François Reynaert

Cet ouvrage offre une excellente synthèse de l'histoire mondiale, se révélant ainsi comme un outil très efficace pour quiconque souhaite comprendre ou réapprendre comment l'humanité est devenue ce qu'elle est. Ce livre est simple à comprendre et il est absolument à découvrir pour tous les amateurs d'histoire.

L'auteur a relevé ce défi avec brio : résumer 5 000 ans d'histoire en 900 pages. Malgré la densité des informations, on lit cet ouvrage sans décrocher une seule fois. L'auteur nous amène aussi parfois loin de l'Europe pour explorer d'autres civilisations, en faisant preuve d'un réel effort pour tendre vers l'objectivité.

Ce livre est accessible, ponctué d'anecdotes intéressantes et se révèle très utile pour mieux relier les choses entre elles. Il permet de replacer les grandes dates dans un contexte géographique et géopolitique pertinent, donnant une vision claire et structurée de l'histoire avec un grand H majuscule.

Toutefois, il est regrettable que les femmes soient les grandes absentes de cet ouvrage. Un peu plus d'équilibre dans la représentation des figures historiques aurait été apprécié.

En somme, ce livre est intéressant et pédagogique. Un pari audacieux qui mérite d'être salué pour sa capacité à rendre l'histoire mondiale accessible et captivante. C'est un ouvrage à ne pas manquer pour les passionnées d'histoire et ceux qui souhaitent mieux comprendre les forces et les événements qui ont façonné notre monde.

Quel régal que cette enquête sur la vie de Casement. Un goût de trop peu en fermant ce livre. Quelle aventure passionnante. Entre le Congo, le Brésil, la première guerre mondiale, et l'Irlande en lutte pour son indépendance. Tout est dit y compris nos contradictions. Je découvre cet auteur François Reynart avec l'envie de lire d'autres ouvrages. Belle année à tou-te-s les lecteurs et lectrices.

C'est un livre passionnant sur l'histoire du Monde en géneral pour les passionnés d'histoire mais il demande d'aller creuser en profondeur sur les différents sujets abordés pour une meilleure connaissance.

Difficile à lire en une fois car il demande de la concentration mais c'est une lecture agréable et enrichissante.

J’avais acheté ce livre en brocante il y a quelques années mais toujours pas lu.

J’ai donc fini par le sortir de la bibliothèque et lu.

On a là un recueil de 60 textes, plus ou moins longs pour la liberté d’expression.

Certains textes ont été écrit spécialement pour ce livre, dont les bénéfices ont étés reversé à Charlie Hebdo., d’autres sont des textes repris de journaux ou de livres déjà parus.

Si quelques textes m’ont plus remués , d’autres m’ont un peu laissé de marbre.

Souvent, ceux qui m’auront le plus touchés, sont les textes les plus courts qui ont résonnés un peu plus fort en moi.

60 auteurs plus ou moins connus, plus ou moins journalistes, plus ou moins écrivains, plus ou moins "anciens", plus ou moins philosophes... chacun s'exprime sur la liberté d'expression. Chacun s'exprime sur les conséquences des attentats. Certains le font avec humour ; d'autres avec poésie. BHL rencontre F. Lenoir. R. Puértolas joue la carte de l'humour alors que K. Pancol met au goût du jour R. Denos. La tendresse cohabite avec les réflexions politiques ou philosophiques. Voltaire croise J.L Fournier ainsi que V. Hugo, M. Chattam ou T. de Rosnay.

Lecture enrichissante et divertissante

« La grande histoire du monde », n’est-ce pas un titre présomptueux? Eh bien non !

François Reynaert nous livre ici une synthèse remarquable, claire et rationnelle de ce que fut notre monde depuis les civilisations les plus reculées jusqu’à nos jours (2016) en survolant les cinq continents.

Il se garde bien de trop compartimenter ses propos par époque ou par région, car les grands changements de l’Histoire sont souvent la conséquence d’événements antérieurs qui eurent lieu ailleurs : l’Histoire est universelle et continue.

