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Critiques de Ian Edginton (190)
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Victorian Undead - Scherlock Holmes contre ..

Voici une BD qui traîne dans ma bibliothèque depuis des années. Cette dernière m'avait été offerte par mon meilleur ami. Il sait que j'aime les zombies. Mais j'étais très dubitatif d'inclure Sherlock Holmes dans ce type de récit.



Mais j'ai été forcé de constater que c'est un des meilleurs commics que j'ai jamais lu. Les auteurs partent sur le principe (selon Moriarty) que si une comète blanche aurait amené la vie sur Terre, qu'une comète verte pourrait amener la mort.



L'idée est bien trouvée et prend rapidement sa place dans cette excellente histoire. La malédiction serait tombée sur Londres à l'époque de la grande peste et aussi du grand incendie. Une fois de plus l'idée est bien pensée pour rendre l'histoire crédible en y faisant coïncider certains événements historiques.



Et une aventure de Holmes ne serait pas une vraie aventure de Holmes sans Morarty. Ce dernier aurait dû trouver la mort lors de leur dernier affrontement ou Morarty tombe dans la chute d'eau. Un de ses hommes de mains lui fait une injection en plein cœur afin de le transformer en un monstre assoiffé de sang



Holmes n'a d'autre choix que se dresser face à lui pour un affrontement sans pitié. En plus d'une grande qualité graphique, l'histoire nous tient en haleine d'un bout à l'autre. Un vrai régal.



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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Je ne suis pas fine connaisseuse, mais cette BD se rapproche plus du format Comics pour moi. Le papier un peu glacé est agréable, les dessins sont beaux et efficaces. Il n'y a pas trop de textes mis à part dans l'explication de la mission ou le choix de dessiner les pages comme des journaux permets de ne pas alourdir les dessins avec des grosses bulles de dialogues explicatives. Concernant l'histoire je ne vais pas revenir en détails dessus l'ayant déjà fait dans le post du roman. C'est très bien retranscrit tout y est on peut commencer la série en BD sans avoir besoin de connaître les romans. Les scènes un peu "dures" d'entraînements ou de tests (comme la mort du poulet) ne sont pas détaillés c'est vraiment soft et donc ça peut même se lire plus jeune que les romans.



C'est une BD qui se lit très bien et très facilement et comme j'ai vu les tomes suivants à la médiatheque je me ferais sans doute la suite.

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Le chien des Baskerville : Une histoire ill..

Je n'avais jamais lu ce roman mettant en scène Sherlock Holmes. Pourtant l'histoire est connue, j'ai vu des bribes de film, lu le pastiche BD de Pétillon (le chien des Basketville) mais jamais le roman originel.

Question ambiance, c'est réussie ! La lande sordide et menaçante, la malédiction et les drôles de personnages qui y habitent, tout entretient le mystère. Le tout restant bien évidemment "so british" !
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Une étude en rouge : Une histoire illustrée de ..

