AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gérard Depardieu (120)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Innocent

Dans la tête de Depardieu...

Gérard Depardieu laisse rarement indifférent, il a ses détracteurs comme ses défenseurs. Dans ce petit livre il se révèle.

Tantôt sensible et émouvant, tantôt drôle, cru, sévère et critique, mais surtout, lucide.

Au hasard de ses pensées, il se dévoile, il parle de sa vie, ses origines, son métier, ses amitiés, il parle des politiques et des religions sans tabou ni censure, il parle de ses voyages, de la Russie, il égratigne au passage l'Amérique et son faux puritanisme, Il parle de l'univers, il parle des arts, de cuisine, il évoque les femmes de sa vie, il parle de la mort, il reconnait ses défauts et travers qu'il assume sans en être fier.

Ce qu'il veut nous dire ?

Tout simplement, que....Depardieu est un homme.

Et l'innocence dans tout ça ? Il en fait le fil rouge, tout au long d'un récit où il clame son empathie pour les innocents.
Commenter  J’apprécie          482
Ça s'est fait comme ça

Avec « Ça s'est fait comme ça », c'est une confession que vous tenez entre les mains, une confession écrite par Gérard Depardieu et éditée chez XO Éditions, en octobre 2014. Cet ouvrage de 172 pages peut se lire d'une seule traite mais il peut également se laisser déguster, chapitre par chapitre car il s'agit d'une autobiographie qui emmène le lecteur de la naissance de l'auteur jusqu'à sa vie actuelle en territoire russe, à proximité de son ami Poutine.



Dans une confession, il est d'usage de se livrer complètement en n'omettant rien des petits et menus détails, qu'ils soient à votre avantage ou qu'ils vous dépeignent sous un jour que vos ami(e)s même très proches auraient du mal à supporter sans blêmir. Dans « Ça s'est fait comme ça », Gérard Depardieu ne nous épargne rien : sans pudeur mais sans réelle intention de choquer, il déballe et, au fil de ce déballage chronologique, le lecteur découvre un homme entier, avide de liberté, ayant toujours écouté sa propre voix intérieure sans se soucier du qu'en dira-t-on, un homme qui se considère encore aujourd'hui comme un « vivant-mort », pour qui avaler la vie par tous les bouts est inévitablement la bonne et seule démarche possible.



Ayant survécu aux aiguilles à tricoter de sa mère (sic), Gérard Depardieu n'a peur de personne. Ayant une confiance absolue dans son destin, il avance sans trembler -tel un funambule- sur le fil de sa vie. A dix ans, il se « fait sucer la bite » pour récupérer un peu de pognon et pouvoir bouffer : issu d'un milieu pauvre, ses parents (une mère accablée par les grossesses et un père alcoolique) et ses frères et sœurs ne lui sont d'aucune aide. Ayant grandi dans la rue, bien loin de l'école, Gérard Depardieu sait tout juste lire et écrire mais il est passionné par la beauté du monde, que ce soit sous la forme d'une jolie blonde qu'il aperçoit dans la cour du Collège des Charmilles à Châteauroux, ou sous la forme d'une biche croisée par hasard sur une sente dans la foret alors qu'elle était traquée par les chasseurs. Jouisseur, Gérard Depardieu l'est très tôt : à treize ans, plagiste par nécessité, il reluque la chatte des femmes qui écartent les cuisses pour manger sur de petits tabourets (sic). Et il est très culotté : il apprend l'anglais et la vie en se faisant inviter par des GI's dans une base de l'OTAN établie à proximité de son village. Voyou ? Oui, il l'a été quand il était jeune, mais il lui fallait du temps pour devenir ce qu'il était vraiment, lui le fils de Dédé et de la Lilette, lui qui n'aurait pas dû naitre. A seize ans, il monte -sur un coup de tête- à Paris pour faire du théâtre : effacé son passé ! Voici un homme neuf. Inaudible, bégayeur et bougon, il est « remis d'aplomb et tiré d'affaire » par le docteur Tomatis qui diagnostique chez lui une hyper-audition. A partir de là, Gérard Depardieu se sent pousser des ailes : cinéma, théâtre, succès, joie d'être admiré, d'exister à son rythme, voilà ce qui constitue son ordinaire, quand bien même il aurait de temps en temps « des rôles de merde ». A ce petit jeu, il rencontre des personnalités su show-bis (cf. ma citation). D'un tempérament tout-fou, spontané et artiste, il agit sans réfléchir : il aime les femmes et les enfants, mais il exècre la famille qui est pour lui synonyme de « saloperie, coups tordus, grosses conneries ». Épris de liberté, de calme et de beauté, il voit dans la famille une machine qui « tue les envies, les désirs et qui te ment », or Gérard Depardieu ne veut pas être roulé par la vie. Autant animal (il dit de lui qu'il est un « chien des rues ») qu'humain, il aime être en mouvement, satisfaire ses envies telles qu'elles lui viennent, et se protéger tout à la fois. Bref, il veut vivre intensément et jouir de la vie à chaque instant.



