Frédéric Campoy

A l'occasion du 150ème anniversaire d'Alexandra David-Neel, née le 24 octobre 1868, le dernier volet de la trilogie consacré à la célèbre exploratrice est publié.

Après le tome 1 et le tome 2 qui ont retracé les dix dernières années de la vie d' Alexandra David-Néel, le tome 3 commence par son décès. Marie-Madeleine Peyronnet, qui l'a assistée et les dernières années de sa vie, lui consacre encore un peu de temps en triant et archivant ses affaires. Elle découvre, à travers la correspondance avec son mari, de nouvelles tranches de vie d'Alexandra David-Néel permettant de mieux comprendre son parcours.

Elle prend la décision de respecter le vœux d'Alexandra David-Néel de transférer ses cendres ainsi que celles de son fils adoptif, Yogden, en Inde pour être immergées dans le Gange.

Ce troisième tome est tout aussi passionnant que les deux premiers. Nous retrouvons ce voyage dans le temps avec l'alternance de planches en sépia et de planches en couleur selon que l'on se situe dans le présent ou que l'on évoque les incroyables expéditions d'Alexandra David-Néel. Cela permet d'avoir une vision plutôt exhaustive de la vie de cette femme extraordinaire. En annexe, nous découvrons d'ailleurs un domaine méconnu de sa personnalité: l'art et la littérature.
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e suis ravie que le club de lecture ait renoué avec la tradition de proposer une BD à chaque séance et à propos du thème de l’aventure, celles-ci étaient particulièrement bien choisies. Quelle femme cette Alexandra ! Je suis certaine que toutes les participantes du club vont l’adorer, vont-elles accepter de surmonter leurs réticences à propos des B.D ? Celles-ci le mériteraient, les auteurs se sont inspirés du livre de souvenirs de sa dernière dame de compagnie Marie-Madeleine Peyronnet, pendant les dix dernières années de sa vie, Alexandra David-Neel a vécu en recluse dans sa villa nommée « Samten Dzong », à Digne.



Marie-Madeleine lui a servi de femme de chambre, de secrétaire, de dame de compagnie et de souffre douleur. Mais peu à peu des liens d’amitié se sont tissés entre les deux femmes, car Alexandra avait une personnalité hors du commun et généreuse à sa façon. Marie-Madeleine comprendra assez vite que, lorsque sa « patronne » est désagréable c’est qu’elle souffre le martyre, son corps la trahit et elle qui aimait tant marcher restera clouée dans son fauteuil pendant dix ans. Seules les visites d’amis souvent de prestigieux intellectuels arriveront à lui redonner du tonus. Cette femme qui s’est déguisée en Tibétaine pour aller à Lhassa capitale du Tibet interdite à tout étranger en passant par les montagnes de l’Himalaya , qui parle, lit et écrit un nombre de langues incroyables dont le tibétain, qui est considérée comme une spécialiste émérite de la religion boudhiste, est enfermée entre quatre murs . Mais elle a accumulé tant et tant de souvenirs que sa vie est encore très riche.



La B.D alterne sa vie au présent en monochrome avec Marie-Madeleine et ses souvenirs très colorés lorsque rien ne l’arrêtait pour comprendre cette civilisation qui l’attirait tant : le bouddhisme tibétain. Cette B.D m’a donné envie de relire cette auteure que j’ai lu il y a bien longtemps. Alexandra David.Neel donne du courage à toutes celles qui acceptent difficilement les limites imposées par les convenances, pour les femmes de son époque le chemin était tout tracé et ne passait pas toujours par l’Himalaya !
Lien : http://luocine.fr/?p=9204

e suis ravie que le club de lecture ait renoué avec la tradition de proposer une BD à chaque séance et à propos du thème de l’aventure, celles-ci étaient particulièrement bien choisies. Quelle femme cette Alexandra ! Je suis certaine que toutes les participantes du club vont l’adorer, vont-elles accepter de surmonter leurs réticences à propos des B.D ? Celles-ci le mériteraient, les auteurs se sont inspirés du livre de souvenirs de sa dernière dame de compagnie Marie-Madeleine Peyronnet, pendant les dix dernières années de sa vie, Alexandra David-Neel a vécu en recluse dans sa villa nommée « Samten Dzong », à Digne.



