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Critiques de Florian Parent (30)
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À ceux que nous étions

MSN

wizz

Spice girl

Nintendo 64

CD gravés

Mario Kart

Playstation

Harry potter et le prisonnier d'Azkaban

Casque audio avec fil ...



Retour dans les années 2000 à la rencontre de 2 ados et d'un amour "impossible". Même si Julien et Alex se cherchent rien ne passe pendant les années lycées, au grand désespoir de Julien....



20 ans plus tard ils se revoient lors d'un mariage ... et reprennent leur histoire ...



"A ceux que nous étions" et à ceux que nous serons
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Retrouve-moi ce soir

Ce livre est un réel voyage dans un monde onirique.

L'auteur nous fait basculer entre rêves et réalité avec une écriture fluide.



Suivons l'histoire de Lior et Julian qui lorsqu'ils ferment les yeux, se rejoignent dans leurs rêves et construisent des liens forts.



Une histoire qui se lit vite et qui laisse sa part de suspens avec le choix du dernier chapitre.



Une seule chose à dire : " Retrouve moi ce soir ... "
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Retrouve-moi ce soir

Florian Parent nous propose ici un premier roman très doux. J'affectionne beaucoup les livres sombres aux thèmes difficiles, mais des lectures doudou comme celle-ci, sans prise de tête, ça fait aussi du bien de temps en temps 🥰



Lior est un personnage très attachant, romantique, qui fantasme sur le grand amour et qui, confiné avec ses amis lors de la pandémie de la Covid-19, va rêver d'évasion dans les bras de Julian, personnage que j'apprécie tout autant. Les secondaires par contre sont assez effacés au final donc on n'a pas réellement d'attache pour eux je trouve.



Le style de Florian Parent est un style que j'aime beaucoup : très simple, moderne, sans détails superflus. Seul petit bémol, il reste des coquilles dans le texte et des tournures parfois bancales qui peuvent sortir un peu de la lecture 😕 Pour moi, clairement c'est du détail, l'histoire prend le dessus, mais je sais que pour certains c'est rédhibitoire. Sa plume peut paraître un peu trop simple, trop familière même avec certains anglicismes qui donne un effet des fois de dialogues surjoués, mais c'est son premier roman et, pour avoir lu les autres, son style s'est amélioré depuis je trouve 😉 Mais ça se lit très bien, on a vraiment l'impression qu'il nous raconte simplement l'histoire comme s'il était face à nous, ce qui rend la lecture extrêmement fluide, surtout que c'est très court donc on enchaîne les pages avec plaisir 😁



L'histoire se termine sur une fin que j'aime beaucoup, qui est un peu ouverte. Puis l'auteur propose trois suites possibles (en modifiant parfois légèrement un détail de la scène finale) et qui permettent d'avoir ainsi une fin plus fermée au choix. J'aime beaucoup les trois fins alternatives, ma préférée étant la dernière (qui m'a fait verser des larmes lors de ma première lecture 😭).



Conclusion : Florian Parent propose un premier roman court (150 pages sans les fins alternatives) au style très simple mais efficace, avec une histoire douce qui fait rêver et sourire niaisement par moments grâce à deux personnages principaux très attachants 🥰
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À ceux que nous étions

J’aurais vraiment voulu aimer ce livre, mais pas moyen de rentrer dedans, donc c’est un abandon à la page soixante-treize. J’en suis désolée parce que j’adore ce genre de thème, des meilleurs amis qui tombent amoureux, et qui se retrouvent des années plus tard et reconstruisent une relation. Mais je n’ai pas aimé le style d’écriture, je n’ai pas été transportée dans l’histoire, je suis tellement restée au bord de la route que je n’ai rien ressenti vis à vis de cet amour naissant. C’était mignon sans doute, mais sans plus. Je n’ai pas accroché avec les personnages, certaines remarques m’ont un peu fait grincer « les filles sont comme ceci, les garçons comme cela », c’était bof. Mon avis va s’arrêter là, que pourrais-je dire de plus après aussi peu de page? Je suis allée lire la fin en diagonale et je sais qu’il vaut mieux que je m’arrête sinon je vais me provoquer un bloquage. Tant pis.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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À ceux que nous étions

C’est avec un grand plaisir que j’ai lu ce roman de Florian Parent.

Ce qui m’a énormément plu est le côté nostalgique. Il y a plein de références aux années 2000 (Ipod, Brintey Spears, MNS, AOL...) qui me rappelle mon adolescence.

