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Critiques de Fuyumi Soryo (416)
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Cesare, tome 10

Avec ce tome, j’ai eu une très forte impression de fin de cycle.



C’est l’heure des réalisations : l’examen qui conclura ses études pour Giovanni de Médicis, la première véritable nuit d’amour pour Angelo. C’est l’heure de se détendre en se pochtronnant et en riant un peu (la farce avec la statue abîmée est terrible). C’est l’heure des séparations et de la préparation des voyages, l’heure de se remémorer les bons moments en regardant la mer — et l’on découvre à cette occasion que Fuyumi Soryo est aussi à l’aise dans le dessin de la nature que dans celle des ouvrages de l’homme. C’est l’heure des retrouvailles en famille, parfois avec inquiétude quant à la santé d’un ami ou d’un père.



Le monde et sa politique font une pause. On se déchirera plus tard. Et cela se lit sans ennui, avec un sourire touchant au coin des lèvres.

Un manga qui nous réconcilie avec la nature humaine

Probablement un peu utopique, mais qu’est-ce ce ça fait du bien !

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Cesare, tome 8

Et bien, si on m'avait dit un jour que j'allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^







La première partie de ce tome 8 s’éparpille un peu avec le fin de la Reconquista, la rivalité croissante entre le roi très chrétien et les rois catholiques, le dépucelage du naïf Angelo entre les mains de la plantureuse et expérimentée Manuela, le calvaire d’Orsino Orsini marié de force à une femme qui appartient corps et âme à bien plus riche et bien plus puissant que lui, les cagoleries/cajoleries de Raffaele Riario qui continue de poursuivre Cesare de ses avances yaoïste / gay-friendly de moins en moins dissimulées, Cesare qui lui est confronté aux dominicains de Savonarole qui teste son intelligence et son savoir…



La deuxième partie de ce tome 8 est par contre palpitante puisqu’elle retrace les heures les plus sombres du principat de Laurent le Magnifique à Florence ! La conspiration des Pazzi, l’assassinat de son frère cadet Giuliano, l’invasion napolitaine, le tout commandité par le clan Della Rovere…

Grâce à l’aide de Rodrigo Borgia, il parvient à rejoindre Naples clandestinement, à obtenir la paix avec le roi Ferrante puis son alliance tout en échappant aux pièges tendus par l’âme damné du pape Sixte IV : l’hominus crevaricus Giuliano Della Rovere ! (maudit soit-il, lui et ses semblables !!!).

Laurent le Magnifique, nouvel Auguste, a ramené la paix et la prospérité en Italie en fondant l’entente entre Milan, Florence et Naples qui met en échec l’alliance entre Rome et Venise. Mais meurtri dans sa chair et dans son âme, Cesare Borgia doit désormais le soutenir de toutes ses forces, lui qui est le dernier rempart contre les forces du chaos... Car les Della Rovere sont à la fois en pourparlers avec la France qui vient d’acquérir la Bretagne et avec l’Espagne qui vient de conquérir le royaume de Grenade. Les roturiers qui se comportent à la fois en raclures aristocrates et en parvenus nouveaux riches sont en train de déclencher les meurtrières Guerres d’Italie. Ah ça ils vont l’avoir leur pontificat, mais dans la foulée ils vont mettre l’Europe à feu et à sang en déclenchant la Réforme… Quand est-ce que l’humanité va enfin se débarrasser de ces Seigneurs des Cendres prêt à tout et au reste pour l’argent et le pouvoir quittes à régner sur des ruines ? MDM
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Cesare, tome 4

Et bien, si on m’avait dit un jour que j’allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^







Pas mal de dialogues dans ce tome 4, destinés à étoffer le relationship drama de la série… Un tome de transition à nouveau ?

Les 3 premiers chapitres ne sont là que pour introduire le personnage de Lucrezia, la petite sœur de sinistre réputation qui ici tient tout de la chérubine, tantôt rieuse tantôt boudeuse… Une fois de plus on sent l’orientation shojo de la série : dans un shonen les personnages ont les cheveux lisses, dans un shojo ils ont les cheveux bouclés… ^^

Retour au présent où Angelo surprend des inconnus en train de mettre le feu au chantier de manufacture hispano-florentin… Les Dominicains sont les premiers soupçonnés, mais Cesare a mis les choses au clair avec Niccolò Machiavelli et pour lui il est grand temps d’éradiquer les rats qui commencent à se faire trop bruyants !



Dans un premier temps, il préfère temporiser pour avoir toutes les cartes en main et il pousse ses pions en avant lors d’un dîner donné au palais de Raffaele Riario (qui fait la part belle aux discussions artistiques certes, mais qui évoque aussi les drames vécus par les familles Borgia et Médicis, avec la mort de Pedro Luis et la conspiration des Pazzi).