Marie-Madeleine lui a servi de femme de chambre, de secrétaire, de dame de compagnie et de souffre douleur. Mais peu à peu des liens d’amitié se sont tissés entre les deux femmes, car Alexandra avait une personnalité hors du commun et généreuse à sa façon. Marie-Madeleine comprendra assez vite que, lorsque sa « patronne » est désagréable c’est qu’elle souffre le martyre, son corps la trahit et elle qui aimait tant marcher restera clouée dans son fauteuil pendant dix ans. Seules les visites d’amis souvent de prestigieux intellectuels arriveront à lui redonner du tonus. Cette femme qui s’est déguisée en Tibétaine pour aller à Lhassa capitale du Tibet interdite à tout étranger en passant par les montagnes de l’Himalaya , qui parle, lit et écrit un nombre de langues incroyables dont le tibétain, qui est considérée comme une spécialiste émérite de la religion boudhiste, est enfermée entre quatre murs . Mais elle a accumulé tant et tant de souvenirs que sa vie est encore très riche.



La B.D alterne sa vie au présent en monochrome avec Marie-Madeleine et ses souvenirs très colorés lorsque rien ne l’arrêtait pour comprendre cette civilisation qui l’attirait tant : le bouddhisme tibétain. Cette B.D m’a donné envie de relire cette auteure que j’ai lu il y a bien longtemps. Alexandra David.Neel donne du courage à toutes celles qui acceptent difficilement les limites imposées par les convenances, pour les femmes de son époque le chemin était tout tracé et ne passait pas toujours par l’Himalaya !
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Une BD agréable à lire ; reprenant le témoignage de l'assistante de Alexandra David Néel,elle nous donne à découvrir la vie passionnée de cette femme volontaire. Un regard tendre mais pas dénué de critiques qui montre les deux faces de cette femme cultivée. Construite comme un roman, elle alterne les aller et retours dans le passé, de façon très ordonnée avec des chapitres. Intéressante, captivante.

Une BD qui retrace la vie d'Alexandra David-Néel, mais dans ce livre 1, nous n'avons que la première partie de sa vie. Un peu décevant de s'arrêter en plein milieu quand on n'a pas le livre 2 sous la main... Je n'aime pas vraiment les biographies, mais sous forme de BD, ça passe mieux, bien que je n'ai pas aimé les dessins.

[intégrale]

Alexandra David-Néel est un nom qui revient souvent lorsque l'on fait des recherches sur les femmes, notamment avec les élèves. Toutefois je la connaissais très peu, et à part le fait qu'elle était exploratrice, je n'en savais pas plus. Cette bande-dessinée composée de 4 tomes (2 cycles) nous permet de faire un tour d'horizon de la femme qu'elle fut et de ses exploits.



L'héroïne de cette BD est presque autant Marie-Madeleine Peyronnet qu'Alexandra David-Néel. Elle fut au service de l'exploratrice pendant les 10 dernières années de sa vie et c'est elle qui a participé à la rendre si célèbre, à publier sa correspondance et tant d'autres choses. La narration est donc tout sauf linéaire. On passe du récit de Marie-Madeleine à celui d'Alexandra, passant d'une époque à une autre sans chronologie. Un jeu de couleurs des planches permet de bien faire la distinction. Si le récit de la vie de Marie-Madeleine est assez clair, j'ai trouvé celui d'Alexandra plus complexe à appréhender du fait du mélange des époques.



