Citations de Guy des Cars (762)
Le cou, la gorge, la poitrine, les pointes des seins, le nombril, le ventre étaient nus. Puis Dominique retira ses hauts talons, puis ses bas et l'on pu admirer enfin ses pieds nus et ses jolis orteils sur la scène.
En se voyant Dominique eu un moment de panique : elle se trouvait moche.
La robe pailletée d'or semblait avoir été conçue pour un spectacle de cirque. Les sandales entre orteils, également pailletées d'or avaient des talons d'une hauteur démesurée. Elle se sentait grande.
Ton visage admirablement maquillé, est celui d'une très jolie fille. Ta bouche, ta peau, ta chevelure, tes mains, tes doigts, tes longs orteils même - ce qui est beaucoup plus rare ! ... sont féminins.
Oui : l'adoption ! Vous savez, mon garçon, quand celle-ci est faite uniquement par amour, elle a toutes les chances de réussir.
La calomnie a l'imagination perverse. Et comme la grippe, elle se propage à toute vitesse.
'' Mais,mon pauvre enfant,la beauté peut vous ouvrir toutes les portes ! Seulement - et c'est là où la pièce est encore plus vraie - elle ne suffit pas : parce que la fille n'est qu'arriviste sans esprit,et ambitieuse sans culture, elle retombe encore plus bas qu'auparavant...Sa victoire est très éphémère ! ''
"Elle avait triché en virtuose non seulement avec les êtres humains mais aussi avec la vie, à laquelle elle avait trop demandé, et avec la mort dont elle avait devancé l'appel"
- Guy Des Cars (la tricheuse)
Les secrets sont comme des pierres qui s'empilent les unes sur les autres jusqu'à ce qu'elles forment un mur infranchissable.
La vérité peut parfois être douloureuse, mais elle est essentielle pour vivre en paix avec soi-même et avec les autres.
Super livre qui fait référence à la bataille du Canal de l'Ailette et au 102 eme RI Où mon père était.
Le Noir est un éternel insatisfait qui se lasse très vite de tout, même de la joie collective où il excelle cependant ! Il s’agitera encore pendant la durée de la période électorale. Puis le calme reviendra… Bangui retrouvera son vrai visage, qui est celui de la sérénité passive. Les femmes recommenceront à y traîner leur démarche nonchalante dans les rues en portant des pyramides de fruits en équilibre sur leur tête, les hommes feront semblant de travailler et le fleuve Oubangui continuera à charrier ses eaux sablonneuses…
Elle commençait aussi à réaliser que l’on n’obtiendrait des populations de l’Afrique noire une collaboration consentie au travail commun de l’humanité qu’en leur offrant des conditions de vie compatibles avec leur compréhension du monde extérieur.
La souffrance, la maladie et la mort sont anormales : elles n’ont pas de causes naturelles pour l’indigène. Il attribue la douleur à un être, esprit ou animal, qui ronge l’organisme du malade et qui amène rapidement sa mort si on ne l’extirpe pas à temps.
Décidément ! s'exclama l'avocat général, avec Me DELIOT nous allons de surprise en surprise !
On a vite sympathisé parce qu'on est tous de la même région...Les autres, ceux du Nord ou d'ailleurs, nous ont même surnommés "La bande des Marseillais". ça les agace qu'on ait tous un peu de soleil dans le gosier.
La jeune Danielle voulait pourtant plaider un jour et c’était même la principale raison qui l’avait poussée à s’accrocher à ce solitaire bourru, qui lui avait appris une foule de choses et d’innombrables ficelles du métier. Elle s’était toujours étonnée de ce que Victor Deliot n’ait pas fait une carrière.
— Ah ! Maître Deliot… Je vous cherche partout depuis vingt minutes… M. le bâtonnier Musnier vous demande d’urgence à son cabinet…
— Le bâtonnier ? bredouilla le vieil avocat… Qu’est-ce qu’il me veut ?
— Je ne sais pas, répondit l’huissier, mais ça presse ! Il vous attend.
— C’est bien. J’y vais…
Son activité professionnelle, ses talents oratoires et son ambition semblaient se limiter là. Tel était Victor Deliot, inscrit au Barreau de Paris depuis quarante-cinq années…
Quatre ou cinq fois par an, on l’apercevait devant quelque Chambre correctionnelle où il s’efforçait d’obtenir l’indulgence du Tribunal pour un clochard invétéré.
Lui se souciait assez peu de l’opinion du Barreau sur son propre compte. Il allait de greffe en greffe et de Chambre en Chambre pour consulter les placards annonçant les « affaires retenues ».