Guillaume Musso

C'est difficile de croire à l'incroyable, non ?

Parfois, la réussite d'une vie tenait à pas grand chose : une rencontre, une décision, une chance, un fil...

- Tant de choses tuent...
- Ça ne vous fait donc pas peur de mourir ?
Connor réfléchit quelques secondes, laissant s'échapper des volutes de fumée.
- Vivre m'effraie bien davantage, avoua-t-il avec une sincérité qui le surprit lui-même.

Je n'ai pas le droit de mourir avant d'avoir retrouvé mon fils

Je me levait avec difficulté. J'avais des nausées et la tete lourde. Mon coeur cognait dans ma poitrine comme si je venais de courir le marathon.
Pris de vertiges, j'ai du m'appuyer contre le mur pour ne pas chuter. Les somnifères ne m'avait peut-etre pas tué mais ils m'avaient expédiés dans les limbes d'ou je n'arrivais pas à m'extirper. Mes yeux surtout m'inquiétaient : c'était comme si on les avaient rayés et ils me brulaient tellement que j'avais du mal à les garder ouverts.

Mais au fond de lui,il pensait exactement le contraire. Il savait que ce combat était illusoire. On ne peut pas liquider les souvenirs d'un simple coup de balai. Ils restent en nous,tapis dans l'ombre,guettant le moment ou l'on baissera la garde pour ressurgir avec une force décuplée.

Un peu de toi est entré en moi pour toujours et m'a contaminé comme un poison.

Brièvement, la came paru offrir une réponse à cette souffrance insupportable. Elle lui permettait aussi de masquer sa sensibilité et ses émotions. Tout le monde croyait qu'elle était dure, mais c'était faux. Elle avait peur tout le temps, de la vie, du quotidien, de tout. (..) C'est vrai qu'elle aimait beaucoup lire. Mais les livres ne protègent pas de la peur. Les livres ne rendent pas réellement plus fort. Ou alors elle les avait mal lus. Jodie

Il n'avait peur ni de Dieu ni de la mort : il ne croyait pas au premier et ne pouvait rien contre la seconde.

On croit que l'on connait le pire mais le pire est toujours à venir. Et on trouve toujours pire que le pire.

S'il est vrai que nous pouvons vivre qu'une seule partie de ce qui est en nous, qu'advient t'il du reste ?

La main qui berce l'enfant est la main qui domine la monde.

Même pour jouer son propre rôle il faut se maquiller.

Depuis le drame qui les avaient rapprochées, Céline et Jessie se sentaient unies par un lien particulier et s'épaulaient mutuellement pour traverser les vicissitudes de leur vie. A deux, on court peut-être moins vite, mais on va tellement plus loin...

Cette femme dégageait un magnétisme qui l' avait transformé en misérable junkie de l' amour...Nikki ne suscitait pas un amour serein et apaisant, mais plutôt une passion fiévreuse qui le rendait fou, totalement accro à sa peau à son odeur, à son regard. Comme la pire des drogues, elle provoquait la dépendance dure et la souffrance.

Elle voudrait bien partager ses pensées avec quelqu'un qui la comprenne.
Mais comme elle n'a personne, c'est à son journal qu'elle confie ses doutes et ses secrets.

je dois partir à présent mais cela n'effacera jamais ce q'il y a entre nous.

Le problème avec le bonheur c'est qu'on s'y habitue vite.

Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ?

Elle a huit ans. C'est leur première rencontre.
La veille au soir, elle est arrivée de Boston. Ce matin, elle se promène dans le grand jardin familial. Elle porte une robe en coton qui lui descend bien en dessous des genoux et qu'elle déteste. Avec cette chaleur, elle aurait préféré se mettre un short et un polo mais sa mère l'oblige toujours à s'habiller en petite fille modèle.