C'est l'histoire d'une première rencontre, celle de Sherlock et de John, alias Holmes et Watson. Surprise : ils sont colocs au 221B Baker Street London. Dès le début Holmes étonne Watson par son sens de la déduction. C'est aussi une première rencontre entre ces deux personnages et les lecteurs. Une lecture agréable.
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Cherub est une série qui plaît assez bien aux pré-adolescents. Normal que cela soit adapté en comics pour le public du même âge. Beaucoup d'enfants révéraient de devenir des héros en étant des espions. Pas besoin d'avoir des super-pouvoirs soit de naissance ou soit lié à une expérience scientifique ou soit du à une chute dans des produits chimiques. Pour développer des talents, il faut travailler difficilement tous les jours pour être en forme. Ils ont tout de même quelques piqures parfois pour les aider à rester en forme. Qu'est-ce que cela peut-être? On ne le saura pas du tout car ce n'est pas là le coeur de l'histoire. On suit James placé en orphelinat. Sa mère vit du trafic et est alcoolique. Ne parlons du beau-père qui ne mérite pas le premier prix de l'année non plus. Le petit gars doit faire face à l'injustice à l'école, dans la rue.. Et quand il riposte, il se fait toujours prendre. Mais très vite, il se fait repérer par une agence secrète, Cherub, qui ne travaillent qu'avec des enfants. Qui ferait attention à eux et qui se méfierait d'eux? Notre héros se voit confier une mission importante d'infiltration. Il faut trouver des infos sur ces pseudos écolos qui occupent un terrain illégalement. Bien entendu, ils veulent utiliser du nucléaire pour faire passer leur message. Franchement ces écolos ils abusent. Tout ça parce qu'ils veulent dénoncer les jeux d'influence entre les politiques et les gros industriels. On ne peut pas le faire impunément. On le fait comprendre à James. Il y a des enjeux qu'il ne pourrait pas comprendre. Est-ce que cela ne remet pas en cause les actions de ce pseudo MI5? Ne serait-elle pas elle aussi soumise à des pressions politiques?



Et les filles dans tout ça? Figurez-vous qu'elles sont assez présentes. On les trouve aussi bien chez les recruteuses, les profs que les élèves. Elles sont partout comme les garçons. Et puis, on sait bien que l'on peut faire faire des choses à des femmes particulières. La perversion des hommes restent un outil très utile quand on cherche des données spécifiques. Aux côtés de James, il y a sa demi-sœur qui est très courageuse et maline. C'est une bonne chose pour prouver aux garçons que les filles valent autant qu'eux. Elles ne se limitent pas à être des objets de désir et de fécondation. Et le comics avec des héros d'espions se destinent également à un public féminin. Les filles ne limitent pas leur lecture à des histoires de princesses et de mamans. Un regard assez moderne très bien amené. Cela permet aussi d'enrichir le contenu qui manquent un peu de travail de psychologie. Toutes les réactions semblent assez basiques et clichés. Tout manque vraiment de profondeur. Mais tout le monde ne peut pas prétendre écrire comme Naoki Urasawa. Au final, les pages se tournent avec curiosité pour savoir toujours ce qui allait se passer. Quand on ferme l'ouvrage, on se demande s'il y aurait par hasard un tome 2.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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La vallée de la peur : Une histoire illustrée d..

Les Sherlock Holmes sont des livres a succes auxquels le temps a offert un supplément d'ame et ont rendu intemporels.Le plaisir de lecture est intact et le style classique m'a beaucoup plu,tant le vocabulaire recherche donne encore plus de valeur à l'ensemble.L'intrigue simple se lit très facilement et l'ensemble est excellent.Un bon moyen de decouvrir l'oeuvre de l'auteur
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Warhammer 40.000 - Intégrale, tome 1 : La cro..

La croisade des damnés est une BD Warhammer 40.000, le jeu de figurines le plus joué au monde.

Si vous connaissez Warhammer 40.000 est que vous appréciez, cette bande dessinée est faite pour vous.

On y suit l'histoire d'un néophyte Black templar, Raclaw, d'un dreadnought, Tankrouge, et d'un frère de Bataille, Gerhart.

L'histoire retrace donc une croisade Black templar visant à purger une partie de la galaxie des traitres et extraterrestres qui l'habitent. Beaucoup de combat, de sang, et une trame temporelle difficile à suivre. Un style graphique gothique mais qui peut intéresser certains. Sinon, pas grand-chose à sauver dans ce premier volet.

Amateurs de warhammer 40.000, jetez vous sur cette BD. En revanche, si vous ne connaissez rien de cet univers de SF, passez votre chemin.
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Le chien des Baskerville : Une histoire ill..