Dans un deuxième temps, il se travestit en roturier et oblige Angelo à l’accompagner aux fêtes urbaines commémorant le souvenir des croisades… Force est de constater qu’il s’amuse comme un petit fou : cracher des noyaux prunes sur un gros marchand, apeurer des actrices en train de se changer sous leur tente, se prendre la tête avec un ménestrel au sujet du personnage de Saladin, relever le défi d’archerie d’un homme du peuple, démasquer un bonimenteur de foire, admirer les produits de l’artisanat local… ^^

La conclusion est plus sérieuse : Cesare conspue les notables romains qui laissent leurs sujets dans la pauvreté et l’ignorance, et Cesare admire les notables florentins qui veulent éclairer et élever leurs citoyens… C’est l’heure de l’Humanisme et de la réhabilitation de la culture et des valeurs antiques !
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Cesare, tome 7

Nous avions laissé Angelo blessé pour avoir voulu protéger Cesare, alors que tous deux cherchaient à élucider le mystère de l’incendie criminel de la manufacture…



Angelo est soigné chez Cesare, tout le monde s’occupe de lui mais il ne pourra pas assister à la messe de Noël . Étant donné l’état de santé du pape, c’est Rodrigo Borgia qui va officier à sa place à Rome au grand dam du cardinal Della Rovere. Cesare et Giovanni de Médicis,dans la cathédrale de Pise, vont assister l'archevêque Rafaelo RIARIO , légèrement en retrait .



Pour l’occasion il porte le superbe habit de pourpre, très lourd que lui a fait confectionner Rodrigo, ce qui déplaît beaucoup à l'archevêque, car trop ostentatoire.



Après la messe Cesare s’attarde sur les lieux, devant notamment le tombeau d’Henri VII, empereur (saint empire romain germanique) donc étranger au clergé, reposant dans ces lieux saints. Serait-ce une provocation des Gibelins ? Sur le tombeau sont sculptés les apôtres. on assiste ainsi à l'histoire de la cathédrale de Pise.



Ce que j’en pense :



Ce septième tome est passionnant. On s’éloigne de l’intrigue et on voit très peu Angelo car c’est l’Histoire qui en est l’héroïne.



La messe de Minuit est célébrée dans des conditions particulières puisque le pape est aux portes de la mort et que Rodrigo Borgia et Della Rovere s’opposent, se disputent la succession de façon encore larvée certes, mais chacun avance ses pions.



Cette messe est splendide avec le rituel en latin, le décor dessiné de façon précise, assez extraordinaire sur le plan technique mais aussi les textes dans une belle écriture donnent l’impression d’entendre les chants. J’ai eu l’impression d’être une petite souris, cachée parmi les beaux atours des cardinaux, et autres prélats et j’entendais leurs voix s’élever. Magique.



Dans la deuxième partie, Cesare qui s’est attardé devant le tombeau, dans le chœur de la cathédrale, parle avec Silenzio et lui raconte ses réflexions, nées quelques années plus tôt lors d’une discussion avec son professeur Cristoforo Landino, à propos des deux souverains, Henri IV et Henri VII, au travers des onze apôtres qui ornent la sépulture. On assise alors à une discussion passionnante sur les liens entre l’Eglise et l’Empire.



[masquer) Ceci nous entraîne vers le combat entre l’empereur Henri IV et le pape Grégoire VII, chacun voulant régner et tenir l’autre sous sa coupe. « Le pouvoir du pape repose sur la foi du peuple alors que c’est par la force que l’empereur obtient son soutien ». Mais, les choses s’enveniment, leur opposition aboutissant à l’excommunication de l’empereur puis l’entrevue de Canossa restée célèbre, une humiliation pour certains. « Au final, la meilleure des politique est toujours celle qui permet l’équilibre de ces deux pouvoirs… La dualité des pouvoirs est un rêve qui ne supporte pas l’épreuve de la réalité».



Puis, une deuxième époque nous est racontée et expliquée avec les Guelfes et les Gibelins à l’époque de l’empereur Henri VII et du pape Boniface VIII, car deux ans plus tard la Papauté et l’Empire sont toujours en lutte. Et on assiste à l’entrée en scène de Dante qui naît à Florence, ville sous la coupe du pape et des Guelfes, et il s’en suit une étude approfondie de « La divine Comédie ».[/masquer]



J’ai une fois de plus adoré !!! J’admire l’auteur Fuyumi Soryo pour son courage : s’attaquer à cette période de l’Histoire, des conflits, des manigances quand on est de culture japonaise, et la traiter de façon aussi claire, c’est très fort. N’oublions pas qu’elle aidée par un spécialiste de la Renaissance Italienne qui s’attaque à la traduction de « La divine Comédie».



