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Critiques de Hans Christian Andersen (443)
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La Reine des neiges

Lu à voix haute en août 2018



D’habitude, nos lectures quotidiennes explorent des ouvrages qui, d’une manière ou d’une autre, intriguent ou attirent mes garçons. Cela n’a pas été le cas de La Reine des Neiges, conte qu’ils avaient d’office catalogué parmi les histoires inintéressantes et autres récits à dormir debout. Pourtant, nous adorons les contes. Et pourtant, l’univers polaire et déroutant imaginé par Andersen avait de quoi attiser notre curiosité ! Il faut croire que le merchandising associé au film de Walt Disney a fonctionné de manière contre-productive, dans leur cas…

L’expérience montre que j’ai eu raison d’insister un peu puisque La Reine des Neiges a captivé mon petit auditoire! Ce conte se présente en réalité sous la forme inhabituellement longue d’un récit en sept chapitres, si denses qu’il y aurait sans doute matière à développer un long roman… L’histoire n’a pas grand-chose à voir avec le film, la preuve avec un extrait : « Elle est grasse, elle est gentille, elle est engraissée au pain d’épice, dit la vieille femme de brigand, qui avait une barbe en broussaille et des sourcils pendant jusque sur ses yeux. C’est comme un agneau gras, ça sera bon à manger. »

Une invention diabolique, une apparition glaçante et envoûtante, la disparition inexplicable d’un petit garçon que son amie, Gerda, est bien décidée à retrouver. Le conte n’évoque la figure de la Reine des Neiges que de façon furtive, pour se concentrer sur les péripéties successives de la petite Gerda.

On comprend le formidable succès remporté par ce conte et la popularité de Hans-Christian Andersen, fils d’un cordonnier et d’une lavandière, qui fut invité à toutes les grandes cours d’Europe pour conter ses histoires merveilleuses. Une héroïne obstinée, pleine de courage et de générosité, des rencontres extraordinaires (avec une mention spéciale pour les fleurs psychédéliques du troisième chapitre !), un soupçon de poésie – que demander de plus ? Il s’agit probablement d’un texte fondateur qui en a sans doute influencé beaucoup d’autres. Il y aurait en tout cas des raisons de se demander (avec d'autres membres de Babelio, comme je viens de le découvrir!) si ce conte ultra-célèbre n’a pas influencé Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, la sorcière blanche de C.S. Lewis dans Le monde de Narnia, les Trois Brigands de Tomi Ungerer, peut-être aussi Philip Pullman et ses Royaumes du Nord et Robert O’Brien, pour La couronne d’argent.

La Reine des Neiges me semble, en somme, offrir une lecture parfaite pour la transition entre histoires courtes, contes et roman plus longs. À découvrir, donc, avec petits et grands – au coin du feu par une froide journée d’hiver ou, comme nous, en pleine canicule estivale pour se rafraîchir !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Sales petits contes, tome 1 : Andersen

8 auteurs, sous la direction de Yann, proposent plusieurs petites histoires autour du thème des contes d’Andersen, reprenant, parodiant et détournant l’œuvre du conteur danois. L'humour est irrévérencieux, à la façon de Marcel Gotlib, parfois grivois, quelques bonnes répliques, de bons mots, des récits un peu fous. J’ai esquissé quelques sourires, mais ça manque vraiment de finesse, ou au contraire, ça aurait pu aller encore plus loin dans l’irrévérence. J’ai trouvé tout ça un peu daté (édité en 1997), une lecture pas vraiment indispensable.
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Contes

Ce sont les contes de mon enfance que j’ai relue entrecoupé d’autres romans.

J’ai découvert certaines histoires comme : la vieille maison, la grosse aiguille, le briquet, et je me suis replongé dans d’autre qui m'ont fait sourire comme : les habits neufs du grand-duc et qui mon bercé dans mon enfance comme : le vilain petit canard et la princesse sur un pois…



Des contes aussi bien pour les grands que pour les petits.



