Citations de Guy des Cars (762)
Le véritable bien n’est-il pas celui que l’on fait caché ? Nous avons horreur de la publicité tapageuse...
Seule l’œuvre est admirable, l'homme qui l’exécute ne compte pas...
— Ce n’est pas un mendiant, madame ! Vous faites une grave erreur ! C’est un poète...
— Vous vous moquez de nous ? Un poète ? Il y en a des milliers comme lui, à tous les coins de rues de toutes les grandes villes du monde... Et même si ce que vous dites est exact, cet homme ne doit pas avoir l’ombre de talent sinon il aurait gagné assez d’argent pour ne pas tendre la main !
Tu oublies qu’un cabinet de consultation doit avoir un aspect assez sévère. On n’a pas confiance dans un médecin qui vit au milieu des fleurs !
Les années, ça ne compte pas en amour. C’est même mieux que la femme soit l’aînée : elle règne plus facilement.
On n’appelle pas par son prénom une femme que l’on n’a pas vue depuis des années si on ne l’a pas très bien connue avant…
Il n’est pas mauvais que l’on vous craigne de temps en temps grâce à l’auréole dont vous pare, à votre insu une tierce personne. La crainte affectueuse du diagnostic du médecin est indispensable pour que le malade suive à la lettre ses prescriptions ou ordonnances. Cette femme saura vous faire respecter et votre renom grandira dans la région, croyez-moi !…
C’était une femme sans âge : elle pouvait avoir quarante ou cinquante ans ? À dix ans près, il était impossible de deviner.
J’ignore si j’écrirai tout, absolument tout… Je pense qu’il me suffira de revivre certains moments uniquement dans ma mémoire : ils y sont ancrés pour la vie. D’autres, au contraire, n’y sont pas assez nets : ceux-là, je tenterai de les analyser… Il y a enfin ce qu’a écrit « l’autre », ce qu’elle appelait « son journal intime »… l’horrible journal ! Quand tout se sera soudé logiquement – ce que je dois écrire, les souvenirs de ma mémoire et les confidences hideuses de « l’autre » – je me sentirai plus fort, mieux armé aussi, pour guérir l’unique femme que j’aie jamais aimée et qui m’aime toujours. Comment remédier à un mal si on ignore sa cause profonde ?
Très vite, ils étaient devenus une nouvelle incarnation de ces couples que le dramaturge savait animer et faire vivre avec toute sa maîtrise : la femme, dont la sensualité broie tout, l’homme qui n’est plus que le pantin.
Il pensait même que l’admirable créature n’avait pas besoin de fards, de maquillage, de coiffure insolente ou de robe de prix pour être mise en valeur. Naturelle, elle était plus belle, plus vraie surtout.
Contrairement à ce que tu as peut-être pensé, tu n’es pas dans une prison ! Les prisons n’existent que pour ceux qui les méritent… ou qui les acceptent !
Ceux qui vivent un grand amour ne peuvent pas se servir d’autres mots ! Ce sont les sentiments les plus simples qui sont les plus vrais… les plus difficiles aussi à exprimer…
Avec les femmes – surtout quand elles sont jolies – il faut s’attendre à tout !…
On prétend que l’on ne vieillit pas à table… Je n’en suis pas certain ! Moins on mange et mieux on se porte… C’est fou ce que les gens peuvent perdre de temps à table dans notre pays !
Les scènes les plus simples sont presque toujours les plus difficiles à écrire…
Un homme d’affaires n’aime pas que sa femme ou sa maîtresse lui parle des ennuis qu’il a pu connaître dans la journée. Ce qu’il lui faut, c’est la détente et l’amour…
Le véritable amour ne connaît aucune frontière…
“Vous savez aussi bien que moi qu'il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ni de pire muet que celui qui veut se taire !...”
La nature, c'est très beau, mais elle ne nous sert que de cadre... Et je commence à trop bien la connaître ! La montagne ne m'a rien appris sur les hommes...