Avec « Ça s'est fait comme ça », ce n'est pas de la grande littérature que vous lisez mais un ouvrage sensible, écrit avec justesse, sans autre prétention pour son auteur que d'apparaitre sous son vrai jour, et d'effacer ainsi les clichés et images fausses qui circulent sur lui : une confession en quelque sorte. Je mets quatre étoiles et recommande.

Commenter  J’apprécie          380
Ailleurs

Bon.. après avoir lu "Monstre" et "Inoncent'"qui m'avaient plu..me revoilà repartie avec l'irrésistible Monsieur Gérard Depardieu ! Un barde qui n'a pas de frontières, aventurier des temps modernes qui n'a pas de limites, grand arpenteur du monde et des mots aux bottes de sept lieux, acteur hors norme, un homme- passion..mais en refermant le livre.. dubitative.. le discours ici est récurrent sur son enfance, ses prises de position sur la politique, les voyages, le milieu artistique..le fond me semble-t-il avoir été lâché sur le papier sans mise en forme...aussi malgré le mot "ailleurs " comme un refrain, les couplets deviennent un peu confus...et perdent de leur charme.

Je n'ai pas retrouvé la poésie des autres ouvrages...mais cette prise de paroles reste à "l'instant T" ' à l'image de son auteur:épicurien, libre penseur et vivant! Je vous retrouverai ailleurs avec plaisir sur grand écran ou en musique !
Commenter  J’apprécie          370
Innocent

Récit autobiographique de Gérard Depardieu, dans laquelle l'acteur se raconte en l'espace de 7 chapitres.

- De l'amitié

- C'est aussi ça, le cinéma

- Un monde politique

- Ce qui me tient en vie

- Je doute des civilisations

- La porte ouverte

- Innocent



Bien sûr, l'auteur écrit comme il s'exprime, c'est à dire à l'opposé de ce que peut faire un intellectuel versé dans la littérature. Gérard Depardieu ne renie pas ses origines, et revendique même son analphabétisme... En fait, c'est un authentique autodidacte, qui est peu allé à l'école, mais lit Saint Augustin et les plus grands maîtres de la littérature internationale. Et même s'il nous réserve des passages abruptes, il est capable d'écrire dans un style très poétique.

Dans ce livre il aborde aussi des questions religieuses et politiques. Mais le principal message qu'il veut faire passer est son amour de la vie, et sa curiosité pour les autres, qu'ils soient proches ou qu'il les rencontre fortuitement à l'autre bout du monde... car cet homme est un nomade.

Je ne me retrouve pas dans tout ce qu'il écrit, mais ses analyses sont intéressantes et cet homme que l'on considère souvent comme une brute avinée est surtout un homme rempli de finesse, d'intelligence et d'humanité.
Commenter  J’apprécie          342
Innocent

Pendant une bonne moitié du livre, Gérard Depardieu parle surtout de cinéma, de politique, de religion….. avec beaucoup de réflexion et de gravité.

