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Citations de Erle Stanley Gardner (68)


- Écoute, minet, ce policier qui est sur le palier mange les petits chats tout crus. En outre, il voudra savoir comment tu te trouves chez moi et ça me serait plus difficile à expliquer que la présence d'un homme sous mon lit. Il va donc falloir que tu restes dans la cuisine et je prie le ciel que le lait te fasse tenir tranquille.

(Della Street, la secrétaire de Perry Mason qui est bien embêtée que le lieutenant Tragg soit venu sonner à la porte car comment expliquer la présence du chaton qui se trouvait auparavant chez un témoin clé qu'elle et son patron on caché dans un hôtel ?)
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Helen comprit alors pourquoi tante Matilda se refusait obstinément à croire Franklin Shore décédé. Elle le haïssait trop pour pouvoir supporter l'idée qu'il échappât à sa vengeance. Elle se plaisait à l'imaginer revenant pour les seules raisons pouvant l'obliger à revenir : parce qu'il serait vieux, seul, meurtri par la vie, et dans le besoin.
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- Qu'est-ce que c'est que cela ?
- C'est une porte, répondit Della avec humeur. Vous avez déjà vu des portes, lieutenant [Tragg]. C'est fait ordinairement de bois, posé sur des gonds; ça s'ouvre et se referme.
- Comme c'est curieux ! fit Tragg.

(Note : le lieutenant se doutait que la secrétaire de Perry Mason cachait quelque chose qu'elle ne voulait pas que le flic découvre derrière la porte).
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- [...] En revanche, j'ai toujours remarqué que, lorsque vous m'indiquiez des indices, ce n'est pas tant pour attirer mon attention sur eux que pour m"empêcher de la porter sur d'autres choses.

(Le lieutenant Tragg s'adressant à Perry Mason)
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Perry Mason lança un regard teinté de répugnance vers le dossier que Della posa sur son bureau. La couverture portait en lettres capitales:
CORRESPONDANCE IMPORTANTE EN ATTENTE.
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MASON : - Curieuse attitude pour une femme qui vient de perdre son mari.
DELLA STREET : - Elle a eu vingt-quatre heures pour s'en remettre...
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A dix heures moins cinq ce matin-là, Perry Mason entra dans son bureau, un paquet de papier brun sous le bras, et lança son chapeau en direction d'un buste de Blackstone ornant une bibliothèque basse. Le chapeau tournoya et se percha de guingois sur le front marmoréen du grand juriste.
Della Street s'interrompit d'ouvrir le courrier pour applaudir.
- Je commence à y tâter, hein? fit Mason avec une fierté toute juvénile.
- Blackstone doit s'en retourner dans sa tombe!
- Oh! sourit l'avocat, maintenant y est habitué!
- Oui, dit Della Street, il faudra vous faire psychanalyser. Blackstone doit représenter quelque chose contre quoi vous luttez dans votre subconscient.
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page 165 [...] - Le shérif vous a demandé si vous saviez qui avait laissé ces traces de pas et vous lui avez répondu négativement. Est-ce exact ?
- Oui.
- Pourquoi lui avez-vous menti ?
- Je ne lui ai pas menti.
- Vous aviez vu Mrs. Belle Adrian, la défenderesse, dans le cottage. Vous saviez donc que ces empreintes de pas devaient être les siennes, mais au shérif qui enquêtait à propos de ce meurtre, vous avez répondu ignorer qui avait pu laisser ces traces.
- C'est exact. Je l'ignorais. Je l'ignore encore et je doute que vous le sachiez vous-même.
Cette fois, l'assistance éclata de rire et le Juge dut faire un rappel à l'ordre.
- Vous saviez que Mrs. Adrian avait été au cottage Cushing ?
- Oui.
- Comment pensiez-vous qu'elle s'y était rendue ... en volant ?
- Objection, dit gravement Mason. C'est là une tentative de contre-interrogatoire du propre témoin de l'accusation.
- Objection valable.
- Au matin, quand vous êtes retourné au cottage avec le shérif vous avez également vu les traces laissées par une femme venant de la route ?
- Il y avait, en effet, de petites empreintes de pas, mais je ne saurais dire si elles avaient été laissées par une femme et j'ignore si elle venaient de la route. Elle en revenaient peut-être [...]
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- Mason, dit Burger [District Attorney], vous exercez votre métier de façon peu orthodoxe. Vos méthodes sont spectaculaire, théâtrales et bizarres.
- Vous oubliez un qualificatif, glissa Mason.
Le district attorney battit des paupières :
- Effectives ? s'enquit-il.
Mason acquiesça.
- C'est bien ce qui m'ennuie, dit Burger.
- Je suis aise de vous l'entendre reconnaître.
- Oh ! Ça ne m'ennuie pas dans le sens que vous pensez, mais simplement parce que vous risquez de faire école et que chaque avocat de ce comté s'efforcera bientôt de jouer un plus fin avec la police.
- Si je découvre le véritable coupable d'un crime avant la police, est-ce mal agir ?
- Ce sont vos moyens que je critique.
- Qu'ont-ils de si critiquables ?
- Vous ne vous contentez pas d'interroger vos clients dans votre bureau et de plaider leur cause devant le tribunal. Vous vous lancez à corps perdu dans des enquêtes, vous procurant des preuves par tous les moyens, vous refusant à mettre la police dans la confidence.
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- [........] Oh, je vous reconnais, maintenant. Vous êtes Perry Mason, le célèbre avocat. Je vous demande pardon, maître, mais je craignais...Vous connaissez les hommes. En vous achetant un paquet de cigarettes, ils se croient permis de vous faire les propositions les plus invraisemblables.
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A neuf heures du matin, la menace de gel persistait, et les rayons d'un soleil languissant ne pénétraient que difficilement le nuage artificiel, au-dessus de Madison City.
Alerte au pays des orangers et des citronniers ! Sur la côte californienne, victime d'une vague de froid tout à fait exceptionnelle, c'était la mobilisation générale contre le Roi des Glaces.
(incipit).
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Le fourneau d'une pipe de tabac blond niché dans le creux de sa main, Selby se plongea dans ses réflexions. Mais allez donc avoir un quart d'heure ou vingt minutes de tranquillité, quand vous êtes le procureur de Madison City !
- Entrez !
- Sylvia Martin, du Clarion, annonça timidement la secrétaire.
- Bien. Faites entrer.
Sylvia Martin s'avança avec la familiarité désinvolte d'une jeune personne sûre de son terrain. Au grand public, elle montrait une silhouette de mannequin habillé pour la ville, des yeux rieurs assortis à ses cheveux auburn, un nez retroussé et des lèvres toujours prêtes à sourire. Seul ses "amis" savaient que son esprit pétillant était la façade d'une véritable intelligence, renforcée par la brûlante ambition de réussir dans le journalisme.
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- Entendu. Puis-je faire autre chose pour vous, mes amis ?
- Rien, merci. Ne lâchez pas Handley.
- Oh, comptez sur nous. Mr. Handley est aux mains de deux spécialistes de l'interrogatoire, et il ne dormira pas de sitôt ! Mais pour tenir le coup, il se pose un peu là, ce diable d'homme. Et puis, c'est toujours la même histoire : plus on cuisine un type, plus il mesure notre ignorance, et plus ça l'encourage à faire la mauvaise tête. Enfin...
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Beckmeyer était malin. Quand il ne vit pas venir l'argent, il comprit qu'il avait pu parler à une autre personne que Mabel Norge au bout du fil, et donc se trouver compromis. Aussi prétendit-il aussitôt avoir été chargé par Davenport de surveiller le bungalow du motel en question, et vous envoya à ce sujet un rapport qui justifiait sa présence sur les lieux. 
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installé dans un coin tranquille d'un petit restaurent français, en face de Della qui découpait d'un air gourmand un épais steak-frittes, Masson déplia le rapport de Paul Drake et s'y plongea , après avoir trempé les lèvres dans le whisky-soda qu'il avait commandé.
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15 décembre 1939

