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Critiques de Hisashi Inoue (37)
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Je vous écris

Les premiers chapitres sont intriguant et géniaux, mais malheureusement ça n'est pas du tout régulier. Avec ces écrits, on ressent une attirance pour les jeunes femmes de l'auteur très malsaine qui rend ces mots davantage malaisant. La fin leaker par la quatrième couverture nous pousse à lire jusqu'à la fin, mais nul besoin besoin de s'infliger ça... Le résultat n'en vaut pas la peine.
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Je vous écris

Un excellent recueil de nouvelles, qui est aussi un très bon roman épistolaire, qui se révèle un diabolique policier! En prime, une délicieuse galerie de portraits... La littérature à son plus haut!
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Je vous écris

Livre très original par sa structure. Toutes les histoires n'ont pas pu être traduites, mais celles qui l'ont été nous immergent dans les coutumes, mœurs, visions du monde des japonais. Bonne surprise au rendez-vous.
Lien : http://poesiedesmots.over-bl..
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Je vous écris

Une vraie surprise! Un achat non prémédité à Bordeaux tout simplement parce que j'aime la litterature japonaise ! j'ai aimé ce mélange de nouvelles, traitées sous la forme de correspondances et d'histoires à plusieurs niveaux; Chaque chatpitre récele une double approche, toujours suprenante et le dernier chapitre qui aurait bien pu ne pas exister ( et le livre n'en aurait pas été pour autant sans interêt) revele un troisieme lecture au chapitre 1. une belle découverte que je recommande!
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Je vous écris

Alors que le titre "Je vous écris" pourrait laisser penser à une correspondance sentimentale, le propos est en réalité cruel dans la grande majorité de ce roman épistolaire en 11 épisodes (ou nouvelles). Pauvreté, sexisme, solitude, folie, culpabilité, trahisons… Les ressorts de chaque épisode (à une ou deux exceptions près) sont sombres malgré des abords souvent innocents. L’auteur sait à merveille faire naître progressivement le malaise ou, plus rarement, nous surprendre avec une pirouette légère lorsqu’on s’attend au pire. Difficile d’en dire plus sans dévoiler les intrigues très habiles tissées par Hisashi Inoué ! Cette lecture dans le cadre d'un rendez-vous entre blogueurs/blogueuses consacré à la littérature épistolaire a pleinement rempli sa mission pour moi : j’ai découvert un auteur, voyagé au Japon, passé un très bon moment de lecture et exploré de nombreuses facettes du roman épistolaire.
Lien : https://des-romans-mais-pas-..
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Je vous écris

Un roman épistolaire, paru en 1978, extrêmement bien fait où l'on croise une multitude de personnages (en majorité féminin) aux profils et aux professions variés, produisant de fait une coupe dans la société japonaise des années 70. Inoue parvient à nous surprendre pour chaque histoire ménageant son effet final et s'amusant avec ce cadre stricte en introduisant parfois un récit dans le récit (une pièce de théâtre ou un conte).
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Je vous écris

10 nouvelles et un épilogue qui réuni les différents personnages dans une dernière nouvelle.



Devant lire un roman épistolaire pour le cours de français, mon choix s'est porté pour ce livre. C'était la première fois que je lisais un livre d'un auteur asiatique. Habituellement, je lis des romans d'auteurs américains ou anglais. Ce changement fut vraiment intéressant car grâce à ça, j'ai pu en apprendre plus sur la culture japonaise. Tout le long de ma lecture, j'ai tenté de trouver ce qu'il pouvait unir tous ces personnages dans un dernier chapitre. Et comme chacune des chutes des nouvelles, cet épilogue m'a surpris. Dans l'épilogue, nous découvrons 2 personnages dont la nouvelle n'a pas été traduite ( comme cela était trop difficile ) et je trouve cela dommage car on ne sait pas grand chose de ces personnages.

Mais je suis tout de même heureuse d'avoir découvert ce roman épistolaire.

Jus d'orange :)
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Je vous écris

"Je vous écris" est un roman épistolaire original où nous sont livrées des tranches de vie, heureuses, malheureuses. L'auteur nous prend comme témoins de certains évènements marquants de la vie d'inconnus. On se sent un peu voyeur mais en même temps on ne peut réfréner notre curiosité ! Chaque groupe de lettres forme une sorte de nouvelle dont la chute est toujours surprenante.