Je n'ai jamais lu de roman sur Sherlock Holmes et Watson donc je ne savait pas a quoi m'attendre. J'ai beaucoup aimé Watson et son intelligence. Sherlock Holmes est plutôt en retrait dans ce tome (parce qu'il s'agit d'une saga) mais j'ai aimé sa logique et sont intelligence. L'intrigue est sommes classique mais m'a beaucoup intéressée. Le roman est court mais cela ne l'empêche pas d'être complet. Il y'a certes un début plutôt lent, le temps de connaître les différents personnages, et puis l'intrigue démarre pour ne s'arrêter qu'à la fin. Je me suis laisser porter par ma lecture et je n'ai pas essayé de deviner et c'était très agréable. Dans l'ensemble, je ne me suis pas ennuyée, j'avais envie de connaître le fin mot donc je peux dire que c'était une bonne lecture. La plume est fluide, addictive, simple, et riche. Un bon moment de lecture !



Ma note: 🌵🌵🌵🌵/5

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Aventures en BD de Sherlock Holmes

Fan de Sherlock, j'ai adoré cette intégrale. Les dessins sont beaux, l'histoire est fidèle et ces fut un vrai plaisir.



Petite mention pour la quatrième histoire (la vallée de la peur) qui n'est que peu connue mais qui mériterait pourtant de l'être !



Sir Conan Doyle nous surprendra toujours...
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Le chien des Baskerville : Une histoire ill..

Voilà un roman de l'épopée du célèbre détective particulièrement singulier... et détonnant. La montée du suspens est graduelle jusqu'à la fin qui peut surprendre par sa teneur, mais qui vous tient en haleine . Comme quoi, il ne faut jamais jurer de rien. Bien sur, il faut tenir compte du style de l'époque, mêlant récit et langage assez châtié avec une intrigue finalement assez simple mais brillamment mise en place.
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Entre chiens et loups (BD)

J'avais adoré les romans de la série de Malorie Blackman et cette bande-dessinée complète agréablement la lecture des romans. Elle est fidèle à l'esprit du livre, même si les illustrations sont parfois un peu minimalistes mais la mise en image des mots des romans est plutôt réussie. Je recommande!
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

Je croise souvent la collection des CHERUB en format livres sans pour autant les lire. La collection étant plutôt longue, cela m'a refroidi.

Alors lorsque je suis tombée sur la BD, j'ai pensé que c'était une bonne manière de découvrir cet univers.

L'histoire est intéressante certes, mais je trouve les protagonistes sans charisme, rien n'est approfondi. Je dois aussi avouer que la tête de James Adams ne me revient pas. Je le trouve très mal dessiné avec par moment une tête disproportionnée par rapport au corps.

Bref, cela ne me donne pas du tout envie de me lancer dans la longue série de livres, si l'histoire, les personnages manquent autant de saveur.
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Stickleback : Number of the Beast

Un génie du crime peu commun

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Ce tome fait suite à Stickleback : England's Glory (2007/2008) qu'il vaut mieux avoir lu avant même si l'auteur rappelle les faits principaux. Il contient deux récits en noir & blanc, avec énormément de nuances de gris, tous les deux réalisés par Ian Edginton, scénariste, et D'Israeli, dessinateur et encreur.



London's burning : chapitres parus dans les progs (numéros) 1666 à 1676 et 2010 de l'hebdomadaire 2000 AD, en 2010. Dans une usine désaffectée en plein cœur de Londres, Stickleback est en train d'expliquer sa façon de voir les affaires à une demi-douzaine de chefs de gangs actuellement pendus par les pieds, à une des poutres du bâtiment industriel, et bâillonnés. Une demi-douzaine de ses lieutenants sont présents sur place et assistent à la scène. Il leur expose son plan : bâtir un empire, et pouvoir compter sur leurs équipes et leur loyauté. Il continue : il pense comme un romain. Black Bob apporte une grande ardoise sur laquelle se trouve un dessin de soldats romains, que montre Little tonga, installé sur un tonneau par Miss Scarlet. Le principe est simple : conquérir un territoire en éliminant les chefs, puis s'appuyer sur la population en place en y recrutant des chefs qui vont instaurer et faire respecter la loi de l'envahisseur, tout en apportant les bienfaits de la civilisation romaine. Stickleback termine en indiquant que les caïds ici présents vont jouer le rôle des chefs locaux, pour l'empereur du crime qu'il est lui. L'un d'entre eux manifeste son désaccord par des gestes. Stickleback lui retire son bâillon et le caïd dit qu'il ne participera pas à cette organisation, et que s'il est tué, un autre viendra à sa place pour s'en prendre à Stickleback. Ce dernier demande à Jack, un de ses hommes, de s'avancer pour s'occuper de ce récalcitrant : il s'avance et utilise son pouvoir pour l'immoler par le feu.



