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3.61/5 (sur 180 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chavangnes , 1946
Biographie :

Gisèle Bienne, née en 1946 à Chavanges dans l'Aube, est une romancière et essayiste française. Elle vit et travaille à Reims et est l’auteur à ce jour d’une vingtaine d’ouvrages parus en littérature générale ou en littérature jeunesse.

Après avoir suivi des études secondaires en Haute-Marne, c’est à Nancy qu’elle fait des études supérieures de Lettres. Pendant quelques années, elle mène de front ses activités de professeur et de peintre. Son premier roman, Marie-salope, qui paraît en 1976, touche tout de suite un large public.

Les premiers livres pour adultes de Bienne, Marie-Salope, Douce-Amère, Rose-enfance, présentent certains aspects autobiographiques, comme, plus tard, plusieurs de ses romans destinés aux adolescents : Les Champions (on y reconnaît l’itinéraire du jeune frère de l’auteur), Le Cavalier démonté, ou encore La Vie cachée des poupées.

Ses personnages souvent en rupture de parole ou de société sont animés de désirs, de rêves ou de révoltes ; ils s’offrent comme des « variations toujours renouvelées sur la marginalité et l’autre ».

Ils réfractent les voix des autres, ainsi les survivants de la Grande Guerre qui figurent dans trois de ses romans : Paysages de l’insomnie (un homme, Marcel, au retour de la Grande Guerre), La Ferme de Navarin traitant de la blessure de guerre du poète Blaise Cendrars (qui a perdu la main droite au combat en en 1915) et Le Cavalier démonté où se tisse un lien fort et souterrain entre un grand-père marqué par la Grande Guerre et sa petite-fille. Gisèle Bienne a aussi éclairé la vie brève et intense de l’écrivain Katherine Mansfield dans Katherine Mansfield ou la lumière du Sud.
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Source : gisele.bienne.pagesperso-orange.fr
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Dans ses "Récits de la Kolyma", un recueil de nouvelles écrites après sa libération, l'écrivain russe Varlam Chalamov témoigne de l'enfer des goulags staliniens, auquel il a survécu après une vingtaine d'années de pénitence. L'histoire de Varlam Chalamov a été source d'inspiration pour Gisèle Bienne et Michaël Prazan, invités de Nicolas Herbeaux pour transmettre ce témoignage marquant et essentiel. #goulag #staline #bookclubculture __________ Venez participer au Book club, on vous attend par ici https://www.instagram.com/bookclubculture_ Et sur les réseaux sociaux avec le hashtag #bookclubculture Retrouvez votre rendez-vous littéraire quotidien https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrqL4fBA4¤££¤8Michaël Prazan19¤££¤ ou sur le site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/bienvenue-au-book-club-part-2 Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Aujourd'hui, depuis 2012 surtout, Staline est à l'honneur en Russie, on révise l'histoire, on la récrit. Le cas de Iouri Dmitriev en est un douloureux exemple. Archéologue et historien spécialiste des crimes commis sous l'ère stalinienne, Dimitriev, injustement accusé et emprisonné, aurait dû être libéré en novembre 2020.On l'avait condamné à treize ans de camp à régime sévère. Fin décembre 2021, le jugement définitif est rendu: quinze ans de réclusion criminelle.Son crime ? La recherche de la vérité historique.

( p.111 )
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Je m'en pose une autre : Qu'avons-nous été imaginer au sujet de chacun ? Nous avons une fâcheuse tendance à former des clans, à construire des systèmes, à nous chercher des adversaires qu'on érige en ennemis, à couper les ponts avec eux sans tenter de revenir sur les raisons de la rupture. (p. 211)
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Le dossier déchiré

Les autorités ont assis leur pouvoir sur la peur de l'autre.Tout mouvement de solidarité entre les détenus compromettrait le bon fonctionnement des camps.On est seul et indifférent aux autres.
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Début janvier 1972.Chalamov est à l'hospice (...)

Il paie le camp où écrire des vers était un des pires crimes.Des peines infligées pour seule activité littéraire , il en a bien vu, connu deux, si ce n'est davantage.il l'a dit, écrit, la peur d'un bout de crayon et d'un morceau de papier, tout le pays l'avait connue mais à la Kolyma si on écrivait pour se souvenir, on le faisait avec la peur d'être fusillé
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Je ne sais plus rien tout à coup, plus même qui étaient mes parents tant le merveilleux et le terrible étaient, à la maison, indissociables. On s'amusait, se disputait, criait, souffrait, oubliait, et ça recommençait (...) (p. 25)
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Gisèle Bienne
- Tu as dit quelques chose ?
- Moi ? Non. Rien, répond Marcel.
- Je croyais.
- Moi, j'ai rien dit.
- Qu'est-ce qu'il dit ? demande la mère de Marcel à Irénée.
- Il dit qu'il n'a rien dit.
( p 17 )
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Et quand Pierre Lazareff le met en boîte : " Hé, Blaise, tu l'as vraiment pris, le Transsibérien ? ", Blaise lui renvoie une jolie balle : " Qu'est-ce que ça peut te faire puisque je vous l'ai fait prendre à tous ! " Et c'est juste. J'ai l'impression, grâce à Cendrars, d'être montée dans le Transsibérien l'année de mes vingt ans. (p. 110)
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Il compose poème sur poème. Sur des bouts de journaux, sur des cahiers déchirés, au bord du ruisseau, partout, il griffonne des poèmes. Le froid et la faim le font encore souffrir, ses doigts douloureux lui obéissent mal mais réussir à former des mots l'enchante. Il voit avec bonheur les lettres courir sur la page du cahier, le monde se colore avec les mots qui lui reviennent et les mots sont impatients.

( p.147)
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Arrêté et déporté deux fois.

(...) Chalamov accomplit en écriture un voyage au bout de sa nuit et de celle de ses contemporains. (...)

L'histoire est dure, mais la lecture des " Récits" est stimulante, bienfaisante, là est le paradoxe.Les " Récits " opèrent comme oeuvre de résistance à la désintégration de l'humain.(...)
Chalamov, ni dieu ni maître, ne s'est plus rallié à aucun mouvement.
C'est sous cet éclairage que s'est produite ma rencontre avec ses textes qui, au bout du voyage, disent la victoire d'un homme bon sur les forces tentaculaires du mal.
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Je lis -La Prose- [du Transsibérien] à vingt ans, la nuit, dans une chambre à moi. Les livres sont notre meilleur avenir, je le crois. Je travaille pour m'en acheter, l'été, à l'usine des verreries mécaniques. Et tout à coup cette nuit-là, je suis heureuse. (...) Je sèche les cours. Bonheurs de jeunesse. Questions sur la valeur et le sens de la vie, sur le temps, le temps que l'on ne veut pas perdre, dont on voudrait actionner toutes les clés dans la même seconde. Quelque chose vient de m'arriver. Je me réchauffe à la braise de Cendrars. (p. 76)
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