AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Vidéos de Henri Guillemin (14)
Ajouter une vidéo





ThibaultMarconnet15 décembre 2021
video
Henri Guillemin : Entretiens à propos de Gustave Flaubert (1963 / France Culture). Diffusion sur France Culture les 11, 12 et 13 juillet 1963. Par Benjamin Romieux. Présentation des Nuits de France Culture : Il se définissait comme un "homme-plume" et laissa derrière lui, en plus de quatre romans et trois contes fameux, quelques 30 000 pages de manuscrits et une correspondance riche de plusieurs milliers de missives. C'est dans cette dernière, surtout, qu'en juillet 1963, pour trois émissions diffusées sur France III Nationale, Henri Guillemin allait puiser pour tenter d'approcher ce qu'il appelait "la personnalité profonde de l'écrivain", ou plutôt comment il la voyait. 1963, période à laquelle, dans le même temps, les écrivains du Nouveau Roman redécouvraient l'auteur, qui n'était pas alors — il faut s'en souvenir — cette référence incontournable de la littérature contemporaine qu'il est depuis devenu. Ainsi François-Régis Bastide qui, cette année-là précisément, en préface à la première "Éducation sentimentale" parue au Seuil, écrivait : « Nous le savions bien, mais nous le savons mieux : le patron, c'est bien Flaubert. » C'est donc au "patron" qu'étaient consacrées ces trois émissions, diffusées pour la première fois sur France III Nationale les 11, 12 et 13 juillet 1963.
Gustave Flaubert est un écrivain français né à Rouen le 12 décembre 1821 et mort à Croisset, lieu-dit de la commune de Canteleu, le 8 mai 1880. Considéré, avec Victor Hugo, Stendhal, Balzac et Zola, comme l'un des plus grands romanciers français du XIXe siècle, Flaubert se distingue par sa conception du métier d’écrivain et la modernité de sa poétique romanesque. Prosateur de premier plan de la seconde moitié du XIXe siècle, Gustave Flaubert a marqué la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société. La force de son style se révèle dans de grands romans comme "Madame Bovary" (1857), "Salammbô" (1862), "L'Éducation sentimentale" (1869) ou le recueil de nouvelles "Trois Contes" (1877).

