Mon dernier recueil sur la très vieille littérature sur les vampires dans cette collection.
Nonobstant le titre du livre et l'auteur encore une fois il s'agit de plusieurs récits de différents auteurs classiques.
PS: l'éditeur a respecté l'orthographe de cette époque. Mettons que je trébuche souvent sur plusieurs mots. "Ben non cela ne s'écrit pas comme cela voyons!" Hi!Hi!Hi!
*La Femme Vampire de E.T.A. Hoffmann. 1821. Petit récit d'à peine 25 pages. Bof!
*Infernalia de Charles Nodier 1822. Encore lui! Ce coup-ci j'aime mieux car il présente différents récits très courts (genre une page chacun) qu'il a du trouver au Moyen-Âge. Pas nécessairement sur les vampires. Souvent des démons ou le Diable en personne. J'aime bien ce genre de récits populaires véhiculés souvent de manière orale depuis des siècles.
*La Guzla de Prosper Mérimée 1827. Mon meilleur! En fait l'auteur a beaucoup voyagé (du moins c'est ce qu'il écrit). Et il a passé beaucoup de temps en Dalmatie et en Bosnie. À cette époque dans ces contrées assez pauvres des troubadours passaient de village en village en chantant avec leur guzla: un appareil à une corde! Souvent ils chantaient de vieilles chansons qui se transmettaient de génération en génération. Mérimée a rencontré le plus populaire de ces troubadours et il a recueilli ses chansons pour les coucher sur papier. Souvent dans ce cas précis le chanteur composait lui-même ses chansons. Je dirait que la Guzla ne parle pas du tout des vampires sauf dans environ le tiers de ce recueil. J'ai pas mal aimé ce recueil car il explique les différentes coutumes des habitants de ces contrées. Plusieurs notes en bas de page. Vraiment intéressant! Et même l'aspect vampire de ce recueil est fascinant. Mérimée, sans vouloir prétendre qu'il a vu des vampires, a quand même démontré que les habitants croyaient au vampires. Très sérieusement! Même que légalement il était interdit de remettre en question l’existence de ceux-ci. Wow!
*La Morte Amoureuse de Théophile Gautier. Bien! Un jeune prêtre tombe sous la coupe d'une vampire. Mais celle-ci l'aime d'amour et ne veut lui pomper que le minimum de sang pour pouvoir continuer d'exister. Ouin!
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Je reste assez mitigée sur cette lecture...
En effet, j'ai trouvé le début peu passionnant et j'ai donc eu du mal à me plonger dans l'histoire.
En réalité, seul «Le conte de la noix dure» a su retenir mon attention. L'histoire dans le présent m'a réellement ennuyée et ce fut le comble lors du chapitre de «L'empire des poupées» dans le monde du château de Frangipane. J'attendais la fin de conte avec impatience...
En conclusion, l'histoire globale ne m'a pas plu du tout, je tenterai donc de ne retenir que la partie de l'histoire racontée par le parrain Drosselmeier, qui elle m'a enchantée.
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Une lecture en demi-teinte car je me suis forcée à le continuer… mais je n’ai pas regretté. En effet, après un début un peu ennuyeux, j’ai trouvé la suite assez onirique. C’est un joli conte, et il m’a donné envie de regarder le ballet de Tchaikovsky (dont j’adorais déjà les musiques).
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Critique de Lisia, 6A :
J'aime ce livre, ça me rappelle de grandes aventures. J'aime aussi le prénom de Clairette, c'est original.
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Un vrai régale. Voilà deux histoires mystérieuses et intrigantes qui en valent la peine.
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Ceci est vraiment un des chef d oeuvre du roman noir ou gothique...
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Complexe aussi bien dans son intrigue que dans la syntaxe des phrases. (C'est un problème que je retrouve malheureusement souvent dans les éditions stock.) Les intrigues sont variés mais on s'éloigne un peu de l'ambiance oppressive du début.
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Le Chat Murr présente la double biographie du maître de chapelle Johannes Krusler et du chat Murr, étudiant en belles lettres qui n’est autre que le sien transposé par la fiction.
Sa mort bouleversera Hoffman et laissera le livre inachevé. C’est un roman à tiroirs qui montre la lutte entre l’art et la vie, le créateur partagé entre l’oeuvre et la femme.
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Dans le recueil présent, il y a des thématiques chères à Hoffmann : la folie, la jalousie, la musique et la mort. Dans le premier récit le narrateur s'introduit chez le conseiller Krespel qui a des lubies étranges. Il construit une tour sans plan, avec des fenêtres un peu partout, il collectionne des violons pour les déchiqueter afin de connaître le secret de leur âme et il garde sa fille prisonnière chez lui, et lui interdit de chanter de sa superbe voix envoûtante. Qu'en résulte-t-il de cette répression néfaste ?
Dans Les mines de Falun, le personnage Elis Fröbom va travailler dans les mines où la folie et la mort l'attendent. Cinquante ans plus tard on retrouve son corps quasiment intact...
Il y a un sentiment d'étrangeté qui dégage de ces contes. Hoffmann cherche constamment à repousser les barrières de l'inconscient, dévoilant de manière subtile les plus profonds désirs et angoisses de l'être humain.
Voilà pourquoi Hoffmann me fascine beaucoup...
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Dans Le Magnétiseur, le lecteur assiste à une soirée en famille d'un vieux baron, son fils et sa fille et un vieil ami peintre au nom de Bickert. Le thème abordé, vous vous en doutez déjà, est le magnétisme. Sujet cher à Balzac également, qui l'évoque notamment dans 'À la recherche de l'absolu', 'Sur Catherine de Médicis' et 'Ursule Mirouet'.
