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Critiques de Gav Thorpe (48)
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Warhammer - Le flambeau des rancunes

Throndin Pierrecoeur, Roi nain de la citadelle de Zhufbar, dans les Montagnes Noires, a accepté la requête d'un baronnet humain désemparé face à une horde de peaux vertes menaçant son territoire. Leurs forces combinées, l'assaut des forces gobelines devait n'être qu'une formalité. C'était sans compter la traitrise de son allié Humain qui tourne bride avec ses soldats pendant que les nains résistent seuls. Ce sera la dernière bataille de Throndin, et son fils unique ruminera sa vengeance, car un nain n'oublie jamais.



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Ce roman de l'univers Warhammer est centré sur le peuple nain, ou plus précisément, sur une partie de la vie du roi Barundin Cœurdepierre de Zhufbar. Découpé en huit chapitres (en huit rancunes) il raconte, de la mort de son père à la Tempête du Chaos (et donc à la frontière entre Warhammer V1 et Warhammer V2, pour ce qui est du jeu de rôle), le désir de vengeance d'un roi et décrit, à cette occasion, de nombreuses facettes du peuple nain dans sa globalité. D'une écriture facile, voire fade, le roman se lit rapidement et survole beaucoup de choses sans entrer dans le détail. Les fans seront ravis de retrouver des références qui passeront inaperçues pour le commun des lecteurs, mais seront certainement déçus du manque de profondeur et de l'aspect "catalogue" des combats. Les néophytes trouveront là un bel aperçu des coutumes naines, quelques menaces qui pèsent sur le monde de Warhammer, certains jalons nécessaires à l'immersion dans le monde (dates, événements, personnages), sans toutefois pouvoir tout comprendre clairement tant le récit est saupoudré. Le personnage de Barundin servira de prétexte à un passage en revue des armées naines, skavens, peaux-vertes et chaotiques, avec de nombreuses facilités et des histoires sans grand intérêt.



Dans le détail, et avec moult spoils :



Comme je le disais à mes camarades de Lecture Commune (sur le forum des Trolls de Babel) je fais un bilan mitigé de ce roman. D'un côté il réussit le tour de force d'aborder une myriade d'aspects du monde de Warhammer (et pas seulement du côté nain), mais de l'autre il nous propose un fil rouge sur la vie de Barundin plutôt inintéressant et mal fagoté, tout en n'approfondissant pas suffisamment les notions qu'il aborde, au risque de perdre les néophytes.

Pour du Lore nain, préférer Nains, Pierre et Acier, et pour des histoires intéressantes, se tourner vers d'autres romans moins "catalogues".
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La voie de l'Eldar 1 : La voie du guerrier

" La meilleure façon de résister à une tentation, c'est d'y céder " Oscar Wilde...



Il en est pour les Eldars du 41ème Millénaire comme de leurs lointains aïeux Elfes du monde de " Warhammer " : Céder à ses bas instincts mène aux rivages obscurs de la damnation éternelle... Damnation qui a conduit cette civilisation galactique prospère vers son extinction.



Afin de préserver son âme immortelle, il incombe à chaque Eldar de choisir une voie ,un ensemble de préceptes, un code de conduite et de s'y consacrer entièrement. Mais la longue vie d'un Eldar ne peut-être dédiée à une seule et unique voie. L’évolution de son existence peut l'emmener à prendre bien des chemins...



Korlandir suit la voie de l'Artiste. Il est un sculpteur de talent privilégiant la représentation des mythes fondateurs de la civilisation Eldar. Il trouve son équilibre entre Arandryan, son plus fidèle ami et Thirianna, la poétesse dont il est secrètement amoureux. Mais un serpent de jalousie se love dans son âme : Il pense que les sentiments de Thirianna vont à Arnadryan...

Or Arandryan a bien d'autres aspirations : Rêvant de voyager au-delà du vaisseau-monde d'Alaitoc, qui accueille les vestiges de leur civilisation mourante, il s'engage sur la voie de l'Errant. Korandil déclare ses sentiments à Thirianna qui le repousse : Elle a choisi de se consacrer à la voie du Prophète, les prescients-philosophes qui dirigent leur peuple...



La colère étant sur le point de le submerger, l'artiste se laisse guider vers l'un des temples des guerriers aspects : Moines-soldats qui luttent pour la survie de leur race. Il revêtira la masque de guerre des Scorpions, qui guettent leurs proies et frappent en silence...

Ce masque de guerre, cette armure que l'ont revêt pour laisser libre-cours à ses instincts destructeurs. Et qu'on s'applique à retirer une fois le champ de bataille quitté. Cependant une grande force d'âme est nécessaire pour dominer le conflit intérieur...

Cependant la survie de la civilisation Eldar tient en grande partie sur ces citoyens qui cèdent aux attrait de Kaela Mensha Khayne, le Dieu de la Guerre...





Un énième parcours initiatique. Un être de paix et de contemplation qui tenter de maitriser ses colères de leur donner un sens...

" La voie du guerrier " remplit son office... En toute simplicité... - dans tous les sens de ce terme -



... Probablement le mieux construit et le plus intéressant des livres de la franchise "Warhammer 40 000 " de Gavin Thorpe...
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Warhammer - Le flambeau des rancunes

LC "Warhammer" avec mes amis "jdr" du forum des trolls.

Un coup d'essai qui n'était pas un coup de maître, mais qui n'était pas aussi ennuyeux que je le craignais.



