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Citations de Hubert Haddad (689)


Peindre n'a guère d'autre signification qu'un prolongement indéfini du regard.
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Une fois leurs secrets volés, c'est fou comme les grands hommes nous sont indifférents.
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« Quelle force obstinée vous restitue au monde, après l’apocalypse. » (p. 142)
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Un papillon bleu
palpite dans son sommeil
la vie est si courte
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Une cascade de flashes parcourus de zébrures à ce moment illumine la place. Il ne perçoit rien de plus quand une fulguration frappe le tympan du portail. Malgorne a senti la herse de feu le traverser, quelque chose vibre après l'éclair, ses genoux flanchent, une pierre chue heurte son épaule et roule sur ses flancs. Il la tient entre ses mains et se relève, curieusement indemne.
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On peut lire dans un nô : "Si blancs que soient les champs, si pur que soit un coeur, nous agissons toujours à tâtons, dans d'insondables ténèbres. Où trouver la vérité ? La neige tombe et tourbillonne."
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Pourquoi tout ranger ?
l'arbre entre l'herbe et l'étoile -
harmonieux vertige
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C'est un rêve perdu, un rêve du jour et de la nuit qui n'en finit pas. Le grand cirque de la mort a envahi les rues et les places avec ses fourgons de sang, ses ménagères, ses manèges hennissants venus d'Allemagne. Qui sont ces automates, ordonnant, foudroyant, aux reflets durs comme l'acier ?
Le fer, le feu se sont abattus. Il neige sur Lodz et chaque flocon est comme un dragon dans son palais.
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Jardiner, c’est renaitre avec chaque fleur…
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Guérisseur des ombres
il consulte au grand soleil
avec son ombrelle
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Mais il faut laisser les choses vivre un peu de guingois autour de toi. L'imperfection ouvre à la perfection.
Tu achèveras en esprit l'inachevé. Le jardin idéal n'est qu'un rêve.
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Le désir a une saveur fade et sirupeuse comme le sang mais sa blessure demeure béante.
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Toutes le fleurs des jardins ne sauraient cacher les charniers de la mémoire;
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Tout est dit, à peu près, de ce qu'il me reste à raconter, mais dans cet à-peu-près, il y a ma vie presque accomplie : à peine deux cents à trois cents millions de pas à ce jour. Je ne les ai pas comptés précisément. Mais voici des lustres que j'arpente les sentiers de pèlerinage, et pas seulement dans les sites sacrés des monts Kii. D'année en année, j'ai parcouru plusieurs fois les cinq îles en toute saison. [...] Le fugitif de sa propre vie se soucie peu des motifs de l'impermanence. Il va, il vient, dans la neige des arbres ou du ciel, sans calcul des miracles ponctuels; [...]
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La pluie, quand on n'attend personne, tisse un lien secret avec les morts.
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Une jeune fille cache plus de promesses et d’énigmes que la nature entière.
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La lune aussi
je l'aurai vue
à ce monde adieu
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Il n'y avait décidément pas d'autre Graal pour moi que le livre. (p. 98)
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Lampe de chevet
bain d'or dans la nuit d'hiver
où tremper l'esprit
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Les saisons ne vieillissent jamais. Un éternel été succède au beau suicide du printemps. Et l’automne empourpre les érables à l’heure dite. Face au proche océan, les feuillus des pentes recevaient les embruns aux jours de tempête ; en l’espace d’une nuit, ils pouvaient virer du bleu feuille, au jaune le plus acide, tandis que les mêmes arbres, sur l’autre versant, connaissaient toutes les variations et nuances que l’absence du mot « vert » rend possible. Attachés à leur territoire, les animaux des forêts étaient comme un prolongement ludique de la flore – macaque à face rouge peuplant les grands ormes et les arbres à liège, chien viverrin au masque d’esprit dans les sous-bois, grive dorée fondue sous une nuée d’orage, sanglier grogneur festoyant de fanes et de châtaignes, tapir dévoreur de rêves au museau luisant d’un sang de fourmis. La dernière cigale de l’aube répondait à l’ultime grillon du crépuscule. Personne cette année pour la chasse aux feuilles rouges, pas un pèlerin. L’automne passerait ainsi en confidence – pour le contempler, personne jamais plus, pas même l’enfant fantôme qui lèche les lampes à huile.
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