Bien sûr, Cesare le fait toujours autant rêver par son intelligence brillante, son sens de la politique, sa soif de tout comprendre, et son personnage s’installe de plus en plus dans ce manga, il s’étoffe…



Ce tome 7 est brillant, mais doit être dur d’accès aux lecteurs qui ne sont pas en quête de mieux connaître l’histoire et qui s’intéressent plus à Angelo…



pour une analyse plus approfondie et des planches: voir mon blog.
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Cesare, tome 4

Dans ce tome 4, nous faisons la connaissance de …. Lucrezia bien-sûr, qui vit à Rome avec son père et qu’il est question de marier.

On voit l’entourage féminin de Rodrigo Borgia : Giulia qui fait office de dame de compagnie de Lucrezia, a été élevée en partie par Rodrigo à la mort de ses parents, comme une grande sœur en apparence.

Adriana, la préceptrice austère, qui veut éloigner le plus possible Lucrezia de Cesare car l’admiration de la petite fille pour son frère la dérange.

En fait, elles sont toutes les deux très proches de Rodrigo, qui est sous leur charme et donne l’impression de se faire mener par le bout du nez. Rodrigo est en adoration devant sa fille et a tendance à accéder à toutes ses demandes. Lucrezia se morfond car Cesare avait promis de lui écrire avant son départ pour Pise et il ne l’a pas fait.

Les intrigues à la Fiorentina avancent, Cesare travaille pour faire élire son père à la papauté. Pour cela il faut éloigner DELLA ROVERE (qui désire la mort de Cesare) et rapprocher les MEDICIS de leur ennemi, l’archevêque de Pise, Mr RIARIO, via la manufacture de tissu.

Les travaux à la manufacture avancent très bien sous la surveillance d’Angelo. Mais un soir de grand vent, celui-ci ayant peur qu’un incendie se déclenche à partir un feu mal éteint, se précipite sur le chantier (prémonition ?) et un bâtiment est en flamme et il voit s’enfuir des hommes en robes de bure noire qu’il prend pour des Dominicains, l’un deux l’agresse au passage…..

Il va donc falloir éclaircir l’énigme et trouver le commanditaire de l’incendie criminel….





Ce que j’en pense :



Ce tome 4 est tout aussi passionnant que les trois précédents. Tout d’abord parce que la connaissance de l’entourage de Rodrigo Borgia à Rome, s’affine avec l’apparition de Lucrezia, jolie petite fille à la chevelure toute aussi blonde que la crinière de Cesare est noire.

Au passage, on en apprend davantage sur le rôle des femmes à cette époque, elles doivent être jolies, pas trop intelligentes (les connaissances notamment scientifiques que Lucrezia a acquise auprès de Cesare indispose au plus haut degré sa préceptrice) et leur mariage doit rapporter quelque chose de substantiel à la famille, il n’est pas question d’amour mais d’alliance politique.

On retrouve les intrigues pour amener Rodrigo à la papauté mais, ce n’est pas aussi facile qu’on pouvait le penser dans les tomes précédents : Laurent de MEDICIS a une santé déclinante, donc, il y a urgence. L’incendie de la manufacture montre que quelqu’un dans l’ombre veut à tout prix empêcher le projet d’aboutir.

Fuyumi Soryo utilise beaucoup les flash-back pour évoquer des évènements ou des conversations passées et c’est très réussi. Une grande dame du manga. On prend vraiment du plaisir à lire, à admirer les dessins, je lis lentement, je relis pour déguster au maximum.



Note : 9/10

pour en savoir plus : cf. mon blog j'espère que l'opération masquer a marché cette fois-ci !!!!!


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Cesare, tome 2

Angelo DA CANOSSA apprend peu à peu que l’enfance de Cesare a été difficile. Son père n’est autre que le cardinal Rodrigo BORGIA qui a « fait une entorse » à ses vœux de chasteté, donc la mère de Cesare est considérée comme une putain. Tout petit, il en a été séparé pour recevoir une éducation digne de ce nom, mais au prix d’une énorme souffrance. Sa mère lui manque tant, qu’un jour Rodrigo ramène avec lui un enfant du même âge et ils vont devenir très proches : Miguel.

Cesare a emmené Angelo de l’autre côté du fleuve et les choses ont failli se terminer de façon tragique. Le deuxième tome s’ouvre sur les regrets d’Angelo qui va retrouver Cesare dans la cathédrale de Pise pour s’excuser.

Cesare lui explique alors comment fonctionne les clans à Rome. On voit donc apparaître tous les protagonistes : Rodrigo Borgia qui veut être le futur pape, le cardinal DELLA ROVERE qui vise la tiare aussi, et qui intrigue par l’intermédiaire de Monseigneur RIARIO (qui héberge Cesare, on s’en souvient) et de l’autre côté la Fiorentina avec Lorenzo DE MEDICIS dont le frère et un fils ont été assassinés sur l’ordre de DELLA ROVERE et son fils Giovanni. Tout ce petit monde complote tandis que le pape .