Bonne lecture !
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La Petite Fille et les allumettes et autres..

La petite fille aux allumettes, une belle histoire et triste d'une petite fille marchande des allumettes qui, exposée à la rigueur du temps , sans abri, sans secours, elle trouve comme seul moyen de lutter contre la neige est de se servir de ses allumettes. La neige, les allumettes qu'est ce qui a tué la petite?....on ne saurait y répondre... on ne veut pas y penser... tant c'est triste!
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Je ne veux pas mourir idiot

C'est écrit et dessiné par Wolinski. C'est préfacé par Siné qui joue, bien sûr, déjà de la provocation. Au dire de ce dernier, Wolinski aurait profité malhonnêtement de la crise de mai pour arrêter de publier les cochonneries qu'il écrivait dans un torchon bête et méchant appelé "Hara-Kiri", pour se consacrer provisoirement à ces deux torche-culs que sont le journal trotskyco-révolutionnaire "Action" et l'hebdomadaire carrément anti-français "L'enragé".

Et ce dernier de rajouter : "Wolinski salit tout ce qu'il touche ! C'est honteux !...

Sacré Siné ! Il n'a toujours pas baissé sa garde !

Mais ne nous laissons pas distraire et revenons à " Je ne veux pas mourir idiot".

C'est un album qui reprend des dessins de "L'enragé" et d' "Action".

C'est l'album qui, dans la foulée des événements de mai 68, a inspiré la pièce de théâtre de Georges Wolinski et de Claude Confortès dont les dialogues sont entremêlés de chansons d'Evariste. Cette pièce a été créée le 24 octobre 1968 au Théâtre de la Commune d'Aubervilliers.

L'album est subversif, plein de cet humour corrosif qui faisait, hier, grincer les dents à une certaine société bien conformiste.

Et même si les temps ont changé, même si Wolinski a, aujourd'hui, mis de l'eau dans son vin, allant même jusqu'à dessiner quelques campagnes publicitaires, il n'en reste pas moins que ce petit livre est toujours jubilatoire.

C'est un concentré "humoristico-révolutionnaire" et carrément "anti-conformiste" de bonne humeur.

C'est souvent anti-Gaulliste, parfois cruel mais toujours juste et drôle.



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L'elfe de la rose et autres contes du jardin

"L'elfe et la rose", un petit recueil de contes d'Andersen. Il est question de fleurs et de belles histoires. De jolis textes qui m'ont fait penser à un bonbon à la violette.



En ressort un amour de la simplicité, quelques vérités sur la nature humaine... et un espoir dans le merveilleux, encore et toujours............
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Les fleurs de la petite Ida

Adapté par Gérard Pourret d’un des rares contes d’Andersen qui ne soit pas triste (bien qu’il se termine par un enterrement) et merveilleusement illustré par Lauranne Quentric, ce livre est un enchantement : comme la petite Ida se désespère de voir les fleurs mourir dans leur vase, un étudiant fort savant lui explique qu’en fait, elles sont juste complètement épuisées par la folle soirée qu’elles viennent de passer ; la nuit, à l’insu de tous, les fleurs vont danser au château, sous la présidence d’un roi-rose et d’une rose-reine. Ida se lève et assiste au bal magique, délicieusement décrit et illustré. Bien entendu, le lendemain matin, les fleurs sont encore plus flétries et, même si Ida les couche dans le lit de sa poupée, les fleurs meurent d’avoir trop dansé. Ida et ses cousins les enterreront pour qu’elles renaissent plus belles encore au printemps prochain.

Un très joli cadeau de Noël qui enchantera les petites filles, de 4 à 7 ans. Vous aurez à expliquer à vos petites citadines les jacinthes et les narcisses, les œillets et les crocus et vos petites filles se relèveront la nuit, les yeux pleins de rêves, pour surprendre le bal des fleurs.

