Citations de George R.R. Martin (2235)
Lorsqu'on s'amuse au jeu des trônes, il faut vaincre ou périr, il n'y a pas de moyen terme.
- Je ne souffrirai pas que l'on me traite de putain.
- Voyons ma sœur, il n'affirme nullement que Jaime te payait.
- Les véritables chevaliers protègent les faibles!
- Il renifla. "Il n'y a pas de véritables chevaliers, pas plus qu'il n'y a de dieux. Si tu n'es pas capable de te protéger toi-même, crève et cesse d'encombrer le passage à ceux qui le sont. L'acier qui coupe et les bras costauds gouvernent ce monde : hors de cela, tu te goberges d'illusions."
La simple évocation d'un massacre éventuel mit Sam hors d'état de prononcer un mot. Mormont se pencha vers lui. « Quand j'avais la moitié de ton âge, Tarly, madame ma mère me prévint qui si je restais bouche bée, une belette risquait de la prendre pour son trou et de dévaler dans ma gorge. Si tu as quelque chose à dire, dis-le. Sinon, méfie-toi des belettes.
L'armure des dames est la courtoisie.
Pour moi, un roman est une expérience immersive où je ressens tout comme si j'y avais vécu, si j'avais goûté à la nourriture, au sexe, à la terreur sur les champs de bataille. Alors je veux tous ces détails, toutes ces choses sensorielles, que ce soit une bonne ou une mauvaise expérience, je veux que le lecteur la ressente.
"(Cersei: )
-Ça, je l'ignore! Cet imbécile d'Eddard Stark m'en accusait aussi. Il insinuait que lord Arryn soupçonnait ou..., bref, se figurait...
(Tyrion: )
-...que tu baisais avec notre cher Jaime?"
Elle le gifla.
"Me croyais-tu aussi aveugle que Père?" Il se frotta la joue. "Peu m'importe avec qui tu couches..., encore qu'il y ait quelque injustice à ouvrir tes cuisses pour l'un de tes frères, et pas pour l'autre."
Elle le gifla.
"Sois gentille, Cersei, je blague, voilà tout. Parce que, pour parler franc, je préfère une bonne pute. Je n'ai jamais compris ce que Jaime te trouvait, son propre reflet mis à part."
Elle le gifla.
Peins des rayures sur un crapaud, ça n'en fera jamais un tigre.
- Un seigneur venu tout exprès du Trident accuser les hommes de votre père d'avoir incendié son fort, violé sa femme et zigouillé touts ses paysans.
- Sauf erreur, on appelle cela guerre.
Connais ceux qui te suivent et fais-toi connaître d'eux. Ne leur demande pas de mourir pour un étranger.
Quand vous couchez avec un laideron, le mieux à faire est de clore les paupières et de pousser la besogne. Attendre ne la rendra pas plus jolie. Baisez-là, et bien le bonjour.
Je me suis élevé trop haut, j’ai aimé trop fort, j’ai osé trop loin. J’ai voulu saisir une étoile, j’ai surestimé mes capacités, et je suis tombé.
Dans une pièce sont assis trois grands personnages, un roi, un prêtre et un type archicousu d'or. Entre eux se dresse un reître, un petit homme du commun et d'intelligence ordinaire. Chacun des trois autres lui enjoint de tuer ses compères. « Obéis-moi, dit le roi, je suis légalement ton chef. » « Obéis-moi, dit le prêtre, je te l'ordonne au nom des dieux. » « Obéis-moi, dit le riche, et tout cet or t'appartiendra. » Qui survit, qui meurt ? Tout dépend du reître.
Est-ce qu'un homme peut être brave, demanda-t-il après réflexion, s'il a peur ?
L'heure de la mort est la seule où l'on puisse se montrer brave.
Lui as-tu enseigné la prudence au même titre que la bravoure ? Lui as-tu enseigné l'art de s'agenouiller ? Tant de braves peuplaient les cimetières des Sept Couronnes pour avoir dédaigné les mérites de la souplesse.
Je peux décrire une hache fracassant un crâne humain dans les moindres détails et personne ne s’en souciera. Si je rédige une description tout aussi détaillée d’un pénis rentrant dans un vagin, je reçois des lettres de lecteurs mécontents. Pour moi, c’est frustrant, c’est de la folie. Au bout du compte, un pénis rentrant dans un vagin représente quelque chose qui a donné beaucoup de plaisir à beaucoup de gens au cours de l’histoire. Les haches dans les crânes, eh bien, pas autant.
Je me rappelle l'année où j'ai lu Tolkien. Et je me souviens. Je me souviens des cavaliers noirs et des hobbits se cachant sous les racines de l'arbre quand le cavalier noir les renifle. Je me souviens de Brea et de Frodo mettant l'anneau. Et toujours à Brea, de la première rencontre avec Grand Pas. Et je me souviens après, dans les livres suivants de Sam et Frodo traversant la Moria. Je m'en souviens comme si ça m'était arrivé à moi.
Je ne me rappelle pas les choses qui me sont vraiment arrivées cette année-là. Je ne me rappelle pas qui était assis derrière moi à l'école. Alors, qu'est-ce que j'ai vraiment vécu ? Qu'est-ce qui est réalité, et qu'est-ce qui ne l'est pas ? Il y en a une qui est devenue une partie de ma vie, une partie de ma mémoire. C'est devenu en partie ce qui a fait qui je suis. Et l'autre, la prétendue réalité, elle s'est dissoute avec le temps qui passe. Je crois que les livres les plus prenants ont cette capacité, qu'ils deviennent nos expériences par procuration et qu' nous sont aussi réelles et importantes que les vraies. C'est pour cela que j'ai écrit dans un de mes livres : "Celui qui lit vit un millier de vies avant de mourir. Celui qui ne lit pas n'en vit qu'une seule."
(entretien avec Arte sur Tolkien)
Les secrets ont plus de prix que l’argent ou les saphirs.
Quand à ceux avec qui elle s'échinait, elle préférait ignorer jusqu'à leur nom. Connaître les gens ne servait qu'à vous rendre leur mort encore plus pénible.
« Du pain ! » tonna derrière elle un homme. « Du pain qu'on veut batard ! ». En une seconde, mille voix reprirent l'antienne, et il n'exista plus dès lors de roi Joffrey, de roi Robb ni de roi Stannis, le trône échut au seul roi Pain. « Du pain ! Clamait la populace comme un seul homme, du pain ! Du pain ! »