Le lecteur découvre son enfance à la fin du XIXème, pas franchement heureuse, son envie d'évasion dès son adolescence. Ses premiers voyages en Asie, son mariage platonique avec Philippe Néel. Et puis son grand voyage de 14 ans, à travers différents pays d'Asie. Son renoncement à (presque) tout confort, les cours qu'elle a suivi auprès de différents bouddhistes, ainsi que ce qui l'a rendu célèbre : son entrée dans Lhassa, ville tibétaine archi fermée dans laquelle elle est la première blanche à entrer. Comme elle le lui avait promis, Marie-Madeleine n'édulcore en rien la personnalité d'Alexandra, très dure et colérique envers elle. C'est une personne complexe qu'on découvre ici dans toutes ses facettes.



Ces 4 longs tomes sont denses et m'ont donné l'envie de découvrir les nombreux récits publiés par Alexandra David-Néel.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..

[intégrale]

Alexandra David-Néel est un nom qui revient souvent lorsque l'on fait des recherches sur les femmes, notamment avec les élèves. Toutefois je la connaissais très peu, et à part le fait qu'elle était exploratrice, je n'en savais pas plus. Cette bande-dessinée composée de 4 tomes (2 cycles) nous permet de faire un tour d'horizon de la femme qu'elle fut et de ses exploits.



L'héroïne de cette BD est presque autant Marie-Madeleine Peyronnet qu'Alexandra David-Néel. Elle fut au service de l'exploratrice pendant les 10 dernières années de sa vie et c'est elle qui a participé à la rendre si célèbre, à publier sa correspondance et tant d'autres choses. La narration est donc tout sauf linéaire. On passe du récit de Marie-Madeleine à celui d'Alexandra, passant d'une époque à une autre sans chronologie. Un jeu de couleurs des planches permet de bien faire la distinction. Si le récit de la vie de Marie-Madeleine est assez clair, j'ai trouvé celui d'Alexandra plus complexe à appréhender du fait du mélange des époques.



Le lecteur découvre son enfance à la fin du XIXème, pas franchement heureuse, son envie d'évasion dès son adolescence. Ses premiers voyages en Asie, son mariage platonique avec Philippe Néel. Et puis son grand voyage de 14 ans, à travers différents pays d'Asie. Son renoncement à (presque) tout confort, les cours qu'elle a suivi auprès de différents bouddhistes, ainsi que ce qui l'a rendu célèbre : son entrée dans Lhassa, ville tibétaine archi fermée dans laquelle elle est la première blanche à entrer. Comme elle le lui avait promis, Marie-Madeleine n'édulcore en rien la personnalité d'Alexandra, très dure et colérique envers elle. C'est une personne complexe qu'on découvre ici dans toutes ses facettes.



Ces 4 longs tomes sont denses et m'ont donné l'envie de découvrir les nombreux récits publiés par Alexandra David-Néel.
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Ce second cycle débute au décès de la grande exploratrice. Marie-Madeleine , pour respecter ses dernières volontés (disperser ses cendres dans le Gange) se met à publier sa correspondance pour récolter des fonds lui permettant de se payer le voyage en Inde. On y découvre le récit des deux voyages en Inde que A. David-Néel a effectué, ses réflexions, ses attentes... C'est toujours aussi passionnant, plein d'humour. Les dessins et couleurs accompagnent admirablement le récit.

Quel second tome passionnant ! Il est beaucoup plus centré sur l'enfance, la vie, les aspirations d'Alexandra David-Néel et moins sur son employée Marie-Madeleine. On pourrait croire à une fiction tant sa vie est remplie d'anecdotes formidables, de rencontres avec de grands noms qui ont influencé sa vie, d'aventures. Femme au caractère bien trempé, sa volonté et détermination ont été sans faille; elle a su mener sa vie à sa façon et elle force le respect !

Suite du récit de vie d’Alexandra David-Neel. Dans ce tome, c’est son voyage en Inde et l’approfondissement de la culture bouddhique qui sont abordés.

Dans un autre laps de temps, c’est ce qu’il est advenu de cette femme exploratrice après sa mort.



Une femme intéressante aux multiples facettes.

Suite de cette BD qui permet d’en savoir davantage sur le bouddhisme et sur la vie faite d’aventures d’Alexandra David-Neel.

