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3.75/5 (sur 642 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Flers, Orne , le 10/06/1959
Biographie :

François Morel est un acteur, scénariste et chanteur.

Après une maîtrise de lettres obtenue à l'Université de Caen, il intègre en 1981 l'École de la Rue Blanche à Paris. Une étudiante aux Beaux-Arts, Christine Patry (1957), deviendra sa femme.

Il entame une carrière de comédien et entre dans la troupe dirigée par Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. Il joue dans "Lapin-Chasseur" (1989), Les Frères Zénith (1990), "Les pieds dans l'eau" (1992), "C'est magnifique" (1994), "Les Précieuses ridicules" (1997) et est Monsieur Morel dans "Les Deschiens" sur Canal + de 1993 à 2000.

Il joue au cinéma comme figurants et enchaîne avec des seconds rôles de plus en plus étoffés comme dans les films de Christophe Barratier, Pascal Thomas, Joan Sfarr ou encore Étienne Chatiliez et Lucas Belvaux.

Fin 2006, François Morel entame une carrière de chanteur avec son spectacle "Collection particulière". À cette occasion, il a enregistré un album éponyme dont la sortie sera suivie d’une tournée s’étalant jusqu’en 2007. Son disque "Le soir, des lions…", sort chez Polydor en 2010.

Il crée le spectacle "Bien des choses" en 2006 qu’il joue avec Olivier Saladin à Paris et en province. En 2011, il met en scène "Instants critiques", un spectacle qu'il a coécrit avec Olivier Broche à partir des échanges entre Jean-Louis Bory et Georges Charensol lors des émissions du "Masque et la Plume" sur France Inter. La même année, il joue le rôle de Monsieur Jourdain dans la pièce de théâtre de Molière et Lully "Le Bourgeois Gentilhomme", création du CADO, (le centre national de création d'Orléans). "J'ai des doutes" (2018), un spectacle de et avec François Morel, est un hommage à Raymond Devos.
À partir de septembre 2009, il est chroniqueur sur France Inter chaque vendredi matin dans l'émission le 7/10.

Romancier, il fait paraître son premier livre en 1996 intitulé "Meuh" puis "Les habits du dimanche" en 1999 aux Éditions Ramsay-Archambaud. En 2009, sera publié en collaboration avec le dessinateur Pascal Rabaté "Bien des choses" (Éditions Futuropolis), suivi l'année suivante par "Hyacinthe et Rose", en collaboration avec le peintre Martin Jarrie. Son roman, "C'est aujourd'hui que je vous aime" est paru en 2018, suivi de la BD éponyme en 2019.
Il reçoit le Prix Alphonse Allais 2012 "pour l'ensemble de son œuvre".

son site : http://francoismorel.com/
Twitter : https://twitter.com/morelexplo
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François Morel
Cher Jacques Higelin, je vous aime beaucoup, je suis allé vous voir plusieurs fois en concert, je vous ai applaudi à Châteauroux, au Casino de Paris, au Trianon. Je vous ai attendu dans les années 70 des heures dans le froid lors d'un concert anti-nucléaire du côté de Flamanville. [...] Vous faites donc partie de mon paysage, de mes souvenirs, j'allais dire 'de ma vie'. Je vous aime tellement qu'en hommage à vos concerts si longs qu'on ne savait jamais quand ils allaient finir, j'ai décidé de vous présenter aujourd'hui ma plus interminable chronique, celle qui va déborder sur le journal de 9h, celle qui, comme un fleuve impétueux, va courir jusqu'à la mer sans se soucier de sa limite, de ses frontières, de ses visières, de ses horaires. [...]

• le billet de François Morel, France Inter, 7 juin 2013
https://www.youtube.com/watch?v=dnA11MViVKk
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Pauvres riches ! Les riches s'en vont, les riches s'exilent, les riches désertent, les riches déménagent, les riches décampent, les riches fuient la France qui bientôt n'abritera plus que des pauvres.
Des pauvres pauvres, des anciens pauvres, des pauvres de tradition, pauvres de père en fils, pauvres depuis des générations, pauvres formant une sorte d'aristocratie de la pauvreté, des nouveaux pauvres qui ont réussi à devenir pauvres malgré leurs parents, des jeunes pauvres, des vieux pauvres, des salauds de pauvres, pauvres venus d'ailleurs, pauvres dont la seule richesse était l'espoir, pauvres encore plus pauvres que les pauvres, pauvres qui suscitent toutes les haines, tous les rejets, toutes les rancunes....
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François Morel
Un concours de Mini-Miss a lieu depuis plusieurs années en France car l'ambition de devenir une pétasse doit trouver son expression dès le plus jeune âge.