Au début, je me suis un peu ennuyée. Je trouvais tout ça assez répétitif, et finalement, mon intérêt s'est réveillé avec la rancune "anti-skavens", vu qu'on en croise et pas qu'un peu dans notre partie, de ces saletés !

A partir de là, j'ai commencé à accrocher. D'autant plus que lire quelques passages de ce livre entre deux lectures beaucoup plus éprouvantes de "L'Enjomineur 1794" m'apportait une distraction bienvenue.



Il est vrai que les personnages principaux (Barundin, Arbrek, le nain blanc, ce fou de Wanazaki) sont un peu creux, même si très sympathiques. le "catalogue" des unités naines ou ennemies est un peu laborieux (la seule que j'ai appréciée c'est la description des "tueurs" !), ça rend parfois la lecture des batailles hachée (mouhahaha !) et pas très fluide. D'ailleurs ça peut s'appliquer à tout le bouquin, les liens n'étant pas clairs du tout entre les personnages, à part les proches de Barundin, mais pour ce qui est des alliances, des autres peuples, tout ça manque de "liant" et de clarté. De mon point de vue, c'est un gros gloubiboulga dont le seul fil conducteur est l'extrême mauvais caractère des nains et leurs rancunes tenaces. Bref, pas tellement propice à fixer dans ma mémoire tenants, aboutissants et Histoire du monde de Warhammer, j'ai pas fini de demander des explications à notre cher MJ ! Mdr !



Les moments de batailles "purs" sont, par contre, très visuels, et bien décrits. Comme je viens de le finir j'ai encore en tête la scène contre le géant mécanique, fort bien narrée !



Après, je mélange un peu tout, j'ai pas de souvenir précis d'une rancune en particulier, à part, tiens, celle des skavens, et celle, curieusement, de la bière, qui prête à sourire et qui est tellement différente des autres que finalement c'est la seule qui ressort, de mon point de vue !



Bref c'est sans doute pas le meilleur bouquin Warhammer, mais c'était relativement plaisant, surtout par "petits bouts" et en alternance avec autre chose. D'une traite, pas sûre que j'aurais autant apprécié... Je pense quand même qu'on se programmera d'autres LC dans ce monde avec mes collègues, espérons qu'elles seront meilleures ! :)
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Warhammer - Les Chroniques du vieux monde -..

Les Elfes d'Ulthuan furent les premiers nés. Bien avant que les Hommes n'apparaissent et ne fondent leur civilisation, ce que l'on nomme les Hauts Elfes étaient des parangons de noblesse et de vertu. La chute de certains n'en fut donc que plus terrible à vivre. A fortiori quand on sait qu'elle fut pour la plupart librement choisie.

Alors que les navigateurs et princes Hauts Elfes fondent aux quatre coins du monde de prospères colonies, le Mal s'installe au cœur de leurs royaumes insulaires. Des cultes déviants prônant l’assouvissement des plaisirs les plus pervers et sanglants voient le jour. Ils s'ancrent principalement dans le royaume de Nagarythe, la terre natale de Morathi. Elle est la seconde épouse d'Aénarion, , premier Roi-Phénix, grand monarque qui mourut pour préserver les siens des puissances démoniaques.

Mais au sein de royaume de Nagarythe, certains n'ont pas succombé à l'attrait des Ténébres. Autour de la famille Anar, reste une poignée de maisons préservées de ne pas s'être mêlées jeu des intrigues de cours. Alith Anar est l’héritier de cette famille, petit fils d'un seigneur au glorieux passé et à l'intégrité sans tache. Le destin le précipitera bien assez tôt à la tête d'un clan décimé par la trahison du Prince Malékith.

Pris au milieu du conflit entre les noble Hauts Elfes et les Elfes Noirs déchus, général d'une poignée de soldats, il mènera sa guerre seul. il fera de ses hommes des fantômes. Et en se donnant le titre de Roi, épouvantera par ses exploits tant ses sombres ennemis, que ses preux alliés.



Vous ne lirez pas ce livre.

Car c'est un roman d'initié. Que de temps devrai-je perdre à vous conter les grandes lignes de l'univers de Warhammer. Très librement inspiré des écrits de Tolkien, cet univers est le prétexte à l'épanouissement d'un jeu de bataille de soldats de plomb où Elfes, Orques, Nains et Humains médiévaux s'affrontent comme autant de grognards napoléoniens.



Car c'est un roman qui ne s'embarrasse pas de raccourci. Dans les canons de ce monde, " Morathi " est le symbole de la reine déchue à l'éternelle et vénéneuse beauté car obtenu par de sombres pactes signés avec des démons. " Malékith " est le symbole du noble prince qui, rejeté par les Dieux pour accéder au titre de souverain de son peuple, ne doit sa survie qu'aux alliances contre nature contractées par sa mère : " Morathi".

Et Alith Anar, le symbole du noble héritier qui jamais ne cédât, mais qui empruntât une obscure voie pour parvenir à ses fins...

... Mais tout ceci n'est à aucun moment ne serai-ce que sous-entendu dans le livre... Car en initié, vous maitrisez déjà tout ceci...



Car c'est un roman de modeste écriture. Tout autant peut-on s'attacher à une journée particulière de cette longue et pénible chute. Tout autant peut-on passer sous silence des décennies au prétexte de la grande longévité des Elfes...

... Mais surtout car il est parfois difficile de combler les vides scénaristiques...