L’histoire entre les deux personnages est trop choupi, il y a beaucoup d’émotions.

L’écriture est une fois de plus addictive, fluide.

J’adore.
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Retrouve-moi ce soir

Premier roman de Florian Parent, Retrouve moi ce soir est une romance très accrocheuse qui se lit avec beaucoup de plaisir. On n'a pas envie de lâcher le livre une fois parti à la découverte de l'histoire et, surtout, des personnages (Lior en tête), qui sont les vrais points forts du roman.

Une lecture absolument parfaite pour la saison, un livre doudou à savourer sous le plaid, le sourire aux lèvres.

J'ai beaucoup aimé la présence des fins alternatives, qui nous laissent le dernier mot.
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Ne pars pas

Joli petit roman très bien écrit, sans prétention, mais avec des personnages très attachants. J'ai pris beaucoup de plaisir à voir se construire ce roman de science-fiction. Tout n'est pas parfait dans la construction même du roman, mais quel plaisir de me replonger dans cette histoire ! En soi, le roman n'est pas très original, mais le pitch est intéressant et l'angle d'attaque également. Bravo. Hâte de lire d'autres textes de Florent Parent.
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Retrouve-moi ce soir

L’histoire de Lior et Dorian est une histoire au premier abord assez prometteuse.



Une histoire d’amour entre deux inconnus qui rêvent de l’autre sans le savoir afin de fuir à leurs réalités. Les éléments sont ainsi plutôt bons et originaux.



Cependant, les multiples répétitions et incohérences descriptives rendent l’histoire plate et faisant planer seulement des détails superficiels sans réel intérêt pour l’histoire principale.



De plus, l’idée de proposer des multiples fins alternatives est assez intéressante, néanmoins pour moi ça n’a pas été un pari réussi et se présente davantage comme un élément perturbateur à la fin du récit.



Malgré ces aspects négatifs, je tiens tout de même à souligner qu’il existe très peu d’histoires d’amour entre deux hommes ayant une connotation positive ou une fin heureuse ce qui a été le cas avec « Retrouve-moi ce soir ».

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Ne pars pas

C’est en forgeant qu’on devient forgeron, comme on dit, et ce n’est pas faux. J’apporterais cependant la précision qu’on devient surtout bon forgeron en forgeant. En appliquant ce dicton à l’écriture, ça veut dire, plus on écrit, plus on écrit bien. C’est le constat qui s’impose à moi, en tout cas, après la lecture de ce deuxième roman du jeune auteur Florian Parent. Nous avons déjà parlé de son premier roman Retrouve-moi ce soir sur le site, et j’ai conclu mon retour de lecture par les mots « Il me reste un deuxième livre de Florian Parent à lire ; à voir si je suis davantage conquis par celui-là. » Eh bien, pour ne pas vous faire lambiner, ce deuxième livre est celui-ci, justement ; et la réponse est un oui sans tergiversation.



Dans Ne pars pas, on suit l’histoire de Lucas et Paul. Le premier est un jeune étudiant parisien voué à devenir ingénieur (choix dicté peu ou prou par sa maman) ; le deuxième un New Yorkais qui débarque en France pour poursuivre, lui aussi, ses études (en économie, dans son cas). Tombe le verdict du confinement n°1. Lucas vient de sortir d’une relation toxique et a réaménagé dans l’appartement de ses parents ; Paul loue leur studio, situé un étage au-dessus. Les deux jeunes hommes se rencontrent, ils se plaisent, ils se séduisent, ils démarrent une belle histoire d’amour. Tout semble parfait : le partage, l’entraide, la force de leur sentiments. Ils deviennent inséparables, ils sont un couple modèle.



Mais la vie réserve parfois de drôles de surprises. Lucas, qui a un faible ainsi qu’un immense talent pour la confection de savoureuses pâtisseries depuis tout petit, change son fusil d’épaule et ouvre sa première boutique à Montmartre. Paul, lui, se fait embaucher par une start-up australienne pour s’occuper d’une mission chronophage et ultra-secrète dont il n’est pas autorisé à divulguer le moindre détail, même pas à son amoureux. D’ailleurs, au départ, il eût été dans l’embarras d’enfreindre cette règle, tellement il ne sait pas trop lui-même en quoi elle consiste. Jusqu’à ce que tout s’emballe, que tout change, et que la romance de départ devient un roman à suspense qui m’a tenu en haleine…



Ah, si je racontais les retournements de situation, ce serait un spoiler épouvantable ! Je m’abstiens, donc. Tout en maugréant, car donner mon ressenti avec davantage de précision va s’avérer fort compliqué. D’ailleurs, je trouve que la quatrième de couverture en dit déjà trop, sur la véritable trame de ce livre (je la trouve très vendeur, en même temps).