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Le sapin (ou) Le petit sapin

Un joli conte pour enfants écrit par Hans Christian Andersen au XIXè.

C'est bien sûr à l'époque de Noël que la lecture est la plus appropriée et ce, pour en savourer au mieux sa lecture.

Je me suis mise dans de bonnes conditions pour pouvoir apprécier l'histoire aussi courte soit-elle mais malgré tout riche en vocabulaire de l'époque puisque j'ai tout de même regardé la signification de 2 mots au fil des pages.

Inutile de rappeler l'histoire de ce petit sapin qui voulait grandir et s'ennuyait de se trouver toujours au même endroit dans cette forêt immense.

La particularité des contes de l'époque est bien respectée et la personnification en tant que figure de style est très bien perçue et très agréable à la lecture.

La morale à en tirer reste évidente et laisse la liberté à chacun de se l'octroyer à la fin de cette lecture.

C'était un joli moment de plaisir, lyrique et plein de douceur malgré tout.
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Les habits neufs de l'empereur

"Les habits neufs de l'empereur", est un petit conte d'Hans Christian Andersen, dans lequel celui-ci, dénonce les dégâts de la vanité, de l'arrogance, de la suffisance.

Ce conte semblerait un peu moraliste, s'il n'avait pas le charme de l'écriture d'Andersen, le charme de cette petite historiette, qui tient un petit peu, de la parabole.

Les personnages haut en couleurs, les situations tragicomiques, m'ont plu.

Et, même, dans ce conte, dont l'histoire est moins triste, que celle de la plupart des contes d'Hans Christian Andersen, l'écriture d'Andersen, son style, dégage un je ne sais quoi, de mélancolie, qui me plaît beaucoup.

Nous avons là un très joli conte, d'Hans Christian Andersen !
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L'elfe de la rose et autres contes du jardin

Un petit recueil de contes de saison, doté de toute la magie dont est capable cet auteur classique. Tous les contes sont empreints d'un soupçon de religiosité ou à défaut de morale ancrée dans l'époque d'écriture.

J'ai trouvé ces contes très poétiques, les couleurs sont très présentes mais recèlent une mélancolie et les fins ne sont pas toujours, voire jamais très heureuses.

Mes préférés ont été ceux dans lesquels les fleurs sont narratrices : La pâquerette, le perce-neige, Ce qui arriva au chardon. J'ai également beaucoup apprécié l'allégorie du jardin de Paradis avec toutes le références mythologiques intégrées.

Un chouette recueil qui change des contes plus "classiques" que l'on peut connaître de cet auteur.

***
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La petite fille aux allumettes

A l'approche de Noël et ce , depuis l'enfance, j'ai toujours une petite pensée pour la fillette de conte d'Andersen. Voilà le poème que ce conte m'a inspiré:



