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Critiques de Hans Christian Andersen (443)
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Le Vilain Petit Canard

Quelles épreuves peut-on vivre lorsqu'on est laid? Pauvre vilain petit canard! Un joli conte sur la laideur, l'influence de l'apparence, bien que Hans Andersen nous limite dans le monde de la volaille mais cela s'illustre de la même manière dans ce lui des hommes.



Rejeté par sa famille, et même par sa propre mère, le vilain petit canard sera rejeté dans tous les milieux à cause de sa laideur. Mais est-il que l'honneur et la dignité peuvent faire naître un peu d'espoir. Aussi, dans le tournoiement des vicissitudes de sa vie, notre vilain petit canard est surpris de l'accueil chaleureux que lui offrent les cygnes quand il se retrouve parmi eux, ils le prennent pour un des leurs et rendent rendent hommage pour une première fois de sa vie à sa beauté. Notre héros est est enfin content.

Que peut-on sentir lorsqu'une maman, chaque jour, insulterait tel enfant parce qu'il est laid et qu'elle sourirait simplement aux bêtises de tel autre enfant parce qu'il beau?

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Les cygnes sauvages

Une belle histoire de jeune fille comme Andersen sait nous les présenter pure et d'une frugalité presque innocente, souvent victime de la méchanceté des hommes. Et dans Les cygnes sauvages, c'est la merveilleuse histoire de Elisa et ses onze frères. Ceux-ci, transformés en cygnes, sont condamnés à errer dans les airs, et, Elisa est éloignée du château pour mener une vie de paysanne, tels sont les sorts que leur fait subir leur marâtre. Mais Elisa, par la pureté de son âme et son intelligence, déploiera tous ses efforts pour trouver un moyen conjurer le sort...
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La Petite Sirène - Poucette - La Reine des ne..

La petite sirène, un conte aussi merveilleux comme les douces vagues de la mer. La petite sirène, celle qui rêve bien plus que ses sœurs le monde des hommes, celle qui a voulu transpercé le mystère du voile entre monde des eaux et celui de la terre. Celle qui a voulu se débarrasser de sa queue de sirène pour s’acquérir des jambes des hommes. Celle qui est parti à la rencontre de son prince charmant qu'elle a elle-même fabriqué sous l'eau.



Mais pour voir ses rêves se réaliser, pour pouvoir briser la barrière entre la terre et les eaux il faudrait à la petite sirène faire des sacrifices jusqu'à donner au diable sa plus belle voix, il lui faudrait se battre contre les diables sur terre de même que les diables du fond de la mer...Seules les ailes de l'amour lui permettront d'aller à la quête de son prince charmant contre vents et marrais...



Un conte joli et très émouvant.
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Voyages

Quel enfant n’a pas demandé à ses parents la lecture d’un conte avant de s’endormir ? Et quelle place de choix occupaient les célèbres contes de Andersen ! Que de joie et de merveilleux souvenirs ils m’ont procuré !

Il y a une semaine, parmi des livres, je saisis un gros tome dont H.C. Andersen est l’auteur et le titre Voyages aussitôt m’attire et m’intrigue, je ne connais l’auteur que par ses contes.

Sur la quatrième de couverture, je lis qu’en plus d’être un célèbre conteur, il fut un grand écrivain et grand voyageur ; ma curiosité éveillée, j’achète ce livre aussitôt.

J’ouvre le volume, j’en commence la lecture … une Préface de Régis Boyer suivie d’une Présentation de Michel Forget traducteur de « Voyages ». Michel Forget développe les différentes étapes du livre qui correspondent à quatre voyages effectués par Andersen à différents moments de sa vie. Excellent préambule aux récits de ces voyages, véritables épopées à une époque qui s’étend de 1831 à 1866.

Enfin, je commence la lecture de ses récits.

Premier voyage en 1831, Andersen a 26 ans, il quitte le Danemark pour l’Allemagne, la Suisse saxonne, la Bohème … récits merveilleux émaillés de poèmes.

En 1857, il se rend en Angleterre invité chez son ami Charles Dickens.

En 1859, il découvre Skagen, région mal connue de son propre pays, le Danemark.

En 1866, il se rend au Portugal chez son ami d’enfance, connu chez lui au Danemark, les parents de son ami étant alors des diplomates Portugais en fonction au Danemark.

