Françoise Jay

Dans une société futuriste ,des milliers d'enfants rejetés vivent dans les égouts pour fuir la police et les pilleurs .Irielle fut l'une d'entre eux mais a choisi de vivre autrement .Elle élève seul un petit garçon ,Jode , à qui elle essaye de donner une bonne éducation dans l'espoir que ça lui servira dans l'avenir .Ils doivent souvent prendre des risques pour se nourrir et lors d'une sortie ,ils vont découvrir un bébé qui va forcément compliquer leur quotidien .Un joli roman pour ados et plus .

Ce titre est un vrai coup de coeur, tant sur le fond que sur la forme. L'auteure nous dépeint un monde qui n'est finalement pas si utopique que cela. Notre capitalisme outrancier n'est-il pas en train de déraper? Les laissés-pour-compte du système ne vivent-ils pas oubliés dans les bas-fonds de nos villes? Nous avons tous en tête ces images d'enfants fouillant dans les poubelles pour trouver de quoi vivre... Et si cela se passait chez nous, comment réagirions-nous? A l'heure où le mot "solidarité" est de plus en plus remis en cause, cette question est plus que jamais d'actualité!





Bien sûr, au creux de cet enfer, il y a une petite lueur d'espoir (un peu à l'image de la couverture où l'on voit deux enfants se tenant par la main sortir du tunnel). Ici, il porte le nom d'Irielle. Je me suis vraiment attachée à cette héroïne (vous allez tout de suite comprendre pourquoi) qui, malgré son jeune âge, a toujours refusé d'abandonner son humanité, espérant toujours en l'avènement d'un monde meilleur. Sa bouée de sauvetage: les LIVRES!





" Irielle avait tout appris sur les enfants dans ses livres lorsque Jode était bébé. Ses livres! Tout ce qu'elle savait grâce à eux! Comme elle avait eu raison de se servir autant, et de continuer, encore et encore, à prendre tout ce qu'elle trouvait sans distinction de genres! Elle refusait d'utiliser le mot "vol" pour les livres. Car était-ce voler que de prendre des livres condamnés à la destruction? Il y avait quelques années, elle avait découvert un endroit étrange à la sortie sud de la ville. Des hangars mal fermés dans lesquels s'amoncelaient des montagnes de livres ainsi que des magazines. Pendant la journée, des ouvriers les poussaient par vagues dans des cuves où ils finissaient écrasés par de gigantesques machines broyeuses. Tous les livres qui se trouvaient dans l 'avion venaient de cet endroit. Elle prenait tout ce qu'elle pouvait. Des romans, des essais, des livres de cuisine, des livres scolaires, des livres médicaux, des journaux, des encyclopédies... Elle lisait tout. Elle était curieuse de tout. Elle voulait tout savoir. Apprendre. Apprendre encore. Apprendre sans cesse, afin de ne pas devenir un enfant-rat... Et elle avait besoin de tous ces livres qui disaient la vie autrement pour supporter le poids de sa vie à elle."



A la fois intelligente et sensible, elle recrée autour d'elle une cellule familiale, petite bulle d'amour et de tendresse, qu'elle protège tant qu'elle peut de la furie extérieure. Une vraie petite maman... qui a touché mon coeur de mère...



Les autres personnages qui gravitent autour d'elle sont égalements attachants. Il s'agit de Jode, un petit bonhomme de cinq ans, particulièrement brillant, qui applique à la lettre les consignes de sa "petite maman", ce qui lui permettra de se sauver de situations bien périlleuses et de Nolane, cet enfant-rat, trop sensible pour vivre dans ce monde cruel des hordes, qui trouvera en Irielle une planche de salut.



Côté des adultes, le docteur Smog, qui refuse de se plier aux diktats de cette société qui ne se préoccupe que des riches, nous démontre, quant à lui, qu'il faut toujours croire en l'humain et qu'il suffit parfois de quelques hommes de bonne volonté pour renverser une dictature.



Dans cette vision pessimiste de notre futur, on soulignera toutefois une avancée écologique positive: l'énergie fossile a laissé la place à l'énergie solaire.