Retour dans l'Angleterre victorienne, dans cette uchronie où sévit un maître du crime à l'allure très particulière : complètement vouté, une sorte de cage thoracique extérieure à son torse, sur son dos, un menton démesuré, un regard maléfique où l'iris de son œil n'est pas visible, un nez encore plus long que son menton. Les membres de son équipe ne sont pas mal non plus dans le genre : le grand africain avec des biceps plus gros que la tête, le pygmée avec une taille inférieure à un mètre, la belle asiatique avec le visage complètement tatoué, l'anglais rondouillard avec un costume à carreau et des binocles, le grand échalas zombie dont le corps dégage une fumée en permanence. Dans cette troisième histoire (après les deux du tome précédent), Stickleback se trouve pris dans une guerre des gangs, ayant compris qu'il a été attaqué par la bande des Crais, des matrones tenant une maison de passe. Il n'hésite pas un seul instant à s'y rendre avec son équipe et à tout détruire. L'artiste s'amuse à montrer une maison close de luxe, avec une décoration splendide. Tout du long, le lecteur peut se projeter dans des lieux portant les caractéristiques historiques de l'époque, certains avec une touche steampunk, toujours avec un haut niveau de détails, et une esthétique unique en son genre.



Comme pour les deux précédents récits, D'Israeli utilise une technique qui aboutit à un rendu très surprenant de prime abord. Il travaille à l'infographie, pour détourer les formes avec l'équivalent d'un trait d'encrage. Puis il inverse le contraste de sorte que le trait qui délimite les contours soit blanc. Il utilise un logiciel de modélisation 3D pour tout ou partie des décors, ce qui donne des fonds de case fournis, ainsi que des lieux avec une réelle profondeur, et parfois une touche d'uniformité ou une sensation géométrique. Il conçoit certains éléments directement avec le logiciel de modélisation, en particulier le vaisseau volant de la comtesse Irena Bernoulli. Il faut un temps d'adaptation au lecteur pour se faire à ces cases qui semblent si denses en informations visuelles, et qui effectivement comportent énormément de détails. Il prend donc le temps d'assimiler ces informations et de savourer les visuels : la morphologie et le visage de Stickleback, le vaisseau de la comtesse Bernoulli, l'intérieur du club Silver Ring avec sa scène, l'arrivée du Centurion, un robot destructeur, dans le même club, la vue nocturne aérienne de Londres, le combat aérien, les entrailles de ce même vaisseau avec ses poutrelles métalliques et ses parois de verre, etc. Le tout forme un spectacle décontenançant, d'une grande consistance.