Pour agrémenter son récit, l’auteur signale en passant ou en note les sources d’expressions ou de noms devenus célèbres, les références à des événements que tous les écoliers ont dû apprendre, ou qui ont fait la une de nos journaux ces dernières années.

L’Histoire peut finalement se résumer à une suite de guerres, de violences, de tortures, de pouvoirs absolus, car les périodes de paix furent rares. Extrapoler ne fut-ce que de quelques décennies donne froid dans le dos, car l’être humain ne change pas mais les moyens de destruction se multiplient !

Dans son épilogue, François Reynaert fustige les nationalismes de tout genre qui ne cadrent plus avec notre siècle, seuls les regroupements tels que l’Europe pourraient ramener quelque espoir.

Je ne connaissais pas du tout l’histoire de cet homme d’Histoire, je n’en avais jamais entendu parler. Roger Casement a en effet eu une vie propice à être racontée. La première partie sur ses expéditions au Congo est superbe, un très bon rythme et surtout pleins d’informations sur le contexte historique qui m’ont passionnées. La deuxième partie sur la lutte Irlandaise est également très riche, cependant elle perd, selon moi, un peu en dynamisme et aurait pu être moins longue. La troisième partie (que je ne dévoile pas) est assez longue et répétitive je trouve. Malgré tout ça, elle est elle aussi superbement documentée et on apprend beaucoup sur le sujet. Très bonne découverte d’un sujet passionnant mais la lecture m’a paru un peu compliquée vers les 2/3 du livre.

J'ai enfin lu Nous sommes Charlie, après (déjà!) Toutes ces années.

Je me souviens...

Ces soixante textes, certains brefs et d'autres plus longs, me ramènent encore à ce jour funeste, cette matinée maudite du 07 janvier 2015. Matinée de mort, cauchemar éveillé, et ce chagrin, ce chagrin!

Philippe Lançon, Chloé Verlhac, Riss et Patrick Pelloux sont passé avant.

J'avais laissé ce poche collectif noir sur l'étagère huit années entières avant d'enfin, tout de même, de l'ouvrir et de l'enfin lire.

Toute la sidération, l'incompréhension, la colère et la réaction me sont revenues intactes car à peines enfouies et toujours prêtes à ressurgir.

Ces soixante-là ont unis leurs voix, leurs mots, leurs cœurs pour parler et dire... Dire NON à la peur et à l'indicible. Tous.

Soixante voix qui, au final, n'en font qu'une riche et variée dans une cantate à la Liberté.

Horusfonck est Charlie, encore et toujours, à jamais.

Passionnant ! Se lit comme un roman, comme les deux précédents ouvrages historiques de l'auteur " Nos ancêtres les Gaulois/l'Orient mystérieux...et aux autres fadaises. "

Vaste panorama des différentes civilisations et cultures ayant façonné notre vieux monde.

On apprend une foule de choses, notamment sur la Chine et l'Asie en général, d'un oeil moins europeano centré que ce sont nous avons l'habitude en "petits" Français.

J'ai bien aimé la conclusion sur le fait que la vieille Europe et ses valeurs de paix, démocratie et droits humains devrait se réjouir d'être laissée à la périphérie du nouveau Monde centré sur le Pacifique...moins flamboyante, non plus conquérante, mais probablement plus tranquille... Mais jusqu'à quand ? De la guerre en Ukraine au j'y vais j'y vais pas de la Chine vers Taiwan, en passant par le brasier moyen oriental, les secousses ne manquent pas d'inquiéter !

A moins que la Nature ne se venge définitivement de ses plus turbulents enfants à coups de réchauffement climatique !!!!

J'ai hésité à lire ce livre. Un livre d'histoire pas écrit par un historien ... je doute.

Ce doute ne m'a jamais quitté MAIS plus que des faits j ai surtout trouvé une réflexion intéressante (qu'on retrouve chez les historiens): l'importance du contexte. C'est à dire; ne pas regarder le passé avec nos yeux du présent, l'Histoire est écrite par les vainqueurs, etc.

Je regrette pas ma lecture.