Alors, la construction du roman ? Elle suit une recette qui a fait ses preuves. Deux points de vue, qui alternent de chapitre en chapitre : celui de Lucas maintenant (il faut savoir quand même que ce « maintenant » se situe en 2034, dans le livre), puis celui de Lucas (et parfois de Paul) au fil des années, depuis leur rencontre jusqu’à rejoindre le présent (donc 2034, justement – vous me suivez, là ?). Les deux protagonistes portent l’histoire à la troisième personne, et en tant que lecteur.trice, il ne faut pas être allergique au passé simple car c’est le temps choisi par l’auteur (perso, ça ne me pose pas de problème du tout). On a aussi droit à quelques flash-backs pour mieux comprendre les personnages.



Pour le style, on retrouve la plume directe et entraînante de l’auteur. Il sait manier les mots, sait les faire vivre et vibrer, il n’y pas de doute. Parfois, un adjectif ou une tournure pouvaient me paraître un poil trop empesés (moins peut faire plus, dans certains cas), des actions de certains personnages légèrement trop emportées, et des passages de choses racontées au lieu d’être montrées persistaient çà et là. Oui, je dois aussi faire remarquer qu’une bonne relecture n’aurait pas été du luxe (j’ai imaginé les commentaires que ma propre relectrice, excellentissime, m’aurait laissés, du genre « M’enfin, Didi ! »). Des imparfaits sans justification, des formes de passé simple erronnées, quelques autres fautes d’orthographe qui font mal aux yeux. Mais dans l’ensemble, je trouvais ce roman plus fluide que le premier, il me faisait plus rentrer dans la peau des personnages, me faisait souffrir, sentir les papillons, et palpiter – surtout vers la fin, j’avais cette envie urgente de continuer à lire tout en voulant me cacher les yeux, du genre « Non, non, non, n’y va pas, ça va mal se passer, j’en peux plus ! » Oui, pour le suspense, j’étais bien servi, à peu près à partir de la deuxième moitié du roman, quand le cadre était planté, les zones d’ombre dessinées, et que j’avais plus de questions que de réponses.



Car oui, c’est surtout l’histoire que j’ai trouvée excellente. Je n’en dirai pas plus (toujours ma réticence de vous spoiler), mais disons qu’il y a du noir corbeau (ô deuil et désespoir !), du lumineux (ah, une belle romance – je suis preneur), et du paranormal qui, en y regardant de plus près, ne l’est peut-être pas tant que ça. L’auteur joue avec le possible plus qu’avec le probable, et il le transforme en véritable machine à suspense. J’ai fini le dernier tiers d’une seule traite, et la personne qui m’aurait appelé à ce moment-là se serait fait recevoir en beauté.



Donc, oui, j’ai été emballé, parfaitement emballé par ce deuxième opus de Florian Parent. Un savoureux mélange d’histoire d’amour (de la rencontre à une première fin tragique à une deuxième fin plus positive), de thriller sci-fi, et de conte prédictionnel et dystopique. À vous maintenant de vous faire séduire par ce livre, que malgré les petits bémols évoqués plus haut, je recommande.
Lien : http://livresgay.fr/ne-pars-..
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Ne pars pas

J'avais apprécié le 1er roman court de l'auteur (Retrouve-moi ce soir) et j'ai vraiment adoré ce second plus abouti! "Ne pars pas" raconte une histoire très originale, qu'on pense d'abord surnaturelle, et qui nous ramène à une réalité très moderne et futuriste de la technologie qui nous entoure. Une sorte de science-fiction romantique très bien rodée! Les chapitres se lisent facilement, on est embarqué dans la vie des personnages, d'époques en époques, tantôt dans le futur tantôt dans le présent et dans le passé, ce qui permet d'expliquer les situations soit déjà lues, soit à venir, tout cela de façon très claire et intelligente (les chapitres sont datés et on s'y retrouve très bien dans le contexte). Le suspense s'installe progressivement, on pense deviner la suite mais on est vite rattrapé par les rebondissements, et l'ensemble du roman se tricote bien pour nous offrir une histoire hors du commun. J'ai eu le sentiment de regarder un excellent épisode de "Black Mirror", avec toutefois une ambiance plus légère derrière cette dystopie, il reste une lueur positive à cette folle aventure.

