Une histoire passionnelle autobiographique, entre un dessinateur français et une jeune japonaise.
L’histoire peut paraître simpliste mais c’est sans compter l’intensité du récit !
C’est une véritable ode à sa muse, que Frédéric Boilet nous dévoile, ici. D’une brûlante intensité, un émerveillement à chaque page, une bulle enchantée, un moment suspendu… qui a tellement de sens ! Le rythme est poétique, et que dire des illustrations qui rendent les traits si vivants… vibrations ultimes pour ce très bel album.
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Mouais ... J'ai comme l'impression d'avoir raté un truc ou qu'il manque quelque chose au récit. Un je-ne-sais quoi qui suffirait pour que le scénario décolle complètement. Là ... j'ai eu l'impression de passer à côté de ce qui a tant plu aux critiques.
Le dessin est pas mal du tout, retranscrivant bien les émotions, même si je trouve que c'est pas mal serré comme cadrage. Pour une histoire qui veut prendre son temps, parler de vacances au bord de mer et de relations humaines, je trouve que le dessin ne respire pas assez. Après c'est là une opinion toute personnelle.
Pour le scénario, je ne sais trop quoi en penser. J'ai l'impression d'avoir raté quelque chose et en même temps je crois comprendre ce que l'auteur voulait nous faire retranscrire. Mais je suis un peu passé à côté, et finalement je n'ai pas retenu grand chose de la BD. Peut-être aura-t-il que je la relise pour comprendre ce qu'il y a de si prenant. Mais pour être honnête, je n'en ai pas l'envie pour l'instant.
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Bon, deuxième Boilet que je lis, deuxième BD a côté de laquelle j'ai la sensation de passer. Non pas que je trouve que Boilet fait un mauvais travail, mais j'ai surtout l'impression que ce qu'il développe ne me touche pas plus que ça.
Les récits développés sont dans l'ensemble peu intéressants. Je n'attends souvent pas grand chose de récits aussi courts, mais pour le coup ils n'ont pas vraiment beaucoup de développement et j'ai trouvé souvent qu'ils étaient trop courts. Je comprends que ce sont des nouvelles tournant autour de l'érotisme, mais c'est trop peu pour moi.
Niveau dessin ... Je n'aime pas. C'est trop souvent inexpressif, ou les têtes sont étranges ... Je ne sais pas vraiment comment, mais j'aime pas le style qu'il développe, le trait. C'est le deuxième livre de l'auteur que je lis, et je n'ai pas adhéré à nouveau. Il semblerait que ce soit en définitive un problème d'incompatibilité entre lui et moi. J'en essaye encore un et j'arrête !
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Aurélia Aurita a toujours eu un style extrêmement expressif, et cela sert ici admirablement son propos : nul besoin de mots dans "Vivi des Vosges". Tout est dit, dans l'attitude et les expressions de cette enfant sauvage qui n'arrive pas à s'adapter à un monde nouveau mais trop contraignant pour elle.
Plein de tendresse, d'émotions, de révolte et empreint d'une pointe de cruauté toute humaine, cette BD se parcourt malheureusement trop vite, mais sonne juste, jusqu'au bout.
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« Voici l’un des albums les plus surprenants de toute l’histoire de la bande dessinée. Pourtant, les moyens qu’il utilise sont parmi les plus simples : une histoire d’amour presque insignifiante, un dessin d’un réalisme quasi photographique, un texte d’un réalisme quasi radiophonique (…) Tout se passe comme si l’auteur nous racontait en temps réel la petite aventure qu’il a eue avec Mlle Yukiko Hashimoto. » Lire
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Ouch, la lecture m'a fait vraiment tiquer. C'est dur à lire, déjà parce que le graphisme ne me convenait pas beaucoup et ensuite parce que l'histoire m'a indifféré au possible ! Quelle plaie !
J'insiste un peu trop avec Frederic Boilet, dont je tente quelques albums, mais je confirme que ce n'est définitivement pas pour moi. Il y a déjà ces têtes (notamment de la couverture) que je trouve assez impayable. De fait, la lecture est alourdie à la fois par les représentations que je n'aime pas, mais aussi par le souci du texte en japonais sous-titré, ce qui donne deux fois plus de places pour les bulles. Les cases deviennent vite chiantes à lire et je me suis retrouvé vers la page 60 à réellement considérer l'option de ne jamais le finir.
Maintenant, si je n'aime pas, ce n'est pas seulement le dessin. Le scénario ne m'a absolument pas convaincu. Déjà le mec est insupportable, une vraie tête à claque qui ment et profite des autres, tout ça pour aller au Japon retrouver une lycéenne (je rappelle : MINEURE) dont il se sent amoureux. Encore une fois, je déteste être ce type mais faut bien le dire : c'est pas franchement légal, ça. Pas avec les mineures. Ajoutez ça au personnage insupportable et j'ai l'impression que la BD fait tout pour me le rendre le plus antipathique possible.
Maintenant que ça a été dit, le reste de la BD est ... ben ça m'en a touché une sans faire bouger l'autre. Le type est fan du Japon et veut absolument y aller, idéalisant ce pays, sans savoir le parler et sans vraiment s'intéresser à son voyage en tant qu'étranger (sachant que le Japon n'est pas un pays où ils sont le bienvenu partout ...). Disons que sa façon d'être m'a franchement indifféré, ses considérations m'ennuient et son intrigue m'a lassé. Autant dire que je passe mon tour pour cette lecture.
Franchement, je ne retire rien de bien de tout ça, et je reste surtout avec cette idée que "non d'un chien, arrêtez de fantasmer sur les adolescentes !". Peut-être qu'il s'agit simplement d'une BD d'un autre temps ...
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l'histoire est un prétexte pour faire des repérages dans une île japonaise et de de plonger dans la relation amoureuse du dessinateur et de son modèle. J'ai été surprise par le sens de lecture à l'européenne, mais ai apprécié les différents traitements de l'image (dessin, noir et blanc ou couleur, photos). Le récit est un peu décousu et longuet mais j'ai passé un bon moment.
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Je ne suis pas totalement convaincue par cet ouvrage... L'histoire est simple et les dessins plutôt bons mais je n'ai pas été happée par ce livre.
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"L'épinard de Yukiko" est un album avec une douce histoire d'amour autobiographique entre l'auteur et une japonaise.
On est tout de suite envouté par le rythme poétique dont émane le dessin des traits fins retouchés par l'informatique duquel il se dégage une lumière qui accentue ainsi la profondeur des personnages.
Cette BD se savoure délicatement car on est fasciné par cette tendresse, cette poésie... Tout est sensation même les pages de l'album sont douces.
Au fil des pages vous êtes non seulement le lecteur mais aussi le témoin d'une histoire d'amour . Bref, les planches sont magnifiques.
Cet album est vraiment touchant, à consommer sans modération : c'est une perle !
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Mise en abîme du dessin, y entendre de la construction de la bande-dessinée ; simultanément à la construction de leur histoire d'amour. Témoignage délicat de leur rencontre, épure des traits.
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