Citations de Guy Delisle (364)
Comme beaucoup de garçons de mon âge, je me replie sur moi-même.
Et je communique avec mes proches de façon homéopathique.
Asis faisait partie de ceux pour qui l engagement humanitaire ne s'arrête pas une fois que la porte de son bureau est franchie.
- Vous posez beaucoup de questions, je trouve. Vous ne seriez pas journaliste ?
- Moi ? Jamais.
Il y a une question qui doit brûler la langue de tous les étrangers visitant ce pays... une question que l'on se garde bien de formuler... une question que, finalement, on se pose à soi-même...
Est-ce qu'ils y croient eux, à toutes ces conneries qu'on essaie de leur faire avaler ?
L'après-midi, le guide me propose je petite virée culturelle spontanée. Au programme : La tour du juché. Mais d'abord, un petit crochet du côté de leur arc de triomphe.
- Il dépasse celui de Paris de 3 mètres !
- M'en fous, je suis pas français.
Ingénieurs et ouvriers.
Deux mondes.
Ceux qui ont fait des études, qui conduisent des projets, qui travaillent dans des bureaux, au calme, là-haut.
Et ceux qui travaillent de nuit. Syndiqués certes, mais qui s’usent la santé dans le bruit et la chaleur, le samedi et le dimanche compris.
Un peu de bouillon renversé et une cigarette... les deux évènements marquants de ma journée.
On va là-bas. Où ça? Là, en face. C’est un village de bédouins. Des gens vivent là, t’es sûre ?
Shenzhen, décembre 1997... me revoilà en Chine, cette fois-ci dans le sud. La première fois j'étais à Nankin au nord.
Parfois, j'entends une voiture qui passe.
Des gens qui vont, qui viennent... qui vaquent à leurs activités quotidiennes.
Travailler, faire une course, visiter un ami...
Ils passent devant cette maison.
Ça me paraît tellement irréel de savoir que la vie continue dans toute sa banalité alors que je suis enfermé ici, menotté au sol.
L'après-midi, j'ai réussi à m'assoupir.
À mon réveil, ça va un peu mieux.
Quand je dors, le temps passe plus vite.
J'échappe à ma condition, un moment.
C'est toujours ça en moins.
Être otage, c'est pire qu'être en prison.
Au moins, en prison, tu sais pourquoi tu es enfermé.
Il y a une raison, qu'elle soit fausse ou vrai, mais au moins il y a une raison.
Alors qu'otage, c'est juste de la malchance.
Au mauvais endroit, au mauvais moment.
En prison, tu connais le jour où tu vas sortir, la date précise...
De là, tu peux compter combien il t'en reste à tirer
Alors qu'ici, je peux juste compter les jours qui sont passés sans savoir quand ça va s'arrêter.
J’ai pu leur dire que moi, Christophe André, enlevé par des crapules et attaché à un radiateur depuis deux mois quelque part en Tchétchénie, je n’étais pas d’accord.
Les juifs ne sont pas sionistes. Les sionistes ne sont pas des juifs. Seulement des racistes.
Pourquoi les chiens ils courent après les chats ? Ils mangent les chats, les chiens ?
Chaque immeuble a sa banderole,
Chaque mur a son portrait,
Chaque poitrine a son badge.
Pendant les trois ans qu’a duré la guerre de Corée, les bombes ont fait table rase de Pyongyang.
Par-là suite, le parti a fait de même avec tout ce qui pouvait ressembler à un contre pouvoir.
Bouclant du même coup le pays a double tour.
En voilà une super idée ! Débarrassons nous de la junte militaire pour y mettre à la place le IIIe reich. Tout ira sûrement beaucoup mieux avec eux .
LES 4 DÉSiRS DU PEUPLE
• S'OPPOSER À CEUX QUi UTiLiSENT DES ÉLÉMENTS ANTÉRiEURS POUR PROPOSER DES iDÉES NÉGATiVES.
• S'OPPOSER À CEUX QUi ESSAiENT DE METTRE EN DANGER LA STABILITÉ
DE L'ÉTAT ET LE PROGRÈS DE LA NATiON.
•S'OPPOSER AUX NATiONS ÉTRANGÈRES QUi iNTERFÈRENT DANS LES AFFAiRES
INTERNES DE L ETAT.
• PULVÉRiSER LES ÉLÉMENTS DESTRUCTiFS iNTERNES ET EXTERNES COMME
UN SEUL ET MÈME ENNEMi
Ah,ah,ah !Passer des années à noircir du papier?C'était bon du temps où j'étais morte!