Avec aussi ces pointes qui frappent et allègent le sérieux des propos

« Puis ça a été les croisades, la Saint-Barthélemy, le grand bordel jusqu’à Hitler avec sa moustache et sa bite de serin »

Citoyen du monde, comme il se présente lui-même, il ne vit que dans le présent, amoureux du monde, de la nature, du regard des gens.

Dans la seconde moitié, il parle plus de lui, avec beaucoup d’humilité, de l’innocence, de l’amitié, de la mort, du partage, de ses femmes, de son insatiable curiosité du monde et des gens, des accidents de la vie.

« Il n’y a que toi qui peut te guérir, à condition, de le décider, toi seul, avec ce que tu as vécu et ce que tu veux vivre. »

Il parle aussi, comme je l’espérais, de Barbara. J’ai vu « Lili passion », c’est incroyable ce qui se passait entre ces deux là. L’émotion qu’ils dégageaient.

Souvent outrancier dans la vie, il est d’une sensibilité à fleur de peau.

Beaucoup de philosophie et de sagesse dans ses dires.

Gérard Depardieu est un être intuitif, simple, sain.

Oui, c’est bien un innocent, dans le plus beau sens du terme.

« L’innocent, il est comme le chien errant, il sent les gens, il s’approche toujours, et s’il prend un coup de pied, c’est pas grave, il se barre, il va plus loin. »

Je pense que vous l’aurez deviné, j’ai une tendresse particulière pour lui.

Commenter  J’apprécie          332
Monstre

Réflexions du monstre sacré du ciénma français sur la vie, l'humanité, la société, la politique, le cinéma : Entre philosophie, mysticisme et bon sens, notre Gérard Depardieu national nous offre ses vérités et principes de vie..

Une vision d'homme libre et authentique, pas tendre avec les autres, ni avec lui même..Plus apaisé, plus spirituel, moins révolté qu'à l'accoutumée, on voit que Gégé a réussit ( temporairement?à dompter certains de ses démons, mais il continue à assumer son coté anticonformisme et le personnage Depardieu reste résolument à part...

Depardieu clame son aversion pour les " intellos" à qui il reproche de ne jamais savourer l'instant présent, villipende cette société actuelle trop normative, trop corsetée, prone son amour pour les gens de peu, les artisans, se lance dans une ode aux cinéastes italiens qu'il a pu cotoyer ( Marco Ferreri, Bernardo Bertolucci...) , ce livre est le cri de coeur d'un homme et un artiste définitivement à part..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          292
Monstre

Excellent ! du Depardieu philosophe sans excès emprunt de vérités les siennes. Un livre simple et authentique. Un livre sans fioriture d'un homme tout simplement qui a su naviguer, qui a fait des erreurs et qui les a reconnues sans en faire des tonnes... un homme qui aime la vie et par essence les autres hommes... une belle lecture que je recommande...

J'aimais beaucoup l'acteur j'aime aussi l'homme qu'il est devenu... ainsi que le philosophe des humbles.

Un homme qui a cheminé qui a traversé la vie avec l’enthousiasme monstrueux qu’on lui connaît avec une jouisssance rare et surtout avec une liberté extraordinaire qui me fait penser à cet homme dans son tonneau qui osait dire au Grand Alexandre qui venait à sa rencontre : « hôte-toi de mon soleil ! » si Depardieu ne vit pas dans un tonneau... il connaît cependant les plaisirs de la vendange...

Commenter  J’apprécie          240
Vivant !

Un livre lu pour découvrir l'homme "Gérard Depardieu" que je ne connaissais absolument pas. Ce n'est pas de la littérature, simplement un portrait de l'acteur et de l'homme. J'espère que ses propos n'ont pas été dénaturés. Je suis surprise de son parcours, et aussi plus encore peut-être pour sa passion pour "Les confessions de Saint Augustin". Cette lecture m'a donné l'envie de découvrir d'autres livres, classiques pour la plupart. Un livre intéressant.
Commenter  J’apprécie          240
Lettres volées

Des lettres écrites voici déjà trente ans, par un Gérard Depardieu au faîte de sa gloire.