"L'avènement des aérosolos avait eu pour conséquence la fin de l'automobile, trop polluante et dévoreuse d'énergie pétrolifère. Les rues des villes et les routes étaient désormais fréquentées par les piétons et les cyclistes. Seule la police utilisait encore des véhicules à roues."



En ce qui concerne la narration, le rythme est rapide en raison de chapitres très courts qui éclairent tour à tour le cheminement des différents protagonistes. Le suspense est bien présent et on s'interroge jusqu'au bout sur le devenir des héros ainsi que sur l'évolution de cette société inégalitaire au bord de l'implosion. La guerre des pauvres aura-t-elle lieu? Les lendemains seront-ils plus heureux? L'humanité a-t-elle un avenir?



En conclusion, je reprendrais la dernière phrase de l'éditeur:





"A mettre entre beaucoup de mains, d'adolescents, mais aussi d'adultes."

Un magnifique livre pour les plus jeunes mais également pour les adultes, on vibre d'émotion, de peur avec ces 4 héros : la jeune fille volontaire, érudite et transmettrice de son savoir, un jeune homme ouvert au savoir, un petit garçon et un nourrisson.

Plon Jeunesse – Octobre 2009- 217 p.

ISBN : 978-2-259-2221096-6 Prix : 13 €

Résumé :

L'histoire se passe en 2025. Pour fuir le chaos d'un monde à la dérive, parce que leurs familles les ont abandonnés ou ont disparus du fait d'une grande tourmente sociale, des milliers d'enfants et d'adolescents vivent dans les égouts en hordes violentes.

Irielle, orpheline à 10 ans, a rejoint les égouts mais refuse la vie d'enfant-rat ayant connu avec ses parents, éducation et affection. Elle s'occupe avec beaucoup d'amour d'un petit Jode, trouvé bébé, auquel elle apprend à son tour à lire et à écrire et essaie d'échapper aux hordes et à la police en se cachant dans une épave d'Airbus, sans compter le bébé abandonné qu'elle recueille au début de l'histoire

Dans ce monde à la dérive, certains adultes cherchent à résister et à redonner sa place à la solidarité…..



Mots- clé :

SCIENCE FICTION / SOCIETE / ENFANTS ABANDONNES / VIOLENCE / EDUCATION / GREVE / ENVIRONNEMENT / REVOLTE



Commentaires :

Ce livre se lit facilement malgré la noirceur de la situation de départ. le personnage d'Irielle est très attachant, plein d'humanité, de sens des responsabilités, d'esprit de résistance et de tendresse. Au travers de cette fiction, l'auteur fait sentir à quel point l'éducation est une arme de réflexion et de survie et il donne toute son importance aux liens affectifs qui peuvent exister entre des êtres et les sauver. Certains personnages adultes sont plutôt positifs.

On peut trouver facile la façon dont tout se résout miraculeusement dans la vie d'Irielle et de ses amis ou enfants adoptifs, mais ce dénouement heureux ne pourra que contenter nos lecteurs !

Toutefois ce livre ne s'adresse sans doute pas aux lecteurs avant la 4ème.



Pistes de discussion :

• Qu'est-ce qui fait qu'une société est juste ou injuste ?

• A quoi sert l'éducation ?

• Les enfants abandonnés : ce n'est pas une fiction dans certains pays

• Comment résister à ce qu'on trouve injuste : qu'est-ce qui peut pousser à s'engager ?

• Comment imaginer la société dans les années à venir ?

Les personnages, dès le début, furent la cause de mon attachement rapide au livre. Ils sont très attachants et le point de vue de « petite famille » m`a beaucoup ému. Tous s`aiment à la folie et malgré les obstacles, ils sont toujours réunis à la finale.

Le côté réaliste du roman m`a beaucoup attiré. J`avais déjà entendu parler de ces sortes de « gangs d`égouts ». Disons que je ne m`attendais pas à autant de violence et de misère dans les rangs de ces clans monstrueux. Ces êtres qui pour eux les égouts égales leur seule option, n`ont pas le choix.

J`ai trouvé très difficile de m`arrêter de lire une fois passé les dates d`échéances. Le suspense, présent tout au long du livre, nous force à continuer de lire. Les péripéties s`enchainent si bien, que l`on voudrait presque qu`il n`y ait pas de fin. Selon moi, le livre laisse présager une suite… J`espère que les aventures de la petite famille se continueront très bientôt!

