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Citations de Hélène Montardre (257)


- Le choix de chacun engage sa propre existence, mais aussi le monde dans lequel il vit!

p.318
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Le dernier souvenir que j'avais de mon père était le clin d'oeil qu'il m'avait adressé au moment d'embarquer, et la phrase qu'il avait murmurée à mon oreille, juste pour moi :
- Des ailes de géant, Glenn.
Il ne savait même pas que même les ailes de géant peuvent se briser.
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Pygmalion, le roi de Chypre, est célibataire. Il ne veut pas d'épouse car il n'a aucune confiance dans les femmes. Mais comme il se sent seul, il entreprend de sculpter dans l'ivoire un corps féminin. Le résultat et surprenant. La statue est belle, elle a l'air vivante, et Pygmalion en tombe amoureux. Il la caresse du bout des doigts, lui parle, lui offre des bijoux, des fleurs, des vêtements... mais elle n'est qu'une statue !

Le jour de la fête d'Aphrodite, Pygmalion adresse une prière à la déesse : il voudrait que la statue d'ivoire devienne son épouse. Sitôt rentré chez lui, Pygmalion embrasse tendrement la statue. Et l'incroyable se produit : sous ses baisers, l'ivoire se réchauffe et peu à peu, la statue s'anime. Aphrodite a exaucé son voeu. Et Pygmalion épouse la femme idéale.
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Cronos est le "petit" dernier de Gaia et d'Ouranos. " Petit " , façon de parler, car c'est un Titan ! Comme ses frères et soeurs, il déteste leur père. Enfermé comme les autres dans l'obscurité des replis de la Terre, il rumine sa colère. Gaia aussi est en colère; elle en a assez d'être privée de ses enfants. Alors elle va les trouver, brandit une serpe et jette : «Lequel d'entre vous osera me venger ? » La plupart reculent, Personne n'a envie de se mesurer à Ouranos. Cronos, lui, n'hésite pas. Il s'avance et déclare : «Moi, je le ferai. »