L' homme de cinéma s'y montre lucide, touchant et reconnaissant... que ce soit envers ses géniteurs que ses amis ou metteurs en scène. Les gens qui comptent ou ont comptés pour lui.

Il y a, dans cette prose, ce phrasé si particulier qu'ont l'entend instinctivement:

C'est le Gérard des Valseuses, de Loulou ou de martin Guerre ou encore de Jean de Florette.

C'est le Gérard Depardieu qu'on apprécie, par-delà les années, et que l'on retrouve encore parfois au détour d'un film ou d'une production pour la télévision.

De très belles lettres, assurément.
Commenter  J’apprécie          230
Ça s'est fait comme ça

A chaque lecture des livres de Depardieu je suis stupéfaite par la violence des mots qu'il emploie pour se décrire et je ne peux pas dire que j'aime cela. En fait, la tiédeur n'existe pas chez cet ogre. Il a incarné Danton au cinéma mais c'est Dante et l'adjectif en découlant qui lui vont comme un gant: dantesque aura été sa vie, et elle n'est pas finie.

On a beau dire, cet acteur/comédien n'a jamais eu son pareil en France.

On a beau le critiquer, il est d'une sincérité folle, du moins dans cet ouvrage. A faire rugir la morale et la bien- pensance. Sa littérature dérange, sa personne dérange, d'ailleurs il se dérange lui-même.



Les mots sont employés dans ses textes comme des serpes pour déblayer une friche. Ça saigne mais tant pis, c'est dit. Avec justesse en plus. Du grand bazar qu'est la vie il en a une lecture claire et objective. Il se permet de n'épargner personne ( pas même Duras) car lui-même se critique avec force mais sans culpabilité (en nietzschéen sorti du néant).



Le livre ? Puisque j'étais là pour cela. Il est composé de courts chapitres où il retrace des temps forts de sa vie (Jeunesse à Châteauroux, grand- mère paternelle dame pipi à Orly, Dédé, Lilette, les amerloques, la famille Demy Varda, Élisabeth, les enfants, Bougival, la gloire, Danton, la Russie et j'en passe....). Le tout est raconté avec un vocabulaire familier, courant, soutenu car il a tutoyé toutes ces langues, de la rue aux palais présidentiels en passant par la prison et les planches.



Je me demandais hier en finissant l'ouvrage qui l'incarnera dans le biopic (honorifique ou vitriolé... qui plus est avec l'affaire qui lui colle aux basques... ) qu'on lui réservera dans vingt ans ??? J'imagine l'acteur pas encore né !



Gainsbourg, Depardieu and CO une clique d'inclassables, made in France, critiquables, mais "quel talent" ("quel culot" , chantait un autre)...









Commenter  J’apprécie          203
Monstre

N’en déplaise à ses détracteurs, ses frasques et ses opinions ne regardent que lui.

Gérard Depardieu est un diamant brut, rhombododécaèdre, comme lui, il faut savoir le regarder, l’écouter pour en extraire l’unique.

C’est un artiste hors norme, d’une humanité rare, son interprétation des chansons de Barbara est juste sublime et d’une émotion totale.

Son livre Monstre, est un hymne à la vie, la vraie : "Ces jours où l'âme se fait lourde, ces soirs où l'on est fatigué de vivre et effrayé de mourir.

On en oublierait presque qu'on a un cœur qui bat, du sang chaud dans les veines, qu'on est fait pour être et désirer.

C'est dans ces moments-là qu'il faut savoir faire le vide, le propre."

De chaque rencontre, des plus grands aux plus humbles, il tire la quintessence, pas de jugement, juste le ressenti de deux âmes, c’est une éponge, car ce qu’il aime c’est « ressentir », pas la superficialité d’un monde qui va trop vite et laisse beaucoup d’hommes en chemin.

« Quand on aime, on n’a pas besoin de mettre un mot sur chaque sensation.

Le désir suffit.

Il faut le faire résonner.