Ouvrage affranchi des contraintes de genre, par lequel l'auteur utilise en pointillés les faits marquants de la vie de Roger Casement pour conter à grands traits la colonisation de l'Afrique, l'exploitation du caoutchouc, le jeu de l'indignation morale dans les relations internationales, la longue marche vers l'indépendance irlandaise et les mœurs sexuelles d'il y a un siècle. Ne faisant aucun mystère de ses propres goûts en la matière, l'auteur fait partie intégrante du récit, interrogeant la lecture des faits après en avoir posé le cadre. A l'image du personnage contrasté que fut Casement, des penchants et des choix qui furent les siens, il fait œuvre originale par des rapprochements significatifs de nature à brouiller les catégories bien établies : tel allié de Casement dans la campagne de dénonciation des crimes congolais manifeste un fond de racisme en s'insurgeant plus tard contre l'envoi de soldats africains en Rhénanie occupée ; l'indéniable traîtrise du héros fourvoyé en Allemagne pour servir la cause de l'Irlande en pleine guerre mondiale ne diffère pas du rapprochement franco-irlandais réalisé un siècle auparavant dans la tourmente européenne initiée par notre révolution de liberté et d'égalité, et s'inscrit par ailleurs dans un invraisemblable imbroglio dont les Polonais de l'époque offrent l'exemple suprême ; le très viril modèle prussien n'exclut en rien une mouvance allemande beaucoup moins corsetée que la société victorienne, elle-même ouvertement chahutée par le petit cercle de Bloomsbury, etc. Le tableau de ces grands mouvements collectifs, saturé de conflits et d'horreurs mais embrassé d'un regard distancié qui n'en réussit pas moins à provoquer quelques sourires navrés, s'achève sur la narration très circonstanciée de la mise à mort du héros déchu, probablement condamné sans rémission à cause de la révélation de ses pratiques sexuelles. Les derniers mots de l'auteur sur les avanies subies jusqu'après la mort, sur le mystère de toute existence et sur son pèlerinage au cimetière des célébrités irlandaises révèlent une démarche intime et consciencieuse qui inspire le respect.

Ce n’est pas le moindre mérite de François Reynaert de mettre ce temps d’il y a plus de cent ans en résonance avec les interrogations profondes qui animent le XXIe siècle, sur la réalité du colonialisme, le sentiment national, l’identité sexuelle ou encore l’engagement. Ce qui fait de cette biographie haletante un passionnant document historique.
Lien : https://www.telerama.fr/livr..

C'est difficile de se sortir des clichés que nous avons appris de l'histoire de notre pays. L'auteur s'y essaye avec succès surtout pour montrer que la création de l'idée de nation ne date pas de si longtemps et qu'elle a largement été fabriqué pour les besoins des gouvernants.

Mais même en donnant de nouvelles perspectives aux principaux événements de notre histoire, c'est difficile de tout déconstruire en un seul livre.

Donc c'est surtout interessant pour nous inciter à prendre du recul sur l'historiographie officielle et nous inviter à approfondir en diversifiant nos lectures.

Passant outre le titre que je pensais volontairement provocateur et racoleur, je me suis lancé dans cette lecture plein d'espoir.



J'ai ouvert ce livre ne pensant avoir droit à une remise en question des divers clichés qu'on entend souvent au sujet de notre histoire.



Inutile de vous dire que mes espoirs ont rapidement été douchés... L'auteur (un journaliste au nouvel obs, et, il est bon de le rappeler, en aucun cas un historien), se dit féru d'histoire, mais visiblement pas de la notre dont il a manifestement horreur. Toutes les excuses sont bonne pour cracher sans vergogne sur notre passé sans faire le moindre effort pour remettre les choses dans le contexte de l'époque où elles se sont produites. Gare à celui qui oserait s'opposer à sa sacro-sainte vision progressiste, repentante et autoflagellatrice : il se verrait en effet affubler de l'étiquette de nationaliste forcené, étiquette dont use et abuse l'extrême gauche pour réduire au silence ses contradicteurs quand les arguments lui font défaut.



Bref, amoureux de l'histoire passez votre chemin, il y a mieux à faire et surtout mieux à lire.