Très beau récit pour adolescents et plus (+, dont je fais partie 😁).



J’ai apprécié ce petit roman , on s’attache immédiatement aux personnages principaux.

Il est facile à lire, même si les enfants rats ont un langage assez rude et désagréable : « T’d’sobéis à moi! hurla Yentlane, baisse tes yeux quand j’y’ parle, saloperie! J’t’hais, toi! »





ma côte : 8/10

Un conte amérindien qui montre la quête de la petite Wakanda pour découvrir la cause de la disparition des rêves des enfants de sa tribu.

La force de cet album réside sans nul doute dans ses illustrations qui sont magnifiques.

La palette de couleurs utilisée est originale, les graphismes sont très forts et donnent une atmosphère étrange qui sied bien à la magie de l'histoire.

J'ai aussi aimé retrouver des éléments de la culture amérindienne : la chamane, l'importance des rêves, les totems, les animaux spécifiques...

A découvrir à partir de 8/9 ans.

Dans le livre, la compréhension de la langue est difficile. Quand les enfants rats parlent, il parle avec des mots complexes. Les enfants rats utilisent des bouts de mots pour en construire de nouveau. Par exemple à la page 26, Yentlane parle à une personne de sa gang «T’d’sobéis à moi, j’t’hais toi».



Dans cette histoire tout est réel. Par exemple : la pauvreté, les enfants qui vivent dans les égouts, les avions, un gouvernement, des voleurs, des enfants abandonnés. La seule chose irréelle correspond aux aérosols. Dans le monde il y a des jeûnes dans la rue ou dans les égouts.



Les personnages du livre sont réalistes. Irielle, une enfant rat pas comme les autres, elle ne tue pas les bébés. Elle les prend et elle les sauve de la mort. Elle a du caractère. Par exemple : quand elle dit à Nolan « si tu nous trahis ces moi qui va te tuer» elle a dit ça avec fermeté. Dans notre vie de tous les jours si moi je trouvais un bébé je ne le tuerais pas. Les enfants rats vivent sans famille. Dans notre vie de tous les jours, ça peut arriver qu’un enfant soit abandonné.



L’intrigue du livre n'est pas complète. L’auteur aurait pu grossir le livre ou même écrire une suite. Le livre ne finit pas avec assez d’information, ça ne nous dit pas si tout finit comme prévu.

Tamanna est une jeune fille très pauvre qui est tombée amoureuse de Ksantu, le fils d'un riche marchand. Tous deux n'aspirent qu'à sceller leur amour par un mariage, mais le père de Ksantu s'y oppose du fait que celle-ci est sans dot.

Malgré leurs efforts pour faire changer d'avis le père de Ksantu, un jour, un prince frappée par la beauté et les talents artistiques de la jeune fille décide de passer outre l'absence de dot...

Tel Le Petit Poucet, Tamanna sème des arabesques tout le long de son parcours dans l'espoir que son amoureux pourra la retrouver.



Un bel album avec des couleurs très harmonieuses et apaisantes qui invitent au rêve. Et une histoire d'amour qui , si elle n'est pas originale en elle-même, permet d'aborder le problème des dots, toujours en cours dans plusieurs pays.

Théo pratique le piano depuis l'âge de 5 ans. Et il est plutôt doué. Seulement, Théo n'aime pas vraiment le piano. Il rêvasse pendant ses cours particuliers et va au conservatoire en traînant les pieds. Par contre, il adore dessiner mais il se sent incapable de résister à son père qui veut faire de lui un concertiste. Lorsqu'un concours est proposé pour participer à une semaine de stage avec un pianiste renommé, Théo sait bien qu'il n'aura pas le choix de participer ou non à ce concours. Et pourtant, ce concours va l'aider à voir clair dans ce qu'il veut.