A peine plus âgée que tu ne l’étais quand ton histoire ils m’ont conté

Toi, petite fille aux allumettes, tu vis toujours dans un coin de ma tête

Toi petite fille aux allumettes, tu renais chaque année en ces périodes de fête

Dans l’indifférence des hommes et du ciel, tu t’es éteinte une nuit de Noël

Jamais je n’ai pu réussir à oublier ce sinistre froid d’hiver qui t’a emportée

Consumée d’avoir trop brulé, ta petite étincelle s’est fait la belle

A trop porter de la vie le fardeau, ta petite âme s’est tirée là haut

Toi, petite fille aux allumettes, selon les pays blondinette ou brunette

Ta réalité, ton sinistre conte de fée sont plus que jamais d’actualité

Tu en as brulé des bâtonnets dans le vain dessein de te réchauffer

Tu en as grillé des p’tits bouts d’bois, dans l’espoir de les émouvoir

S’il vous plait messieurs, mesdames, un p’tit geste, juste une allumette

Simplement un p’tit sou, un reste, un tout petit rien

Un semblant de votre temps pour tenir jusqu’à demain

Un semblant de votre argent pour subsister encore un matin

S’il vous plait, messieurs, mesdames, un p’tit mot pour me tenir chaud

Simplement un p’tit peu de chaleur, une p’tite miette de votre bonheur

De quoi me réchauffer le coeur, de quoi survivre encore une heure

S’il vous plait messieurs, mesdames, achetez mes allumettes

Rien qu’une piécette, non.., surtout ne détournez pas la tête

Un p’tit effort, du réconfort, juste de quoi tenir encore

Juste de quoi avoir moins froid tout à l’intérieur de moi

S’il vous plait messieurs, mesd........c’est trop tard

Je n’ai plus la force, je quitte mon corps, je m’endors

La nuit de Noël est si belle, elle me servira de linceul

La nuit de Noël est si belle, elle en deviendra mon cercueil

Je vais rejoindre au firmament le père Noël et les enfants

Qui, comme moi de quelque pays, de quelque couleur qu’ils soient

Ne sont pas nés dans le bon foyer, n’ont pas grandi au bon endroit





Depuis, bien des années se sont écoulées

Mais je n’ai jamais réussi à me pardonner

D’avoir été trop petite, de n’avoir rien fait

Moi, enfant, de l’avoir abandonnée

Vous, les grands, de l’avoir laissée tomber

D’être passés sans même vous retourner

De n’avoir pensé qu’à vos petits souliers…

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La Princesse au Petit Pois

Pour reconnaître une vraie princesse, il faut qu'elle passe au test des petits pois. Placés sous les matelas, aucune belle peau ne saura le supporter, et aucune belle peau ne saura être celle d'une princesse.

Cela me fait penser à une scène que j'ai vécu. Il y avait deux jeunes gens qui se disputaient. Chacun disait qu'il avait d'argent que l'autre. Autour d'eux des gens essayaient de les calmer sans succès. Puis est arrivé un troisième homme d'une cinquantaine d'année qui, après avoir entendu leurs différents propos, dit tout calmement "Des gens qui ont de l'argent, on les reconnait facilement par leur peau". Et l'auditoire s'est mis à observé la peau des jeunes gens. Cela laissait tellement à désirer que la discussion a pris fin d'elle-même.
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La Petite Sirène (illustré)

Vous prendrez bien une pincée de féérie en ce début d'année, non? C'est toujours un plaisir de relire une histoire qui a tant inspiré le monde, surtout si elle prône l'amour entre des peuples de cultures différentes. On constate à quel point les dessins animés et films inspirés de ce conte ont pris des libertés par rapport au texte original et c'est aussi bien car chaque fois qu'une libre adaptation existe, elle fait vivre l'histoire (à l'instar d'une langue vivante) et les curieux peuvent toujours revenir à l'original.
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La petite fille aux allumettes

Un très grand classique, incontournable. Ce texte est rempli d'émotion, il faut l'avoir lu.
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Le sapin (ou) Le petit sapin

Initialement publié en 1844, Le sapin est un très beau conte pour enfants. Parfait pour la période de Noël, il nous emmène au cœur de la forêt enneigée, au pied d’un petit sapin. Celui-ci rêve de prendre de la hauteur, de découvrir le monde, de voyager en bateau et d’être décoré par des enfants. Ses discussions avec les animaux de la forêt (lapins, oiseaux…) lui font miroiter un monde meilleur où il serait le centre de l’attention. Sa vie lui semble inintéressante, il ne fait plus attention aux rayons du soleil, au souffle du vent ou au pépiement des oiseaux qui nichent au creux de ses branches…



Jusqu’au jour où il est abattu en pleine période hivernale. S’il se réjouit de ce qui l’attend, le rêve sera de courte durée. Magnifiquement décoré pour Noël et au cœur de la fête, il sera aussi maltraité par les enfants et bien vite remisé au grenier, où il s’ennuiera… et se rendra compte que sa vie immobile de sapin de la forêt entouré de ses amis n’était pas si mal, tout compte fait…



