elle insistait pour regagner le domicile de ses parents.



Un petit bémol sur les paragraphes historiques, ceux qui concernent l'ex URSS sont nécessaires (après tout le titre est Sovietistan), par contre ceux qui se passent au début du 2ème millénaire auraient pu être abrégés. C'est la seule réserve que je mets à ce livre qui, ceci mis à part, est un récit intéressant raconté de manière très vivante.
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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Sur une idée ô combien prometteuse, l’une de mes pires déceptions de ces dernières années de lecture.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2020/05/28/note-de-lecture-la-frontiere-un-voyage-autour-de-la-russie-de-la-coree-du-nord-a-la-norvege-erika-fatland/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

C'est une caverne au trésor, un cabinet de curiosité historique, géographique, géologique et parfois même sociologique, accompagné de belles rencontres.

À travers un texte mêlant récit de voyage, anecdotes et reportage, Erika Fatland nous fait découvrir ces pays oubliés de l'ex-URSS, où le passé hante encore les rues fraîchement bétonnées.

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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Un livre qui partage la beauté des récits de voyage et l'intérêt des moments historiques, une perle ! L'autrice nous fait voyagé aussi bien dans l'espace que dans le temps. Découvrir une partie inconnue du monde est pour moi toujours un énorme plaisir.
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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Faire le tour de la Russie par les extérieurs : quelle idée saugrenue. En faire un récit truffé de références géographiques, historiques, sociologiques : quelle gageure. Pas de problèmes pour Erika Fatland qui a trouver le barycentre de peuples aussi distincts que les Samis, les arméniens et les mongols : l'Ours russe, jamais présent, jamais très loin, fascinant et inquiétant.

Une belle balade.
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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Quel très beau livre !

un livre de voyage, d'histoire pour celui que les guides de voyage ou les livres d'histoire rebutent.

Nous suivons l'auteure dans ces rencontres avec ces témoignages, ces tranches de vie parfois émouvantes ou effroyables... Chaque pays frontalier avec la Russie est traité de la même façon : un voyage, des rencontres, des découvertes, des faits historiques qui replacent le pays dans son histoire avec son important voisin. Une écriture limpide, un livre bien structuré et au final un plaisir incroyable de parcourir ces pages et de voyager de l'Asie à la Scandinavie !!!
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La frontière, un voyage autour de la Russie d..

Dans « La Frontière », l'anthropologue et écrivaine norvégienne Erika Fatland a longé l'immense territoire russe en explorant chacun des 14 pays qui le borde. De la Corée du Nord à la Norvège, elle livre un récit de voyage passionnant dans lequel elle raconte l'histoire mouvementée de la Russie avec ses voisins.
Lien : https://www.lesechos.fr/idee..
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Sovietistan : Un voyage en Asie centrale

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