Ildefonso Falcones

C'était une lecture bien laborieuse...



Je m'imaginais un récit à la Ken Follett (comme beaucoup d'entre nous) et je suis désolée mais je n'ai trouvé que ce livre soit le digne successeur des Piliers de la Terre.

J'ai d'abord trouvé la narration confuse. Il y avait un manque de fluidité.

Alors c'est vrai qu'il y a des parties qui étaient très intéressantes (l'apprentissage par exemple) mais l'auteur se fourvoie dans l'histoire intime de son personnage. Des événements sont présents sans qu'on sache pourquoi...Je ne me suis pas attachée à l'intrigue et je suivais difficilement les pérégrinations du personnage principal parce qu'il ne m'intéressait pas (j'ai même oublié son nom...)

"Les révoltés de Cordoue" retrace la vie de Hernando, de sang maure et catholique, alors que l'Espagne du XVI ème siècle connait l'Inquisition, l'absence de tolérance religieuse. Toute sa vie, notre héros aura à souffrir de cette dualité qu'il n'a pas choisie (sa mère a été violée par un prêtre), rejeté par les uns puis par les autres, la peau trop colorée pour les catholiques, les yeux trop bleus pour les maures...



Cette fresque historique est absolument somptueuse et impressionnante, la somme de travail et de recherches effectuées pour l'écriture de ce roman ne peut que susciter l'admiration! C'est là l’œuvre d'un passionné d'histoire espagnole qui nous laisse à lire un roman tout autant passionnant et merveilleusement bien écrit.

Si vous voulez lire un bon livre dans le genre, il y a Les Piliers de La Terre de Ken Follet, La cathédrale de la Mer, se voulant plus historique est confu sur l'historique et assez pauvre quand au récit, bien trop manichéen et surtout, surtout n'a rien inventé. Dommage.

Ce roman n'est pas sans rappeller les fameux "Pilliers de la Terre" de Ken Follet. L'auteur avec brio dans la Barcelone médiévale. Si le contexte historique est fascinant et que l'auteur le rend bien, j'ai parfois était lassée par la relative facilité des personnages à se sortir des situations délicates. Par contre, la fin est saisissante est puissante, chargée en émotions.

La vie d’Arnau Estanyol, condamné à mourir bébé par le Seigneur qui avait violé sa mère le jour de ses noces, sauvé par son père, un serf, qui a dû s’enfuir en abandonnant ses terres et se réfugier à Barcelone pour devenir un homme libre.

La cathédrale de la mer c’est Santa Maria, l’église autour de laquelle va s’articuler la vie d’Arnau. Porteur de pierres, il va peu à peu s’élever dans la hiérarchie sociale. Son ascension ne plaira pas à la noblesse, d’autant qu’humaniste et philanthrope, il essaiera de redonner de la dignité aux petites gens. Son chemin sera donc parsemé d’embûches, de haine, de vengeance, de douleur mais également d’amitié et d’amour.

Plus qu’un roman historique, Idelfonso Falcones nous livre une véritable fresque de la société catalane au 14ème siècle. La progression d’Arnau au sein de la société barcelonaise permet de décrire les différentes classes sociales et leur rapport avec les serfs, les femmes, les ouvriers, les notables, les prostituées, les juifs, les religieux, les commerçants. On y découvre les différents quartiers et leurs lois et coutumes. On devra subir la peste, l’Inquisition, la misère et la violence. Une écriture poétique mais sans concession et fortement documentée, donnant une lecture souvent douloureuse mais prenante et forte. Un livre marquant sans aucun doute.

Lecture en espagnol.

Ce roman m’a fait penser à Notre Dame de Paris. L’héroïne est une sorte d’Esméralda qui vit avec son peuple dans une espèce de cour des miracles. La danse est très présente dans ce livre, c’est une véritable culture pour les gitans, tout passe par elle : amour, colère, joie. L’auteur nous immerge dans les chants et les sons des guitares au rythme des danses sensuelles de ces femmes pleines de volupté et couvertes de vêtements flamboyants avec lesquels elles jouent, provoquent, font rêver. On s’y croirait.

Toute la première partie du livre nous détaille leur mode de vie et les scènes de danse et de musique sont à mon goût trop présentes bien qu’elles représentent ce peuple.

Viennent ensuite la fuite et la rafle de ces hommes et femmes déclarés hors la loi, évènement de la culture espagnole que méconnaissais.

Lecture parfois difficile car le vocabulaire est très riche et certains passages sont un peu longs.

J’avais préféré LA CATHEDRALE DE LA MER ; pour autant, je ne renonce pas à cet auteur. D’autres livres de lui m’attendent, certains en français, d’autres non traduits, notamment la suite de la CATHEDRALE DE LA MER.

Un fabuleux roman historique qui se déroule en grande partie dans la majestueuse ville de Barcelone au 14e siècle.