Le sapin est le premier conte d’Andersen que je lis et j’ai été touché par ce récit qui permettra aux enfants de s’identifier à ce petit conifère qui rêve d’une vie grandiose fortement idéalisée. Un très beau conte qui leur apprendra à profiter des plaisirs simples de la vie et du présent.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

"Au pied du sapin", ce sont divers contes de Noël écrit à différentes époques par plusieurs auteurs connus. Que ce soit "Des réveillons inattendus", "Des Noëls de rêves" ou "Des Noëls peu traditionnels", la magie de Noël se trouve à toutes les pages.



J'ai beaucoup aimé lire ce petit livre le temps d'un après-midi au chaud le jour du Réveillon entre les préparatifs et les bonnes odeurs des Bredalas qui refroidissaient en cuisine. Certaines histoires m'ont semblé trop courtes, alors que d'autres m'ont fait rêver. J'ai adoré retrouver "La petite fille aux allumettes" de Hans Christian Andersen que je n'avais pas relu depuis bien longtemps. Quelle belle histoire !



Réveillonner avec Alphonse Daudet et son colonel russe, assister à la création d'une crèche avec Jean Giono et ses santons de Provence, passer Noël sur le Rhin avec Luigi Pirandello ou encore être ébloui par l'arbre de Noël de Fédor Dostoievski, tous ces instants ont été un régal de lecture.



J'ai passé un moment doux et réconfortant avec ces histoires. A lire, à relire et à offrir pour se mettre dans l'ambiance des fêtes. A lire seul ou à plusieurs, à raconter aux enfants, à lire une histoire par soir ou d'une traite, dans l'ordre ou le désordre, peu importe car tout y est. Le seul bémol : l'ouvrage est un peu trop court. J'aurais aimé rester dans l'esprit de Noël un peu plus longtemps.



Une bonne idée cadeau à mettre sous le sapin !


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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La Reine des Neiges et autres contes

Il était une fois trois petites sœurs qui s’amusaient par une nuit d’hiver. L’une d’elles tomba dans la piscine. En fait, il ne s’agit pas de cela, mais davantage du synopsis de « Hel » de Graham Masterton. Si je parle de l’écossais, ce n’est pas anodin. Comme pour « Le portrait du mal » ou encore « Le miroir de Satan », le Maître s’est inspiré d’œuvres littéraires. Ici s'agit de « La reine des neiges ». C’est ainsi que j’ai décidé de découvrir ce conte connu depuis longtemps et redevenu célèbre suite à l’adaptation de Disney.



« La reine des neiges » est un conte merveilleux. J’ai beaucoup aimé le début poétique. Il s’agit d’un vil miroir qui se brise en une myriade de fragments. Le tout donne une poussière qui se disperse dans le monde et rend les gens mauvais pour quiconque sera touché. Kay est un petit garçon qui sera une victime de l’un de ces segments. Il en reçoit un dans son œil et l’autre dans son cœur. La reine des neiges va l’emmener vers son royaume. Sa petite sœur – Gerda – part à sa recherche.

C’est une belle aventure. Je trouve un peu dommage que la méchante reine des neiges ne soit pas mieux développée.



Dans ce livre, se trouvent également quatre autres contes merveilleux. Au premier abord, on pourrait croire que c’est très enfantin, mais les messages véhiculés sont plus profonds et plus sombres. « La petite Poucette » est magnifique. Il s’agit d’une petite fille qui doit survivre dans la forêt. Elle y rencontre des animaux auxquels elle va avoir des rapports plus ou moins amicaux. On peut y voir un certain message sur le mariage forcé.

« Les fleurs de la petite Ilda » est une belle histoire poétique. Là encore, si on regarde de plus près, on peut y voir la fin de l’innocence.