Car c'est un roman de commande. Conçu pour entretenir la passions des fans. Il est pauvrement écrit et pauvrement traduit. Coquilles, inversions de noms de personnages ou de lieux, à vous de séparer le bon grain de l'ivraie. Même si il faut honnêtement lui reconnaitre aussi quelques bons, mais succincts, passages.



Alors pourquoi le lire ?

Et bien parce-que parfois ça fait du bien aussi de sombrer... dans la facilité et de se laisser porter simplement au grès des pages. Ne pas s'interroger et gouter ses instants de simplicité...

... Dans tous les sens du terme...
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Warhammer - Le flambeau des rancunes

Premier pas dans cette littérature du monde de Warhammer, mon avis semblera sans doute simpliste voire naïf aux spécialistes du genre ! Ce premier pas, je l’ai fait avec enthousiasme et grande curiosité, dans le cadre d’une LC chez les Trolls ce qui ajoute au plaisir de lire. Et je ne suis pas déçue, au contraire !

Dès le premier mot j’ai apprécié l’emploi du pronom « nous » qui implique directement le lecteur dans l’histoire. Nous voilà projetés dans cet univers singulier. Contrairement à mes craintes je m'y suis bien retrouvée dans les différents noms et j’ai trouvé le style agréable à lire, riche en vocabulaire.

J'ai beaucoup aimé la rancune 2 « rancune sous serment » car j'ai découvert le quotidien des nains, certaines de leurs habitudes, admiré leur technique et ingénierie... Je me suis peu à peu habituée à cette perception du temps différente étant donné que les nains vivent très longtemps !

La rancune 3 « la rancune des rats » est particulièrement sympa avec la bataille contre les skavens dont je ne soupçonnais pas autant de variétés et de capacités…mais je n’en dévoilerai pas plus. Le début de la rancune 4 met encore en scène des skavens et m’a choqué d’écoeurement, je ne m’attendais clairement pas à cela et j’ai eu besoin de faire une pause.

Quant à la 8e rancune « la première rancune » je n'ai pas compris... qui se bat contre qui et pourquoi? Je pense que je manque de base pour tout saisir et qu’il me faudrait prendre du temps pour la relire et la relier au début du roman que j’ai peiné à comprendre également.

Au cours du roman j’ai apprécié le personnage du Nain blanc, Grombrindal, et ses interventions. Et j’ai adoré le fou rire des gobelins!!! La 7e rancune dans son ensemble m’a bien amusée.

Enfin j’ai trouvé les trois personnages féminins un peu "navrants"... sans commentaire pour la serveuse, et la cheffe halfling est citée mais on ne la rencontre même pas de même que la future épouse du Roi Nain. Dommage de ne pas faire davantage de place à la féminité…

Je regrette également que certaines rancunes ne soient pas inscrites dans le Livre des rancunes, on a l’impression que l’auteur a oublié ce passage plusieurs fois…

Au final, un bilan personnel positif car j’ai pris plaisir à cette lecture et elle me donne envie d’en faire d’autres !

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Warhammer - Le flambeau des rancunes

Le roi Throndin Pierrecoeur trahi par un baron qui lui avait demandé de l'aide pour combattre les peaux vertes est mort sur le champ de bataille alors que son allié et ses troupes fuyaient. Son fils Barudin monte sur le trône et veut se venger du traître mais ses thanes veulent d'abord qu'il fasse ses preuves en résolvant des Rancunes plus anciennes.



Au travers de huit chapitres correspondant chacun à une Rancune l'on suit en même temps la vie sociétale naine et celle plus particulière du roi Barundin. Le récit découpé un peu à la manière de nouvelles s'étend sur plusieurs siècles, la résolution de chacune des Rancunes peuvent s'espacer de quelques années, de quelques dizaines d'années voir de siècle. Ces chapitres de la vie du roi ne sont pas de même qualité, certaines se révélant fort simples presque simplistes.



Les points forts de ce roman reste la découverte du peuple nain et plus particulièrement pour les novices du JDR, et les descriptions de bataille d'ensemble. On découvre d'une part les us et coutumes des nains, le fonctionnement de leur société en clans, leurs manières de penser et d'agir. Mais l'auteur s'attarde surtout les batailles qu'ils mènent et comme il n'y a pas vraiment de transition entre les différents chapitres on a parfois l'impression que ce livre ne vaut que pour voir du nain frapper.



Les personnages qu'ils soient secondaires ou de premier plan sont fades, ils manquent de charisme et le lecteur ne parvient pas à s'attacher à eux. Le seul personnage qui sort un peu du lot c'est celui du nain blanc qui se présente d'une manière un peu plus complexe.



Le style de l'auteur manque lui aussi de finesse, certes le livre de manière facile mais manque de profondeur sur plusieurs points et plus particulièrement sur les intrigues assez linéaires, sur la vie courante des citadelles naines le récit étant centré sur le conseil proche du roi et l'on voit peu la vie du nain lambda : ni guerrier ni artisan.



Certes comme il est énoncé plus haut les batailles s’avèrent visuelles mais avec le manque de transitions on a à certains moments l'impression de faire des revues des effectifs et de lire un codex sur l'art de la guerre.



Même si l'on ne s’ennuie pas le livre donne l'impression d'être quelque peu bâclé, il aurait gagner à être plus fouillé : on manque d'informations et si l'on n'est pas un joueur chevronné l'on a du mal à placer les actions par rapport à l'historique de l'univers du jeu.