Pendant ce temps, Miguel œuvre dans l’ombre, avançant ses pions pour que son père soit élu.







Ce que j’en pense :



L’intrigue se met en place et dans ce deuxième tome, on a une place prépondérante laissée à l’histoire, les alliances entre les grandes familles, les haines, donc on voit de plus près les cardinaux dont les visages et les corps sont bien plus imposants, au niveau du dessin : autant la silhouette de Cesare est fine, harmonieuse avec son visage d’adolescent presque encore, autant Rodrigo est massif, imposant, austère et il en est de même pour DELLA ROVERE ou RIARIO, Lorenzo est différent, plus élégant.

On voit la chapelle Sixtine comme l’a imaginée Fuyumi Soryo avant sa transformation par Michel Ange, avec un gros travail de rechercher au niveau historique. Les bâtiments sont toujours aussi beaux que l’on soit à Pise (T1) ou à Rome comme ici.

On voit apparaître Christophe COLOMB qui vit du commerce et commence à envisager son départ pour « les Amériques », essayant de recruter des marins. En fait on s’attend à voir apparaître toutes les personnes ayant eu une influence à cette période et on n’est pas déçu….

On aborde aussi la Reconquista qui risque de modifier les échanges commerciaux, donc les spéculations.

La magie opère toujours, les dialogues sont plus compliqués car l’Histoire entre par la grande porte, on n’est plus dans les querelles estudiantines même si on assiste à une joute verbale intéressantes entre les étudiants en cours.

Ce deuxième tome se déguste comme le premier, avec gourmandise ; on n’a pas envie d’avancer trop vite, les décors sont beaux les personnages riches en couleurs (2 planches sont en couleur) et on a envie de s’y promener avec Cesare dont le sens aigu de la politique, du commerce nous laisse admiratif étant donné son jeune âge.

J'attends le troisième avec impatience !!! il est sur ma table de chevet bien-sûr !!!
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Cesare, tome 11

♫ Voilààààà, c’est fini ! ♪



Enfin, c’est pas fini, fini j’espère, c’est juste que j’ai lu tout ce qui est publié et que le tome 12 se fait attendre.

Et ce final temporaire, cet ultimate éphémère, est génial.

Fuyumi Soryo a sorti ses plus beaux crayons et utilisé la meilleure huile de coude qui soit. Les reconstitutions de la Rome de cette fin du 15ème siècle sont éblouissantes, à faire tomber la mâchoire. Les intérieurs de cathédrale sont fantastiques, les décors urbains vue d’avion du nectar oculaire. Bref, toujours au top madame Soryo.



Quant au récit… damned ! Ce n’est pas le moment le mieux choisi pour interrompre une série. Car la péninsule est au bord du précipice. La mort de Laurent de Médicis rebat les cartes des alliances politiques. Tout le bel édifice bâti avec amour par les Borgia menace de s’effondrer. Le fils de Laurent prend des décisions qui seront lourdes de conséquences pour Florence, pour la Toscane et pour toute l’Italie.

Quant au pape, il n’en a plus pour très longtemps ; Et c’est l’occasion pour les cardinaux Rodrigo Borgia et Giuliano Della Rovere de démontrer en public leur haine réciproque.

On a beau savoir ce que l’Histoire nous réserve… seigneur qu’est-ce que j’aimerais lire la suite.



Et on a droit à un festival de têtes célèbres. Parmi ceux qui m’avaient échappé, je vois enfin le poète Politien et l’humaniste Pic de la Mirandole.

Et Lucrèce Borgia commence à faire tourner la tête des hommes et à montrer un caractère aussi trempé que celui de son frère César.



J’espère que Fuyumi Soryo n’a pas laissé tomber. Nous laisser en plan maintenant, c’est pas humain !

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Cesare, tome 9

Je sais que je me répète mais… c’est encore une fois un tome de ouf.



Fuyumi Soryo touche un peu à tous ses sujets de prédilection. La politique emberlificotée de la péninsule italienne d’abord, alors qu’un renversement d’alliance et la mauvaise santé de Laurent de Médicis laissent déjà l’effluve nauséabond et anticipé des guerres d’Italie se diffuser dans l’air. Des focus sur les artistes du temps comme Léonard de Vinci aux prises avec sa statue équestre commandée par Ludovic le Maure, ou les débuts de Michel-Ange. Des moments intimes et sereins comme la visite de Miguel au grand-père d’Angelo. L’université de Pise où Giovanni, fils de Laurent de Médicis, s’apprête à passer l’épreuve finale pour l’obtention de son diplôme qui lui assurera un siège de cardinal. Les échanges épistolaires entre Cesare Borgia et son père le cardinal Rodrigo.



L’auteur alterne, passe d’un sujet à l’autre, développe l’atmosphère de profonde humanité qui se dégage de son œuvre. Elle embellit le tout avec des décors toujours aussi sublimes, qu’ils représentent une vue d’avion de Florence ou l’intérieur d’une cathédrale.