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• 'Je veux être futile à la France', 2013
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François Morel
[...] La vache exagère. Les émissions de méthane issues de l'élevage animal sont en partie responsables du réchauffement climatique. [...] La vache pète plus qu'elle ne pétait jadis. La faute à qui ? La faute aux pauvres. Comme souvent, le pauvre n'est pas raisonnable. Le pauvre des pays émergents, celui qui, hier, mangeait uniquement du riz, s'est mis en tête de manger de la vache. L'inconscient, le capricieux, l'irresponsable ! Le pauvre se met à table et commande de la vache. De la vache qui pète, s'il vous plaît, de la vache qui pète à foison, à gogo, abondamment. C'est pour consommer sur place. Salaud de pauvre ! [...] Jadis, le pauvre était innocent, il était pur, naturel. Il était naturellement végan, sans avoir jamais entendu parler de Jean-Baptiste Del Amo. Sans se soucier de la condition animale, le pauvre se nourrissait essentiellement de riz ou du fourbe haricot rouge qui, sans doute, ne pétait pas lui-même, mais faisait péter. Le riche, qui s'est bâfré de vache pendant des centaines d'années, vient de réaliser qu'il était temps d'arrêter d'en manger pour se mettre au quinoa. Merveille de riche ! Le riche est conséquent, le riche est rationnel, il est cohérent. Depuis, le riche importe du quinoa de Bolivie et du Pérou, et explique au pauvre qu'il serait temps d'arrêter de manger de la vache. Le pauvre de Bolivie et du Pérou, qui lui, réalise que le prix du quinoa a augmenté depuis qu'il est devenu quasiment un produit de luxe, se rabat sur la vache. Et il en est assez content, lui qui n'en avait jamais trop mangé, de la vache, de la vache qui pète à bride abattue, qui pète à tombeau ouvert. [...]

#balancetavache - le billet d'humeur de François Morel dans le 7/9 sur France Inter (20/10/2017).
https://www.youtube.com/watch?v=bBWllBRVU5k
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François Morel
Les bistrots sont des studios de télévision.
Le contraire est également exact.