Le dernier chapitre réunit tous les personnages croisés dans l'histoire. Si j'ai aimé le concept, je n'ai pas pu l'apprécier pleinement car tous les noms des personnages se mélangeaient dans ma tête. J'étais sans arrêt obligée de revenir en arrière pour me remémorer qui est qui.
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Je vous écris

Si vous voulez vous laisser surprendre jusqu'au bout, ne lisez pas la 4ème de couv. Ou alors faites comme moi, lisez-la et oubliez-la immédiatement. Puis plongez dans la lecture de ce roman composé exclusivement d'échanges de lettres entre de multiples correspondants.



Apparemment il n'y a aucun lien entre les dix premiers chapîtres qui pourraient se lire chacun comme une nouvelle. En effet, un mini coup de théâtre clôture chaque chapître, et c'est là que se situe la première originalité de ce livre. Le procédé se répète jusqu'au onzième chapître qui voit enfin la réunion des nombreux protagonistes dans une situation peu banale. On croit donc en avoir fini, mais non. Jusqu'à la dernière page l'auteur surprendra le lecteur par un nouveau rebondissement.



Il n'est pas aisé de parler de ce livre sans rien en dévoiler. Au cours de la lecture, j'ai cherché à faire des liens entre les personnages des différents chapîtres car certaines situations vous mettent la puce à l'oreille. Mais j'ai vite abandonné car je m'embrouillais dans les patronymes japonais. Donc je me suis laissé porter et entraîner. L'auteur est un filou qui excelle dans l'art de perdre le lecteur dans ce labyrinthe épistolaire.



On en apprend beaucoup sur le Japon, les régions et leurs coutumes, le mode de vie urbain, le monde de l'entreprise, de l'éducation, les relations hommes-femmes. On ne retrouve pas la poésie qui caractérise souvent la littérature japonaise mais le style de certaines lettres pourrait les faire figurer dans un manuel de correspondance.

Bref ce n'est pas un coup de coeur, mais j'applaudis l'originalité du procédé littéraire. Les inconditionnels de la littérature japonaise apprécieront, les réfractaires passeront leur chemin !



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Je vous écris

Plongez-vous immédiatement dans ce petit bijou mais surtout ne lisez pas la quatrième de couverture qui en dit beaucoup trop.



L'auteur nous présente 10 personnages a travers des lettres écrites a leur entourage. Chaque chapitre est indépendant et ce lit comme une nouvelle avec a chaque fois une chute, un retournement de situation a la fin. Rien que pour ça, je dis chapeau. Mais ce n'est pas tout car tout ces personnages, qui n'ont rien en commun, vous se retrouvez réunis dans un dernier chapitre, je ne vous dis pas comment mais l'auteur apporte habillement les choses.



L'écriture est vraiment très belle, poétique et plein de pudeur comme beaucoup d'écrit japonais. On passe un excellent moment et je suis vraiment ravie d'avoir découvert cette lecture.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Je vous écris

Étrange concours de circonstances dans un roman qui, par sa forme, rappelle Fleurs de Chine de Wei-Wei. Épistolaire du début à la fin, rien n'est écrit en temps réel, tout est "rapporté". Les événements se sont passés, et on se laisse bercer par les réactions des personnages, leur après-coup. J'ai eu l'impression d'être dans un autre monde. La culture japonaise est très marquée, mais de façon délicate, bienveillante, modérée, parfois un peu narquoise. Et ces personnages, ce sont nous. Nous tous, chacune de nos émotions, la colère, la joie, l'envie, la cupidité, la peur. Une peinture du Japon qui sort des estampes et se campe dans l'occidentalisme.
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Je vous écris

Premier conseil : ne lisez surtout pas la quatrième de couverture. En fait, ne lisez même pas l’introduction et lancez-vous directement dans la première des lettres qui composent ce livre.



Nous sommes à mi-chemin entre le roman épistolaire et le recueil de nouvelles. Chaque chapitre (?) correspond à une histoire pouvant être lue indépendamment des autres. A chaque fois, on se concentre sur un personnage principal, éventuellement deux et on le découvre à travers des lettres qu’il a écrites ou reçues, ou que d’autres ont écrites à son sujet. Rien ne réunit toutes ses histoires, si ce n’est le dernier chapitre qui nous explique enfin la raison de tous les précédents.



A travers toutes ces lettres, on découvre un Japon aux nombreuses facettes et les différents modes de vie de ses habitants. On passe de la joie à la tristesse, du rire aux larmes et on ne se lasse pas. Le dénouement est surprenant et, pour moi, vraiment inattendu. On regretterait presque de devoir le refermer après l’avoir fini.