C’est sûr, je le répète à chaque nouvel avis sur Cesare. Mais c’est parce que je ne sens faiblir ni mon intérêt, ni mon plaisir à la lecture de ce récit humaniste et tout en nuances.

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Cesare, tome 6

Les premières « virtù » de ce volume sont fantastiques ! C’est la conclusion dramatique des événements qui nous tiennent en haleine depuis quelques tomes. Cesare gère la situation avec autant de brio que Sherlock Holmes. Les traitres sont dévoilés mais attention, ils ont des couteaux (tadaamm !) et Angelo fait encore œuvre d’héroïsme naïf. C’est comme un réflexe chez lui.

Bon, je n’ai pas décroché avant que cette partie soit terminée. Fuyumi Soryo nous fait bien danser sur son petit doigt en nous présentant un Cesare tour à tour sympathique et généreux puis retors et sans scrupules.



Puis la tension retombe et on repart pour une période d’interlude dont j’espère qu’elle ne sera pas trop longue. Oh, l’auteure commence à disposer ces briques neuves : Cesare doit arrêter de jouer au petit condottiere et se préparer à jouer son rôle de cardinal. Le focus sur le clan Borgia à Rome est intéressant, forçant le trait sur les frérots de Cesare. Mais le passage sur la rencontre et l’éducation de Cesare et Miguel m’a quelque peu ennuyé. A nouveau Fuyumi veut brouiller les pistes en insistant sur la jeunesse du héros, elle nous force à éprouver de la compassion, voire de l’amour pour lui, et ni vu ni connu elle remet sa partie sombre dans… l’ombre justement. Je n’ai pas envie de me laisser piéger, moi, na !



Verrai-je bientôt un Cesare conforme à sa légende noire ? Dark Vador va-t-il apparaître derrière Anakin ? Je l’espère. (Ha, ha ha, ha ha ! – rire cruel)

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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

J’ai hésité lorsque Babelio m’a proposé de découvrir « Marie-Antoinette – La jeunesse d’une reine » et d’en faire la critique.

L’univers des mangas m’est totalement étranger, seule lecture à mon actif : « Quartier lointain » de Jiro Taniguchi qui fut, il est vrai, une belle découverte.

J’ai finalement, et pour mon plus grand bonheur, accepté cette immersion en terre inconnue.

A réception du livre, ma première surprise a été l’élégance de la couverture aux tons pastel.

Après m’être habituée à la lecture de gauche à droite, j’ai suivi le déracinement de la jeune princesse Antonia contrainte de quitter sa famille et l’Autriche pour épouser le Dauphin de France.

J’ai découvert un manga aux dessins d’une incroyable finesse, les moindres détails sont minutieusement reproduits dans l’architecture, les décors, et les costumes. J’ai aimé les visages des personnages et particulièrement celui de Marie-Antoinette.

Un travail d’une telle finesse m’a totalement conquise et je vais lire très prochainement le premier volume de « Cesare » que j’ai déjà commandé chez mon libraire.

Merci à Babelio et aux Editions Glénat.



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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Marie-Antoinette de Fuyumi Soryo chez Glénat.

Tome 1 La jeunesse d'une reine.



Antonia dit Marie Antoinette futur reine de France vie en Autriche à Vienne. Ces parents la famille royale d'Autriche et la famille royale de France on conclus un mariage entre la France et l'Autriche. Ce manga décrit le voyage de la dauphine vers la France sont mariage avec le dauphin de France et la vie à la cour royale à Versailles. L'auteur Soryo s'est bien informé et documenté pour mettre en route cette nouvelle série de manga. Il est constitué en trois partis, un démarrage en couleur, la narration, et une documentation en couleur avec bibliographie. Un manga fait pour ce qui aime l'histoire de France. Une première réussite. A lire.
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Cesare, tome 1

Angelo Da Canossa fait son entrée à l'Université de la Sapienza à Pise. Jeune ingénu et petit-fils d'un tailleur de pierre, s'il a pu accéder à ce cercle de privilégié, c'est grâce au "mécénat" de la famille de Médicis. Et ce pauvre ingénu élevé "loin des vicissitudes de ce monde" n'est pas armé pour faire face à ce monde dont il ignore les codes les plus élémentaires, et les dangers qui peuvent se trouver derrière ces jeunes privilégiés amenés à régner dans les plus hautes sphères du pouvoir. Heureusement, dans son infortune, notre ingénu qui se fait vite le reflet du lecteur rencontre le fils du cardinal Rodrigo Borgia - homme qui a la réputation d'être avide de pouvoir et manipulateur comme toutes les personnes "couronnées" de ce patronyme - : le fameux Cesare Borgia ! Les leçons du Pygmalion commencent et promettent plus d'une révélation sur l'envers de la médaille ...