J'espère une adaptation en série ça pourrait être génial! :)
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Retrouve-moi ce soir

Tiens, une histoire de confinement. « Manquait plus que ça », dirait l’autre, « on vient de s’en taper à répétition, des confinements, alors pas envie de les retrouver en bouquin. » Ou au contraire, comme dirait l’un : « Voilà un auteur qui sait capter l’immédiat, en termes de fond d’histoire. » Remarquez, l’auteur en question était (est ?) dans la comm’ et le marketing, dans le civil, alors c’eût été décevant s’il n’avait pas trouvé une accroche « vendeur ».



Pas de crainte, par ailleurs – le confinement (le premier, de mars 2020, hein, celui qui a pris tout le monde de court) n’est pas davantage. Juste le fond devant lequel se déroule toute l’histoire, le décor, l’arrière-plan. Justement, puisque je dis « pris de court » – le premier personnage, Lior, un jeune San Franciscain, l’est en effet, tout autant que les autres Californiens, quand ça lui tombe dessus. Ce Covid qui se déclinait encore au masculin, car rien de plus qu’un virus lointain, frappe soudainement à toutes les portes du globe, et même le gouverneur de Californie se voit contraint de décréter : allez, zou, confinement pour tout le monde à partir de demain. Heureusement qu’un des amis de Lior possède une grande maison près du lac Tahoe. Il embarque donc petit copain fraîchement choisi et meilleurs amis, dont Lior, et c’est parti direction isolement de riche en pleine nature intacte. Les amis télétravaillent ; le propriétaire des lieux et son chouchou bullent, regardent Netflix, font la cuisine.



C’est là que Lior se met à avoir un rêve étrange. Une nuit, son inconscient lui invente une rencontre fortuite quoiqu’heureuse avec un certain Julian, employé de supermarché au regard hypnotisant. Ce qui distingue ce rêve de tous les autres, c’est son côté hyperréaliste, genre, c’est la Duane Hanson des rêves : plus vrai que nature. Presque plus vrai que la vie. Détail encore plus surprenant, ce rêve ne s’estompe pas au bout de quelques secondes ; il ne disparaît pas non plus dans le flux alterné conscient-subconscient-alterconscient, ce que l’on appelle communément vie éveillée et sommeil. Non, il se transforme en série à épisodes qui s’enchaînent, nuit après nuit. Après la rencontre, les deux hommes tombent amoureux l’un de l’autre, commencent à se côtoyer, à se construire une vie à deux, à faire des projets, à devenir… un couple ? Mais ce ne sont que des rêves, voyons ! Comment est-ce possible ? Puis, le confinement se termine enfin, le cours normal des choses va s’installer à nouveau, et Lior se résout à terminer cette relation onirique. Il sait qu’il ne pourra pas passer sa vie à rêver. Sauf que… la vie réserve parfois de jolies surprises.



Le livre se découpe en trois parties, deux principales et une que je qualifierais de conclusion heureuse. Évidemment heureuse ; ou vous préférez une romance qui se termine mal ? Pas moi. Enfin, passons. La première partie, donc, c’est l’histoire de Lior : SF, confinement, lac Tahoe, rêves, Julian, etc. La deuxième partie raconte, en revanche, l’histoire d’un certain Dorian, autre San Franciscain, employé de supermarché de son état (tiens, tiens), et son vécu du confinement à lui. Avec, là encore, d’étranges rêves à la clé… D’accord, je vous entends déjà dire : « Je le vois venir, là, l’auteur, il me ressert la même histoire, mais vue de l’autre bout. » Oui, sauf que ce n’est pas un bis repetita ennuyeux, car Dorian n’est pas Lior, justement. D’où des expériences différentes, un ressenti différent, une histoire différente.



Une trame assez originale, cette relation qui se construit par rêve(s) interposé(s). Malgré le côté supernaturel, elle tient debout, en plus ; on y croit, on la suit avec intérêt. Donc, pour ce qui est de l’histoire, je n’ai rien à dire, je l’ai trouvée intéressante, bien trouvée, bien construite, et ce premier confinement en toile de fond ajoute de l’actualité, donne cet aspect « connu ». On se surprend à penser, mais oui, le confinement, c’était ça, j’y étais.