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>> https://www.youtube.com/watch?v=yONBl4vdiLM (à 3 min)
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Grand-père voudrait qu'on supprime la peine de mort. "On n'a pas le droit de tuer quelqu'un, qu'il dit. Assassiner un assassin, c'est toujours assassiner." [...]
Moi, je suis content d'avoir un grand-père humaniste. Humain, quoi ! Si on prend la peine cependant de l'écouter attentivement, on s'aperçoit que sa position est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
Rien qu'aujourd'hui en moins de deux heures, il a réussi à se prononcer en faveur de la peine capitale une petite dizaine de fois. Ne méritent pas de vivre ceux qui laissent crever les chrysanthèmes sur les tombes de défunts amis (en l'occurrence Gustave Letourneur, ancien facteur), ceux qui ont des gazons ("on n'est pas chez les Angliches"). Devraient être envoyés au poteau d'exécution les intrus qui viennent vous rendre visite juste au moment où vous comptiez passer à table, les boulangers qui se croient malins en rajoutant de la cannelle dans les chaussons aux pommes, les indélicats dans les cabinets qui finissant le dernier feuillet du rouleau de papier ne songent pas à le remplacer.
Grand-père soutient que la subsistance de la guillotine est une honte absolue. Grand-père est contre la peine de mort. Sauf si on l'emmerde.
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François Morel
Dans la 'République des Pyrénées', l’édito de Jean-Marcel Bouguereau, réagissant à la sortie du livre de Victor Castanet 'Les Fossoyeurs', avait pour titre mercredi dernier 'Les Thénardier du grand âge'.
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Alors, j’ai pensé à Cosette.
Cosette qui a 100 ans. Cosette qui fait des escarres. Parfois, elle crie, Cosette. Elle appelle Fantine. Fantine ! Fantine ! L’auxiliaire de vie est dans les étages. Elle ne peut pas être partout. Quand elle arrive, elle est fâchée. Elle est essoufflée. Elle dit vous n’êtes pas toute seule. Fantine ! Fantine ! C’est qui cette Fantine, elle lui demande. C’est ma mère qu’elle répond, c’est ma petite maman qui a bien souffert.
Votre mère, elle est morte, qu’elle lui dit. Elle est morte depuis longtemps. Vous êtes trop vieille pour avoir une mère. Faut vous calmer maintenant. Faut vous reposer. Faut pas crier comme ça. Vous n’êtes pas toute seule.
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Les Thénardier déjeunent avec le Président du conseil régional des Hauts-de-France. Thénardier commande la fricassée de ris de veau. Sa femme a choisi le dos de turbot. Le Président de région hésite entre les quenelles de brochet aux écrevisses et le filet de bœuf Hemingway. Il tergiverse. Il ne sait pas quoi choisir. Tout est bon. Prenez les deux, rigole Thénardier.
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Cosette pleure dans son lit. Son escarre lui fait mal. La dame lui a dit qu’elle n’est pas toute seule. Alors que si, elle est toute seule, Cosette, vu qu’elle n’a plus sa maman, qui est morte depuis longtemps. Elle dit j’ai fait pipi. On lui dit vous avez déjà eu deux couches aujourd’hui. Je ne sais pas répond Cosette. On lui dit on verra ça tout à l’heure. Il faut vous reposer maintenant. Vous n’êtes pas toute seule.
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A la Closerie des Lilas, le président de région demande aux Thénardier s’ils leur restent une place pour le dessert. Pourquoi pas, répond Thénardier. Les profiteroles sont excellentes, le Millefeuille à la vanille de Madagascar aussi. On n’est jamais déçu avec un baba au rhum fait remarquer le président de région. Prenez les trois, rigole Thénardier.
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Cosette pense à Jean Valjean qui est si gentil. Et à Marius qui est son amoureux. Tout se mélange dans sa tête. Elle se retourne dans son lit. Son escarre lui fait mal. Elle sent l’urine. Elle appelle sa mère, Jean Valjean et Marius et l’auxiliaire de vie. Mais personne ne lui répond. Si ça se trouve, tout le monde est mort.
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A la Closerie des Lilas, le Président de région est parti pisser. Thénardier fait remarquer à sa femme : 'Il est trop con, il sera jamais président de la République.'
'C’est possible, répond sa femme. En attendant, on peut toujours lui refourguer d’autres maisons de retraite.'
'T’as raison, répond Thénardier, faut que ça crache.'
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'Les Fossoyeurs' est paru cette semaine, 'Les Misérables' en 1862.
"Tant qu’il y aura sur la Terre, ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles". - Victor Hugo
😢
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• 'Cosette a 100 ans' - par François Morel - 28 janvier 2022
>> https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-francois-morel/le-billet-de-francois-morel-du-vendredi-28-janvier-2022
Un grand merci, L. ! 😘
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Car un enfant qui pleure
qu'il soit de n'importe où
est un enfant qui pleure,
car un enfant qui meurt
au bout de vos fusils
est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable
d'avoir à choisir
entre deux innocences,
que c'est abominable
d'avoir pour ennemis
les rires de l'enfance.
p 99 ( Barbara)
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Près du puits se trouvaient des désespoirs du peintre. Des petites fleurs minuscules, si légères qu'elles étaient toujours frissonnantes. Pour essayer de contredire leur nom, je tentais de les peindre mais c'était effectivement désespérant. Trop petites, trop légères. Je renonçais. Mais je pris l'habitude de saisir mes pinceaux pour représenter des coquelicots, des roses, des narcisses. C'était quand même un peu plus concluant. Juste des fleurs peintes mais aussi le souvenir ému de mes grands- parents , le parfum de l'enfance, l'envie que le monde soit ouvert, généreux, coloré, porteur de promesses et de beauté. Des espoirs du peintre que je ne deviendrais jamais.
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à propos du rugby :
Si l'on avait su garder ce patrimoine en France, si l'on n'avait pas exporté cette pratique vers la perfide Albion, si l'on ne s'était pas résigné à abandonner ce sport aux étudiants de la ville de Rugby qui en firent la renommée, peut-être parlerions-nous aujourd'hui du Mortagne-au-Perche à XV, ou du Briouzeman Julien Bonnaire, peut-être parlerions-nous de l'équipe de France de Valognes à XV ou de Vire à XV ou de Flers à XV, et Rugby serait juste une ville anonyme du centre morose et accablé de la neurasthénique Angleterre....
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