Ceux qui ont fréquenté Andersen racontent comment à partir de la découverte fortuite de quelques objets insolites sur son chemin, il était capable de faire surgir tout un récit. Nombre de ses contes sont nés d’un semblable processus et de cette attention portée à la poésie des petites choses.

Aujourd’hui encore, je ressors émerveillée de ces récits. Merci Monsieur Andersen, merci Monsieur Forget pour cette belle traduction.
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Voyages

Dans ce livre sont présentés quatre des multiples voyages de Hans Christian Andersen : Ombres chinoises d'un voyage dans le Harz, Une visite chez Charles Dickens, Skagen et Une visite au Portugal.

Avec une belle préface de Régis Boyet et de nombreuses annotations, ce recueil nous montre une autre facette, moins connue, du célèbre conteur danois.

Ces récits de voyage, bien que d'inégale longueur, se révèlent tous fort intéressants, à la fois pour comprendre la psychologie du personnage, quelque peu égocentrique, mais aussi nous imprégner de l'histoire et de la géographie de l'époque.

L'auteur est attentif aux moindres détails et ses descriptions des lieux sont minutieuses.

Il nous promène pour notre plus grand plaisir - dans l'ordre de ces nouvelles - en Allemagne (dans le massif du Harz), dans l'Angleterre victorienne, dans une région côtière sablonneuse et reculée du Danemark (il ne néglige pas de visiter son propre pays) et au Portugal.

J'ai beaucoup apprécié ce livre dépaysant et pas du tout rebutant comme pourrait le penser quelqu'un qui n'aimerait pas la littérature.

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Le Compagnon de voyage

"Le compagnon de voyage" est un conte bien noir où l'on rencontre une princesse pas tout à fait comme les autres qui semble prendre plaisir à faire pendre ou décapiter tous ses prétendants qui ne parviennent pas à résoudre les trois énigmes menant à sa main et à son trône.



Jean, notre héros, perd son père et, se trouvant pauvre et esseulé, décide de prendre la route avec son maigre avoir, décidé à laisser la Fortune le mener vers sa destinée. Chemin faisant, Jean, fervent et pieu, s'adonne à une bonne action et fait consécutivement la rencontre avec un homme qui se propose de l'accompagner dans son périple, quel qu'il soit. Jean accepte, sans se douter que cet étranger est en réalité son ange gardien. Aussi lorsque Jean arrive au royaume de la cruelle princesse et, succombant à sa beauté, déclare vouloir l'épouser, est-il sans le savoir en bonne position pour y parvenir grâce à l'aide de son précieux compagnon de voyage.



J'ai peu apprécié ce conte, moins connu que "La petite sirène" ou "Les habits neufs de l'empereur" bien qu'il réponde aux codes classiques du genre : un juste équilibre entre bonté et cruauté, entre enchantement et maléfice, entre le bien et le mal. J'ai été désagréablement impressionnée par les descriptions de l'antre de l'enchanteur qui détient en otage - on s'en serait douté - la princesse "maléfique-contre-son-gré" : araignées géantes, trône d'ossements, courtisans macabres, mouches luminescentes... Brrr, j'en avais froid dans le dos. De plus, le récit m'a semblé mal structuré avec des digressions dans la première partie et un petit côté trop expéditif dans la dernière partie. On sait peu de choses - voire rien - des sentiments des personnages secondaires, à commencer par ceux de la princesse et il faut une bonne imagination pour concevoir les faits magiques qui permettent au compagnon de voyage de venir en aide à Jean... un peu trop facilement.





Challenge Multi-Défis 2016

Challenge Petits Plaisirs 2016

Challenge 19ème siècle 2016
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Contes

Des histoires que nous connaissons tous, qui ont bercé notre enfance et nous ont ouvert les portes du rêve. De très grands grands classiques. Magnifique.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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La Petite Sirène (illustré)

La petite sirère, un conte aussi merveilleux comme les douces vagues de la mer. La petite sirène, celle qui rêve bien plus que ses sœurs le monde des hommes. Celle qui a voulu transpercer le mystère du voile entre monde des eaux et la terre. Celle qui a voulu se débarrasser de sa queue de sirène pour s'acquerir les jambes des hommes. Celle qui est partie à la rencontre de son prince charmant qu'elle a elle-même fabriqué sous l'eau dans ses rêveries...

