Citations de Frank Giroud (223)
- En tout cas, elle est bien embrouillée et je ne sais comment la prendre. Mais baste ! Une bonne goinfrade nous rassoira les esprits. Allez, en route mon cadet !
- [...] Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas responsables des crimes de leurs ancêtres...
- Alors pourquoi les trompe-t-on ?!
Pourquoi les héritiers d'Atatürk couvrent-ils les crimes d'un régime qui n'a plus rien à voir avec le leur ?!
Ses compagnes ne disparaissent pas comme il le dit: c'est lui qui les fait disparaître. Il les assassine, il lesTUE!
Le nimsi ouvre les portes de l'esprit... Mais lorsqu'il donne à voir ce qui n'est plus, il voile parfois ce qui est. C'est comme c'est.
Des gens s'éteignent à petit feu, meurent subitement, sont enterrés puis, comme par miracle nous les retrouvons des années plus tard dans les rues de Port-au-Prince. Ils n'ont plus de souvenirs, ont le corps ravagé et l'esprit...
- Grecs, Juifs, Arméniens... Aux yeux de nos dirigeants, tous ceux qui ne partagent pas la même foi sont des obstacles potentiels à l'unité nationale.
- Mais la Turquie est un état laïc !
- ... Qui n'est pas à un paradoxe prés ! ... D'autant plus qu'il tient à cultiver le mythe de l'Arménien perfide, ingrat et fabulateur, dévidant des chapelets de mensonges pour nuire à sa patrie d'adoption!
- Mais pourquoi, justement !??
- Parce qu'en cas de crise économique ou sociale, un ennemi intérieur est toujours bien utile !
Mon bien cher père...
Lorsque je repense au chemin qui m'a mené jusqu'à Aurore... Je sens parfois se fissurer le rationalisme acquis à vos côtés et auprès de mes maîtres.
... Qu'une énergie spirituelle puisse traverser le temps pour trouver refuge dans une nouvelle enveloppe charnelle ? Quand j'en arrive à ce stade de réflexion, je vous laisse imaginer le vertige qui s'empare de moi...
Heureusement, il ne dure guère : il me suffit de lever les yeux sur elle pour replonger dans le miracle de l'instant...
Peu m'importent alors Sabakhtari, Nepher ou les tombes de Wadi-souf ! Le regard que je croise me ramène à la seule réalité qui compte : moi, Benjamin Fleury...
... J'ai trouvé ma reine.
- Je n'entends pas... Voudrais-tu me dire quelque chose? une confession peut-être ? un repentir ?
Mais non, je n'y crois pas. Tu es trop lâche pour ça.
Pourquoi n'as-tu rien fait ?
- ...
- N'insiste pas... Le tetracoïn est un puissant anesthésiant. Tu seras aphone pendant au moins plusieurs semaines. Le temps d'en finir avec toi.
Tu seras désormais ce que j'ai éprouvé lorsque la douleur était trop vive et qu'il m'était impossible de la crier, de la cracher, lorsque je devais vivre avec elle à chaque instant, qu'elle m'habitait, qu'elle...
Tu ne sais rien.Tu as renoncé à ton droit de parole depuis bien longtemps.
- Sache qu'une plume bien maniée peut être aussi efficace que la meilleure des lames !
- Un manchot, un unijambiste et un borgne... Fameuse cohorte, n'est-ce-pas ?
- Pourquoi ? Ne dit-on pas que l'esprit gagne en finesse ce que le corps perd en vigueur ?
- Ma foi... J'ignore si cette théorie s'appuie sur un fondement très scientifique, mais personnellement, je la trouve plutôt à mon goût!...
- En tout cas, je préfère mon état à celui des pauvres bougres auxquels la folie des combats a fait perdre le sens !...
- Eh bien pas moi !... On retrouve parfois la raison, mais jamais un bras !...
Paris, un hiver au début du siècle. Louis Ferchot, le révolté, le rebelle ajuste les boulons dans les usines Citroën...Rentre dans le rang Louis la Guigne ?
Pas pour longtemps. Dans les ruelles sombres d'une banlieue lointaine, un homme agonise dans ses bras. La recherche du ou des coupables l'entraîne dans le Paris trépidant des boîtes de nuit et du Moulin Rouge. Dans les coulisses du music-hall, Louis la guigne prend conscience d'un complot où meurtres, chantages, hommes politiques véreux mettent en péril sa vie et celle de Nadia, la danseuse.
(quatrième de couverture de l'album paru aux éditions "Glénat" en 1984)
"L'art est l'expression sublime de l'homme!"
« J’ai pas fui des brutes sanguinaires jusqu’au bout du monde pour me faire emmerder par des petits cons dans ton genre ! Par des branleurs qui n’ont jamais posé leurs godillots au-delà du Bronx ! » (p. 30)
« Quand on ne nous jette pas au nez la montée de l’intégrisme, on nous ressort le problème kurde ou le mythe du génocide ! » (p. 27)
« Si tant de criminels ont pu nous échapper, c'est grâce à un réseau dont le centre se trouve ici même, au cœur de la cité pontificale. »
" C'est peut-être à cause du Nahik. La réputation de "livre maudit" lui colle aux pages depuis le début !
- Bien sûr ! D'ailleurs peut-être est-ce Satan lui même qui l'a imprimé ?
- Et pourquoi pas ? Que savez-vous de Dieu et du diable ? "
« Ce n’est pas seulement un trésor bibliophilique ! Pas seulement l’unique survivant d’une édition détruite par le feu juste sa sortie de presse ! Ce n’est pas seulement un chef-d’œuvre technique ! Le plus bel ouvrage réalisé à l’époque ! C’est aussi une pièce irremplaçable pour l’histoire de la peinture ! » (p. 50)
- Vous êtes venue seule ? ...
- Oui ! Maman s'apprêtait encore à passer la nuit dans une boutique. J'ai eu brusquement envie de prendre l'air !
- Elle ne va pas s'inquiéter ?
- Ça l'occupera.
- Je vous trouve dure avec vos parents !
- Parce que vous ne les connaissez pas ! Vous n'imaginez pas la chance de venir d'un milieu comme le vôtre...
- Oh si, j'imagine très bien : une petite ville sinistre, sept frères et sœurs, la misère, la violence... Dire que j'aurais pu naitre fille unique chez un milliardaire... Quelle horreur !
« Je commence à subir la malédiction du manuscrit. » (p. 49)
Ce silence...ce mensonge par omission, comme on dit dans la prière...on l'a décidé parce qu'on voulait que tu te sentes dans une vraie famille !