Entre la construction de la cathédrale, la géopolitique des rois et pape, un pauvre paysan trouve son chemin, un peu par hasard, même si la Vie ne le laisse pas en paix.



Un roman, un pavé !!, qui vous fait vivre dans la la ville cité de l'époque, sans se disperser, avec ses us, ses couleurs et le tristement célèbre Saint Office.



Adoré et dévoré, addictif, bref un bonheur durant la Noël !

En mai, j'ai découvert la série Netflix "La catedral del mar", série espagnole historique, à laquelle j'ai énormément accroché. En faisant quelques recherches sur le net, j'ai appris qu'elle était adaptée d'un roman et que (oh joie !) celui-ci se trouvait à la médiathèque. Du coup, aussitôt dit, aussitôt emprunté et presque aussitôt lu.



J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire. Nous suivons le destin d'Arnau Estanyol, né en 1320, fils d'un paysan fugitif qui grandit à Barcelone et en devient l'un des personnalités les plus influentes malgré tous les obstacles sur sa route (et le pauvre en rencontre un certain nombre). Toute son existence sera liée à la Cathédrale Sainte Marie de la mer, dont il participera à la construction, d'abord en tant que Bastaix (ou "débardeur") en apportant les pierres sur son dos depuis la carrière, puis en tant que soutien financier.



C'est un roman passionnant qui m'a un peu rappelé l'ambiance des Piliers de la Terre de Ken Follet. Il est difficile de ne pas apprécier Arnau. C'est un personnage qui sait se montrer fort, courageux, droit, honnête, juste et profondément généreux. Et en même temps, il a des faiblesses, aucun homme n'est parfait. Et cela ne l'en rend que plus "réel".



Cependant, je dois avouer que j'ai préféré la série. J'ai eu l'impression que certaines choses allaient vite dans le roman, là où la série prend davantage le temps de poser les choses, d'expliquer, de montrer. Comme si le rythme de la série était finalement plus adapté au roman. Ou comme s'il manquait des pages (c'est pourtant une belle brique). Mais cela est probablement dû au fait que j'ai lu le roman trop peu de temps après avoir fini la série. J'avais encore tous les détails en tête.



Il n'empêche que ce fut une très bonne lecture et je me laisserai certainement tenter par les autres ouvrages de l'auteur.

Après avoir lu les "Les Révoltés de Cordoue", qu'à l'époque j'avais dévoré en quelques jours, il me tardait de lire mon second ouvrage de ce fameux auteur espagnol. "La Cathédrale de la Mer". J'en avais entendu parlé. Positivement. Mes attentes étaient donc assez élevées. Il faut dire que pour un lecteur comme moi, féru d'Histoire et d'histoires, ce livre a quelques atouts à mettre en évidence. L'auteur, déjà, possède de sérieuses connaissances sur le Moyen-Âge et sur l'Espagne. Ce qui rend son récit crédible et réaliste. Ensuite, le choix judicieux de l'époque. Troublée et passionnée. Sombre mais pleine d'espoirs. Le Moyen-Âge. Ses règles, ses obligations et ses incohérences. Enfin, le style de l'auteur. Fluide et précis. Sans fioritures. Autant d'ingrédients propres à pimenter une lecture. Finalement, qu'en a-t-il été ? 



Et bien il s'agit d'une petite déception. D'abord, et malheureusement, j'ai retrouvé les inutiles longueurs d'un Ken Follett au sommet de sa forme. Ce roman compte quelques chapitres en trop. Comme si l'auteur se sentait obligé de rajouter des péripéties, souvent dispensables, pour rendre son histoire intéressante et lisible. C'est dommage car ces inutiles développements desservent le récit et appauvrissent l'ensemble. C'est une caractéristique que je ne me souviens pas avoir rencontré dans "Les Révoltés de Cordoue". Donc, peut-être, ne s'agit-il que d'un défaut de premier roman. 



Les personnages, nombreux, sont, quant à eux, assez bien construits. Sauf peut-être les principaux qui semblent perdus dans ce Moyen-Âge espagnol qui ne convient pas à leurs idées humanistes ô combien novatrices. Ce sont vraiment les gentils. Qui doivent affronter les vilains nobles et les vilains moines de l'Inquisition. Ce qu'ils sont. Ou étaient, à n'en pas douter. Cependant, il y a un manichéisme banal qui rend les choses prévisibles et un peu plates. Bref, ce sont donc les méchants de l'histoire qui sont les plus intéressants car ils témoignent de la dureté et de l'injustice propres à cette époque. 



A côté de cela, il me semble pertinent de signaler que les histoires d'amour sont un peu cliché. Que les descriptions de la ville sont vivantes et détaillées. Que l'auteur donne envie de se plonger dans la sombre histoire de l'Inquisition. Dans celle, non moins sombre, du Moyen-Âge en Catalogne. Que son style est toujours aussi fluide et que les pages se tournent assez facilement. Ce qui, dans ce cas-ci, est heureux. Il s'agit donc d'un bon premier ouvrage, à n'en pas douter. Mais qui manque un peu d'épaisseur et de nuances pour un lecteur un peu chevronné. 
Lien : https://unecertaineculture.w..