Cet auteur peu connu en France – seulement deux livres traduits dans une œuvre bien plus riche – mérite d’être découvert ; lancez-vous et vous ne serez pas déçu.
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Je vous écris



Pioché par curiosité dans la bibliothèque de ma fille, en voilà une sacrée découverte! L'auteur, à ne pas confondre avec Yasushi Inoue ( qui a écrit , entre autres, " le fusil de chasse"), est surtout connu pour ses pièces de théâtre.



Ce roman, qui mêle les genres, est réjouissant, remarquable d'humour et de finesse. J'ai adoré sa construction. Mais, comme d'autres l'ont dit avant moi, il est regrettable de lire la quatrième de couverture, qui gâche le suspense... Heureusement, je ne m'y suis pas trop attardée.



Il y a en effet un côté policier, certes plus secondaire, qui n'apparait vraiment qu'à la fin. Ajoutez à cela des échanges épistolaires, des présentations de documents officiels, et même un très court scénario théâtral ; mixez le tout en chapitres qui s'articulent autour de dix histoires intrigantes, en apparence distinctes, dix nouvelles à chute inattendue, et un onzième chapitre surprenant, et vous obtenez un ensemble original, subtil, captivant!



D'autre part, l'auteur donne à voir, avec beaucoup d'acuité, les problèmes de famille et de couple de la société japonaise, à travers les lettres envoyées par les différents personnages. Le constat est plutôt pessimiste mais traité avec dérision et ironie.



Je recommande cette lecture vraiment addictive!

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Les 7 roses de Tôkyô

Shinsuke Yamanaka, fabriquant d’éventails du quartier ancien de Nezu à Tôkyô, tient son journal d’avril 1945 à avril 1946. Période ô combien bouleversante pour le Japon, qu’il retranscrit dans ses moindres détails du quotidien, avec humour, humeur et rigueur, embarqué parfois malgré lui dans des projets bien audacieux. En nous faisant rentrer avec délice dans la petite histoire qui raconte la grande…



Si le nombre assez conséquent de pages de cette édition de poche pourra en effrayer plus d’un de prime abord (960 tout de même), sachez que ce journal intime se parcourt, que dis-je, se dévore à une vitesse folle tant on est pris dans ce récit extraordinaire avant même de s’en rendre compte. J’ai déjà pu vous en parler auparavant, j’avais réalisé mon mémoire d’Histoire sur les femmes japonaises pendant l’occupation américaine. Autant vous dire que le thème de ce livre ne pouvait que m’attirer : 7 femmes (épouse, filles, protégées), gravitant autour du narrateur, mettent en place une équipe d’espionnage visant à faire échouer un projet de l’occupant, celui de la suppression des kanji de la langue japonaise et sa romanisation, pendant que notre Shinsuke s’évertue à joindre les deux bouts et à comprendre son pays, chose peu aisée au milieu de tant de revirements en une année !



Je dois dire que j’ai été impressionnée par la somme colossale d’informations recueillies et retranscrises par l’auteur dans ce livre qui lui aura tout de même pris 17 ans à rédiger… Et j’ai d’autant plus apprécié non seulement la forme choisie pour le récit, un journal intime, que l’intrigue mise en place, l’ensemble concourant à nous maintenir en haleine de bout en bout. La rédaction d’un journal crée une proximité immédiate avec le lecteur qui a l’impression de tomber sur un trésor et de découvrir les fonds de la pensée d’un individu, sa vision de la Guerre, du monde, des alliés, des ennemis, du devenir de son pays. Evidemment, ce Japonais de 54 ans n’a pas envie de voir son pays perdre et essaie de s’en sortir autant que possible en sinuant dans les méandres de l’administration, en se dépatouillant avec le marché noir. Mais l’inévitable arrive et il faut bien continuer à vivre une fois que l’Empire du Soleil Levant reconnaît sa défaite. Même si cela implique de vouloir de gré ou de force travailler avec les forces d’occupation. Chose plus aisée à dire qu’à faire…



