Hervé Bourhis

1 - Hurler, 2 - Vivre, 3 - Goûter, 4 - Oser, 5 - Jouir, 6 - S'exprimer, 7 - Trier, 8 - Rire, 9 - Tailler, 10 - Se venger, 11 - Pardonner, 12 - S'affranchir, 13 - En finir.

Le cœur de Boris Vian a fini par lâcher, quelques minutes après le début de la projection du film tiré de son livre « j’irai cracher sur vos tombes». Le jour de son enterrement, au cimetière de ville d’avray, les pompes funèbres étaient en grève. Ses amis ont du mettre eux mêmes le cercueil en terre.

Je déteste la hiérarchie et l'ordre.

-Allons, n’ai pas de regrets, tu n’aurais rien pu faire pour le sauver.
-Je vais aller avec vous à Aldente. Je vais devenir un Jadis, comme papa.
-Ha ha ! Ton vieux tout pourri, moi j’en ferai pas un modèle à ta place ! Enfin bon, je me comprends. Bien, on a assez perdu de temps. Allons-y !

-Auraient-ils retrouvé la trace des druides ?
-Je le crains.
-Mais alors ! Ça va les mener à la maison !
-Tant mieux dans un sens : plus de tonton, plus de révolte, tu peux l’accompagner.

-Non, Suzy-Wan n’a pas tué ton père non plus. CAR .... JE .... SUIS TON PÈRE.
[...]
-T-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t-t. Vous vous êtes Salvador. Moi, je suis Jean-Luc. Vous commencez à tout mélangez là !
-Non, je suis ton père.
-NOOOOOONNNN !!!!!!!! NON NON NON NON NON NON NON C’EST PAS POSSIBLE !
-Bon ça suffit maintenant. Moi j’appelle ça un caprice. File dans ta chambre.

-Prenez place. Partagez mon petit déjeuner. Vous êtes désormais les invités.
-AAAAH ! C’EST HORRIBLE !
-NE REGARDER PAS. C‘EST ABJECT ! IL VA TREMPER SA TARTINE BEURRÉE DANS SON CAFÉ ! SALVADOR, PREND ÇA !
Pak
-Emparez-vous d’eux ! Ils sont à vous Boulba fess. Asseyez vous. Vous voulez du thé ou du café ?
-Vous avez du Benco ?
-Non. Poulain ou Banania ?
-Merci, je ferai l’impasse. Je suis très Benco.

-D'achever ta formation tu te dois.
-Je dois sauver les amis.
-Jean-Luc. Pas assez préparé, tu tomberas dans le côté obscur de la force.
-Hein ?
-Je veux dire, du côté sombre de la foy.
-Confondu il a.
[...]
-Et voilà. Une belote on se fait ?
-Je suis immatériel, je ne puis attraper les cartes.
-Pas grave. En plus, ça me revient, ragondin à mange mon roi de trèfle l’autre jour.

[...]
[...]
[...]
[...]


-Voilà, c’est fini. Le souci de cette cité des nuages, c’est les nuages.

"(...)
- On peut partir très loin. Plus rien ne me raccroche ici.
- Tiens, à ce sujet, j'ai tué ton mari.
- C'est vrai ? Tu es fou, quelle bonne idée !
(...)"
Hervé BOURHIS, Le Teckel, 2014, Casterman (p. 80).

"(...) - Guy, fais-moi l'amour comme Verlaine à Rimbaud. (...)"
Hervé BOURHIS, Le Teckel, 2014, Casterman (p. 56).

"(...)
- Mon idéal, c'est le Concorde en 1976 passant au-dessus du Corcovado sous un soleil de plomb.
- Vous avez le fantasme précis.
(...)"
Hervé BOURHIS, Le Teckel, 2014, Casterman (p. 55).

[Jean-Ba l'huître]- Approche Leïca, ma princesse, Marennes. Tu apprendras à m'apprécier.
- Ça m'étonnerait. J'apprécie rarement ce qui coule de mon nez quand j'ai un rhume.

"(...) Une recette pour chasser les morpions : l'huile de ricin. Ça leur donne la chiasse. Alors, pendant qu'ils vont chier, tu fous le camp. (...)
Christian CAILLEUX & Hervé BOURHIS, Piscine Molitor, 2009, Aire Libre (p. 29).

- Pourquoi les filles préfèrent toujours les bad boys aux gentils garçons?
- Parce que les gentils garçons sont ennuyeux et n'ont rien à apprendre aux filles. Parce qu'elles préfèrent la déception à l'ennui. Parce qu'elles ont le goût du drame. (p.78)

- Sinon, je voulais te dire, super ton déguisement de sorcière!
- Très drôle. Je ne suis PAS déguisée. (p.8)

p.47.
Parce que ça aussi c'est vrai. La mort, on n'a plus le droit. Le fameux acharnement thérapeutique. Il faut vivre ! Vivre ! C'est notre moderne punition ! Et on va tous se retrouver bicentenaires, en siège à roulettes ! À souffrir d'être encore en vie. la douleur !! Celle qui ne tue pas et c'est pire ! Celle qui nous retourne les tripes tant elle est insupportable.

Cette chanson
Les feuilles mortes
S’efface de mon souvenir
Et ce jour-là
Mes amours mortes
En auront fini de mourir

C’est très bien, mon p’tit gars…
Comment tu vas appeler ça ?

« La chanson de Prévert »…

Tout est dans tout, à moins que ce soit l'inverse.

- La foy est très puissante chez Arlekin. Elle est clairement avec lui (et avec son esprit).
- J'ai toujours trouvé qu'il était différent. Vous savez... c'est difficile à croire mais... il n'a pas eu de papa. Il est arrivé comme ça, bim.
- ...
- Non, mais je vois bien que vous ne me croyez pas.
- Si, si.
- Personne ne me croit quand je dis ça.
- Mais siii je vous crois. Allez, bonne nuit! [Il part et appelle quelqu'un] Suzy-Wan? La mère d'Arlekin, laisse tomber comment c'est une grosse mythooo!