L'étrange maître du crime est donc de retour à Londres, bien décidé à ce que son empire se concrétise, prêt à tuer et à torturer sans aucun d'âme. Il faut le voir achever un de ses hommes blessé, d'une balle dans la tête à bout portant. Par la force des choses, il se retrouve contraint de devoir contrecarrer les plans d'une femme plus redoutable que lui qui souhaite elle aussi établir son empire du crime, mais aussi renverser l'ordre social établi. Le scénariste se montre aussi en verve que subversif tout du long. Il écrit les réparties de Stickleback avec la préciosité du langage de l'époque, en rimes, avec un vocabulaire empruntant à l'argot de l'époque, ce qui est aussi savoureux que parfois un peu compliqué à lire pour une personne dont ce n'est pas la langue natale. Le lecteur repère également que l'auteur fait référence de manière oblique à la littérature de l'époque, par allusions et sous-entendus, intégrant ainsi son personnage à l'esprit de la mythologie romanesque de ces années. Il intègre également l'héritage technologique de l'époque, par le biais de la descendance de Charles Babbage (1791-1871) et Ada Lovelace (1815-1852). Tout aussi criminel que soit Sitckleback et son organisation, leurs actions ne servent finalement qu'à maintenir en place l'ordre établi, en commettant des vols et des crimes très traditionnels qui n'ont pas pour objectif de renverser le pouvoir en place, mais de se tailler une part de profit sur le dos d'un gouvernement et d'une société qui doit perdurer pour que les profits soient pérennes.



Number of the beast : chapitres parus dans les progs (numéros) 1824 à 1835 du magazine 2000 AD, en 2013. À Londres, de nuit, une équipe d'une douzaine d'hommes a pénétré par effraction dans une usine et s'apprête à emmener une grande créature sur le plateau d'un camion, sous une grande toile. Ils sont interpellés par des policiers en uniforme. Les malandrins ouvrent le feu sur les policiers et s'enfuient à bord de leur camion, avec leur chargement. Un feu se déclare, dans lequel périt un policier, et un animal dont la forme fait penser à un dragon. Dans une immense installation souterraine, un homme en habit, avec un bandeau sur les yeux avec un dessin d'œil ouvert, avance au milieu d'une gigantesque bibliothèque, abritant également de grandes sculptures, dont une tête fendillée de trois mètres de haut. Une horloge à carillon se met à sonner : il en déduit que le temps est venu. Il déclenche donc l'ouverture du tube à essai à taille humaine et Stickleback en sort bien vivant, encore que très désorienté. Il revêt les habits que le serviteur lui a apportés et demande combien de temps il est resté à se régénérer : cinq ans. Le membre de la Fraternité du Livre lui confirme qu'ils ont bien récupéré les trente pièces d'argent de Judas. Puis il lui explique ce qui s'est passé pendant ces cinq ans et ce que la Fraternité attend de lui.



Malgré les sévères blessures endurées à la fin du récit précédent, Stickleback perdure. Le lecteur assiste donc à sa résurrection et à sa nouvelle mission. Le scénariste plonge profondément dans la mythologie spécifique qu'il développe pour ce personnage et qu'il avait déjà partiellement dévoilée dans le tome précédent. Le lecteur découvre donc l'existence de la Confrérie du Livre, ainsi que le processus de retour à la vie, et il retrouve la notion d'un individu dont l'existence est liée à celle de la cité et remonte à des millénaires dans le passé. Il retrouve également le fait que ce maître du crime se retrouve à devoir agir pour le bien commun, sous la contrainte, et peut-être pas avec la pleine possession de ses moyens du fait de son retour à la vie un peu prématuré. Le scénariste met à profit les événements de la précédente histoire pour faire prendre un peu plus de large à son uchronie, la technologie développée par la comtesse Bernoulli ayant été mise en œuvre par la société. Il semble bien s'amuser avec le principe de dinosaures semi-intelligents intégrés à la société humaine comme force de travail non-rémunérés, des esclaves dociles. Il joue toujours avec les références des romans de l'époque, en faisant apparaître le professeur George Edward Challenger le temps d'une case, une création de Sir Arthur Conan Doyle en 1911 dans le roman Le monde perdu.