Il tient parole. Il se cache dans un coin et, quand Ouranos revient, il lui tranche le sexe ! Ouranos hurle et s'éloigne de la Terre pour toujours, Une fois libre, Cronos épouse sa soeur Rhéa. Toutefois, lui aussi a peur que l'un de ses enfants le détrône. Alors, pour ne pas prendre de risque, dès qu'un enfants naît, il l'avale. Mais Zeus lui échappera...
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"On dit qu'écrire libère. On va bien voir." Des mots à écrire, c'était tout ce qui me restait. On allait bien voir.
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"C'est des hommes dont je dois me méfier, se dit-il. Pas des bêtes."
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Artémis et Apollon grandissent dans le bleu et dans l'or. Le bleu, c'est celui de la mer qui les entoure. Ils la contemplent, éblouis par sa beauté ; ils écoutent sa chanson ; ils s'y baignent longuement. L'or, c'est celui de leurs arcs, de leurs flèches et des pierres de Délos qui se couvrent d'une chaude lumière quand le soleil se couche.
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« Lorsqu'il s'était penché au-dessus d'elle, avait contemplé les cheveux emmêlés, le visage pâli, meurtri, le corps élégant et gracile malgré les vêtements trempés, son cœur s'était serré de telle façon que pendant un temps infini, il était resté là à la regarder, sans chercher à savoir si elle respirait encore, à l'écoute de l'intense émotion qui l'envahissait. Et puis elle avait ouvert les yeux et il avait compris qu'elle ressentait le même émerveillement que lui, la même impatience joyeuse, le même bonheur, si fort, si plein qu'il en suffoquait presque.
Après, il n'avait pensé qu'à la sortir de là. Peu importait qu'il fût interdit d'introduire illégalement des personnes dans le pays, pour elle il prendrait tous les risques.
Ils avaient eu de la chance.
Et à présent elle était là, à l'abri, épuisée, vivante et il ne se lassait pas de la contempler, gravant dans sa mémoire le dessin de son visage, la forme de son nez, le pli de sa hanche, la position de son bras relevé au-dessus de la tête, la poitrine qui se soulevait au rythme de son souffle régulier.
Et il sut que Flavia allait bouleverser se vie. »
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Le petit chat est un gros dormeur et il le restera!
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Certains prétendent qu'Eros n'est pas le fils d'Aphrodite. Il serait apparu au début des temps, u même moment que Gaia, et il serait le plus beau des dieux...
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Le radeau était solide et les vents favorables. Se fiant aux indications données par Calypso, il navigua en se repérant au soleil et aux étoiles. La nymphe lui avait conseillé de gagner les côtes de Phéacie.
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Persée considéra la plage. C'était ici finalement que tout avait commencé. Il y avait eu ce grand cheval blanc qui était apparu et avec lequel il avait joué. Qui l'avait envoyé?
-Zeus, murmura Persée. Mon père est Zeus!
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Tu te rappelles, Glenn, a-t-il dit. Les toits de l'opéra, c'est comme des ailes de géant..... Ton coeur aussi, Glenn, c'est comme deux ailes. Ecoute-le dans ta poitrine.........Il y a beaucoup de place, Glenn, dans un coeur comme celui-ci.
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Elle jeta un coup d’œil au ciel bas et gris, enfila bottes et ciré, prit des gants.
Dehors, la rumeur était plus forte, plus dense.
Elle couvrait le souffle du vent et emplissait le ciel. Un délicieux frisson lui parcourut du dos.
Il se passait quelque chose ! Quelque chose de nouveau, d'effrayant et de très excitant...
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- Billy ne devrait pas avoir à fuir au Canada ! s'entêta Emrey. Ce pays est aussi le nôtre, à nous dont les ancêtres sont venus d'Afrique. Il n'est pas seulement celui des Blancs. Nous sommes américains, comme eux !
Billy écoutait avec passion. C'était la première fois qu'il entendait un garçon de son âge s'exprimer comme Emrey. D'ailleurs, jamais il n'avait entendu personne s'exprimer ainsi ! Et Emrey avait raison : ce pays était le sien. La plante de ses pieds avait foulé son sol depuis la lointaine Géorgie jusqu'aux plaines de Pennsylvanie. Cette terre lui avait procuré nourriture, abris, cachettes. Il en avait goûté les fruits. Il avait bu l'eau de ses rivières. Il en avait respiré les parfums. Il avait côtoyé sa faune. Il avait vu à quel point ce territoire était vaste, magnifique et sauvage. Il y avait souffert, et il avait survécu. Et pourtant, s'il voulait vivre libre, il devait le quitter.
"Ce n'est pas juste", songea t-il.
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Elle toussa, suffoqua, s'enfonça. Ses bras battirent la surface de l'eau, elle entendit la rumeur de l'océan au-dessus de sa tête, la pression monta dans ses veines, ses poumons la brûlèrent. Brièvement, elle eut l'impression d'avoir déjà vécu cet instant... sans parvenir à se souvenir de la façon dont cela s'était terminé.
Et la mer l'emporta.
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« Ils étaient là, dans l'immense cuvette protégée par la dune et par la pinède, prenant possession des lieux comme s'ils avaient toujours niché à cet endroit précis. Ils s'affairaient, transportant brindilles et mousse, piaillant, criant et se disputant, pour édifier le nid qui les abriterait. Alors Flavia oublia le grondement des vagues. Aigrettes, hérons, pluviers, barges, courlis, chevaliers, bécassiers, canards... Anatole lui avait appris le nom des espèces qui évoluaient sous ses yeux. Et quand elle les observait, elle passait dans un autre monde, comme si un mystérieux courant la reliait aux oiseaux, comme si un fil invisible se tendait soudain entre elle et chacun d'eux.
[…]
Mais pourquoi, cette année-là, leur arrivée était-elle aussi tardive ? Cela avait-il un rapport avec la montée des eaux ? Pendant des jours et des jours, ils avaient survolé l'océan, qu'avaient-ils vu ? Est-ce que, de l'autre côté, les vagues gagnaient aussi sur les terres ?
Longtemps Flavia observa le manège des oiseaux. Elle se sentait apaisée. « Tant que les oiseaux reviendront, nous ne risquons rien. » avait affirmé son grand-père.
Et les oiseaux étaient venus.
Cette année encore. »
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Jamais Billy n’avait rencontré un Blanc comme lui. Un Blanc pour qui la couleur de peau ne comptait pas. Car jamais Franck n’avait eu le moindre mot ou le moindre geste laissant supposer qu’il avait remarqué que Billy était noir. C’était comme s’ils avaient été pareils tous les deux.
« Pareils ».
Parfois, quand il était seul, Billy murmurait ce mot :
– Pareils…
Il sonnait étrangement à ses oreilles.
« Pareils ».
Ce n’était qu’ici, dans la clairière de la Swan Cabin, qu’il pouvait y croire. Là d’où il venait, ce mot n’existait pas.
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Billy sursauta et regarda autour de lui. Il était seul. Seul avec le ciel qui lui offrait sa splendeur glacée, et ce message qui prenait tout son sens :
« Marche à l’étoile, Billy. Marche à l’étoile, même si elle est très haute ! L’Etoile du Nord mène à la liberté… »
La liberté… Le mot lui donna le vertige.
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Un seul homme contre toute une armée ?
Et pourquoi pas.
Hercule est partout à la fois. Il se défend et il attaque. Il recule et il se rue en avant. Chaque fois, des adversaires tombent et Hercule ne faiblit pas.
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