01:22 : 1er entretien
17:49 : 2ème entretien
37:03 : 3ème et dernier entretien

Sources : France Culture et Wikipédia
+ Lire la suite
ThibaultMarconnet23 juillet 2021
video
Henri Guillemin : Le drame de Paul Verlaine (1956) et 100e anniversaire de la naissance d'Arthur Rimbaud (1955) [France Culture]. Le drame de Paul Verlaine : conférence diffusée sur France Culture (la Chaîne nationale) le 23 juillet 1956. 100ème anniversaire de la naissance d'Arthur Rimbaud : conférence diffusée sur France Culture (la Chaîne nationale) le 7 mars 1955. Illustration : Rimbaud et Verlaine dans une rue de Londres par Félix Régamey, 1873. Il est difficile de situer précisément le début de la relation épistolaire avec Paul Verlaine. Verlaine prétend avoir reçu très peu de courriers de Rimbaud et ne parle que de l'envoi de deux poèmes (« Les Premières communions » et « Les Effarés »). Finalement, rentré à Paris de son exil après la Commune, il invite Rimbaud : « Venez chère grande âme, on vous appelle, on vous attend ! » Rimbaud arrive dans la capitale fin septembre 1871. Il est présenté et très bien accueilli par ses pairs plus âgés, au dîner des « Vilains Bonshommes » le 30 septembre. Il y rencontre quelques-uns des grands poètes de son temps. Il est successivement logé par les beaux-parents de Verlaine, rue Nicolet, non sans heurts avec sa femme Mathilde, puis chez Charles Cros, André Gill, Ernest Cabaner, et même quelques jours chez Théodore de Banville. Le 20 octobre 1871, Rimbaud a tout juste dix-sept ans. Au dîner des Vilains Bonshommes il lit ses œuvres récentes : « Les Premières communions » et surtout « Le Bateau ivre », lequel déroute son auditoire par ses audaces formelles. Début novembre, Rimbaud participe au Cercle des poètes zutiques qui vient d'ouvrir à l'hôtel des Étrangers. Il collabore, seul ou avec Verlaine, à l'"Album zutique", produisant des pastiches d'auteurs en vogue, notamment des pièces au contenu scandaleux comme le « Sonnet du trou du cul ». En février ou en mars 1872, Rimbaud est peint par Henri Fantin-Latour, aux côtés de Verlaine, dans le tableau "Un coin de table".
Au fil des mois, les provocations de Rimbaud excèdent le milieu parisien. L'incident avec Étienne Carjat au dîner des Vilains Bonshommes du 2 mars 1872 le fait définitivement tomber en disgrâce : Rimbaud, complètement saoul, a blessé le célèbre photographe d'un coup de canne-épée. Pour sauver son mariage et rassurer ses amis, Verlaine se résigne à éloigner Rimbaud de Paris. Rimbaud se fait oublier quelque temps en retournant à Charleville. Verlaine lui écrit en secret et Rimbaud revient dans la capitale en mai 1872 ; le 7 juillet tous deux quittent Paris pour la Belgique, Verlaine ayant délaissé sa femme et son enfant. Mathilde rompt alors avec lui et effectue une demande de séparation de corps et de biens. Commence pour Rimbaud et son aîné une liaison amoureuse agitée de juillet 1872 à juin 1873 ; ils vivent un temps à Londres. Rimbaud revient occasionnellement en France en décembre 1872 et en avril 1873.
Cette liaison tumultueuse se termine par ce que la chronique littéraire désigne sous le nom de « drame de Bruxelles ». En juin 1873, les deux amants sont à Londres et proposent des cours de français pour vivre. Verlaine quitte brusquement Rimbaud le 3 juillet, affirmant vouloir rejoindre sa femme, décidé à se tirer une balle dans la tête si elle ne l'accepte pas. Il retourne alors à Bruxelles et réside dans un hôtel. Rimbaud le rejoint le 8 juillet. Persuadé que Verlaine n'aura pas le courage de mettre fin à ses jours, Rimbaud annonce qu'il repart seul pour Paris. Le 10 juillet 1873, Verlaine, ivre, tire sur Rimbaud à deux reprises avec un revolver, le blessant légèrement au poignet. Rimbaud se fait soigner et, craignant pour sa vie, demande la protection d'un agent de police de la ville. Verlaine est incarcéré à la prison de Bruxelles puis transféré à Mons. Même si Rimbaud a retiré sa plainte, l'enquête révèle l'homosexualité « active et passive »de l'accusé, circonstance jugée aggravante, et Verlaine est condamné en août 1873 à deux ans de prison pour blessure avec arme à feu.

0:00 : Le drame de Paul Verlaine
27:09 : 100e anniversaire de la naissance d'Arthur Rimbaud

Sources : France Culture et Wikipédia
+ Lire la suite
ThibaultMarconnet01 juillet 2021
video
La Commune de Paris : Analyse spectrale de l’Occident (1965 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 12 juin 1965. Illustration : Une photo de la Barricade de la Chaussée Ménilmontant, Paris, 18 mars 1871 © Getty / Bettmann / Contributeur. Pierre Sipriot s'entretient avec Henri Guillemin (critique littéraire, historien, conférencier, polémiste, homme de radio et de télévision), Emmanuel Berl (journaliste, historien, essayiste), Adrien Dansette (historien, juriste), Pierre Descaves (écrivain, chroniqueur, homme de radio), Jacques Rougerie (historien spécialiste de la Commune de Paris), Philippe Vigier (historien contemporanéiste spécialiste de la Deuxième République), Henri Lefebvre (philosophe), et Georges Lefranc (historien spécialiste du socialisme et du syndicalisme). Dans les années 60, la Commune de Paris était encore "un objet chaud" qui divisait profondément les historiens. Comme en atteste ce débat diffusé pour la première fois sur les ondes de France Culture en juin 1965 et qui réunissait sept historiens, journalistes ou philosophes spécialistes du XIXe siècle. Textes d'Élémir Bourges, Jules Claretie, Lucien Descaves, Paul et Victor Margueritte, Jules Vallès et Émile Zola lus par Jean-Paul Moulinot, Robert Party et François Périer.