Promesses d'aventures, de manipulations, de secrets sur fond de Renaissance européenne : n'est-ce pas attrayant ?



Ce manga est tout simplement bluffant. Les graphismes sont d'une minutie, que ce soit dans les paysages, les scènes en intérieur, les costumes d'époque... impressionnante. Si vous cherchez de l'action, on est assez loin de certains classiques des seinen. Mais pour ceux qui aiment l'histoire, difficile de ne pas rendre hommage au travail de recherche et de reconstitution qui a été fait en amont.

Ce que j'ai apprécié, c'est qu'en dehors d'Angelo qui est le seul personnage "typique" de manga, les auteurs nous ont épargné les dialogues niaiseux et trop plein de bon sentiments.



Une série dont j'ai hâte de connaître la suite !
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Cesare, tome 3

Et bien, si on m’avait dit un jour que j’allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^







Pas mal de dialogues dans ce tome 3, destinés à étoffer le relationship drama de la série… Un tome de transition ?

On fait quand même la part belle à la très virile confrontation entre Cesare le leader du cercle des Espagnols et Henri le leader du cercle des Français, qui tourne à la démonstration de la part de notre ambivalent antihéros. Mais Henri n’en démord pas : les Français sont plus chrétiens donc moralement plus pur que les Espagnols qui ont trop longtemps cohabité avec la souillure musulmane (sûrement un ancêtre de Nadine Morano et autres mixophobes du même acabit : ce manga a décidément des résonances très actuelles !).

D’un côté Cesare manipule Giovanni de Médicis pour réaliser un projet de manufacture de tissus, d’un autre côté Cesare manipule Angelo Da Canossa pour obtenir les coordonnées de tous les résidents de la Fiorentina… Du coup Miguel se sent obligé de mettre en garde notre Candide contres les ambitions de l’évêque condottiere en devenir : plus on lui sera dévoué, et plus il décevra ! (Et on notera que Niccolò Machiavelli a droit à quelques scènes assez sympathiques…)
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Cesare, tome 2

Que du beau monde dans ce deuxième tome ! Christophe Colomb, Leonard de Vinci, et nous faisons enfin la connaissance de Rodrigo Borgia, le père de Cesare - le héros éponyme donc. Mais plus que le cardinal, c'est surtout ses alliées et ses ennemis que nous nous familiarisons.



Ah le pouvoir... Celui pour qui tous sont susceptibles - et prêts ! - de périr. Heureusement, les Médicis et surtout les Borgia sont passés maîtres dans l'art de comploter, manipuler, manigancer et acheter les alliés qu'il faut à n'importe quel prix. Le but ? S'élever dans les plus hautes sphères du pouvoir et placer ses "pions" (simples alliés ou membres de la famille) à des postes stratégiques. Et pour le garder, peut-on se dire que la fin justifie les moyens ? Visiblement, les Borgia ont décidé que oui !



Borgia : un nom qui fascine autant qu'il fait frémir, et ce deuxième tome ne va pas démentir ce fait. Plus d'intrigues et plus de complots qui s'invitent au Vatican. On s'enfonce de plus en plus dans les coulisses de pouvoir et tout ce qu'il faut pour le garder... Et ce n'est pas Dante et sa Divine Comédie qui contrediront ces familles .



J'ai encore plus aimé ce tome que le précédent, peut-être parce qu'Angelo l'ingénu passe au second plan et cette fois c'est Cesare qui est mis en avant. On apprend aussi des choses intéressantes sur l'ascendance de Miguel le serviteur de Cesare. Et on comprend pourquoi il est encore plus révulsé que les autres par les discours des fanatiques religieux.

Et les graphismes sont toujours aussi saisissants. Une jolie visite guidée dans le Pise de la Renaissance ! Et les scènes de batailles sont ici beaucoup plus dynamiques.



Vite le troisième tome !



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Cesare, tome 4

" Je ne connais personne de plus outrecuidant, de plus arrogant... Ni de plus fier que lui ! "



Aah ! Enfin l'image un peu trop lisse et trop contenu de Cesare Borgia s'effrite de plus en plus. Nom pas que le nom Borgia évoque un Saint, mais quand même.

Cette fois-ci, la petite Lucrezia entre en scène. Rien de bien extravagant puisqu'elle n'a que 11ans pour l'instant ; mais sa réputation historique la précède... De même qu'avec sa dame de compagnie, Guilia, qui est aussi - accessoirement - une conquête de Rodrigo Borgia , on voit que les manipulations arrivent aussi du côté des femmes.



Ce tome est dans la lignée du précédent, mais j'attends encore "l'explosion".
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Cesare, tome 3

Angelo Da Canossa comprend de mieux en mieux le monde qu'il a intégré à l'université de Pise, en particulier des notions qui lui étaient étrangères du temps où il n'était "que" le petit-fils d'un tailleur de pierres. Il apprend à ses dépends à comprendre la notion de classes sociales et le fait que plus on monte dans les sphères du pouvoir, moins les valeurs telles que l'amitié ou la dévotion à ses amis sont partagées. Seuls compte le pouvoir et les meilleures façons de l'obtenir, peu importe les moyens employés.

