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Donjon monsters tome 16 sur 18

Guy Delisle (Autre)Joann Sfar (Autre)Lewis Trondheim (Autre)
EAN : 9782413046004
48 pages
Delcourt (19/10/2022)
3.88/5   21 notes
Résumé :
Nécropolis est une ville riche. Tout Terra Amata y enterre ses proches pour bénéficier de la magie de son cimetière : pouvoir communiquer avec les morts. Mais quand la ville haute ne suffit plus pour loger les habitants fortunés, le lieu prend un autre intérêt. À la disparition subite des fantômes, la jeune avocate Andrée décide de mener l'enquête... au point de se retrouver emportée loin dans l'espace et le temps.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Andrée est une jeune fouine binoclarde embauchée en période d'essai en tant qu'assistante juridique par le célèbre avocat de Nécroville maître Eustache Ravin, spécialisé dans les litiges entre les Vivants et les Morts. Sa mission ? Défendre les Morts du cimetière qui voient leur territoire menacé par les bourgeois de la haute ville qui souhaitent étendre leurs quartiers. La tache s'annonce déjà compliquée à la base, mais quand tous les Morts de Nécroville disparaissent subitement comme par enchantement, laissant le champ libre aux Vivants pour raser le cimetière, Andrée soupçonne le conseil d'urbanisme d'avoir user illégalement de sortilèges puissants pour chasser tous les Morts de Nécroville. Elle décide alors de mener sa petite enquête, sans se douter que cette décision va la conduire très loin dans le temps et dans l'espace, "quelque part ailleurs" ...


Centré sur un tout nouveau personnage, ce "Donjon Monsters" aurait très bien pu se classer dans la catégorie des albums "secondaires". Sauf que Sfar et Trondheim ont eu la très bonne idée d'inclure cet opus dans une improbable tétralogie avec trois autres albums de la série (DZ9, DZ10, DA+10001), l'ensemble formant un cycle articulé autour de l'histoire sur plusieurs époques du Colcanuru, ce fameux coffre magique renfermant un passage entre la dimension des Vivants et celle des Morts. Une astuce scénaristique qui fait de "Quelque part ailleurs" un tome finalement essentiel de la série, d'autant que le scénario aux multiples rebondissements est très drôle et truffé de personnages aussi amusants qu'attachants (j'adore les fantômes d'enfants !).
L'autre bonne idée de Sfar et Trondheim aura été de confier la partition graphique de cet album à Guy Delisle, qui avec son dessin simple (mais pas simpliste !), naïf et efficace, arrive parfaitement à véhiculer l'humour absurde du scénario et rend la lecture extrêmement plaisante.
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J'étais très contente de découvrir ce tome illustré par Delisle. Dans cet épisode, nous suivons une jeune avocate gratte-papier qui devient l'assistante de Maître Ravin à Nécropolis, une cité pourvue d'un immense cimetière où tout un chacun peut venir discuter avec ces défunts. La vie se déroule donc là bas entre vivants et fantômes. Sauf que des investisseurs immobiliers voudraient pouvoir agrandir la cité au détriment du cimetière.
Un épisode distrayant mais qui n'a pas vraiment éveillé mon intérêt.
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Retour en Terra Amata plus précisément à Nécroville la bien nommée puisque sa principale attraction est un gigantesque cimetière où morts et vivants peuvent cohabiter (ah les classes mixtes ,enfants morts et vivants mêlés!).Une première partie à forts échos socio-politiques (collusion promoteurs /édiles véreux,mépris des pauvres ...) puis un retour au donjon sous la férule de l'ignoble Delacour. Péripéties nombreuses , personnages sympathiques (surtout Andrée la fouine et l'instit alcoolique) et dessin plaisant.Un bon album.
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Faille temporelle

S'étendant sur une période de près de cent ans (un peu moins pour les maniaques du calcul), ce seizième tome de Donjon Monsters marque l'arrivée d'un nouveau dessinateur et d'un personnage plutôt discret et réservé…

Mais, comme il se doit, l'aventure va quelque peu modifier sa personnalité et son comportement… Et pour la jeune Andrée, venue à Nécropolis pour y trouver un travail auprès de Maître Ravin, brillant avocat, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a un monde (et quelques décennies) entre la Andrée des débuts, timide et réservée, et celle de la fin, un peu moins sage et bien plus… monstrueuse !

