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Citations de Gordon Ferris (96)


- C’est de l’or ?
Elle hocha la tête.
Il vient de Paddy ?
Elle hocha de nouveau la tête.
- Pourquoi n’y a-t-il pas de poinçon ?
Elle souleva le deuxième lingot et le fit tourner entre ses doigts. Délicatement.
- Je pense que c’est de l’or volé, monsieur Brodie. Avant de le travailler, voyez-vous, de le fondre pour fabriquer des alliances ou des bagues avec, je l’ai testé. Et il reste des traces d’amalgame.
- Qui proviennent d’anciens bijoux ?
- De plombages en or.
Sans doute sentit-elle que je n’avais pas percuté. Elle agita le lingot sous mon nez.
- De dents, monsieur Brodie. Récupérées dans les camps.
Je serrai les miennes. (p.87)
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Je ne révélai pas que certains d’entre eux s’étaient enfuis. Ni que des filières d’exfiltration existaient à travers le continent, au nord comme au sud, pour faciliter l’envoi sûr des criminels de guerre. Je n’écrivis pas non plus que quelques-uns de ces fugitifs s’était vu délivrer des laissez-passer et des passeports en bonne et due forme par un évêque scélérat. Ni qu’une de ces filières était surnommée la Rattenlinie du Vatican. Ni qu’une autre passait vraisemblablement par chez nous, à Glasgow. (p.256/257)
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- Et vous croyez qu’on n’en est pas capables ?
Son regard étincelant ne me lâchait pas. Malgré son âge, il avait de l’allure.
Comment le saurais-je ? Je ne vous connais pas.
- Nous sommes tous des anciens du Glasgow Highlanders.
- La Grande Guerre ?
- Aye. Lieutenant Lionel Bloom, pour vous servir. (p.281)
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Amos prit la parole :
L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien…
Tout le monde récita avec lui la suite du psaume :
Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles,
Il restaure mon âme…
L’assistance prononça une bénédiction, puis les enfants d’Isaac déchirèrent les revers et les poches de leurs habits à hauteur du cœur. La Keria. (p.385)
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- Des nazis utiles ?
- On dirait. Ils ont mené d’intéressantes recherches sur l’eugénisme et les moyens de survivre à des baignades prolongées en mer du Nord.
Je me démenai pour comprendre.
- Qui est-ce que ça nous laisse ?
- La femme mystère, répondit Siilitoe. Celle que vous appelez Tatie.
- Son nom ?
- Dr Herta Kellerman. Elle était médecin-chef à Auschwitz, et avant ça à Ravensbrück, où elle s’est fait la main. (p.443)
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Il posa un regard sombre sur les fiches vierges.
Et cet autre groupe, là, qu’est-ce que c’est ? Demandai-je en désignant une grande feuille punaisée à l’écart du reste.
- Disons les anciennes élèves. Ravensbrück était aussi un centre de formation. A notre connaissance, plus de quatre mille Aufseherinnen – gardiennes – sont passées par là avant d’aller affiner leurs compétences dans d’autres camps. (p.180)
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- Quel scoop ?
- (…) Vous venez d’assister au procès du siècle en Allemagne et vous me demandez : Quel scoop ? Vous n’avez pas pris de notes ?
Je me relevai d’un bond.
- Si j’ai pris des notes ? Et comment que j’en ai pris ! J’ai vu assez d’horreur, de tragédie et de cruauté pour remplir la Gazette de la première à la dernière page pendant une décennie ! C’est ce que vous voulez ? (p.255)
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- L’émissaire m’a dit que l’Amérique était avec nous. Avec lui. Contre le communisme. Qu’elle avait besoin de l’aide de certains nazis triés sur le volet – des scientifiques, des médecins, des espions – pour livrer cette nouvelle guerre.
- Ce qui veut dire que leur contact local est américain ?
- Un officier supérieur, très certainement.
- En poste à Glasgow ?
- A l’aéroport. L’aéroport de Prestwick. (p.360)
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Duncan porta une main devant sa bouche. Un silence gêné s’instaura, et j’ajoutai :
Bon, vous voulez me parler des liens entre le Vatican et les nazis en fuite ? (p.355)
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- Qui a mis en place cette filière ?
- Un de nos instituteurs, Josef Erlichmann. L’ancien chef local des Jeunesses hitlériennes. Il connaissait bien mes opinions, il savait que mon frère était mort en combattant les rouges.(p.240)
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A l’intérieur de la statue de La Liberté, qui domine le port de Manhattan, un sonnet d’Emma Lazarus, Le nouveau Colosse, est gravé sur une plaque de bronze. Il se termine par ce vibrant appel :
Donnez-moi vos pauvres, vos éreintés,
Vos masses serrées qui aspirent à la liberté,
Les tristes rebuts de vos rivages surpeuplés.
Envoyez-les-moi, ces errants que la tempête m’apporte :
Ma torche brandie jette de l’or sur la porte ! (p.114)
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- Quel genre de documents ?
- Des documents officiels. De la Croix-Rouge. Il y a tout un… comment dit-on Netz ?
- Un réseau ?
- Oui. De Rattenlinien.
- De routes des rats ?
- On dit qu’il y a des filières d’exfiltration bien organisées entre l’Allemagne et l’Amérique du Sud, via l’Italie et l’Espagne. (p.133)
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- Je suis d’accord avec toi. As-tu entendu parler d’une route des rats à Hambourg ?
- Non. Cela dit, nous jugeons les nazis que nous avons capturés, pas ceux qui se sont enfuis.
(…)
- Une route des rats, des gros poissons… Ces métaphores animalières sont un peu confuses. Tu crois vraiment qu’un réseau d’exfiltration de nazis est implanté ici ? A Glasgow ? (p.139)
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Je venais de négocier avec un homme sa mort rapide ou lente au bout d’une corde. Je n’avais pas obtenu grand-chose de lui. Mais c’était un début. La sinistre théorie de la filière d’exfiltration écossaise gagnait en consistance. (p.190)
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- Ah, l’or… On en revient toujours à ça.
- Walter en a-t-il récupéré ? De l’or dentaire. Des bijoux. Pris à vos victimes ?
(…)
- Où trouvaient-ils cet or ?
- Chez le dentiste, bien entendu. (p.199)
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La Palestine était un chaudron bouillonnant. Les Arabes et les Juifs se disputaient la même bande de désert, tous au nom de droits ancestraux. (p.34)
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Tout le monde avait en tête les manchettes de ces deux premières semaines de novembre : Un terroriste du groupe Stern arrêté à Glasgow ; Huit cents Juifs polonais retenus dans le sud de l’Écosse ; Des agents de l’Irgoun en fuite.
Les factions en lutte pour établir un État juif en Palestine étaient en train d’exporter leur rage et leur violence en Grande-Bretagne. Une piètre façon de remercier le pays de ses efforts pour contribuer à la naissance d’une nation nouvelle. (p.17)
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Elle ne fit pas l'amour comme une avocate. Il n'y eut pas de calcul froid, de montée progressive et d'exposition calme des éléments du dossier. Ce fut une affaire criminelle contenue et violente avec de merveilleux dommages corporels. Chacun commit des délits sur le corps de l'autre pétrissant, mordant, se livrant à de délicieuses voies de fait.
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Danny essayait d’avoir l’air nonchalant, mais il avait surtout l’air d’un homme qui essaie d’avoir l’air nonchalant.
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- Il présente d’autres séries de perforations sur les bras et l’abdomen qui pourraient elles aussi correspondre à…
- Des coups de fourche. Bon Dieu ! Ça veut dire quoi ? Qu’on recherche un fermier en colère ?
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