J’ai appris énormément de nouvelles choses grâce à ce livre : le soin apporté à l’ensemble, la volonté de Shinsuke de se tenir informé et de mettre par écrit cette page de l’histoire sous tous ses aspects avec le regard d’un citoyen lambda fournit une lecture dense mais agréable. Elle ne tombe jamais dans l’écueil d’une démonstration académique mais vise bien à nous faire pénétrer dans l’univers d’un être qui vit passionément les événements. Shinsuke doit surmonter le chagrin de la perte d’une fille et d’un frère par un lâcher de bombes, les interrogations véhémentes d’un fils qui en veut à ses aînés de s’être embarqué dans un conflit impérialiste dont ils payent à présent les conséquences, la prostitution de ses filles et jeunes protégées qui permet à la maisonnée de vivre décemment en ces temps de pénurie post conflit (mais s’agit-il vraiment de cela ? Lisez et vous verrez !). Plus on avance dans l’intrigue, plus les rouages s’amplifient et nous bluffent par la tournure qu’ils prennent. J’ai adoré le rôle donné aux femmes dans cet ouvrage, à qui on rend un bel hommage et qu’on fait sortir de la torpeur habituelle dans laquelle on les situe à tort bien souvent. Ici, elles sont fines, ont de la répartie, s’investissent dans la vie quotidienne et ont le courage de leur opinion !



Tout n’est pas rose dans ce texte, où la dérision devient une arme pour ne pas sombrer dans le désespoir, la dignité le dernier barrage pour avancer. Mais il s’en dégage une belle vivacité, une tonicité chaleureuse qui dépeint l’amour de l’auteur pour son peuple. D’ailleurs, il faut bien reconnaître que Inoue Hisashi, militant antinucléariste et pacifiste engagé, n’hésite pas à pointer du doigt les méfaits de chacun en cette période. Si les exactions américaines sont notées, celles des Japonais bénéficient du même traitement et il évoque sans voile brumeux la tragédie de l’impérialisme japonais en Asie. Ce qui n’a pas dû lui valoir que des amis…



Période compliquée et ayant opéré un bouleversement irréversible dans la société japonaise, avec des conséquences positives et négatives, l’année de rédaction parfois interrompue du journal intime de Shinsuke est l’occasion d’apprendre beaucoup de choses, de s’interroger sur de nombreux sujets relatifs à l’Histoire, à la culture, à la subjectivité inhérente à tout un chacun. Mais c’est avant tout l’occasion d’entrer dans une histoire haletante et fascinante avec un narrateur touchant. Les 7 roses de Tôkyô m’a profondément séduite de même que l’écriture du regretté Inoue Hisashi qui a laissé une belle empreinte littéraire derrière lui.
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Les 7 roses de Tôkyô

C'est un sacré bon écrivain pour avoir réussi l'exploit de me faire lire 960 pages d'un journal tenu par un japonais moyen. Inoue Hisashi crée le personnage de Shinsuke Yamanaka, fabricant d'éventails d'un vieux quartier de Tôkyô, oisif depuis la guerre car il n'y a plus de matières premières pour l'exercice de son métier. Ce livre est le journal écrit par Shinsuke d'avril 1945 à avril 1946, fin de la guerre et occupation par l'armée américaine sous le commandement de Mac Arthur. J'ai suivi Shinsuke pas à pas, j'ai participé à sa vie familiale et à tous ses efforts pour gagner de quoi vivre. J'ai entendu les bombes tomber, senti le roussi, pleuré les morts de la famille de Shinsuke, sa fille qu'il a mariée deux mois plus tôt ainsi que les beaux-parents de celle-ci, j'ai fait la grimace lorsqu'il avalait une nourriture que l'on ne donnerait même pas à des cochons mais il lui fallait bien manger quelque chose s'il voulait avancer avec son triporteur, le premier travail qu'il a entrepris en avril 1945. Shinzuke est un homme foncièrement bon, incompris par sa femme, il est un peu naïf lorsqu'il croit que sa fille et ses amies sont femmes de ménage à l'hôtel le plus luxueux occupé par les officiers supérieurs américains. Elles sont les 7 roses de Tôkyô qui accompagnent et sont les amantes d'officiers américains ; dans un but de vengeance, elles sont devenues espionnes. Pas un instant d'ennui, le journal écrit par Shinzuke m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page, il m'a appris beaucoup sur la vie et la mentalité qui régnaient à cette époque. Inoue Hisashi est un grand écrivain décédé le 9 avril 2010 qui a été honoré de nombreux prix littéraires. J'ai un espoir : que les éditions Picquier traduisent et éditent d'autres ouvrages de cet auteur magistral. Si le Japon et ses autochtones vous intéressent je vous recommande la lecture de ce livre de Inoue Hisashi, Les 7 roses de Tôkyô.
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Les 7 roses de Tôkyô

J'ai mis un peu de temps à entrer dans ce gros livre, peut-être en raison de la forme adoptée, celle d'un journal tenu au jour le jour par un homme d'une cinquantaine d'années. Les ressorts de l'intrigue ne se dévoilent que tardivement, et bien que romancé, il s'agit avant tout d'un témoignage sans fioritures de ce qu'est la vie quotidienne dans un pays en guerre puis occupé, avec le cortège de compromissions et de magouilles diverses que chacun doit accepter pour simplement survivre. La limite à ne pas franchir est avant tout une affaire personnelle, la vie peut être bouleversée à chaque minute, deuil, maison détruite, dénonciation et emprisonnement... et d'une certaine façon, la vie continue malgré tout pour ceux qui restent.