Le scénariste s'en donne donc à cœur joie entre les manigances et les machinations de Stickleback pour reprendre le dessus, et la présence de dinosaures intelligents rebelles dans les égouts de Londres. Le dessinateur s'amuse tout autant, tout en conservant ce rendu graphique si particulier. Le lecteur est à la fête avec des images singulières, divertissantes, spectaculaires : la gigantesque bibliothèque souterraine, la vision des rues de Londres plus steampunk que jamais, la cour de l'impératrice du Lotus Blanc, la reine des dinosaures et l'installation industrielle de reproduction, le professeur Henry qui a tendance à s'énerver et se transformer (merci Robert Louis Stevenson), les dinosaures bien agressifs, le visage de Miss Scarlet toujours aussi tatoué, le visage quasi cadavérique de la reine des rats, le combat dantesque entre Stickleback et ses hommes, contre les dinosaures, etc. Les deux auteurs sont tout autant en verve que pour la première partie, avec un ton un peu plus amusé.



Le tome se termine avec une histoire courte de cinq pages dans laquelle le père Noël passe par la cheminée pour arriver dans un appartement bourgeois afin d'y déposer les cadeaux des enfants, et Stickleback fait son entrée à sa suite par la cheminée pour une confrontation sans pitié, toute en vers.



Deuxième tome des aventures criminelles de Stickleback, deuxième repas gastronomique pour le lecteur à la saveur visuelle à nulle autre pareille, pleines d'arômes surprenants et formidables, pour des aventures dans les bas-fonds de Londres, dans le milieu du crime organisé haut en couleur, dans une veine steampunk, avec une touche légère de surnaturel, de références littéraires, de reconstitution du langage d'époque, d'inventivité facétieuse, un délice exquis.
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Cherub, tome 1 : 100 jours en enfer (BD)

The comic is named ''The recruit''. Its author is Robert Muchamore. The story is about a young boy. He is 12 years old and his life is becoming a nightmare. His name is James and his mother died because of an alcohol overdose. As a consequence, he is put in an orphanage where he become an offender. But one day, when he wake up, he is in the CHERUB's headquarter. It is a government organization. CHERUB's is recruiting teenagers to become spies. James begins a 100-day-exams, during which all his capacities are test severely. Just after this really hard experience, James begins his first official mission, in which he need to stop environmentalist terrorist which try to send a virus on Earth to protect humanity... Is he going to stop them ? You will know it if you read ''The Recruit''.

I have already read all the CHERUB's novels (there are 17 volumes) so my opinion could be a little bit different in comparaison to someone who has never read this book.

I really like this comic because the main character, James is a teenager. He is so endearing. I also like the way CHERUB work with spies teenager. Drawing are not bad, they reflect well the difficulty of the ''exams'', or the stress during the mission. You should read it.

Arthur.

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La guerre des mondes

Je vais joindre ma voix au concert de lamentation. J'ai l'oreille musicale et donc je comprends parfaitement que la musique jouée est totalement fausse.



On ne peut être que déçu si on a été passionné par le livre de H.G. Wells ainsi que des adaptations au cinéma dont la dernière par mon réalisateur fétiche Spielberg. Dans ma jeunesse, c'était un de mes romans préférés également.



Les auteurs ont voulu replacer l'action dans son contexte d'origine à savoir la fin du XIXème siècle pour donner dans l'adaptation fidèle. Ils ne sont pas parvenus à créer l'émotion qu'exige une telle situation catastrophique. L'invasion planétaire est à peine montrée. On dirait que l'action ne se passe que dans la vieille Angleterre. Pourtant, la bd aurait pu donner un champ d'action nouveau. L'angoisse a du mal à passer. C'est franchement dommage d'arriver à un tel résultat.



Je me suis demandé pourquoi notre héros George avait ses horribles tâches rouges sur son visage. Les explications données pour tel ou tel phénomène sont à peine évoquées ou pire encore totalement ignorées. Et puis, plus personne ne croirait actuellement à une invasion de martiens.



Les auteurs auraient pu parler d'extra-terrestres venant d'un autre monde. Y aurait-il eu une trahison de l'oeuvre ? Je ne le pense pas. Ils ont bien oublié d'autres détails. Bref, une déception palpable...
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Warhammer, tome 1 : La forge de guerre

Je n'ai jamais accroché avec cet univers de dark fantasy où de nombreux peuples se combattent dans des royaumes hostiles marqués par la désolation et le chaos.