Mais pour voir ses rêves se réaliser, pour pouvoir briser la barrière entre la terre et le monde des eaux il faut à la petite sirène faire bien plus de sacrifices, il lui faudrait se battre...

Un conte joliment juteux!
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Contes

Un magnifique recueil des Editions Usborne , composé de douze contes d'Andersen .

Andersen , contemporain des frères Grimm , de Dickens qu'il rencontrera .

Andersen est danois , ses contes sont encore lus actuellement , certains sont été adaptés au cinéma ( La reine des Neiges , La petite sirène ) , une statue de la petite sirène attire chaque année des visiteurs à Copenhague , qui rend ainsi hommage à son grand conteur .

L'auteur a des sources d'inspiration diverses , son pays au climat si rude , comme dans le Sapin , La reine des Neiges mais aussi l'inspiration venant de l'´Asie qui est fort à la mode au dix neuvième siècle , dans les contes Les habits neuf de L'Empereur , Le rossignol et l'Empereur de Chine .

Les contes s'adressent aussi bien aux adultes qu'aux enfants .

Un livre aux illustrations très douces , des contes célèbres comme Le vilain petit canard aux moins connus comme Le briquet , La malle volante .

Mes préférés sont La princesse au petit pois , un conte que j'adore , Les habits neufs de l'Empereur où l'auteur dénonce la flatterie , et le sublime Le rossignol et l'Empereur de Chine , qui lui a pour thèmes la liberté , l'amitié sincère .

Andersen est un conteur aux multiples facettes , un auteur prolifique , on dit qu'il a écrit 244 contes .

Le recueil est complété par biographie de quelques pages sur l'auteur , riche en anecdotes .

Bref , un livre de contes que je recommande chaleureusement .

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Le petit soldat de plomb

Une histoire fantastique! Une imaginaire formidable de Hans Andersen. Sous la malédiction d'un sorcier, le soldat de plomb unijambiste se retrouve sur un long chemin sinueux d'épreuves. Mais ses pensées sur la danseuse permettent de le maintenir en vie car c'est pour elle que le sorcier l'a maudit. Mais il fallait qu'il soit mangé par un poisson afin qu'il retrouve sa bien-aimée. Tout le bon chemin n'est pas facile à parcourir.
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La bergère et le ramoneur

Plusieurs décennies ont passé et pourtant le sergent major général commandant aux pieds de bouc me fait toujours aussi peur, je suffoque toujours lors du passage de la cheminée et je ne comprends toujours pas comment la cristalline bergère en ressort sans une tâche : je n'ai pas grandi, et c'est tant mieux!
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Contes et histoires

"La fée du sureau" (1844): une tisane bien chaude avec des glaçons du Danemark.

Le sureau, arbre qui possède des vertus médicinales, est ici un témoin du temps qui passe. L'arbre a aussi la propriété de se régénérer en plantant directement une branche dans la terre. Métaphore de la vie. Pratique quand on s'appelle Andersen.



Le garçon enrhumé du conte va en tirer quelques bénéfices. Une tisane de sureau préparée par sa môman en plus. Laquelle va chercher le vieux monsieur amusant du dessus qui, par l'histoire de la fée du sureau, lui apporte le plus grand des questionnements: qu'est-ce que la réalité?



Andersen s'intéresse sur le temps qui bonifie les souvenirs. Il décrit un Danemark idyllique bercé par les saisons, évoquant par la même, le passage du temps sur un couple de "vieux" se remémorant leur jeunesse, au pied d'un arbre qu'on appelle le sureau.



Tout serait peut-être un peu convenu s'il n'y avait pas une fée pour mettre son grain de sureau et réveiller le lecteur avec ces fruits rouges qui tachent.



Plusieurs boucles temporelles parsèment cet étrange conte méconnu d'Andersen.
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Contes

La petite sirène

Même si ce n'est pas le seul conte de ce recueil, c'est un des plus connu. Du moins croît-on le connaître grâce à la version de Disney. (Et comme je lis ce livre dans le cadre du challenge Disney... ) Hélas du conte originel il ne reste dans le film qu'une sirène attirée par le monde des humains qui échangera sa voix contre des jambes pour l'amour d'un prince qui finira par l'épouser.

Belle histoire certes mais très éloignée de l'esprit d'Andersen. Souvenez-vous de la petite fille aux allumettes et imaginez que Disney la change en riche héritière... Moins tragique mais moins beau aussi.