Heureusement pour lui, une petite bouffée d'air frais lui est "offerte" pour retourner à ses origines.



Ce troisième tome est un tome de transition en quelques sortes : les plans sont mis en place et le lecteur voit des "annonces" indiquant que des masques vont tomber, à commencer par celui de Cesare lui-même !



Si rien " d'extraordinaire" ne se passe, on sourie en voyant apparaître Niccolo Machiavel. Et surtout, avec une scène qui présente les Français comme de gros rustres racistes... déjà à la Renaissance ! comme quoi les reproches ont toujours été les mêmes.
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Cesare, tome 1

Cesare, décidément les Borgias sont à la mode... un petit autocollant indiquant "recommandé par historia", il n'en faut pas plus pour piquer ma curiosité...

D'un point de vu graphique c'est une pure merveille, personnages et décors sont aboutis, soignés, les détails sont superbes... impossible de ne pas tomber sous le charme des dessins.

L'histoire est introduite par le biais d'un jeune florentin qui entre à l'université de Pise grâce à Laurent de Médicis. Jeune homme naïf, Angelo da Canossa va se retrouver happé par la vie de l'université, les rivalités, alliances et luttes entre les différentes factions, celle des Médicis, celle des Borgias, celles des français... Son ignorance du monde dans lequel il pénètre nous sert de guide pour le découvrir à travers ses yeux, sa candeur et sa propension aux gaffes en fait un personnage idéal pour alléger le contexte historique.

Ce qui pourrait passer pour un manga léger avec un vague fond historique ne l'est pas du tout, les équilibres de pouvoirs sont parfaitement explicités, les réalités historiques sont montrées sans fard, à l'image de cette grande pauvreté qui sévit dans les quartiers défavorisés, conduisant les gens à la dernière extrémité.

Là création de cette série a été supervisée par Motoaki Hara, professeur d'université qui semble s'être fait une spécialité de l'époque de la renaissance, ce qui explique certainement la finesse du détail et la précision historique.

Je n'ai aucun mal à le recommander, en plus de la précision historique, de la qualité des images, la sympathie spontanée pour Angelo et le format manga le rend particulièrement accessible et peut être un bon tremplin vers une lecture plus classique dans le domaine des biographies historiques.

À mettre entre toutes les mains!

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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Un manga sur la reine emblématique qu'était Marie-Antoinette.

Des dessins très bien réalisés mais une histoire beaucoup trop édulcorée sur la jeunesse de la dauphine : grande prise de liberté historique de la part de Fuyumi Soryo. Un manga très court duquel je suis ressortie déçue : j'ai comme l'impression d'avoir été bernée par ma lecture.
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Cesare, tome 6

Nous retrouvons les héros après la simulation de bataille (la traditionnelle mêlée à cheval) dans la ville de Pise qui vient clôturer la scolarité des étudiants de la Fiorentina. Cesare en a gardé un hématome à l’épaule, qu’il est en train de soigner.

Il est allé se promener, seul dans la nuit, afin de profiter d’un dernier espace de liberté avant de se consacrer à la vie adulte. Sa vie est en danger, il y a un complot pour l’assassiner.

Nous étions restés, à la fin du cinquième tome, à l’incendie de la manufacture de tissus, survenu alors qu’Angelo avait en charge sa surveillance, et donc, il faut résoudre l’énigme : qui a mis le feu et dans quel but ?

Alors que les étudiants se baignent dans la rivière pour se nettoyer après la mêlée, Angelo ne veut pas se baigner car il ne sait pas nager et c’est alors qu’un groupe d’étudiants français arrive, semant la bagarre et il tombe à l’eau. Sans l’aide de Roberto il se serait noyé. Il s’aperçoit alors que ce dernier a une brûlure à l’épaule…





Ce que j’en pense :





L’intrigue continue dans ce sixième volume, où l’on assiste à l’enquête pour trouver les coupables de l’incendie. Grâce à la ruse de Cesare, « politicien » habile, et avec l’aide d’Angelo, les masques vont tomber.

Cesare est un excellent stratège, il a le sens inné de l’intrigue, et du combat, l’art de pousser les autres dans leur retranchement, ce qui donnera lieu à des règlements de compte et des assassinats

Il aime les combats, la joute physique et verbale, il a le sens de la stratégie, se serait un excellent militaire, (ou même un homme politique de talent) mais son père, Rodrigo Borgia le destine à l’Eglise. Un talent gâché ?

Toute la première partie de ce tome 6 est consacrée à la résolution de l’énigme de l’incendie de la manufacture et en même temps, à la révélation des traîtres.