« La Commune, objet chaud, a longtemps divisé les historiens. Elle a eu sa légende noire, sitôt après l’événement : celle de la révolte sauvage des barbares et bandits. Elle a eu sa légende rouge : toutes les révolutions, les insurrections socialistes du XXe siècle se sont voulues filles de l’insurrection parisienne de 1871 ; et c’était à tout prendre, politiquement, leur droit. Historiquement, cette légende a pu se révéler redoutablement déformante. L’historiographie socialiste s’assignait pour tâche de démontrer "scientifiquement" que l’onde révolutionnaire qui parcourt le premier XXe siècle trouvait sa source vive dans une Commune dont elle se déclarait légitime héritière. On quêtait, par une analyse anachroniquement rétrospective, les preuves de cette filiation, oubliant le beau précepte que Lissagaray, communard, historien « immédiat » de l’événement avait placé en 1876 en exergue à son Histoire de la Commune. "Celui qui fait au peuple de fausses légendes révolutionnaires, celui qui l’amuse d’histoires chantantes est aussi criminel que le géographe qui dresserait des cartes menteuses pour les navigateurs." »
Jacques Rougerie (in "La Commune, 1871", PUF, 1988)

Source : France Culture
+ Lire la suite
video
Gustave Flaubert : "Flaubert tel qu’il fut" par Henri Guillemin (1957 / France Culture). Diffusion le 17 juin 1957. Dans cette conférence d'Henri Guillemin, prononcée à l'occasion du centenaire de la publication de "Madame Bovary", il est tout d'abord question de Flaubert adolescent, qu'on connaît moins. En 1846, il a écrit à Louise Colet : « Le secret de tout ce qui vous étonne en moi est dans ce passé de ma vie intérieure que personne ne connaît. » Pourtant il existe des moyens de le connaître, comme sa correspondance et ses œuvres de jeunesse, car il fut un écrivain précoce. Son goût de l'amitié est évoqué, ainsi que des éléments plus intimes, on apprend que cet homme drôle va s'assombrir à partir de 1870 parce que les morts tombent autour de lui, des amis, puis sa mère en 1872. Dans son œuvre, Flaubert s'interdit de dire "je" mais il met beaucoup de lui dans ses personnages.

Source : France Culture
+ Lire la suite
video
Arthur Rimbaud : voyant ou voyou ? par Henri Guillemin (1963 / France Culture). Entretiens avec Benjamin Romieux. Illustration : Arthur Rimbaud, détail du tableau “Un coin de table” de Henri Fantin-Latour (1872) • Crédits : Henri Fantin-Latour - AFP. Présentation des Nuits de France Culture : « Y'a-t-il deux Arthur Rimbaud ? Le premier, celui qui écrit “Une saison en enfer” à dix-neuf ans ; et le second, celui qui renonce à la littérature pour parcourir le monde en homme aux semelles de vent, et devenir négociant en Abyssinie ? À cette question classique, Henri Guillemin, spécialiste de l’histoire littéraire du XIXe siècle, répondait assurément par la négative. En 1963, pour trois émissions diffusées sur la chaîne nationale, c’est en s’appuyant sur les textes qu’il entendait prouver en quoi Rimbaud était un, et un seul. Démonstration qui commençait, pour les deux premiers volets de cette série, par le récit de la vie du poète, et des énigmes qu’elle soulève. Entretiens avec Henri Guillemin, par Benjamin Romieux, premier et deuxième volet diffusés pour la première fois les 8 et 9 juillet 1963, troisième et dernier volet diffusé le 10 juillet 1963. »

Source : France Culture
+ Lire la suite
video
Henri Guillemin raconte l'Histoire : Les 121 jours de Lamartine (1986 / France Culture). Réalisation : Marie Vouilloux. Émission “Les historiens racontent”, diffusée sur France Culture le 14 septembre 1986. Présentation des Nuits de France Culture : « Son programme, en 1848 : augmenter le traitement des instituteurs, supprimer le remplacement militaire, taxer le prix du charbon, imposer les successions, nationaliser les chemins de fer, créer l'impôt sur le revenu. Un homme qui propose ce programme ne peut qu'être renversé, et très vite. Il est vrai qu'en plus, Lamartine voulait faire abaisser la durée du travail quotidien à dix heures, au lieu de onze. “Scandaleux”, selon la Revue des Deux Mondes : “un attentat, une violence faite à la liberté”. Qui donc était le Lamartine politique ? Allait-il être, à son insu, celui qui pouvait endormir les “rouges” jusqu'à ce qu'on puisse les museler ? »

Source : France Culture
+ Lire la suite
videos22 juillet 2014
video
Henri Guillemin : Jaurès et ?L'Armée nouvelle? .
Henri Guillemin, auteur de ?L'Arrière-pensée de Jaurès? (1966), évoque le penseur socialiste pour la télévision suisse romande en 1972. Montage d'Antoine Perraud pour Mediapart.





Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henri Guillemin (212)Voir plus

Quiz Voir plus

Masse critique

Grâce à l'opération Masse Critique de Babelio, vous pouvez ... ?

rencontrer des auteurs morts
recevoir des livres trop bien
danser avec les Ours au clair de lune

5 questions
555 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}