Dans ce tome, les lecteur.ices suivent les dernières années de vie de cette exploratrice.



Un récit riche, captivant et touchant.

Une vie avec Alexandra David Néel est un roman graphique sur le passé de cette grande dame.



Pour commencer on va découvrir la rencontre entre Alexandra et Marie-Madeleine Peyronnet qui deviendra sa secrétaire pendant 10 ans.

Durant notre pérégrinations ont decouvrira deux femmes de caractères et qui ont du répondant.



On va alterner le passé et le présent à travers des planches colorés pour le passé et des planches plus ternes pour le présent.



Les moments du passé seront consacré à la vie d'Alexandra, son enfance, la découverte de sa vocation, la relation avec son mari, ses divers voyages en Asie et ses exploits comme le fait d'être la première femme étrangère à rentrer à Lhassa et aussi la découverte d'un être cher qui est devenu son fils adoptif le lama Yongden.



Les moments du présent sont évidemment consacré à la relation nos deux dames et on va découvrir une relation très tendu entre elles. Deux femmes aux caractèrex bien différents vont mettre Marie-Madeleine à rude épreuve. Avec le temps elles apprendrent à se connaître, à s'apprécier et s'admirer tout en restant caractérielle 😅



J'ai adoré ce premier cycle en deux tomes.

On découvre une partie de la vie d'Alexandra à travers de jolis dessin semi-réaliste et ce choix de couleurs pour marquer les transitions dans le temps.

J'ai beaucoup aimé découvrir la relation entre Marie-Madeleine et Alexandra. Ce n'était pas de tout repos et on sentait qu'elles étaient proches à leurs manières.



J'espère vous avoir donner envie de découvrir cette grand dame. Je l'ai découvert par mes parents et depuis bien longtemps j'ai un immense respect et de l'administration pour Alexandra David Néel 😌

Un tome qui clôt cette excellente série, plus axé sur la spiritualité que le voyage proprement dit. J'ai beaucoup aimé l'évocation du toulpa.

Mention spéciale pour le cahier photo final, consacré cette fois à Marie-Madeleine Peyronnet, la délicate "Tortue", qui nous offre ici l'occasion de mieux la connaitre.

Je cumule les lectures sur Alexandra David-Néel et j'avais peur, qu'avec cette nouvelle série de bande dessinée, d'y retrouver un peu le même contenu que dans mes lectures précédentes. Il n 'en est rien. Cela est très complémentaire avec une analyse plus approfondie du personnage, de son caractère, de son éducation et des ses motivations.

Une femme au caractère fort et attachante.

Dernier (?) tome des aventures de Marie Madeleine, femme de confiance de la grande exploratrice qui nous narre quelques histoires complémentaires mélant ses souvenirs et ceux que lui a raconté Alexandra. Le plus surprenant? Les pérégrinations du petit Boudha et son retour dans son pays accompagné par un bout du crane de l'exploratrice...qui finira au fond d'un placard poussiereux : il n'y a plus de respect de nos jours!

Histoire intéressante et drôle. On en apprend un peu plus des relations particulières entre Alexandra, son mari et son fils et disciple.*

En ce mois d’octobre, nous fêterons les 150 ans de la naissance de l’exploratrice française Alexandra David-Néel. A cette occasion, le nouveau tome d’une BD biopic vient de paraître. « Une vie avec Alexandra David-Néel », est l’œuvre de Fred Campoy et Mathieu Blanchot. Ces bandes dessinées retracent l’itinéraire hors du commun de cette aventurière par le prisme touchant de celle qui partagea ses dix dernières années : sa « secrétaire particulière » Marie-Madeleine Peyronnet. C’est elle qui, depuis la mort de David Néel en 1969, ne cesse de perpétuer son souvenir. Elle est notamment à l’origine du musée dédié à l’exploratrice situé à Dignes. Et a rédigé une biographie parue en 1973 intitulée Dix ans avec Alexandra David Néel.