J’ai été moins séduit par « La cloche », mais le recueil s’achève avec brio sur un dernier conte : « Les cygnes sauvages ». Ce texte est d’une beauté. C’est encore une petite fille qui est le personnage central. Elle par à la recherche de ses onze frères ensorcelés. Durant le jour, ils se transforment en cygne et quand la nuit vient, ils reprennent leur forme d’humain.



Quelle belle surprise que ce petit recueil de Hans Christian Andersen. Connu pour son récit « la reine des neiges ». J’ai trouvé que ses autres récits étaient tout aussi de très bonne qualité. Le tout est très poétique. C’est une magnifique découverte. Bien que ses textes soient très anciens, ils se lisent très facilement. Une première incursion dans son monde qui pourrait bien se poursuivre.
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Contes

Une relecture à l'âge adulte des contes d'Andersen n'était pas gagnée. La peur de ne pas ressentir les émotions enfantines, ni les mêmes sensibilités face aux histoires et aux personnages fait hésiter avant d'ouvrir la première page. Crainte rapidement dissipée. On est vite plongé et aspiré dans l'univers Andersen. Je ne referai pas une analyse des contes, d'autres l'ont bien faite avant moi.



Par contre, je suis toujours ébahie à l'âge adulte par la féerie de l'imagination de l'auteur. Une imagination hors norme pour faire s' animer, donner la vie aux objets les plus simples comme des allumettes, un soldat de plomb ... on adhère même "grand". Enfant, on ne comprend pas toujours la raison pour laquelle un conteur s'éloigne de la réalité pour raconter une histoire. Adulte, même la magie des sorcières pour corser les embûches des protagonistes n'est pas ridicule.



Certains contes comme le vilain petit canard font resurgir telle la madeleine de Proust des souvenirs tendres, olfactifs et des scènes d'enfance dans leur totalité. Une chose amusante, pour ma part ce sont les contes que j'ai aimé dans mon enfance qui m'ont intéressé aujourd'hui.



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La bergère et le ramoneur

La Bergère et le Ramoneur a inspiré en partie l'un de mes films préférés : Le Roi et l'Oiseau. Et devinez quoi ? J'ai vu et revu des dizaines de fois le film, mais, quoique possédant un recueil de Contes d'Andersen, depuis au moins trois ans, je ne me suis pas lancé dans la lecture d'un conte de cinq pages ! Voilà qui vient d'être réparé. Et cette lecture n'est pas désagréable. Ils 'agit en effet d'un bref conte, pour le moins mélancolique, l'une de ces histoires à la tonalité triste et belle à la fois. Mais Andersen est aussi un conteur inventif, capable de rythmer une délicieuse histoire.
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La Reine des neiges

La Reine des Neiges de Anderson est sûrement la source d'inspiration de Lewis, l'auteur des Chroniques de Narnia. Parce que la Sorcière Blanche lui ressemble beaucoup : elle est méchante, et elle kidnappe un petit garçon pas forcément très sympathique, mais qui se sent rejeté. En même temps, il a eu deux éclats du miroir des trolls dans le corps... Et il ne les perdra que si quelqu'un est très amoureux de lui...

En même temps, la Reine des Neiges n'est là que pour permettre à la petite fille de partir de chez elle, résister à la tentation de la sorcière des fleurs (une sorte de sorcière à la Hänsel et Gretel, mais en plus gentille). Elle sauvera le petit garçon grâce à Dieu (si si) et à l'amour qu'elle lui porte (ou leur porte, à Dieu et au garçon).

Je ne sais pas quelle morale en tirer, ni même s'il y a en a une, mais je dirai bien que c'est un petit conte presque féministe (j'ai re-terminé mes études, je peux reprendre mes lubies). C'est la jeune fille la vraie héroïne de ce conte, celle qui sauve le garçon. Même si pour respecter les conventions, il y a un mariage derrière et Dieu là-dedans. Mais à la différence du Chaperon Rouge, elle réfléchi à ses actes.
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