Si l’on bombarde de mots cette délicatesse, on finit par ne plus l’éprouver. »

« A mesure que s’accroît l’intolérable du monde, l’amour s’éloigne. »

En courts portraits, il dresse ceux des hommes qu’il a rencontré et ceux des mots et maux, de leur signification.

Une magnifique déclaration d’amour est faite à Stefan Zweig.

Rien n’est écrit au hasard, une balade au pays où Gérard Depardieu, comme Jean de Florette cultive l’authentique.

Des textes empreints de douceur, d’intelligence, d’humanité qui font de lui un voyageur éveillé.

Il a tellement raison de rester lui-même !

La définition de « monstre » n’est pas toujours péjorative, cela signifie aussi « ce qui se montre » comme une puissance admirative, c’est ce sens qui me convient quand on parle de Gérard Depardieu, une émotion vive qu’il transmet à ceux qui sont réceptifs. Et cela tombe bien j’ai besoin de recevoir cette humanité, ces mots-là, ce sens-là de la vie.

Toujours rester en phase avec la terre, les autres, s’enrichir d’échanges et de rencontres.

« Un grand trouble devant toutes ces crevasses, partout sur notre chemin, qui paralysent notre progression et nous empêchent de vivre nos vraies émotions, nos émotions personnelles.

Il faut une énergie folle.

Les corps finissent par se fatiguer.

Et le corps ne ment jamais. »

A l’aube de cette nouvelle année, je vous souhaite d’avoir cette énergie folle de vivre, et que la lecture soit un vecteur d’ouverture, de culture, de ressenti. Un livre s’ouvre sur de belles émotions et se referme sur les émotions qu’il a laissé en vous, comme une empreinte.

©Chantal Lafon-Litteratum Amor 27 décembre 2017.

Commenter  J’apprécie          202
Ça s'est fait comme ça

Je connaissai Depardieu-Rodin, Depardieu-Martin Guerre, Depardieu-Donissan et tous ces rôles puissants d'un acteur habité et..vivant.

Et voilà que Ça s'est fait comme çà me tombe sous les yeux, au détour d'un Emmaüs.

Ah ça, le livre ne me tombe pas des mains: c'est clair, aéré, chapitré-court et captivant. Depardieu (Gérard) raconte sa vie, sans s'étaler plus que ça mais en donnant les clefs et l'épaisseur de sa personne..Celui qui se fond et qui habite autant qu'il est habité par Martin Guerre ou loulou ou (j'allais l'oublier) l'inoubliable Colonel Chabert, le "vivant-mort".

Depardieu nous emmène dans cette vie incroyable et quasi-miraculeuse qui est la sienne, avec ses manques, ses failles, ses revanches et son succès...le prix à payer, aussi, avec les femmes et les enfants.

Le Depardieu qui m'échappait ces dernières années, me devient dès-lors plus compréhensibe et je sais mieux pourquoi le Depardieu-Martin Guerre ou le Depardieu de Sept morts sur ordonnance m'ont fascinés: l'homme est là qui nous invite dans son histoire.

Je referme le bouquin. ouf, Depardieu est vivant.
Commenter  J’apprécie          203
Innocent

Libre penseur et libertaire ! de la liberté XXLL à plein poumon ! dans toute sa splendeur nous entendons l'homme sensible, intelligent et autodidacte ... les confidences innocentes, pas si anodines de Monsieur Gérard Depardieu sont autant de chemins de traverse, que de fleurs que l'on respire..

Lui- même est toujours inspiré, insatiable, lucide, toujours en mouvement perpétuel, en voyage au coeur les gens, son regard clairvoyant sur le cinéma, la politique, L'Art,l’amitié, les nourritures terrestres et les turpitudes humaines, son autoportrait "à tort et à travers " est un hymne à la vie à la mort ! Ventrebleu !

A Monsieur Depardieu, vous servez le Cinéma et l'Art à merveille sous toutes ses formes!...et quel artiste ! Les anges sont avec vous et même encore dans votre nom même Dieu s'y est glissé...
Commenter  J’apprécie          190
Innocent

Vu à la grande librairie, il m’avait bluffée et maintenant en lisant son livre je suis sidérée par son talent et son intelligence innocente mais juste et sage.