Ce que j'ai bien aimé dans ce roman jeunesse, c'est qu'il change des romans habituels sur les passions comme la musique, le dessin, etc. En général, le jeune héros se découvre une passion pour l'un ou l'autre de ses arts et se révèle particulièrement doué. Ici, Théo pratique déjà la musique depuis longtemps et, s'il est doué, on comprend dès le début que ça ne le passionne pas, qu'au contraire c'est quelque chose qui lui pèse. Je trouve que ce roman peut aider les jeunes lecteurs à réfléchir à ce qu'ils veulent, à ce qu'ils aiment faire et à prendre conscience aussi que les désirs de leurs parents n'ont pas forcément à être les leurs.

Sinon, côté style, c'est assez bien mais pas enthousiasmant non plus. J'ai un peu regretté qu'il soit à la 3e personne alors que le récit colle vraiment aux pas de Théo. Il aurait très bien pu être à la première personne ce qui lui aurait peut-être donné plus de force. Les personnages qui gravitent autour de Théo m'ont parfois sembler manquer de nuances, en particulier le père de Théo.

C'est un roman court et vite lu grâce à ses chapitres brefs et aux illustrations discrètes qui ponctuent le récit. Je le recommanderais particulièrement à partir de 10-11 ans, à l'entrée dans l'adolescence, au moment où les enfants commencent à prendre leur indépendance morale et intellectuelle vis-à-vis de leurs parents.



Challenge Romans jeunesse 2021/2022

Coup de coeur pour ce roman pour ados emprunté à la médiathèque.

Deux garçons de 18 ans se réveillent voisins dans une chambre d'hôpital. Lorenzo après 15 jours de coma consécutifs à un accident de moto et Gaspard après être tombé (s'être laissé tomber ?) d'une fenêtre du deuxième étage. Gaspard est mutique mais Lorenzo le force rapidement à avouer qu'il n'est pas muet et une belle amitié se noue entre ces deux garçons qui ont décidé de changer le cours de leur vie. Gaspard rêve de devenir comédien mais son père, un célèbre avocat, n'accepterait pas un choix aussi peu sérieux et scientifique. Quant à Lorenzo, dont le père est mort trois ans auparavant, il adore sa mère et ses soeurs mais ne se sent pas fait pour les longues études comme elles et aimerait voler de ses propres ailes.

J'ai adoré la famille Zaruldi si aimante, soudée, ouverte et pleine de vie, la petite dernière Clara aussi.

Une magnifique histoire d'amitié.

Un conte amérindien magnifiquement illustré. Les dessins typiques sont chatoyants sur fond rouge très souvent et parsemés de fleurs et d'animaux-totems : un régal !!!

Ce conte nous narre l'histoire de la jeune Wakanda qui ne rêve jamais à son grand désespoir. Grâce à l'aide de la belle Nokomis, guérisseuse du village, elle va approcher la lune qui lui confiera un terrible secret : un sorcier dérobe les rêves des enfants chaque nuit....

A découvrir !!!

A partir de 8 ans.

Un très joli conte servie par de très belles illustrations. La princesse Nélina et sa nourrice ont été enlevées par l'esprit des glaces. Son père, l'empereur du pays du grand Froid, vient demander de l'aide au roi promettant d'offrir la main de la belle princesse à son sauveur. Les trois fils du roi vont partir à son secours : lequel parviendra à résoudre l'énigme du terrible dragon de glace ?

A partir de 7 ans

Un magnifique livre autant par l'histoire que par les illustrations. L'amour plus fort que les préjugés sociaux, suivez la piste de peinture...

Je trouve se livre très bizarre Il Parle d un garçon appele Theo qui n aime pas le piano maid et oblige Dans joue a cause de son Pere se livre NE ma pas plus

La princesse Nélina a été enlevé par l'Esprit des glaces. Désespéré, son père va chercher du secours auprès des trois fils du roi du Pays du chaud. Chaque prince décide de la stratégie à adopter mais qui réussira à libérer la belle prisonnière ?

Un conte qui reprend tous les codes du genre : une princesse en danger, de valeureux princes qui volent à son secours, un dragon et des énigmes à résoudre.

Les illustrations de cet album plongent le lecteur dans une atmosphère féérique hivernale avec des tons de bleu gris et de marron que j'ai beaucoup aimé.

Mon petit bémol vient de la fin ouverte que j'ai trouvé un peu trop rapide à mon goût.