Lien : http://imaginaire-chronique...
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Warhammer - Le livre des rancunes

On sent vraiment l'amour de l'auteur pour le peuple des nains et pour l'univers de Warhammer. Cependant, bien que l'ouvrage soit excellemment compilé, ce n'est qu'une bible pour amateur de ce monde. Si vous ne jouez pas au jeu de plateau, ni au jeu de rôle Warhammer, je vous déconseille cet ouvrage qui sera long et rébarbatif.
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Warhammer - Les Chroniques du vieux monde -..

Ce volume se passe dans l’univers médiéval fantastique de Warhammer . Il raconte un évènement majeur , la « déchirure » qui voit les elfes sombrer dans la guerre civile et se scinder en deux peuples antagonistes. Ce premier volume est centré sur le brillant Prince Malékith dévoré par l’ambition et frustré de ne pas avoir succédé à son père sur le trône du Phénix. D’abord lancé dans des conquêtes extérieures et des aventures épiques (Alliance avec les nains, guerre contre les orques , exploration du Chaos..) il revient en Ulthuan et , sous l’influence de sa mère la terrible sorcière Morathi , se met à intriguer pour accéder au trône convoité. Beaucoup de descriptions très riches ( la civilisation des nains, celle des elfes) qui offrent un arrière plan remarquable à cette saga.
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Warhammer 40.000 - Dark Angels, tome 1 : Le..

Volume consacré au chapitre des Dark Angels. A la lecture , on constate qu’ils sont plus « dark » que « Angels » . Nous suivons deux arcs narratifs décalés dans le temps l’un concernant Boréas un chapelain interrogateur (pour être clair confesseur-bourreau) et l’autre Astelan un ancien (à la fondation) commandeur du chapitre considéré comme un renégat et confié aux « tendres »mains de Boreas . Les réponses du supplicié conditionneront les actions du bourreau dans sa chasse aux « traîtres » et amèneront à la découverte de secrets enfouis du Chapitre. La confrontation entre un contemporain des débuts de l’Impérium et l’un de ses successeurs dans un lointain futur permettent de mieux comprendre la situation de départ mais insinue un doute entre plusieurs interprétations des faits ( rôle des Primarques, but des Astartes …) .Interessant pour qui s’intéresse à l’univers de Warhammer 40 000 mais un peu poussif dans l’action .
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Warhammer - Le flambeau des rancunes

Je fus en des temps anciens joueur de Warhammer et possesseur d’une armée de nains .Ce roman qui leur est dédié m’attirait donc mais je reste sur ma faim. La construction est confuse et répétitive , et l’auteur n’arrive pas (à mon avis ) à trouver le ton juste , hésitant entre épique et comédie (“barbichettes” ne passe pas mais peut être est-ce dû à la traduction) . Les nains décrits sont plus proches de ceux de “Bilbo” que du peuple dur et sombre du monde de Warhammer. Un bon point cependant ,on trouve dans le livre les Nains du Chaos , assez rarement présentés.
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L'hérésie d'Horus, tome 31 : L'Héritage de la t..

» 17 nouvelles dans l’univers Warhammer 40K . Elles se situent à des moments divers de la saga « L’hérésie d’Horus » et concerne divers épisodes survenus après la trahison . Certains en sont très proches (Veritas Ferrum/Frapper et disparaître/) et directement liés à Isstvan , d’autres beaucoup plus lointains et périphériques , voire anecdotiques. Les chapitres concerné sont variés White Scars (La confrérie de l’orage),Iron Hands (Veritas Ferrum/Tiraillé/) Salamander (Veritas Ferrum/Frapper et disparaître/)Ultramarine (Honneur aux morts/La marque d’infamie ) World Eaters.(Les clous du Boucher/ Le chemin à huit branches) Word Bearers.(Les clous du Boucher/La marque d’infamie)Space Wolwes(La Griffe du Loup/Loup solitaire) Thousand Sons(Les voleurs de révélation) Emperor's Children(Lucius la lame éternelle) .A remarquer un nouvelle avec Horus comme seul personnage (Maître de guerre) .Pas désagréable mais inégal.
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L'hérésie d'Horus, tome 22 : Les ombres de la..

Un vingt-deuxième tome qui vaut surtout pour les deux nouvelles mettant en scène les Imperial Fists au cours de la bataille de Phall, et les Night Lords dans la campagne de Thramas.



J'ai surtout retenu cette dernière ("Prince of Crows", je ne sais pas quel est le titre retenu en français, l'ayant lu en VO), mettant en scène un Sevatar noble dans sa fourberie et chevaleresque au milieu des pourritures qui forment sa légion, au premier rang desquels son Primarque, Konrad Kurze.



Le divertissement est bien présent, et le format novella est décidément beaucoup plus agréable que le format roman, preuve qu'il n'y a pas besoin d'amener un événement pendant 450 pages pour le résoudre en 20...
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L'hérésie d'Horus, tome 40 : Corax, plus jamais

Corax est un anthologie de six grosses nouvelles qui font suite à Deliverance Perdue. Le livre suit les efforts de la Raven Guard pour harceler les forces du maître de guerre dans leur avancée vers Terra et la raison qui fait qu'ils n'y seront pas également.