Là où le bât blesse, pour moi, c’est le style. Car tout est raconté. Je sais, c’est toujours la même rengaine, avec moi, mais c’est vrai, entre raconter et montrer, il y a un fossé. La quatrième de couv promet « un roman […] comme un film ou une série Netflix » ? Seulement si ledit film ou ladite série était présenté(e) en synopsis uniquement, en audiodescription si vous voulez, pas en images. Du coup, je suis resté sur ma faim, je n’ai pas pu me glisser dans la peau des protagonistes, je n’ai pas pu vivre leurs histoires comme si j’y étais. Dommage. Je n’ai pas été fan des nombreux anglicismes, non plus – pour ne citer qu’un exemple, je trouve cringeworthy, pour y aller d’un anglicisme à mon tour, de dire que deux personnes vont se dater (du verbe to date, « sortir avec »), surtout quand on ne met pas le mot en italique. « Dater » a une signification en français, et, nous sommes bien d’accord, hein, ce n’est pas la même.



Autres griefs, les erreurs de concordance, des erreurs de temps tout court (pourquoi des présents quand c’est écrit au passé simple ?), des erreurs d’orthographe. Puis, pour moi, petit problème de suivi de narration, on pourrait aussi dire, problème de point de vue. Dans la partie consacrée à Lior, c’est lui, le narrateur, alors je ne devrais pas avoir d’explication sur les raisons des actions et réactions de Julian (et vice versa pour la deuxième partie). Ça embrouille, ça fait fouillis.



Dernier point, le livre était trop court. Du coup, l’évolution des personnages passe quelque peu à la trappe. Des étapes importantes sont vite expédiées par, là encore, des explications racontées, que l’on ne peut pas suivre de l’intérieur. Ainsi, les deux personnages, pour attachants qu’ils soient, restent un peu plats, un peu loin.



Dommage, car ce livre aurait pu donner un joli récit vraiment innovant et touchant. En l’état, je suis resté un peu en-dehors, même si j’ai pu déceler un très joli potentiel. Il me reste un deuxième livre de Florian Parent à lire ; à voir si je suis davantage conquis par celui-là.
Lien : http://livresgay.fr/retrouve..
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Ne pars pas

Je suis très mitigée. L'histoire n'était pas mauvaise et relativement inattendue sur certains points mais sur d'autres terriblement prévisible. Il y avait du bon et du mauvais, peut-être que je n'étais pas vraiment le bon public pour ce roman



Du mal à accrocher au style d'écriture et vraiment déçue par la fin.
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Les songes d'Elias

Orphelin, baladé de famille en famille, Elias mène désormais une petite vie tranquille au Québec entre un appart minuscule et un boulot dans une supérette. Morne, sans saveur.

Mais Elias a une particularité. Il a cette capacité à s’extraire instantanément de sa réalité en invitant ses rêves à tout moment. Bien plus exaltant qu’empiler des conserves, mais hélas, irréel. Après sa journée de boulot, il n’aspire qu’à une chose, prendre ses crayons et les dessiner.

Jusqu’au jour où le fantasme prend corps en la personne de Kyle, le nouveau vigile. Grand, beau, baraqué, inaccessible. Lui parler ? Bafouiller, vous voulez dire !

Allez, Elias ! C’est le moment où jamais. Tu ne peux pas tout le temps vivre dans tes rêves. Qu’est-ce que tu as à perdre ? … l’espoir, peut-être. Tant que l’on n’a pas tenté, on ne peut pas savoir, mais on peut toujours espérer.

Alors, lorsqu’une tempête exceptionnelle s’annonce, Elias compte tenter sa chance. Une nuit, la supérette, le vigile et lui …

Tels des spectateurs, on assiste, dans un quasi huis clos, à la confusion des sentiments du jeune homme. A la troisième personne, on prend part à ses états d’âme, ses interprétations des faits et gestes de Kyle qui l’emmène loin, loin …. Il n’a absolument aucune confiance en lui, mais se résous enfin à avancer entre rêve et réalité. Et c’est en cela qu’est tout l’intérêt du roman, la frontière est tellement floue ! Et on comprend Elias, parfois, s’échapper en pensée est tellement plus agréable, une technique de survie comme une autre qui nous fait aspirer à des lendemains meilleurs à certaines périodes de notre vie.