Et bien c'est pareil pour la petite sirène. Attention Spoiler à tous les étages!



Ce conte, légèrement teinté de philosophie,est avant tout une réflexion sur l'âme. Car les sirènes n'ont pas d'âme et à leur mort deviennent écume. C'est ce destin que notre petite sirène veut déjouer et c'est pour cette raison qu'elle est fascinée par les humains. C'est aussi la perspective d'agir comme un être ayant une âme autant que la curiosité qui la pousse à sauver le prince. Et c'est à ce moment qu'elle en tombe amoureuse. Comme dans le film, il ne se rappelle pas d'elle, par contre il ouvre les yeux sur une religieuse qui est la première à le secourir. Et lui tombe amoureux mais sans espoir puisqu'elle est vouée à Dieu.

L'histoire aurait pu en rester là mais la sirène, contre l'avis de ses soeurs (oubliées dans le film) va trouver la sorcière des profondeurs (que j'ai trouvé moins maléfique que dans le dessin animé) et échange sa voix contre des jambes pour pouvoir approcher son prince. Elle récupérera voix et âme si elle réussi à s'en faire épouser, dans le cas contraire, elle mourra (sympa la condition de la femme: marie-toi ou meurt!). Pari difficile puisque lui aime celle qu'il prend pour sa sauveteuse. Et aucun moyen de le détromper.

Le prince se prend d'amitié pour cette belle muette et ils ne se quitteront plus. La complicité, l'entente sont au rendez-vous et l'on espère un dénouement heureux. Et voilà que pour précipiter les choses, le roi veut obliger son fils à se marier, un peu pour le royaume, un peu pour le séparer de cette muette qui le suit partout. Lui toujours fou amoureux de la religieuse, annonce à la petite sirène qu'il préfère l'épouser elle qu'il connait, apprécie et avec qui il partage de nombreuses valeur plutôt que de se retrouver coincé avec une inconnue que son père aura choisi. Notre héroïne est au comble de la joie. Toutefois, le prince accepte de recevoir la visite de la princesse choisie par son père. Le monde étant petit, et encore plus dans les contes de fées, la fiancée n'est autre que la demoiselle rencontrée par le prince après sa presque noyade, celle-ci étant pensionnaire dans un couvent, elle portait donc l'habit. Et voilà notre prince bien léger pour oublier aussitôt sa petite muette avec qui il avait fait de si grands projets.

Celle-ci n'a plus qu'à retourner sur la plage afin de subir son sort et se transformer en écume. Seulement ses soeurs qui l'aiment et qui souhaitent la voir heureuse, lui offrent une possibilité d'obtenir une âme: elles ont persuadées la sorcière (moyennant finance bien sur) de transformer leur petite soeur en esprit de l'air, qui lui , s'il mène une existence exemplaire, se voit récompenser au moment de sa mort, d'une âme et d'une place au paradis.



Amours non réciproque, trahison, mort, ce conte n'est la tendre histoire romantique que nous a servi Disney, il possède beaucoup plus de profondeur et un coté tragique touchant. Difficile de ne pas s'identifier à cette pauvre petite sirène qui sacrifie sa vie à l'amour, qui par ses actes se rendra indispensable à celui qu'elle aime mais sera oublié dans la seconde où apparaitra une autre femme... Pour moi, elle l'avait déjà bien mériter son âme, et s'il y avait pénurie, autant lui donner celle de cet ingrat de prince.



Pour les autres contes d'Andersen, ils ont tous un petit côté tragique, très peu se terminent sur un happy end classique. Même si les personnes qui s'aiment finissent par être réunies, la mort et le destruction ne sont généralement pas loin. Ces contes sont tout bonnement magnifiques, avec une écriture superbe, à lire et à relire sans fin mais avec des mouchoirs à porté de mains pour les âmes sensibles.

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Contes

Il existe en Belgique, peut-être en France aussi, des films commentés sur différents pays ou régions du monde, de ses aspects culturels, nature etc… Cette série se nomme : « Exploration du Monde. » C’est dans le cadre d’Exploration du Monde, la saison dernière, que j’ai pu voir un film très intéressant sur Copenhague ou H.C. Andersen était cité. Sans avoir assisté à cette conférence, je n’aurais peut-être jamais lu Andersen.



Il est intéressant d’en savoir un peu plus sur cet auteur qui se situe pour moi en première lecture.



