C'est un livre très en avance sur son temps: un roman post-apocalyptique aux thèmes contemporains, mais écrit en 1925.
Hélas, certains aspects sont bien de cette période.
Le style est désuet.
Le racisme et présent.
La structure du roman est aussi trop peu adaptée à mes gouts contemporains.
Oui le livre est raciste : les races sont omniprésentes, les mots "nègre", "mulâtre" ne sont pas rares.
Les rares personnages principaux de couleurs sont dépeints comme des primitifs !
Le récit passe d'Harrisson à un plan plus planétaire.
J'aurais aimé en lire plus sur Harrisson : sa vie, ses sentiments, ses appréhensions.
L'histoire de l'humanité est décrite en de longs chapitres intéressants décrivant les conflits, catastrophes et rebondissements. Je n'ai pas du tout accroché.Ces parties n'apportent rien à la narration. Au final, je les ai zappées.
Seul un roman plus récent "Spin" a su mêler destin individuel et planétaire.
On trouve dans ce livre des thèmes majeurs que l'on retrouve dans la grande majorité des livres post-apocalyptiques actuels : âge d'or perdu, nature humaine entrainant l'humanité vers le chaos, responsabilité des sciences, survie de l'humanité au travers d'éléments différents...
Donc
Je vous recommande de lire d'autres romans post-apocalyptiques comme "Holocauste" de Christophe Siebert ou "La route" de Cormac McCarthy qui traitent bien mieux le sujet.
Mais je ne recommande pas ce livre même s'il a dû servir directement ou indirectement d'inspiration au genre post-apocalyptique.
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