J’ai aimé la plume fluide de l’auteur, précise et descriptive, nous donnant la matière pour imaginer le cadre très simple dans lequel les émotions peuvent se développer complètement. Si dans la plus grande partie, on a le point de vue d’Elias, donc, la réalité à travers son filtre, Kyle prend le relai et se révèle être bien moins caricatural qu’il pourrait paraître. Leur discussion, tâtonnante, puis franche et très coquine a été un régal.

Une lecture assez rapide pour ce format « nouvelle », ce qui laisse tout le loisir d’une relecture dans quelques mois.
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Les songes d'Elias

Florian Parent situe sa nouvelle romance au Québec où le jeune Elias travaille dans un petit supermarché. Il y mène une vie professionnelle très routinière, heureusement égayée par une collègue devenue sa meilleure amie. Cette monotonie va voler en éclats à l'arrivée de Kyle, le nouvel agent de sécurité. Ce dernier va prendre une place de plus en plus importante dans l'esprit d'Elias dont la particularité est de vivre souvent dans un monde chimérique. Ce n'est d'ailleurs que dans ses songes qu'il vit de façon positive s'autorisant alors tous ses fantasmes. C'est tout naturellement que Kyle y trouve une place de choix... jusqu'à ce qu'un événement inattendu ne viennent faire éclater cette bulle.



Je m'attendais à tellement bien que le bien, tout simplement, m'a paru décevant. Florian Parent utilise pour la troisième fois le principe d'une relation amoureuse physiquement inaccessible même si cette fois-ci elle se présente différemment. Ça fonctionne encore mais il m'a manqué le petit plus qui m'aurait fait briller les étoiles dans les yeux. Cela ne m'a toutefois pas empêché d'apprécier cette lecture, toute douce, avec des rebondissements, un peu d'humour et beaucoup de sentiments. Si vous ne connaissez pas encore les œuvres de l'auteur, je conseille de commencer par ce titre.



Tout ceci ne m'empêchera pas de regarder avec attention le prochain roman de Florian Parent. J'espère être à nouveau bouleversé comme avec les deux premiers.
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Ne pars pas

Sans doute le plus mauvais roman que j'aie jamais lu...

Une histoire quelque peu nunuche, mais surtout un style déplorable. J'ai rarement lu autant de phrases incorrectes, d'expressions maladroites, de Ah Ah Ah inutiles... et que dire de la ponctuation (virgules inexistantes ou mal placées), et de l'orthographe (il EU, il reçu). !

Absolument nul !!!!!!

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Les songes d'Elias

Je me suis pas mal identifié à elias, bon je le suis pas autant mais quand même mdr



L'histoire malgré qu'elle soit courte (je parle sur la durée) est vraiment intéressante et ça se lis tout seul, je savais à quoi m'attendre a la fin car bon c'est mon genre de lecture hein mais franchement pour une fois j'ai été surpris du rebondissement et j'ai compris ton titre mdr.



En plus on a une vrai fin, pas une fin ouverte ou autre mais une vrai fin



Franchement j'ai adoré et je le trouve super excellent, ton perso est super bien détailler et malgré que kyles le soit moins je ne trouve même pas cela gênant vu que c'est vraiment centré autour d'elias, donc franchement une fois de plus je ne suis pas déçu et je suis plus que conquis



Je recommande
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Les songes d'Elias

Il s'agit du troisième livre de cet auteur et on frôle le coup de cœur ❤ Il me manque juste un tout petit quelque chose pour en être un à 100%



Déjà il s'agit d'un roman court (ou grosse nouvelle), l'histoire en elle-même doit faire 130 pages environ. J'avoue que j'étais un peu frustré sur le coup, je voulais prolonger tout ça 😇



L'histoire est elle-même est toute douce, toute mignonne et ça fait clairement du bien 🥰 On est sur une romance pure et j'ai eu beaucoup d'affection pour Elias auquel je m'identifie sur certains points. La relation entre Kyle et Elias prête à sourire, et leurs dialogues font parfois même rire par leur piquant et le vocabulaire cru utilisé notamment par Kyle. On retrouve même une courte scène érotique mais qui reste fidèle à la personnalité de notre personnage principal en y mêlant du romantisme et pas uniquement du sexe pur.