C'est pourtant un univers assez proche du joyau qu'est Le Seigneur des Anneaux mais avec une dimension plus cosmique. Oui, mais cette franchise ne lui arrive pas à la cheville pour de nombreuses raisons. C'est mal fichu, c'est bourrin et le dessin n'est pas top visuellement, pour résumer un peu le fond de ma pensée.



Il est dommage que cela ne procure pas de plaisir à la lecture. Bref, une déception de plus.
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Une étude en rouge : Une histoire illustrée de ..

Une etude en rouge est l'adaptation BD du roman de Conan Doyle par Edginton et illustré pr Culbard.

Cette histoire relate la rencontre de Watson et Sherlocks Holmes. Un meurtre a été commis dans une maison abandonnée. Sherlock va montrer tout son savoir-faire pour résoudre cette énigme, ce qui fascine Watson.

C'est une adaptation fidèle, il y a beaucoup de texte, le dessin est assez sombre aux traits légèrement grossiers.

J'ai plutôt eu l'impression de lire un roman illustré qu'une BD.
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La guerre des mondes

Une adaptation fidèle au roman, plutôt bien réalisée, mais dont le principal défaut est que le BD est bien trop courte pour développer une histoire et faire ressortir toute la qualité de l’œuvre originelle.

Un petit format de BD sur 60 pages, c’est bien évidemment trop court mais malgré tout cela reste une adaptation réussie qui gardent l’ensemble des caractéristiques du roman de H.G. Wells : l’époque, les cylindres, les armes des martiens...

Le roman aurait mérité peut-être une BD plus conséquente...
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Victorian Undead - Scherlock Holmes contre ..

J'ai trouvé la couverture de cette bande dessinée assez attrayante, presque comique, et surtout irrévérencieuse. Je m'attendais à quelque chose de plus drôle, plus pétillant que ce que j'y ai trouvé. Ce n'est malheureusement qu' une énième histoire de zombies : une comète (verte), des gens se transforment en zombies, puis mordent d'autres personnes qui se transforment en zombies à leur tour et ainsi de suite, jusqu'au moment où se sont les héros qui se trouvent menacés... J'ai déjà vu ça mille fois, je crois que concernant les histoires de zombies, je sature complètement. Et quand cela se passe dans les milieux populaires, la moitié des voyelles est remplacée par des apostrophes, c'est illisible. Bref, ce n'est pas drôle du tout, les personnages sont caricaturaux, Les auteurs confrontent la mythologie de Sherlock Holmes à celle des zombies, et ressortent tous les clichés des deux genres. C'est lourdingue, sans finesses, de la tarte à la crème.

Et il y a un autre truc que je commence à ne plus supporter, c'est les dégradés numériques, d'ailleurs la colorisation devrait plutôt être qualifiée de coloriage sophistiqué, bourré d'effets, artificiel et laborieux, mais il n'y a pas le moindre souci d'harmonie (un euphémisme), une souffrance pour mes yeux. J'ai eu beaucoup de mal à arriver au bout, je voulais quand même connaître la fin, mais une fois fermé, la seule chose que j'en retiendrais, c'est que ce n'était pas pour moi.

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Entre chiens et loups (BD)

Entre chiens et loups est un roman graphique adapté du roman éponyme de Malorie Blackman. Dans cet univers ségrégationniste, le monde est dominé par les noirs (Primas), tandis que les blancs (Nihils) ont des droits restreints. Callum et Sephy, deux adolescents que tout oppose, couleur de peau et origine sociale, tombent amoureux dans ce terrible contexte ! Un parti pris original et efficace pour dénoncer le racisme. Une bande dessinée réussie qui donne envie de connaître les romans originaux.
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