"Cher papa,
Ceci pour t'annoncer que nous ne fêterons pas Noël et le jour de l'An ensemble, comme d'habitude. En réalité, papa, je pars.
Les choses auraient-elles tourné différemment si maman avait vécu ? Rien ne le prouve. Tu as fait de ton mieux pour être un bon père, je le sais. Mais croiras-tu que, de mon côté, j'ai essayé d'être une bonne fille pour toi ? Croiras-tu à ma profonde affection ? Non, sans doute. Je t'aime cependant, mon cher papa, et ce n'est pas de notre faute si je te trouve "vieux jeux", et si tu cherches vainement, en moi, les qualités qu'une jeune fille devrait posséder. C'est comme ça, et nous n'y pouvons rien, ni l'un ni l'autre. Mais je ne t'en aime pas moins, je te le jure !
Je passe sous silence la décision que j'ai prise. Elle aurait toute ta désapprobation paternelle, et j'ai horreur des scènes. A quoi bon se heurter, de front, quand toute entente est impossible d'avance ?
Aussi, mon cher papa, je t'écris simplement pour t'annoncer que je veux "vivre ma vie" et te dire adieu.
Bien tendrement.

Marcia."
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- Oui. Carl est donc rentré et il m'a dit...
- Un instant, je vous prie...A ce moment-là, vous a-t-il dit qu'il se croyait mortellement blessé ?
- Non, il ne pensait pas du tout que sa blessure pût entraîner la mort. Il ne songeait qu'aux dommages-intérêts qu'il allait réclamer. Il jubilait en m'expliquant que, avec cet argent, nous viendrions aisément à bout des difficultés légales, si bien que nous allions enfin pouvoir nous marier et faire un beau voyage de noces.
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La seconde auto se remplit de policiers, et la course folle, à travers Los Angeles, commença.
- Attention, les amis, ça va gazer ! annonça Blake comme Selby retenait déjà son souffle.
Il alluma un phare rouge, fit fonctionner la sirène, prit carrément le milieu de la rue et la voiture parut hurler, avec la gueularde, à force de vitesse.
Dans une vision de cauchemar, les paisibles habitants de Madison City virent la circulation normale pétrifiée, dans la nuit glacée. Des automobilistes attardés se rangeaient en hâte et regardaient craintivement par-dessus l'épaule ; on brûlait les feux rouges, on passait, de justesse, entre deux autobus qui se croisaient...On avait, à la lettre, l'impression de courir à la mort certaine. Mais, cramponnée au bras de Selby, Sylvia Martin n'en déclara pas moins :
- Ça, au moins, c'est vivre !
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Vous lui avez démoli le portrait, Patron, remarqua Della.
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Quantité de gens auraient pu logiquement le tuer. Ce qu'il me faut découvrir, c'est qui l'a réellement tué.
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