Alors qu'ils se préparent à un autre assaut contre une base de pouvoir vitale pour les traîtres, la légion découvre une seconde cible beaucoup plus pressante. Ayant apparemment formé une alliance avec les Word Bears, le monde forge de Constanix va devenir la cible de cette légion. En entendant des rumeurs sur des machine démons qui pourraient provenir de ses usines, Corax emmène un petit nombre de ses guerriers au cœur de la planète. L'action est relativement rare et brève et le scénario très linéaire, bien que le point culminant implique une bataille entre deux cités mécaniciennes flottantes, qui comprend une action d'embarquement. Ce sont des villes qui se battent littéralement. L'histoire travaille également en référence au fonctionnement du Dark Mechanicum et aux nouvelles créations tordues sur lesquelles il travaille. Il y a un dernier moment de remarque concernant les railleries que Corax reçoit, qui suggère les motifs de l'empereur lors de la création des Primarques et le lien que tous pourraient partager avec les pouvoirs primordiaux. Une présentation plus qu'un développement des personnages, on aurait pu faire plus court et intense je pense.



La seconde présente les maîtres des ombres de la Raven Guard, court mais sans réel intérêt, une histoire d'infiltration. La troisième raconte le retour d'Arendi garde du corps du primarque présumé perdue sur Isstvan, il rapporte des informations sur une planète prison contrôlé par des traîtres. C'est donc une mission de libération avec Corax décrochant des véhicules blindés et se battant contre des traîtres, les infiltrés de la Raven Guard glisse [littéralement] entre les fortifications ennemies et se déplace silencieusement pour éliminer les gardes avant de prendre des positions stratégiques afin d'ouvrir la voie aux unités blindées. Une bataille rapide version Corax. Elle était pas mal mais toujours très linéaire.



La quatrième, c'est un Night Lord loyaliste et un Raven Guard qui vont buter des traîtres en utilisant la terreur. Très court mais on en veut plus sur le Night Lord. La cinquiéme c'est la rencontre fortuite entre les mutants de Raven Guard, les Raptors et les Space Wolves dégénérés, même si je trouve l'action et le siège stupide, la fin fratricide entre loyaliste reste intéressante. La dernière raconte le sauvetage du roi des loups de Corax, on en apprend sur l'avancé des traîtres et la logique qui prépare à cette victoire de l'imperium mais sans primarque et sans l'empereur. Il va suicider tragiquement les Raptor sur les traîtres et abandonner sa légion, la préparer pour l'après. L'action est assez mauvaise mais la nouvelle est intéressante.



Anthologie bonne mais sans plus, ne rajoute pas grand chose en réalité.
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L'hérésie d'Horus, tome 38 : Les anges de Cal..

Les deux premiers romans des Dark Angels sont médiocres voir très mauvais. Puis il y a eu la nouvelle le Prince des Corbeaux de Aaron Dembski-Bowden, qui est le seul texte qui a mis les Dark Angels en valeur. Ce roman jongle avec deux intrigues très différentes, l'Imperium Secundus et la révolte croissante sur Caliban. Ce roman est bon sans être excellent.



Il y a beaucoup de choses sur Caliban, et la vie de Luther en particulier, qui sont expliquées ici. Avant, Luther avait toujours été un peu une énigme. Nous l'avons vu à travers les yeux de Zahariel et de Nemiel, par exemple, mais cette fois, il a ses propres scènes, contemplant et pesant des options.Grâce à ce livre, Sar Luther, grand maître de l'ordre, a beaucoup plus de profondeur. Cela donne le ton à lui en tant que personnage de l'histoire de la Légion au sens large, donnant un sentiment de tragédie et de bonnes intentions, un idéaliste dont la main est finalement forcée par des problèmes de plus en plus importants autour de Caliban.



La plus grande surprise était le rôle de Zahariel dans tout cela. Il a changé radicalement de ton et de motivation depuis la dernière fois que nous l'avons vu. Une fois de plus, nous voyons les bonnes intentions des Calibanites, tout en voyant la tragédie que leurs actions appellent leur monde. Considérant que Zahariel était le protagoniste des deux précédents romans de la Légion, son changement était le bienvenue pour ma part.

Ce livre fournit enfin des révélations sur le fonctionnement de cette légion, mais aussi sur les wings, la Ravenwing et la Deathwing.



Il y a aussi l'ambiguïté et les mensonges enveloppés de vérités qui rendent les Dark Angels si attrayants à lire qui sont enfin mis en place. Ils sont honorables, mais aussi indignes de confiance. Ils sont fiers, mais aussi incroyablement capricieux et paranoïaques. Ils pourraient vous inviter à un festin glorieux dans un moment, mais planifiez déjà votre exécution derrière votre dos. Et ça donne enfin une âme à cette légion.



