Guillaume Musso

Elle avait tout fait pour le retenir, mais parfois tout n'est pas suffisant.

....comme s'il existait une sorte d'emboîtement parfait entre 2 individus prédestinés à se rencontrer.

Un arbre sans racines n'est qu'un bout de bois.

A présent, il était clair qu'ils ressentaient plus qu'un simple désir l'un pour l'autre, même s'ils n'étaient pas encore prêts à qualifier d'"amoureuse" la relation qui les unissait.

L'air était pur et le spectacle aussi éblouissant que la solitude et l'angoisse qui me bouffaient le ventre.
Une belle journée pour mourir.

Tu veux traquer le Mal, mais le Mal n'en a rien à foutre de toi. Il va te détruire et te laissera seule, c'est tout. Le Mal gagne toujours à la fin, crois-moi...

(...) mais la passion c'est comme la drogue : au début, tu penses la maîtriser, puis un jour, tu dois bien admettre que c'est elle qui te maîtrise...

Les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues.

Il est des êtres dont c'est le destin de se croiser. Où qu'ils soient. Où qu'ils aillent. Un jour ils se rencontrent.

L'amour a des dents et ses morsures ne guérissent jamais.

Si vous y réfléchissez, je suis certain que dans votre vie,
bon nombre de vos grands moments, de vos souvenirs les plus chaleureux, sont associés à une table et à ceux qui étaient réunis autour.
Nous partageons alors bien plus que des plats.

Vita brevis ars longa, experimentum periculosum, judiciem difficile.
- la vie est brève, l'art est long, l'expérience dangereuse, le jugement difficile, traduisit le médecin.

- La dernière cassette est dedans. Celle où Gabrielle a filmé jusqu'au bout... Tu as déjà vu ce film, maintes et maintes fois. Et à chaque fois, tu oublies. Tu repars en ville, tu reviens chaque année, tu t'installes dans la plaine... Puis arrive le moment où tu reviens ici demander les fusils... ça me fait mal au cœur de te laisser regarder cette vidéo. Mais... Fais-le.

Un souvenir émerge: lorsqu'il m'accompagnait, enfant, sur les tournois de tennis le week-end. C'est vrai qu'on en a gagné ensemble, des coupes et des trophées, moi sur le court et lui dans les tribunes.
Il avait toujours le bon mot au bon moment. Le regard rassurant et la parole juste. L'amour de la victoire, à n'importe quel prix. (p 239)

Choisis une fille bien pas une fille bonne c'est pas un cul que tu vas présenter à ta mère.

Dans la vie, les choses qui ont le plus de valeurs sont celles qui n'ont pas de prix.

_Je pense qu'il existe un ordre des choses. Un ordre qui ne peut-être ni bouleversé, ni transgressé.
_Vous croyez vraiment que tout est déjà écrit ? demanda Ethan vaguement méprisant.
_ Absolument. Le temps est comme les pages d'un livre: au moment où vous lisez la page 66, les page 67 et 68 sont déjà écrites.

-J'ai trouvé l'usine sucrière. Je suis sur place. Putain c'est flippant, ton truc, complétement isolé. C'est ici qu'ils ont tourné Evil Dead, non?
-Décris-moi ce que tu vois.
-ça ressemble à l'antichambre de l'enfer.
-N'en fais pas trop quand même. (p264)

Epuisé par la nuit blanche passée devant l’écran de son ordinateur, il se massa les paupières. Ses yeux le brûlaient, ses oreilles bourdonnaient, son cerveau était saturé d’horreurs.
Il se leva péniblement, alluma la machine à café, mais, comme un boxeur sonné après une série de coups, resta une bonne minute sans réaction, le regard dans le vide, sous le choc de cette plongée dans les ténèbres. Il frissonna ; le fantôme d’Alice, escorté par l’ombre de Madeline, planait encore dans la pièce. Dans son esprit, tout se brouilla, la démence meurtrière du Bourreau de Liverpool, la misère de Cheatam Bridge, les ravages du crack, l’ambiguïté de Danny Doyle, le sang, les larmes, la mort… Malgré ce dégoût, il n’avait pourtant qu’une idée : se remettre devant l’ordinateur pour continuer à exploiter les quelques documents du dossier qu’il n’avait pas encore ouverts.

Sa tasse de thé à la main, Madeline s’installa devant l’écran de son ordinateur portable. A travers la vitre, elle regarda les flocons moutonneux qui se désagrégeaient en tombant sur les toits. Un peu malgré elle, la jeune femme éprouvait une fascination de plus en plus forte pour Lempereur et pour le mystère qui entourait son brusque retrait de la scène gastronomique. Pourquoi un homme encore jeune, en pleine gloire et au sommet de son art, choisit-il du jour au lendemain de saborder sa carrière ?