Qui ne connaît pas Gérard Depardieu ? Mais qui connaît Gérard Depardieu ? Ah la différence est subtile ! Et pourtant énorme, ce que nous voyons de lui est faussé mais pas tant que ça en fait, car c’est un homme vrai, authentique, qui nie rien, qui assume son personnage, son caractère, ses débordements, ses conneries, et pourtant il reste humble, simple, sans prétention hormis d’être tel qu’il est.

Mais savez vous par exemple que Gérard Depardieu aime la solitude, le silence et la littérature ?

Page 179 : Maintenant je sais enfin vivre ma solitude. Je ne me sens plus jamais seul, je peux rester des journées entières avec mes livres, je suis très bien. Je lis doucement comme un paysan. Je ne fuis plus ce que je suis, je fais avec ma réalité.

J’ouvre mon esprit et là, je m’allège considérablement. Je reste dans le silence.

Il y a tout dans le silence. Comme il y a tout dans le présent.





Il aborde beaucoup de sujets, sensibles, personnels, mais toujours bien menés, avec des exemples, des citations, des comparaisons avec des œuvres, et aussi sa vision de la vie, de sa vie, qu’est que la vie. On pourrait mettre ce livre au programme des lycéens, ça leur donnerait des ailes et un plus de plomb dans la cervelle, et une vraie liberté de penser et non plus un formatage en bonne et due forme labélisée, robotisée, normalisée enfin toute la panoplie de l’administration française.



J’ai lu ce livre disons plus dévoré et noté un tas de passages, tout le livre regorge de pensées, vraies, sensées. Que ça soit sur la politique, l’agriculture, la religion, sur l’art, ah oui l’art : Pour être utile l’art doit être dangereux ! (méditez) On nous fait tout un blabla en cours de philosophie alors qu’une seule phrase résume tout. Que de temps perdu en cours de philosophie !



Sur la mondialisation, l’histoire avec un grand H, la face cachée de l’Amérique, ses rapports avec le peuple russe, cet amour de la vie, de la nature, ce besoin de se sentir vivant dans l’instant présent.



Bref, un vrai petit condensé de pensées philosophiques abordables par tous et surtout les innocents, c’est mon mot de la fin : lisez « INNOCENT » vous le deviendrez un peu plus mais vous en ressortirez plus grand et plus humble.



Emprunté à la biblio mais je vais me l’acheter car c’est un livre à lire à faire lire et à relire.

Commenter  J’apprécie          190
Innocent

Si j'aime beaucoup ce livre, c'est parce que Depardieu est un homme plein de bon sens, un râleur, en bon français qu'il est .Il n'est pas né avec une cuillère en argent dans la main mais il n'oublie pas ses origines.Il a suivit son bonhomme de chemin guidé par sa bonne étoile, ses lectures et ses rencontres. Il s'est forgé ses règles de conduite, même si il est parfois exubérant c'est ce qui en fait une personne attachante.
Commenter  J’apprécie          180
Monstre

Après « Ça c’est fait comme ça » il y a 5 ans, Gérard accuse (comme nous les soixantenaires) le poids des ans et s’exprime sans filtre avec tous les sentiments que l’on peut ressentir, de la tendresse, de l’amour, du dégoût, de la haine à des degrés variables et très clairs surtout.

Celui qui ne comprendrait pas le ferait exprès ou aurait le cerveau à marée basse (pour rester poli).

Il fait un aparté concernant la France fort intéressant mais dont je ne dirai rien bien sur.

Si comme moi, vous aimez le personnage, la lecture de ce petit livre (150 pages) devrait vous plaire.