De l'autre côté de la galaxie, le Lion est toujours à la recherche de Konrad Curze à Ultramar. L'intrigue commence parallèlement à Pharos de Guy Haley et montre la purge par le Lion des fragments restants de World Eaters / Word Bearers à travers les 500 mondes et la façon dont lui et ses commandants traitent avec les gens ordinaires. Ces premiers chapitres fournissent également une scène à la Dreadwing, qui sont les méchants garçons de la Légion. La guerre chimique et l'annihilation totale de l'ennemi sont leur pain quotidien. "Nous sommes venus. Nous sommes la mort"



Le lion lui-même semblait à la fois moins et plus sympathique dans cet épisode que dans les histoires précédentes. Il est tordu par la nature, arrogant et déconnecté de sa propre Légion et de ses frères. Ses compétences sociales sont celles d'une masse en fer, et sa fierté et sa paranoïa l'emportent constamment. Mais il utilise également ces aspects pour atteindre ses objectifs dans la chasse à Curze, qui s'est terminée par une confrontation très cool qui semble être une conclusion naturelle de leur rivalité qui dure depuis trop longtemps maintenant. Mais ensuite, le Lion surprend également avec de très authentiques moments d'introspection et de regret pour son propre être et ses décisions. Il est conscient de ses faiblesses, mais est également le seul à les supporter, sans personne en qui avoir confiance ou à qui se tourner sérieusement. Il n'a pas de véritable égal. Ses frères sont des rivaux à certains égards, ses ambitions sont bien écrites. Dans un instant, il encouragera l'un de ses officiers à ne pas être d'accord et à parler clairement, le lendemain, il deviendra furieux à ce sujet.

La politique de l'Imperium Secondus et les dialogues du triumvirat sont vraiment bien.



Mais il possède aussi pas mal de défauts, par exemple à certain moment on dirait presque Guilliman comme à un bureaucrate larmoyant et mesquin. Cela donnait au Lion l'apparence d'un chasseur incompétent et d'un garde du corps bâclé. Et, d'une certaine manière, cela donnait à Sanguinius une apparence sans conséquence et impuissante. Même Curze n' était pas un joker très convainquant, les dialogues manque de punch avec lui.



Un autre inconvénient est qu'il existe très peu d'explications mises à part de petites œuvres. Un certain nombre de drames audio et de courts récits ont permis d'explorer le rôle des Dark Angels dans cette guerre et, sans les lire tous, vous serez complètement perdu pour ce qui se passe. Zahariel et Astelan en souffrent tous deux par une introduction très abrupte; ce qui signifie que même l'achèvement peut vouloir prendre un cours de recyclage sur la tradition avant d'entrer dans ce dernier livre. Même si vous deviez le faire cependant, vous remarquerez peut-être que certaines bizarreries de personnalité ne correspondent pas tout à fait aux représentations précédentes et que plusieurs personnages semblent avoir sauté de quelques pas sur la route de la trahison.



Il y a aussi la question du combat à considérer et comment elle est présentée ici. Bien que ce ne soit certainement pas mauvais par tous les moyens, plus de quelques lecteurs attentifs pourraient vite comprendre que cela ne fonctionne que dans certains cas. Par exemple, les premiers chapitres de l'Imperium Secundus présentent des batailles fantastiquement manifestes, notamment un assaut planétaire de grande envergure par l'Aile de la Mort. C'est certainement amusant et vous allez vite devenir accro, mais vous remarquerez peut-être aussi que cela ne suit en grande partie qu'un seul personnage. La plupart des meilleurs moments sont réservés aux duels individuels et il y a peu de points où les personnages se plongent pleinement dans la bataille à grande échelle. Il y a rarement un point où le livre souligne vraiment l'ampleur ou le conflit pressant de deux armées qui se battent l'une contre l'autre, et cela repose souvent uniquement sur des statistiques ou des chiffres. Comparé aux deux précédents romans, il s'agit là d'un net recul en termes de combat à grande échelle, ce qui peut laisser les lecteurs déçus.



Malgré tous ces défauts, force est de constater que Les Anges de Caliban est une lecture digne d'intérêt même s' il n est pas parfait.
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Warhammer - Les Chroniques du vieux monde -..

Alors que le premier tome de La déchirure avait vainement tenté de nous en apprendre un peu plus sur la destiné d'un grand vilain de l'univers Warhammer (Malékith pour les intimes), le second opus se penchera sur le cas d'un héros de l'ombre, Alith Anar, le roi fantôme.





Rappel de l'épisode précédent: nous en avons un peu plus (encore que...) apprit sur les origines de la guerre civile qui oppose hauts-elfes et elfes noirs. A cause de problèmes d'égo et d'un œdipe mal soigné, Malékith grave les bouboules et a progressivement disposé ses pions dans l'ombre pour accéder au pouvoir et mettre la terre des elfes à feu et à sang.





Cette fois-ci, l'auteur nous propose de nous pencher sur la destiné du peuple vivant dans le royaume de Malékith: Nagarythe. C'est dans cette verte contrée peuplée de farouches guerriers que vit Alith Anar (que nous nommerons par ses initiales AA... n'y voyez surtout aucune moquerie)





Ainsi donc AA est un jeune elfe de son état, membre de l'aristocratie locale (suivre un gueux n'aurait pas été très fun puisqu'il aurait fallut se farcir les séances quotidiennes de ramassage de bouses et d'humiliations par le seigneur du coin) et archer à ses heures perdues (oui les elfes aiment l'arc comme les nains la hache et les disciples de Nurgle les bubons) Ainsi donc AA est le descendant d'une noble famille de guerriers qui combattirent aux côtés d'Aenarion, le père de Mélakith. AA s'occupe donc comme il peut en chassant, étudiant les arts de la guerre et de la poésie ainsi qu'en tentant vainement de séduire une jeune pucelle de Nagarythe. Soit. Mais l'influence de Morathi (mère de Malékith et vile traitresse ayant parti lié avec les dieux du Chaos et plus particulièrement celui du plaisir) sur les cultes du plaisirs locaux (et nationaux) tend à semer le chaos parmi les elfes et particulièrement ceux du royaume de Nagarythe. AA s'en va donc tenter d'en savoir un peu plus sur la chose en agissant dans l'ombre pour mettre à jour ce terrible complot. On suivra ainsi les aventures de notre héros durant les prémisses de la guerre civile jusqu'au déclenchement de celle-ci.