A partir de 6/7 ans

Dans un futur proche, deux mondes cohabitent : d’un côté les riches (de moins en moins nombreux) et les très pauvres (de plus en plus). Plus de système de sécurité sociale, plus d’indemnités chômage : perdre son boulot devient synonyme de devenir Sdf. Une fois les parents à la rue, les enfants délaissés ou orphelins sont obligés, pour survivre, de rejoindre des hordes dans les égouts, hordes dans lesquelles c’est la loi du plus fort qui domine. Ces enfants deviennent sauvages et sont prénommés les enfants-rats. Françoise Jay nous fait suivre quelques uns de ces enfants : tout d’abord Irielle, 17 ans qui n’a jamais voulu intégrer une horde et qui vit en marge avec Jode, un petit garçon de cinq ans, qui lui n’a pas connu ses parents.

Irielle et Jode trouve un jour une petit fille d’un mois abandonnée dans les égouts.



Voici un livre jeunesse un peu sombre mais très convaincant : on est d’emblée mis au niveau de ces enfants qui n’ont connu que la misère (et qui réussissent à force de ténacité à s’en sortir.

Un très bon roman jeunesse .

J'avais envie d'un livre rapide à lire et ce livre fût parfait ! Englouti en quelques heures. Je trouve le résumé assez intriguant et la couverture même si elle est simple, très représentative de l'histoire du roman.



Lorenzo et Gaspard se rencontrent à l’hôpital. Tous les deux vont partager la même chambre d'hôpital sans avoir le droit de se lever, du coup, ils vont se lier d'amitié. Lorenzo est le seul garçon dans sa famille, son père étant décédé il y a quelques années, il se retrouve avec sa mère et ses six soeurs. Toutes ses soeurs font des études et sont intelligentes. On peut dire que c'est le vilain petit canard de la famille car Lorenzo a horreur des études.

Gaspard lui est né dans une famille aisée, son père est très réputé en tant qu'avocat. Du coup, les études sont un priorité dans sa famille, ce qui fait que Gaspard fait des études de math spé.

Tous les deux vont apprendre à ce connaître petit à petit et ils vont voir que leur vie n'est pas comme ils l'auraient souhaité...



C'est un livre très court, on en de suite dans la vif du sujet mais par contre, il y a quelques scènes survolées, j'aurai beaucoup aimé que l'auteure fasse un plus gros livre car son idée de base est très intéressante, que l'histoire soit plus approfondie ne m'aurait pas dérangé, bien au contraire.

Tous les deux, ils vont être entraînés l'un par l'autre et revoir leur vie et ils vont prendre des décisions qui vont changer leur vie. La fin du roman est sympathique ! Quoi, il faut aller au bout de ses rêves !



En conclusion, un petit roman fort sympathique. J'aurai bien aimé qu'il y est plus de détails, plus de scènes. Mais sinon, quand les deux personnages sont à l’hôpital, il y a certains passages qui font sourire, bref, j'ai passé un bon moment avec eux.
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"Drame dans le Home : cette émission est un vrai poison". Au petit matin du 1er janvier, ça y est, la nouvelle est déjà tombée sur Internet. Un des habitants cloîtrés consentants du Home ( on ne peut s'empêcher d'y voir un clin d'oeil à une émission de télé-réalité bien connue ) a été retrouvé mort, assassiné. Livianne, la victime, était pourtant l'occupante la plus sympathique de l'appartement.



C'est évidemment le branle-bas de combat pour toute l'équipe d'animation et de production, Mattant, le producteur, et Rubaince, l'animateur vedette, en tête. Ça l'est surtout pour le commissaire Alain Kersine, Alkerse, et le commandant Louis Brunoux, Loulou, qui n'ont que très peu de temps pour éviter que certains fous furieux agglutinés dans la foule devant les studios ne s'en prennent irrémédiablement aux suspects.



Françoise JAY, l'auteure de cette fable moderne et policière, pose un regard aiguisé et nous livre une analyse caustique sur les huis-clos préfabriqués que nous offrent régulièrement les émissions de télé-réalité. Elle n'oublie pas au passage, roman policier oblige, de nous semer vraies et fausses pistes jusqu'à l'épilogue à la fois surprenant et édifiant.
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Un coup de coeur pour ce roman d'anticipation !
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