Le magnétisme s'est largement popularisé à la fin du dix-huitième siècle quand Mesmer en promouvait des qualités de guérison avec son fameux traitement collectif autour d'un baquet. Après avoir conquis Paris au magnétisme, Louis XVI inquiet, envoyait investiguer un comité scientifique. Un des membres, Jean-Sylvain Bailly, en soulignait les dangers érotiques exercés par le magnétiseur homme sur ses patientes magnétisées.
Et voilà où nous rentrons dans le vif du sujet de la nouvelle d'Hoffmann. Ottmar, le fils du vieux baron, avait ramené dans la famille un jeune homme aux pouvoirs magnétiques, Alban. Quand la fille du baron, Maria, se trouvait mal pendant la soirée, Alban était appelé pour l'aider à reprendre conscience. Mais depuis lors, elle était comme sous l'effet d'un sort. Les bribes de journal et de lettres de Bickert à la fin du récit renseignent le lecteur sur le dénouement funeste de cette histoire envoûtante.
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En cette période de fin d’année, quoi de mieux que la lecture de ce classique qui se déroule également à Noël !
Pour l’histoire, nous sommes le soir de Noël et la petite Marie reçoit comme cadeau de son parrain Drosselmeier une figurine servant de casse-noisette.
Dans la nuit, Marie assiste à une bataille entre ses jouets qui ont pris vie (et les petits soldats de son frère Fritz) menés par Casse-Noisette contre l’affreux roi des souris…
Un très joli conte pour les enfants et pour les adultes qui le sont restés. Une lecture parfaite si vous cherchez une dose d’émerveillement et de magie de Noël.
Vous y traverserez des prairies parfumées, la forêt de Noël, le ruisseau des oranges ou encore la ville Pain-d’Épice.
Un petit moment d’évasion, avec des airs de Tchaïkovski en tête.
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La princesse Brambilla est-elle un rêve ? Le rêve est-il nécessaire à la vie ?
Il faut savoir reconnaître ses limites. Je n’ai pas été pleinement perméable à l’ambiance onirique de ce livre qui n’est pas présenté par l’auteur lui-même comme une histoire mais comme un capriccio. Sans être alambiqué, le style romantique m’en a rendu la lecture moins fluide que je l’aurais souhaité.
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Hoffmann nous livre cinq contes parfaitement réalisés. Le fantastique saisit le narrateur au détour du réel l’emportant dans un univers parallèle à moins que ce ne soit son imaginaire ou bien son inconscient qui s’expriment soudainement. On retrouve ici le rôle fondamental du conte qui, de façon onirique, donne vie aux angoisses et aux peurs au travers d’un périple initiatique dont la fin ici n’est pas toujours heureuse. Il m’a cependant semblé que ces cinq contes étaient de facture inégale. Dans le premier, Le diable à Berlin, on devine trop vite la fin mais peut-être est-ce dû au fait que ce conte est très court. Le second en revanche est bien plus long mais assez indigeste, peut-être est-ce dû cette fois au format épistolaire. Les trois derniers m’ont quant à eux totalement conquise.
En ce qui concerne les illustrations, je dois avouer y avoir été peu sensible car, si je crois reconnaître la recherche d’un côté hypnotique avec l’utilisation du noir sur blanc puis du blanc sur noir, elles manquent de poésie. Pour ce qui est de l’édition, enfin, quel plaisir de découvrir un si bel objet. Ce qui me fait regretter que ce ne soit plus la règle de nos jours… En définitive j’ai pris beaucoup de plaisir à acquérir ce livre, à le feuilleter et bien sûr à le dévorer !
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Etant une grande fan de Noël, je tenais vraiment à lire ce classique. Il est très court et heureusement car j'ai été un peu déçue. Je m'attendais à vraiment l'apprécier et ce fut pas le cas. Je suis tout de même contente de l'avoir lu et d'avoir, maintenant, les références concernant Casse-Noisette.
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C’est une petite perle découverte au hasard d’un rayon de bibliothèque. Cadeau pour ceux qui, comme moi, aiment les grandes passions romantiques teintées de mélancolie. Qu’il s’agisse de la voix angélique d’une femme que l’on enferme pour mieux la préserver, des preuves d’amour que l’on va chercher au fond d’une mine, ou d’une blessure (d’amour) d’enfance et d’une dette à combler, ces petits contes d’Hoffmann au charme désuet se lisent d’une traite. Une cinquantaine de pages haletantes et tout est dit, les transports insoutenables de la passion, les conquêtes et les victoires, de la tendresse et beaucoup de désespoir, des puissants et des faibles, des complots et des trahisons, de la beauté, de la laideur, des rêves heureux et des songes effrayants parsemés de figures excentriques souvent prémonitoires...
J’ai pris un infini plaisir à me laisser emporter dans ces contes d’Hoffmann au charme désuet, à accompagner les personnages dans l’accomplissement de leur destin, jusqu’à l’issue fatalement fatale.
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Avec un conte de Noël de Dickens, une autre lecture parfaite pour cette saison de l'année.
Le livre est évidemment associé au ballet de Tchaikovsky et il me semble, que, tout comme la ballet, il est aussi agréable à lire pour les adultes que les enfants. Pour ces derniers, il existe plusieurs très belles versions illustrées.
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Je reste un peu sur ma faim, frustrée car beaucoup de récits restent obscurs. C'est le cas notamment de "La maison déserte" pourtant prometteur et dans une moindre mesure du "Majorat". Le plus satisfaisant est "Ignace Denner" qui flirte entre gothique, fantastique et horreur.
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