Il est à noter que ce roman a bien plus de personnalité que son prédécesseur. On se plonge bien plus facilement dans l'histoire et la psychologie de AA nous est dévoilée au fur et à mesure de notre progression dans l'aventure. On se prend à rêver d'arpenter le royaume de Nagarythe, à dévaler les cours d'eau, escalader les montagnes tout en traquant un cerf avec notre arc. La différence majeure avec le tome 1 est que AA est tout de suite beaucoup plus attachant que Malékith. Non pas que suivre un bad guy soit ennuyant, mais AA est décrit avec beaucoup plus de subtilité et est bien moins manichéen que Malékith (dont on pourrait résumer la personne par "Ah Ah je suis trop méchant et trop diabolique! Vous avez pas voulu me donner la couronne alors je vais me venger!") Si le héros est au départ un jeune elfe un peu insouciant et un brin trop "lisse", celui-ci apprendra vite que les choses ne sont pas toutes blanches ou toutes noires. Le plus intéressant vient alors du fait que l'on suivra son cheminement jusqu'à la fin. Dès lors c'est cette évolution qui fait que l'on s'attache véritablement au héros.





Puisque AA est décrit comme étant "Le roi fantôme", il y a peu d'immenses batailles rangées dans cette histoire. Peu importe puisque AA agit dans l'ombre. On suivra donc avec plaisir la phase d'intrigue et d'espionnage avant les attaques menées depuis l'obscurité, brèves et sanglantes.





L'écriture n'est toujours pas exceptionnelle mais sera suffisamment honnête pour vous garder en haleine jusqu'à la fin. Les non-initiés du monde de Warhammer peuvent se permettre de lire cette histoire sans trop être perdu (ce qui est suffisamment exceptionnel pour être noté!). Les amateurs quant à eux en apprendront un peu plus sur leur univers favori.





Une fois le plus, le deuxième tome de cette série franchisée saura relever le niveau du premier tome. Ouf a-t-on envie de dire. Surtout que cette fois-ci on ne sera pas obligé de lire le premier livre pour comprendre l'histoire du second...
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L'Hérésie d'Horus - Le siège de Terra, tome 3 :..

Ce qui est toujours cool dans cette immense saga de l'hérésie d'Horus, c'est qu'on comprend que les auteurs sont avant tout des joueurs de Warhammer 40k, et donc qu'ils se sont mis à écrire par passion. Et ça c'est cool. Surtout dans l'immense de liaison des histoires, des voix et des personnages dans la trame principal.

Ce qui en devient frustrant et rageant, c'est qu'on tombe toujours sur du très bon et du beaucoup moins bon niveau histoire et écriture.



En clair, Si un pu**** de bon éditeur accompagnait les auteurs de La Black Library en leur disant: "attends, ton passage là, il est pas clair", ou bien : " on s'en fout de ça, coupe moi ces paragraphes, ils apportent rien à ce personnage", ou encore : "nan mais avant de parler de ça, tu peux au moins introduire le perso et nous créé une relation entre le lecteur et lui, parce que là, on s'en contrefout de son destin" ou enfin un simple : "j'ai rien compris à ce passage, tu me le réécrits s'il te plaît", et bah on aurait des supers Spaces-Opéra à lire en plus d'une pu**** de bonne histoire.

Parce que ce siège de Terra, c'est quelque chose.

Et il s'en passe des évènements. Le hic, c'est que pendant les trois quarts du roman, en plus de multiplier les voix et les personnages que l'on suit a intensité bien inégale, dont certains assez sporadiquement ( du coup on oubliait qu'ils faisaient partie des voix à suivre), et bah on a une chronologie aussi assez éclaté et donc pas nécéssaire.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué me direz-vous ? Je pense parce que ces auteurs veulent se donner un style. Mais comme j'lai déjà dit plus tôt, c'est con parce que ça sert à rien ça. on veut de l'histoire, de l'hérésie, de la guerre et des destins tragiques. C'est pour ça qu'on lit du Warhammer 40K; le style en plus, c'est du bonus. C'est pas nécessaire de le forcer parce que ça marche. Dan Abnett s'en sort. Pour les autres, malheureusement c'est plus inégal, dont Gav Thorpe ici...

Dommage car putain, quel pied dans l'avancée du siège ce tome.

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The Horus Heresy - Luther : Premier des Déchus

Luther, un nom qui résonne avec une saveur particulière pour les amateurs du chapitre des Dark Angels, tant il évoque l'origine du schisme de la Légion sous l'Hérése d'Horus.

Autant dire que ce bouquin a suscité un bel intérêt lorsqu'il a été annoncé.



On retrouve ici, donc, Luther lui-même, et on découvre son destin après l'Hérésie. Aucun spoiler ici: on découvre dès les premières pages que Luther a été capturé juste après la chute de Caliban, et qu'il est prisonnier au coeur du Roc.

Au fil des 200 pages, Luther fait le récit de sa vie en tant que Chevalier, avant les temps honnis du Lion, avant que le Primarque Lion'El Jonson soit découvert. Si vous avez aimé "Le Retour des Anges", de la série Horus Heresy, vous allez adorer. Dans le cas contraire, hé bien...