Si vous n’aimez pas ce « Monstre » évitez ce chemin qui serait une voie sans issue !
Commenter  J’apprécie          170
Monstre

Quelle belle surprise que ce livre qui m'est tombé sous la main de façon indirecte, que je n'aurais pas cherché à lire spontanément car j'ai un a priori négatif pour les livres de stars ( a priori idiot si j'en juge cette expérience). Depardieu s'exprime tel qu'il ressent les choses, sans faire de théorie, sans prétendre avoir raison et en affichant ses faiblesses. Il s'agit d'une personne qui s'exprime avec spontanéité et fougue, avec une subjectivité revendiquée et vivante. Cette lecture a été pour moi une rencontre dans la mesure où il m'a semblé percevoir une vision du monde très libre et très différente de la mienne. A la lecture de ce livre, on se pose l'éternelle question de la poule et de l'oeuf : une telle liberté est-elle possible parce qu'on est Depardieu ou devient-on Depardieu parce qu'on a cette liberté. J'opte pour la 2ème option.
Commenter  J’apprécie          173
Ça s'est fait comme ça

Ce que j’ai apprécié dans ce livre de moins de 200 pages, c’est justement sa brièveté. Il n’y a rien de trop. Des faits, juste des faits, pas de pipoople, ce que je n’aurais pas aimé, révélés sous la si belle plume de Lionel Duroy qui y est quand même pour beaucoup.



Au cours de ma lecture, J’avais l’impression d’avoir Gérard Depardieu devant moi ; pas de vantardise, pas d’esbroufe, du naturel, du très naturel, et ne serait-ce pas cette franchise, ce naturel justement qui a favorablement impressionné tous les personnages qu’il a rencontrés, qui lui ont fait confiance et lui ont permis de devenir ce qu’il est devenu, alors que, comme il le dit, il n’était véritablement pas « dégrossi » et surtout très voyou.



Un sacré personnage tout de même !

Commenter  J’apprécie          170
Innocent

Gérard Depardieu ne laisse personne indifférent. On l'aime ou on le déteste.Il croque la vie à pleines dents avec ces excès, c'est un boulimique, et c'est ça qui le rend attachant .Il aime la vie... Il est debout, libre.
Commenter  J’apprécie          160
Innocent

J'admets ne pas être attirée par les biographies et si ce n'était ce Challenge Lecture auquel, mes amies et moi-même, participons en douce et sans contraintes comme chaque année, je serais de toute évidence passée à côté de ce livre. Mais il me fallait valider le poste "Biographie"...

Pourquoi Depardieu, me direz-vous ? Parce que le seul autre choix qui était proposé dans le genre, au rayon livres du supermarché où je faisais mes courses, était "Maître Gims". Donc, bon... No comment, ce dernier ne mérite même pas que je sois désagréable ;) .



J'ai toujours eu le sentiment que Depardieu était autre chose que l'espèce de gros bourrin que les médias de tous poils se complaisaient à nous montrer. Mais le secteur de l'information étant un business comme un autre, sinon pire, et la merde, ce qui se vend le mieux, alors fi de l'éthique, on en produit à foison et sans états d'âme.

Au fil des pages, c'est un Depardieu sensible, cultivé, passionné sans être exalté, humain, curieux et attentif au Monde, dont j'ai fait la connaissance.

Et je trouve cela beaucoup plus intéressant que de savoir s'il a trop bu, grossi, déménagé, ou je ne sais quelle info insipide ou trash dont les journaleux nous abreuvent jusqu'à l'écoeurement.



Hormis ce long chapitre sur le spirituel et l'innocence où il m'a un peu perdue - sans doute parce que, contrairement à lui, je n'ai pas eu le loisir de parcourir le Monde et ne suis pas revenue de tout - j'ai pris plaisir à "entendre" ce qu'il avait à dire, sa simplicité de ton et cette manière de nous entretenir dans un style "c'est ce que je pense, ça n'engage que moi, je ne suis pas sûr d'avoir raison mais c'est qui je suis".
Commenter  J’apprécie          163




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gérard Depardieu (616)Voir plus

Quiz Voir plus

silhouette

Dans la nouvelle "silhouette" comment s'appelle-t-elle celle qui fait la silhouette ?

Pauline
Pamela
Catherine
Angélique

8 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Silhouette de Jean-Claude MourlevatCréer un quiz sur cet auteur

{* *}