Guy Delise semble avoir pris un plaisir jubilatoire à mettre en scène cette aventure donjonnesque se situant à mille lieux de ses ouvrages habituels (Le Guide du Mauvais Père, Chroniques Birmanes et autres Chroniques de Jérusalem)…

Quelque part ailleurs est donc un excellent album de la série Donjon Monsters, tout à la fois drôle, inventif, timburtonnesque et irrésistible…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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critiques presse (2)
ActuaBD
04 novembre 2022
La difficulté du Donjon tient à ce que les lecteurs veulent être constamment surpris tout en maintenant le canevas initial qui leur convient. Si on fait exception de l’humour donc plus léger dans ce cas, cette nouveauté leur conviendra à coup sûr, car elle vient relier des épisodes très éloignés les uns des autres, en jouant habilement sur un lieu où le temps n’a pas d’effet. De quoi transformer notre jeune avocate en un étrange personnage qui doit apprendre à contrôler ses pouvoirs et sa faim... dévorante !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
18 octobre 2022
Quelque par ailleurs n’est pas un mauvais album, loin de là. Cependant, il souffre à la fois d’un trop plein d’enthousiasme de la part de ses scénaristes et d’une certaine retenue ou timidité graphique de son dessinateur. En résumé, un verre à moitié vide qui déborde.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Abrogations, clauses abusives, réversibilité, périmètres d'usage, emphytéoses, subrogations, forclusions ... On a de tout chez nous.
- Ah ... Si vous me prenez par les sentiments ... Je veux bien faire un essai sur quelques jours.
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Dans un dédale de couloirs, d'escaliers, de coursives, de colonnades, de galeries intérieures, elle finit par sortir d'une immense bâtisse ... dont la plus haute tour se voit jusqu'à dix jours de marche.
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On ne saura jamais si ce fut la faute du soleil qui lui cognait sur la tête ou de l'alcool ou des deux. Mais ce jour-là, la maîtresse décida qu'ils avaient le droit de manger du promoteur immobilier.
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- Les morts ont disparu.
- Mais c'est horrible ! Venez, Maître ! Il faut porter plainte !
- Contre qui ? Et pour quel motif ? Assassinat ? De morts ?
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Ah,ah,ah !Passer des années à noircir du papier?C'était bon du temps où j'étais morte!
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Videos de Guy Delisle (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guy Delisle
Le combat d'un homme pour la liberté de la presse
En 2018, après avoir été victime d'une tentative d'enlèvement et d'assassinat dans son pays d'origine, le journaliste d'investigation Taha Siddiqui trouve refuge en France. À travers ce roman graphique, et en compagnie d'Hubert Maury, il revient sur sa jeunesse, son parcours, et son combat pour la liberté de la presse. Quand les parents de Taha quittent le Pakistan pour l'Arabie Saoudite c'est dans l'espoir d'une vie meilleure. Au pays de la Mecque, le quotidien du petit Taha est déjà régi par un islam rigoriste mais quand son père se radicalise, les choses se corsent. C'en est fini des coloriages de Batman et Superman, place à des livres moins profanes. Désormais les super-héros de Taha seront les leaders religieux ! En pleine Guerre du Golfe, la police des moeurs commence à sévir et bientôt il faudra aussi renoncer au foot de rue. C'est en l'an 2000 qu'une brèche s'ouvre... La famille se réinstalle alors au Pakistan où l'armée a pris le pouvoir. À l'âge de 16 ans, Taha rêve de faire des études d'arts, mais son père a d'autres projets pour ce fils qui rechigne à suivre le droit chemin. En attendant, Taha va découvrir une Société faite d'interdits que la jeunesse s'efforce de contourner. Jamais il ne s'est senti aussi libre malgré l'insécurité ambiante. Les attentats du 11 septembre vont profondément l'impacter, tout comme son entrée à l'université. Après avoir connu l'école coranique et la censure, Taha va progressivement s'émanciper et trouver sa voie… il sera journaliste et débutera sa carrière sur une chaîne « hérétique » au grand dam de son père ! Sa détermination, sa foi en son métier et son engagement politique feront de lui une cible comme tant d'autres condisciples à travers le monde.
Véritable chronique d'enfance et d'adolescence, Dissident Club retrace avec un humour libérateur et décomplexé le quotidien d'un jeune homme aux prises avec les fondamentalistes religieux ainsi que son combat pour un accès à l'information et la liberté d'expression. Coécrit et mis en scène par Hubert Maury, ancien diplomate devenu auteur de bandes dessinées, ce roman graphique aussi réjouissant qu'édifiant nous offre une vision limpide du Pakistan sur les trente dernières années ainsi qu'une certaine réflexion sur la religion, ses dérives et les fractures d'une communauté. Un témoignage touchant et sensible qui nous rappelle aussi bien L'Arabe du Futur que le travail de Guy Delisle.
Aujourd'hui Taha Siddiqui (Prix Albert-Londres 2014) et sa famille vivent à Paris. Taha a ouvert en 2020 The Dissident Club, un café & bar où les dissidents du monde entier se retrouvent pour échanger et qui propose régulièrement des conférences, des expositions et des projections.
Un album en partenariat avec Reporters sans frontières et France Info.
https://www.glenat.com/1000-feuilles/dissident-club-9782344042717
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