Contrairement aux autres bouquins parus ces derniers temps chez la Black Library, Luther ne contient pas de "grande révélation" sur quoi que ce soit. Ce qui, dans un sens, est vraiment bienvenu, tant les "révélations" fracassantes sont devenues décevantes. Non, ici, rien de tout ça, Luther est un roman qui parle de Luther et de son destin.



Au final, un très bon petit roman de 211 pages, qui change un peu le lecteur du paysage "guerre-space-marines-garde-impériale-Empereur" habituel.
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L'hérésie d'Horus, tome 18 : Délivrance perdue,..

Un nouvel opus de la saga et la découverte d'un nouveau chapitre. Cela fait plaisir. D'autant plus qu'on avait laissé les Raven guards en mauvaise posture après la grande bataille d'Istvaan V.

Bref on découvre un primarque, Corax, proche de ses lieutenants ( en même temps ils sont plus très nombreux). Son objectif est simple, reconstruire au plus vite ses troupes. Mais gare à la précipitation, ses troupes se sont fait infiltrer par l'Alpha légion, traîtres au jeu double...

Plusieurs moments, une partie intéréssante sur Terra puis retour sur Délivrance. Ja voue avoir trouvé parfois cette partie un peu plus confuse. Surtout quand l'auteur nous parle de génétique avec plein de termes plus pour nous embrouiller qu'autre chose. Le twist final est pas mal mais un peu loupé. Il aurait pu être mieux amené et nous faire vraiment plaisir.

Bon, on boude pas son plaisir mais on sent qu'un peu plus de travail aurait rendu le moment de lecture vraiment sympa. De même, les flash backs sur l'arrivée de Corax n'ont pour moi pas été d'un grand intérêt. Pas besoin de mélanger les trop les histoires. Le simple est parfois le plus facile.
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L'hérésie d'Horus, tome 43 : Les légions brisées

Un nouveau recueil qui, comme tous les recueils de la Black Library, est très inégal. Lui se focalise sur ce qu'est devenu les Iron Hands après le massacre d'Itsvann V. Dans chaque nouvelle, on va suivre comment va se remodeler cette légion brisé pour redevenir une arme. Au moins ce recueil aura l'obligeance de nous fournir un bon début et une fin prometteuse, cette fois ci, les auteurs apprennent de nos critiques sur ce genre de forme. Mais bon, il leur aura fallu plus d'une dizaine d'années pour comprendre comment fonctionnait un recueil. Mais par contre, ils n'ont toujours pas compris le concept d'avancer dans une saga. Littéralement, ce tome peut se lire après le 5eme.



Et comme toujours, on a nos deux types d'auteurs, les bons et les mauvais. Et malheureusement, la seconde catégorie n'apprend pas beaucoup des critiques. Les premières nouvelles commencent bien, on nous présente une situation bien sombre. Le sentiment accablant de désespoir, de perte et de colère se manifeste tout au long de ces histoires. Personne ne sait à qui faire confiance. Personne ne sait quelles légions sont dignes de confiance. On veut se rebâtir mais on se heurte aux égaux des autres. Dan Abnett nous offre un bon début et on comprends bien la difficulté des personnages.



Les Iron Hands sont dans le meilleur des cas difficiles à aimer. Ils prennent un besoin psychopathe de soulager la chair «faible» avec un fer sombre et implacable. Cela les conduit vers une logique brutale pour ne pas dire inhumaine. Ils sont froids, implacables et feront tout ce qui est nécessaire pour atteindre leurs objectifs. Il est facile d'en faire des personnages ennuyeux et antipathiques tout comme plutôt complexes. Tout dépend malheureusement de l'auteur derrière la tache.



On retiendra surtout de cette anthologie une nouvelle très marquante, celle du septième serpent. Une infiltration au rebondissement très tragique et inhumain. Cette équipe de choc (car déjà vu dans Ange Exterminatus) chargé de tuer le Primarque Alpharius donne cependant plutôt l'intérêt à l'Alpha Légion. D'une certaine manière, c'est dommage pour une anthologie sur les Iron Hands. Une scène finale plutôt magistrale...



La dernière nouvelle aurait dû être conté par Aaron Dembski-Bowden. Graham McNeill n'arrive pas à écrire de scène frappante chez nos méchants favoris. Et pourtant, il y avait quelques belles possibilités. Ce que je retiendrai de cette anthologie est malheureusement le fait qu'elle n'a rien de bien marquant sur les Iron Hands. Le plus triste dans ce genre d'anthologie, c'est qu'on nous parle de chose anecdotique. On parle de grosse bataille et de situation géopolitique intéressante mais comme si elle appartenait à un autre roman. Un roman qui n'existe pas, le dernier défaut à lui mettre, et pas des moindres, c'est de n'avoir aucune importance dans la trame...
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L'hérésie d'Horus, tome 20 : Les Primarques

Quatre nouvelles consacrées aux personnages incontournables de l’Univers de Warhammer4K que sont les Primarques : sur les vingt , quatre sont mis en scène : Fulgrim, Ferrus Manus, Lion El’Johnson et Omegon. Les deux dernières sont bonnes (comme d’habitude l’Alpha légion c’est tordu !) . Celle sur Ferrus Magnus « Triomphe du fer » est moyenne (ce personnage m’ennuie) et je trouve « Et le reflet se brisa » consacré à Fulgrim raté par un excès de complaisance dans le sadisme .
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