Andersen est né à Odense en 1805. Odense est la troisième ville en nombre d’habitants du Danemark (175.000 hab). En 1860 il est reçu par le roi Christian IX du Danemark et devient le conteur de ses enfants, revanche qu’il prend sur sa vie d’enfant pauvre et méprisé.



Il a voyagé et écrit des récits de voyage. Il a écrit des pièces de théâtre qui n’ont guère eut de succès, des romans, une autobiographie de sept cents pages. C’est par ses contes qu’il est le plus connu. Il en a écrit 156. Dans la reine des neiges, il s’invente une sœur idéale qu’il mettra à ses côtés (Gerda et Kay).



Le livre que j’ai lu contient les contes les plus connus. Il me paraissent très variables en appréciation personne c’est pourquoi, j’estime difficile de dégager une appréciation globale. Commençons par ceux à qui j’attribue 5* : La petite fille aux allumettes ; Le rossignol et l’empereur de Chine ; Le vilain petit canard. La petite sirène et Les souliers rouges sont barbares, cruels, il es question de sang, de souffrance… Le livre contient également les contes suivants pour n’en citer que quelques-uns : La petite Poucette ; Les habits neufs de l’empereur ; L’intrépide soldat de plomb.



Outre le fait de me documenter sur Andersen, j’ai fait une incursion sur le Danemark et les lieux qui ont inspiré les contes d’Andersen. Le Danemark c’est l’attrait de la mer, de beaux parcs et d’imposants châteaux, de villes dépourvues de voiture où le vélo est roi.



J’ai un petit problème avec certains contes c’est que dans certains cas j’ai des difficultés à entrer dans des textes courts.



Bon voyage ! dans ce pays ou en imaginaire.

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Au pied du sapin : Contes de Noël de Pirandel..

Petit recueil de contes de Noël écrits par des auteurs appréciés, tels que Alphonse Daudet, Fédor Dostoïevski ou Guy de Maupassant. Un plaisir particulier d’enfance retrouvé en lisant « La petite fille aux allumettes » de Hans Christian Anderson qui me fascinait alors enfant.

Une lecture de Noël pour la période de Noël à lire au coin du feu, emmitouflé dans une couverture auprès d’une tasse de thé fumante.

Une belle idée cadeau.
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La Petite Sirène et autres contes

Hans Christian Andersen est mon auteur préféré de contes. J'aime la magie, la poésie, l'atmosphère de ses histoires.Ses contes sont souvent plus tristes que ceux de Perrault ou de Grimm, pour ne citer que les plus connus.

Le recueil proposé par le livre de poche regroupe quelques uns des contes les plus connus: La Petite Sirène, La Princesse sur le petit pois, Poucette, Les habits neufs de l'empereur, L'inébranlable Petit Soldat d'étain, Les cygnes sauvages, Le vilain Petit Canard, La Reine des Neiges, La Bergère et le Ramoneur et enfin La Petite Fille aux allumettes.



Ceux qui m'ont le plus marquée sont:

La Petite Sirène: Nous sommes bien loin des Happy End de Disney!

Les Habits Neufs de L'empereur: Le seul conte qui a des accents comiques.

L'Inébranlable petit soldat d'étain: une sensation de glisser vers la mort...Un grand sentiment de tristesse à la fin de ce conte!

La Bergère et le Ramoneur: J'ai en tête le dessin animé "Le Roi et L'oiseau" de Prévert. Magnifique!

La Petite Fille aux allumettes: L'envie de la prendre dans mes bras et de la réchauffer...

La Reine des Neiges: Lu il y a très longtemps, je n'en avais qu'un vague souvenir. Quel plaisir donc de retrouver Gerda et Kay. C'est un conte magnifique, glacial, cruel aussi. Rien à voir avec le film sorti il y a peu de temps! C'est de loin mon conte préféré.
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La petite fille aux allumettes

Ma maman me l'a lu avant de dormir lorsque j'étais enfant et je n'ai jamais pu l'oublier. Il est terriblement triste ce conte, mais aussi terriblement beau.

L'histoire pourrait se résumer en moins de deux lignes mais cela suffit pour évoquer les riches thèmes de cette histoire: la richesse, la pauvreté, la violence, l'innocence, l'espoir...

