Citations de Guillaume Musso (6276)
Sa vie, c'était l'enquête. Même si l'enquête impliquait l'obsession, la solitude et la mise en danger permanente. Même si l'enquête vous transformait en fantôme pour vos amis, votre famille et vos collègues. Mais dans le cas présent n'était-ce pas justement le prix à payer : devenir soi-même un fantôme pour retrouver un autre fantôme?...
Rien ne nous remue plus les tripes que le souvenir des occasions manquées et le parfum du bonheur qu’on a laissé filer.
"On aime être ce qu'on est pas, a écrit Albert Cohen. Peut-être est-ce pour ça que l'on tombe parfois amoureux de personnes avec qui l'on partage rien [ ... ] Comme si le contact de l'autre allait faire de nous des êtres plus complets, plus riches, plus ouverts. Sur le papier, c'est une belle idée, mais dans la réalité c'est rarement le cas".
C'est un fait : dès que tu as un enfant, tu as peur de le perdre. Dès que tu as un enfant tes fortifications s'effondrent. Tu es désarmé, fragile.
Nous croyons toujours aimer quelqu'un pour ce qu'il est, mais nous n'aimons à travers lui que l'idée de l'amour.
Car, dans nombre d'existences, rien n'est plus fort que le passé, l'innocence perdue et les amours enfouies. Rien ne nous remue plus les tripes que le souvenir des occasions manquées et le parfum du bonheur qu'on a laissé filer.
C'était aussi pour cette raison que j'avais adoré devenir père. Avoir un enfant est un antidote à cette nostalgie et à cette fraîcheur fanée. Avoir un enfant vous oblige à vous délester d'un passé trop lourd, seule condition pour vous projeter vers demain. Avoir un enfant signifie que son avenir devient plus important que votre passé. Avoir un enfant, c'est être certain que le passé ne triomphera plus jamais sur l'avenir.
Les livres ne sont pas des enfants.
Les livres ont une singularité qui confine à la magie : ils sont un passeport pour l'ailleurs, une grande évasion.
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Mais ils ne sont pas des enfants. Rien ne peut-être comparé à un enfant.
Tu ne dois pas avoir peur d'avouer tes sentiments à ceux que tu aimes.
Ce livre est le plagiat d'un autre et je relirai tout mes livres pour savoir qui il a copié.
L'histoire est pour moi mal raconté, sans émotions, sans attachement. J'étais curieuse de savoir la raison de son succès...je ne comprends toujours pas. Il ne mérite même pas une étoile.
J'ai déposé le livre dans une cabane à troc...mais avec quoi peux-t-on troquer ce livre? une poubelle peut-être.
Tout le monde la croie forte, solide et bien dans sa tête, mais cette image, c'est juste pour donner le change. La vérité, c'est qu'elle est vulnérable, désarmée, à la merci d'une simple phrase -" je ne t'aime plus "- qui , en moins de temps qu'il ne faut pour la dire, il a fait perdre tous ses repères, lui ôtant sa force et son envie de vivre.
On rencontre sa destinée
Souvent par des chemins qu'on prend
pour l'éviter
Gabriel se tut. Pensif, il continua en silence à tirer des bouffées inquiètes sur sa cigarette. Alice soupira et tourna la tête vers sa fenêtre. La pluie mitraillait les vitres. Les souvenirs bombardaient sa tête.
très bon livre ...deux êtres qui se sont aimé , mais trop différend pour rester ensemble ....ayant eu deux enfants ...ils sont forcer de se reparler dû à la disparition de leur enfants ..qui ont organiser justement tout ceci afin de les reconcilier..on peut percevoir la peine et à la fois l'envie que les deux parents reviennent enfin dû moins renoue des liens ensemble.....on peut voir à travers le livre et au fur et à mesure l'amour qui n'est pas fini entre eux d'eux mais qui ne fait que renaître!
J'ai songé alors que ce qui est violent, ce n'est pas le temps qui passe, c'est l'effacement des sentiments et des émotions.
Comme s'ils n'avaient jamais existé.
(Laurence TARDIEU)
Les livres ont une singularité qui confine à la magie: ils sont un passeport pour l'ailleurs, une grande évasion. (p 29)
C'est une des choses qui me révoltaient le plus en France : comment, depuis des décennies, la société pouvait-elle se satisfaire d'un système éducatif aussi figé, aussi peu stimulant et au bout du compte aussi inégalitaire derrière les discours de façade.
La légende du phare disait vrai : les vingt-quatre vents ne laissaient rien sur leur passage et c'était peut-être aussi bien ainsi.
Car c'est la suite de l'histoire qui importait.
Et ils étaient d'accord pour l'écrire ensemble.
Chaque fois, tu monteras au front, la peur au ventre, le cœur serré, sans meilleure arme que ton envie de vivre encore. Chaque fois, tu te diras que, quoi qu'il puisse t'arriver à présent, tous ces moments arrachés à la fatalité valaient la peine d'être vécus. Et que personne ne pourra jamais te les enlever.
Il ne faisait plus aucun doute à présent que la femme que j'aimais n'étais pas la personne qu'elle prétendait être.
Pour être hanté, nul besoin de chambre, nul besoin de maison, le cerveau regorge de corridors plus forteux les uns que les autres. Emma était hantée par la solitude et l'insécurité affective. P.227