Sinon le style est hyper fluide comme toujours avec cet auteur que j'adore (je pense que ses deux premiers romans ont été mes vraies premières romances MxM que je lisais et j'ai eu un coup de cœur pour les deux, très différentes l'une de l'autre). Il faudrait que je les relise pour vraiment comparer, mais sur le coup, mon ressenti est qu'il y a ici une évolution dans le style, principalement pour nous décrire les sentiments des personnages et nous les transmettre. Le style est donc fluide et efficace, pas de descriptions superflues, mais assez pour se représenter facilement les personnages et leur environnement important.



Petits plus : l'histoire se déroule au Québec, j'ai aimé du coup retrouver le mot "job" au féminin par exemple ou quelques expressions de là-bas. Il n'y en a pas beaucoup, mais ça reste appréciable 🙂

L'auteur fait plusieurs références au Chant d'Achille, livre que je n'ai pas encore lu mais qui me donnait envie à force de le voir passer sur Bookstagram. J'ai encore plus envie de le découvrir maintenant 😅



Conclusion : un livre très court mais très doux, qui se lit avec une telle facilité qu'il est adapté à tous types de lecteurs (juste pas trop jeunes par rapport à la scène érotique attention^^)
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Retrouve-moi ce soir

Retrouve moi ce soir



L’histoire de RETROUVE MOI CE SOIR débute un peu avant l’apparition de la Covid-19, qui va chambouler la vie de millions de personnes.

Lior est un jeune Californien qui enchaine les rencontres en espérant tomber sur celui qui lui volera son coeur.

Mais suite à la pandémie et à l’annonce du premier confinement, il décide de partir s’exiler avec son groupe d’amis loin de la ville afin de ne pas rester enfermer dans son petit appartement.

C’est à partir de ce moment qu’il commence à rêver de Julian, l’homme parfait selon lui.

Pensant tout d’abord qu’il s’agit de son imagination qui le travaille, il ne se pose pas plus de question que ça au réveil, mais Lior continue au fil des nuits de rêver de Julian et commence à se poser des questions sur sa santé mentale.

Serait-il possible que Julian ne soit pas au final juste une projection de ses désirs?



J’ai vraiment adoré cette romance contemporaine qui, je suis sûr, touchera plus d’une personne.

Que vous soyez LGBTQIA ou non, l’histoire de Lior saura trouver le chemin de votre coeur car il ne s’agit pas ici juste une simple romance mm: ce livre redéfinit le rapport que nous avons avec le monde et nos interactions avec les autres.

Nous avons appris à vivre autrement depuis le début de cette pandémie et bien que la distanciation était de mise, nous avons appris à communiquer autrement, nous avons continué à entretenir ces relations qui sont au coeur de nos vies.

Cette distanciation imposée nous a permis de (re)découvrir l’importance et la nécessité de la connexion humaine.

Le thème du rêve est très souvent employé dans la romance, on peut notamment citer Marc Levy avec ET SI C’ÉTAIT VRAI, car rêver nous permet de nous projeter, et dans ce contexte pandémique complexe et inédit, ce n’est surement pas de trop.

Alexandre Lowen avait déclaré « sans rêve, il est impossible de connaitre le bonheur», alors n’arrêtez jamais de rêver.



Voila, j’espère que ma petite chronique vous à donner envie de découvrir le rêve de Lior et de Julian.
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Retrouve-moi ce soir

On est sur une auto-édition ici, une première pour moi en terme de lecture. Il y a tellement d'éléments que j'ai aimé :

✨L'écriture fluide avec un auteur qui s'adresse directement à son lecteur

✨ On visualise très bien les lieux, les personnages...On se fait son propre film. J'ai même pensé à des musiques en lisant certaines scènes 🎵

✨ On est happé par ce jeu entre le rêve et la réalité...

✨Et que dire de la fin ? 😊 Vous verrez bien en lisant l'histoire de Lior et Julian😉.
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Retrouve-moi ce soir

Une 1er romance MM pendant le confinement

Parfait pour adoucir ces moments compliqués qu'on a passé ces derniers mois

Moi aussi le confinement m'a permis de me déconnecter du monde virtuel

Une romance, un peu normal les scènes canal +. Mais yen a pas tant que ça

Vive l'amour

Vive les rêves tout doux

Je ne vous dirai pas ce que j'ai préféré dans les derniers chapitres
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