Cela me fait penser au sujet d'une dissertation que j'ai écrite il y a des années de cela : "Il vaut mieux allumer sa petite bougie plutôt que de maudire la nuit", et c'est ce qu'elle a fait, cette attachante petite fille. Ce conte est une belle leçon de courage.
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Livre d'images sans images

Seul dans la grande ville, dans sa mansarde, il n'a qu'une amie, la lune, une lune espiègle, curieuse, mais aussi poète et pleine d'empathie et de compassion qui va lui raconter ses souvenirs, 35 scènes de tous pays de tous milieu des tristes et des moins tristes.



Une d'elles m'a frappé, ces émigrants qui ont tout donné pour payer le passage des mers vers... les Amériques (où ils ont exterminé les Indiens). Et je me dis que de tous temps il y a eu des invasions, des émigrants, et qu'avec les réfugiés climatiques, les Indiens, ce sera peut-être nous?
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La Reine des neiges

Publié en 1844, La reine des neiges est un des contes les plus célèbres d’Andersen. C’est un conte relativement long, en sept parties. Le diable fabrique un miroir déformant, qui fait voir la laideur, même dans ce qui beau. Ses élèves cassent ce miroir, les fragments se répandant dans le monde, glaçant le coeur et déformant la vision de ceux qu’ils pénètrent. C’est ce qui arrive à Kay, un petit garçon jusque là charmant. Sa grande amie, Gerda, ne comprend ce qui arrive à Kay, sa soudaine méchanceté. Son ami finit enlevé par la Reine des neiges. Gerda, qui ne se résout pas à la disparition de Kay, part à sa recherche. Elle va rencontrer plein de personnages étranges, qui vont l’aider dans sa quête, vivre des aventures et des épreuves pour essayer de sauver Kay.



Noël et le passage de la nouvelle année est la période idéale pour refaire les lectures faites dans l’enfance. Les contes d’Andersen, lus par ma mère, sont un de mes premiers souvenirs de lecture. En relisant cela maintenant, je suis émerveillée par l’imagination, la poésie que dégage ce texte. Qui, comme toujours chez Andersen, n’a rien de mièvre. Il y a dans ses contes la perte d’êtres chers, la solitude, la mort, la souffrance, l’incompréhension devant la noirceur du monde, même s’il y a la magie et de beaux personnages, et parfois une fin heureuse. Même s’il est un conteur hors pair, imaginant des situations, des lieux merveilleux, des climats, Andersen n’édulcore par la vision du monde pour le transformer en décor rose bonbon où tout finit toujours bien, où la « vertu » est toujours récompensée. C’est grâce à cela que la lecture de ses contes est une véritable expérience de vie, qui permet de grandir. Et que des adultes peuvent y prendre autant, voir plus de plaisir que les enfants.



Il faudra vraiment que je les relise tous….
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Contes

Les contes d’Andersen, on les connaît un peu tous sans les connaître vraiment : par les adaptations Disney (La petite sirène), par des livres illustrés qu’on nous a lus enfant (le petit soldat de plomb, le vilain petit canard) ou même par des expressions qui sont désormais passées dans le langage courant (« Le roi est nu »).



Et bien, on nous a souvent menti ! Les contes d’Andersen se terminent rarement sur un « Tout est bien qui finit bien » et sont bien plus subtils : ils se déroulent dans des univers réalistes, avec leur lot de trahison, de déceptions, et d’injustice. Ainsi, la petite sirène, malgré tous ses sacrifices, ne reçoit jamais l’amour du prince (mais se consolera en accédant au paradis, normalement interdit aux sirènes) ; et le petit canard ne trouvera sa place qu’auprès des cygnes, et ne gagnera jamais le respect de ceux qui l’ont rejeté en premier lieu.



L’aspect chrétien est fort prégnant dans les contes, gagner son salut est souvent plus important que de toute faire pour réaliser son rêve ; et ceux qui se croient à l’abri, et dispensé de développer leur foi, par leur rang social finissent par s’en mordre les doigts.



Au final, j’ai beaucoup aimé cette version originale. Les adultes découvriront des clins d’œil pleins d’humour et des descriptions savoureuses des relations entre classes sociales. Quant aux enfants, je reste convaincu qu’ils n’ont pas forcément besoin d’un univers rose bonbon, et qu’il vaut mieux un conte qui parle de situations injustes ou difficiles qu’ils peuvent vivre plutôt qu’un conte qui se passe dans un univers parfait qui n’existe pas.
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