David-Néel une exploratrice atypique

Ecrivain, philosophe, aventurière mais aussi despote (notamment s’agissant de sa secrétaire particulière…). Alexandra David Néel est surtout connue pour avoir été la première occidentale à pénétrer à Lhassa, au Tibet. A une époque où les étrangers n’y avaient pas le droit de cité.
Lien : https://www.altitude.news/cu..

Une vie avec Alexandra David Neel Livre 2 - Fred Campoy



Dans ce second livre, Alexandra continue à raconter ses exploits et ses souvenir à Marie Madeleine. Malgré le « mauvais » caractère d’Alexandra les deux femmes sont très proches l‘une de l’autre. Alexandra approche de ses cent ans et sans ses forces et ses facultés diminuées.

Dans la dernière partie de l’album, c’est la fin d’Alexandra et Marie Madeleine explique les moments pénibles par lesquels elle est passée

Les quatre dernières pages sont consacrées au musée Guimet.



Très très belle BD, Belle histoire, une vie magnifique.



Toutes les femmes devraient s’inspirer de cette grande Dame

Une petite chronique rapide pour compléter la chronique parue sur le premier tome.



Du coup, si vous n'avez lu le T1, on reprend les fondamentaux , à savoir l'histoire de la grande exploratrice que fut Alexandra David-Néel racontée des yeux de la gouvernante qui l'a suivie les dernières années de sa vie. Ce second tome remonte le fil du temps avec des flashbacks qui remontent de plus en plus le temps pour remonter jusqu'à l'enfance, toujours avec cette astuce de colorisation pour les flashbacks et de sépia pour les derniers jours.



Cette période de la fin de vie est par ailleurs très prégnante sur la fin de l'album, évoquée avec beaucoup de douceur et de sensibilité. Le duo entre l'exploratrice et sa gouvernante est joliment mis en scène. On sent et on ressent très bien l'admiration de Marie-Madeleine Peyronnet pour Alexandra David-Néel malgré le caractère bien trempé et parfois insupportable de cette dernière. Au final, ce diptyque livre une très jolie biographie d'une grande personne en sortant du cadre conventionnel de la biographie.
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Je ne connaissais pas A David-Neel, Les deux tomes m'ont paru être l'occasion de découvrir cette dame réputée. Des couvertures avec un graphisme attrayant (qui me fait penser à Cosey ?) et en avant la découverte !

Badaboum !

Au lieu de courir à l'aventure au Tibet et de rencontrer le Dalaï Lama en compagnie de notre personnage, on découvre ses relations domestiques avec la narratrice.

Quelle aventure !

Quelle découverte !

Je me suis ennuyé et je ne connais toujours pas A David-Neel.

J'ai dû me tromper de sujet...

Mais comme j'ai acheté les deux tomes en même temps,

On y va pour la lecture du second ...

Alexandra David-Néel, donc. Que j'imaginais anglaise alors qu'elle est complètement française. A l'époque de la sortie de cet album sortait également un album sur l'exploratrice dans la très bonne collection Explora. Alors pourquoi celui-là ? Parce que, d'une part, le dealer me l'a conseillé, ce qui est déjà un bon argument. Et d'autre part parce que ça avait l'air de plus rentrer dans l'histoire de cette femme brillante. Et le prisme par lequel l'histoire est racontée est original.



En effet, c'est par les yeux de son assistante sur la fin de sa vie que l'on apprend à connaître Alexandra David-Néel. Évidemment, dans ce genre d'album où l'on oscille entre "le présent" avec l'assistante et les flash-backs avec les expéditions au Tibet, on joue sur les couleurs. Sauf que là, originalité, le présent est en noir et blanc et le passé en couleurs, comme pour magnifier les expéditions. C'est une intention louable mais l'intérêt de l'album réside justement dans les liens entre David-Néel et son assistante qui passent d'un mépris certain à une admiration profonde. Premier tome d'une histoire qui en comprendra deux, ce livre I est une agréable lecture qui fait espérer un second tome plus profond sur la relation entre les deux femmes.
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