Je vais nager à contre-courant à mes risques et périls, mais cette histoire du monde m'a déplu dès les premières pages. J'ai trouvé le ton de l'auteur assez négatif et assez irrévérencieux envers les personnages historiques qui lui déplaisent (en têtes desquelles Jésus de Nazareth).



Je préfère les traités dont le ton est plus positif, car je suis un incorrigible bisounours :).



Je sais qu'en histoire, on demande rapidement aux chercheurs et autres essayistes de faire montre de subjectivité et d'esprit critique, mais je pense qu'il est possible de le faire en étant davantage bienveillant dans ses propos.

Lu d'une traite et ça a peu être été mon erreur.

J'aime la vulgarisation de l'histoire et ja été servie, mais parfois j'ai trouvé ça un peu too much.

Avec le recul, je me dis que j'aurai plutôt du étaler la lecture pour ne pas saturer.

Ce livre m'a laissé une impression mitigée personnellement bien que je comprenne aussi pourquoi il peut plaire.

Un livre utile pour à la fois revisiter notre histoire et travailler notre esprit critique. Par son changement de cadrage, de point de vue , ou simplement son rappel des faits, il nous invite avec humour à reconsidérer ce que nous nous croyons savoir de notre passé.

François Reynaert est ambitieux , il se propose d'écrire l'histoire de manière synthétique. Et je reconnais qu'il parvient à son but avec brio ! Impossible de tout retenir, ce livre ne me permettra pas un étalage de culture générale mais il m'a fait prendre conscience de différentes choses :

-L'Histoire n'est que chaos, chocs de civilisation et affrontements d'Empires.

- Le Temps de l'Histoire est long. Chaque micro-évènement se comprend au regard d'une tendance de fond et s'inscrit dans un temps beacoup plus long que ce que l'on pourrait croire.

- La période de domination occidentale n'a été qu'une parenthèse qui se referme lentement de nos jours.



Ce livre permet ainsi de relativiser bon nombre de choses. A lire !

Enfin terminé cet ouvrage (à cause du nombre de notes faramineuses que j’en ai tiré) ! François Reynaert revisite l’histoire de France avec son propre regard et son interprétation, démystifiant nombre de données apprises et admises. Il a adopté un parti pris antinationaliste et une vision résolument de « gauche ». C’est un grand plaisir que de lire cette version de l’histoire qui a en outre l’avantage de nous rafraichir la mémoire sur la succession des évènements qui ont marqué cette histoire. Il s’est appuyé sur les ouvrages d’historiens spécialisés sur une époque particulière pour réaliser ce livre, une sorte de synthèse épurée à la sauce Reynaert. C’est réellement passionnant, simple, compréhensible, amusant parfois et bien écrit, un livre à la portée de tous, même de ceux que l’histoire n’intéresse pas trop.

Il débute à l’époque de la Gaule et traverse les âges, les uns après les autres, dans un ordre chronologique en dénonçant les absurdités de la mémoire collective sur certains épisodes pour se terminer sous la Vème République, en 2010, date à la quelle il a écrit son ouvrage. Il raconte comment à certaines périodes l’histoire a été travestie pour lui donner le sens que l’on voulait lui donner pour servir les aspirations et les revendications de l’époque, travestissements qui sont restés dans la mémoire de chacun. Les exemples sont trop nombreux pour les mentionner tous ici, citons juste les mythes de Vercingétorix et de Jeanne d’arc. Donc, si vous voulez en apprendre davantage, achetez et lisez ce livre.

Un livre lu l'année dernière :



« Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises : L'Histoire de France sans les clichés » de François Reynaert aux Éditions Fayard.



Un livre très épais qui retrace toute l'histoire de France des origines à nos jours.



L'ouvrage à la particularité de retracer cette histoire, mais sans tous les clichés, les mythes, légendes et ethnocentrisme qui la parsème.



De Vercingétorix à Charles de Gaulle, de Clovis à Louis XIV en passant par Jeanne d'Arc, Charlemagne où François 1er, tous sont cités et racontés dans cette oeuvre.



Un livre aussi passionnant qu'utile pour comprendre notre histoire et les mythes qui ont construit notre pays.



Merci à l'auteur ainsi qu'aux Éditions Fayard pour cette publication.
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