Dans la deuxième partie du récit, on en apprend davantage sur Cesare, sa solitude dans l’enfance, un père distant, toujours dans la manœuvre pour arriver à faire vivre sa famille en sécurité tout en atteignant son objectif essentiel : accéder à la papauté. Il ne semble en fait s’intéresser à ses enfants que dans la mesure où lui sont utiles dans sa quête du pouvoir.

Cesare a été un enfant solitaire, qui étudie avec beaucoup de zèle, car il veut faire plaisir à son père, être aimé de lui. Un jour Rodrigo ramené avec lui un petit garçon du même âge à peu près, pour en faire un compagnon de jeu. On assiste donc, sous la forme de flash-backs à la naissance de son amitié avec Miguel, jeune orphelin d’origine juive, à la rigueur de son éducation, et on découvre l’intérêt de Cesare pour les religions, les différences entre les cultures

Peu à peu, on voit les clans se mettre en place et avancer leur pions alors que le pape se meurt, les Borgia, les Médicis mais aussi les Sforza, les Della Rovere…

Et toujours, Angelo qui se rapproche de plus en plus de Cesare qu’il admire, et qui sert de fil rouge à l’histoire.

Un seul bémol pour ce tome 6 : la lenteur avec laquelle l’intrigue progresse, mais celle-ci est compensée par l’étude de la personnalité du héros aux belles boucles brunes dont on perçoit la fragilité sous la carapace, ce qui le rend encore plus attachant.

Les dessins sont toujours aussi beaux et précis…

Note : 9/10


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Cesare, tome 5

On retrouve Cesare faisant une escapade dans les rues de Pise en compagnie d’Angelo et contant fleurette à des jeunes filles lorsqu’arrivent Giovani et d’autres étudiants de la Fiorentina et l’incendie criminel de la manufacture provoque une discussion où Angelo est accusé par l’un d’eux.

Cesare continue sa promenade seul et se fait attaqué par un homme armé d’un poignard. Il arrive à neutraliser l’individu tandis que Miguel finit pas le tuer d’un coup de poignard dans le dos au grand dam de Cesare qui pensait tenir la personne chargé de le tuer et savoir ainsi qui est le commanditaire.

C’est un grand jour qui commence, pour Pise : les étudiants doivent se livrer à une joute organisée par Monseigneur RIARIO, devant toute la population locale. Il s’agit d’une reproduction de scène de guerre pour défendre le pont, donc la ville. Ils s’organisent en deux équipes : l’Italie du Nord dans laquelle se trouvent les Français avec à leur tête Henri et son frère et l’Italie du Sud menée par Cesare et les Espagnols

Ceci va permettre à chacun de montrer son courage, son sens de la stratégie….





Ce que j’en pense :



Ce 5e tome est tout aussi intéressant que les autres, mais on s’éloigne du destin individuel de chacun et de l’intrigue.

Certes, il y a toujours, la recherche de l’auteur de l’incendie de la manufacture, et en tant que lecteur, on cherche à deviner qui a pour mission d’assassiner Cesare. Mais, dans ce tome, l’accent est mis à nouveau sur les rivalités entre les différents clans dans l’université de Pise, et cette fois-ci elles vont s’exprimer au travers de la joute.

Les scènes d’affrontement entre les équipes, les cavaliers sont très belles. Les h hommes sont en armures et côtes de maille, ils ont des armes factices mais peuvent se faire mal quand même, et on oppose toujours les deux races de chevaux (Cesare se remarque facilement avec son cheval arabe). L’art de la guerre est très bien évoqué, la stratégie s’oppose à la force. De ce fait, cela m’a moins intéressée. Le travail est toujours aussi brillant et précis, mais j’ai eu un peu de mal à m’intéresser au combat.

Tout d’abord, la technique du combat est particulière, la stratégie d’Henri tenant en un en seul point mettre Cesare à terre par la force, alors que Cesare manœuvre avec ruse et finesse, on oppose donc la brutalité à la vraie stratégie. L’auteure dépeint vraiment les Français comme des coqs gaulois, des grosses brutes comme je l’ai déjà dit pour un des tomes précédents (est-elle influencée par Astérix et Obélix ????

Je trouve également qu’il y a un contraste important entre la première partie où tout le monde est détendu, l’ambiance de fête dans le village Cesare contant fleurette même s’il est victime d’une agression, les jolies filles et la joute plutôt bestiale qui va suivre même si on retrouve quelques jeunes filles et des supporters qui se déchaînent. J’ai hâte de retrouver l’intrigue…

Ce tome 3 ne m’a pas tellement emballée car les joutes, même bien représentées graphiquement, ne me passionnent pas. Donc, à la limite de l’ennui dans la deuxième partie.

Je maintiens une bonne note car le travail demeure de très bonne qualité et la précision historique aussi.



Note : 7,5/10




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