La lecture est agréable, empreinte à la fois d'humour, d'émotion et de nostalgie, et une fois lancé, on lit avec plaisir les mésaventures de ce père de famille malmené par les évènements, touchant et que je n'oublierai pas de sitôt.

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Les 7 roses de Tôkyô

Un roman qui m'a surprise et intéressée. Voir la Seconde Guerre mondiale du point de vue japonais était pour moi une première. Le héros-narrateur est assez attachant avec ses principes anciens et sa naïveté, sa capacité à tomber dans les plans foireux, ses emportements, sa résignation dans ce monde qui change si vite autour de lui. Je trouve cependant les personnages féminins, bien qu'ayant donné son nom au roman, relativement négligés. J'ai été surprise de ne trouver que peu d'allusions aux événements d' Hiroshima et Nagasaki, mais ai apprécié la partie sur l'occupation américaine. On entre bien dans la culture et l'esprit japonais, si différents des nôtres. Globalement, le roman est un peu long mais intéressant, tant la première partie sur les magouilles de la fin de la guerre que la seconde sur l'occupation américaine.

Deux bémols : les derniers chapitres où le narrateur se répète en résumant x fois ses mésaventures; et big carton rouge aux éditions Picquier (à mon grand regret car j'ai beaucoup aimé les autres oeuvres publiées chez elles) : la traduction est mauvaise, avec de grosses fautes de français (expression, orthographe, ...) et assez souvent des mots manquants (pas de verbes, pas de sujet, manque la fin de la phrase qui s'arrête sur un déterminant et rien ensuite).

En bref : une lecture interpellante, mais peut-être dans une édition plus soignée.
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Les 7 roses de Tôkyô

Les 7 roses aura été le gros pavé de cet été 2023 (974 pages quand même) et m’aura accompagné durant les 2 mois.



Les 7 roses nous conte la petite vie de Shinsuke Yamanaka, fabricant d’éventail, entre avril 1945 à avril 1946. Ce personnage fictif va tenir un journal intime où il note ce qu’il se passe pendant la seconde guerre mondiale et sous l’occupation américaine.



La 4e de couverture est un peu « fausse » car elle dévoile une partie de ce qu’il se passe dans les 100 dernières pages. La figure de Shinsuke est assez attachante car il nous partage son patriotisme, suivi assez vite de ses désillusions. On voit la vie japonaise pendant la guerre qui oscille entre privations et débrouille.

J’ai beaucoup apprécié de suivre sa vie quotidienne avec ses petites magouilles et traffics 😅 Mais je l’ai aussi beaucoup plaint entre sa famille qui lui cause du tracas, ses us et coutumes qui vont devoir s’adapter face à l’occupant. Bref Shinsuke qui n’aspirait qu’à vivre tranquillement va se retrouver embarqué dans des histoires bien malgré lui 🤣



J’ai beaucoup apprécié ma lecture au long court. Par contre, je trouve le titre mal choisi car il ne reflète pas l’histoire et surtout on ne découvre qui sont les 7 roses et leurs méfaits que dans les 200 dernières pages…
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Les 7 roses de Tôkyô

Bien mais trop long. L'histoire est intéressante car l'auteur nous donne une version de la guerre vue par le citoyen japonais lambda.

Le fait que ce soit sous forme de journal est finalement bien car on peut le lire par petit bout et heureusement. C'est aussi parce que c'est un journal que j'ai trouvé ce livre long. Le héros nous raconte sa vie quotidienne pendant la seconde guerre mondiale et comme c'est du quotidien forcément il n'y a pas de rebondissement ni de suspens. C'est peut être ce que je reprocherais à cet ouvrage.
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Les 7 roses de Tôkyô

Comment survivre à l’invivable , voilà ce que raconte sans pathos et avec un humour corrosif ce gros bouquin . Tokyo écrasée sous les bombes incendiaires, puis sous les bottes de l’occupant , la résistance du petit peuple gavé des mensonges de la propagande , toujours victime mais jamais défait ,résistant par la débrouille , l’humour , la ruse pour conserver son identité. Un grand livre !
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