Enfin, j'en ai mis du temps !! Pile poil pour être à l'heure pour le nouveau qui arrive !! Oui, parce que Falcones, quelle que soit la densité du texte, la dureté du récit, on n'en a jamais assez.

Fascinée par La Cathédrale de la Mer et épuisée par les Révoltés de Cordoue, je me suis lancée dans La Reine aux pieds nus. Et c'est avec un plaisir inavouable que j'ai retrouvé cette Andalousie dont ce Barcelonais pur jus parle si bien.

Et pour ne rien gâcher, on sort du trio espagnol habituel et fatigant du juif-chrétien-arabe. Ici, c'est esclave cubaine-gitans de Triana (ah, Triana...)-haute société madrilène. Ici, pas de guéguerre de religion, juste du bon vieux trafic de tabac. Et ça nous fait des vacances.

Il nous en faut, parce que pour le reste, Falcones est fidèle à lui même. Bon gros pavé hyper bien documenté, il ne nous épargne aucun détail, La Reine est aux pieds nus est captivant, émouvant, déchirant, visuel. On sent Triana, on voit Caridad danser et trier le tabac, on entend Milagros chanter.

Encore une fois, une œuvre magistrale, qui nous rassasie (parce qu'il prend son temps encore chaque livre), mais qui nous ouvre aussi l’appétit pour le prochain. Vite, vite !

Je suis très déçue de cet ouvrage qu'on m'avait pourtant chaudement recommandé. Très loin des Piliers de la Terre dont les éditeurs font le rapprochement probablement pour s'assurer un lectorat.... Le début est sympathique, on se lance dans la lecture avec enthousiaste, toute la période où le héros travaille à amener les pierres jusqu'à la future Cathédrale de la Mer (qui n'est en réalité qu'un élément de décors et un prétexte pour le titre) est vraiment intéressante. Puis on enchaîne sur des rebondissements improbables menés par des personnages manichéens. L'intrigue quant à elle est convenue, sans intérêt et parfois risible ( Par exemple : Mar l'enfant devenue magnifique (évidemment..) qu'il a éduqué tombe comme par miracle amoureuse de son père de subsitution... On le voit venir et c'est un peu glauque à mon humble avis...). Bref je pense que c'est une lecture de plage vite lue et vite oubliée qui divertit le temps d'un été si vous ne cherchez pas plus loin que ce à quoi veut nous emmener l'auteur.

Dans la Barcelone Du XIVeme siecle la construction de la cathédrale Santa Maria del Mar sert de décor à l'histoire d'Arnaud Estanyol. Parti de rien, il mène sa vie avec en point de mire le fait de réussir et de se profiler dans la bonne société de la ville, tout en n'oubliant jamais ses origines et il se fera un devoir de toujours défendre les pauvres et les esclaves.

C'est un livre formidable.

Il vaut le coup d'être lu.

C'est l'histoire de Bernat Espanyol et de son fils Arnau.

Le père sauve le fils bébé et ne veut pas que il soit paysan comme lui et doit tout donner à un seigneur alors il décide de partir à Barcelone chez sa soeur afin que lui et son fils soit des hommes libres. Il est exploité par son beau frère avec son fils jusqu'à la mort de sa soeur. Là il se rebelle car entretemps il y a une grande famine Bernat est pendu car considéré comme le meneur et Arnau se retrouve seul et doit travailler pour les nourrir lui et son petit frère.

Il devient bastaix, ramène lui aussi les pierres pour la cathédrale de la mer et il va lui arriver beaucoup d'aventures. Croyez moi ce livre vaut le coup d'être lu.

L'histoire est sympathique, ce peuple, au travers du personnage principal pris entre 2 religions qui lutte pour exister et préserver ses cultures et croyances.

J'ai vraiment bien aimé les thèmes, en particulier cet appel à la tolérance et les questions qu'ils amènent à se poser.

Le contexte historique m'a semblé très bon et intéressant, d'autant plus qu'il me semble assez peu traité et digne de beaucoup plus d'intérêt.

Je me suis bien pris dans l'histoire, elle est assez bien menée, et les rebondissements sont agréables.

Le personnage principal est intéressant dans son épaisseur et ses contradictions, mais je trouve la plupart des autres personnages sans grand intérêt.



J'ai donc dans l'ensemble bien aimé ce livre, et je le recommande.

Je ne peux malgré tout pas m'empêcher d'avoir un sentiment à la fin partagé. Quelque chose que j'ai du mal à définir ne m'a pas convenu.

Je pense que cela doit tourner autour des personnages et surtout de certains rebondissements qui me paraissent un peu trop improbables ou trop liés au récit de roman.

La vie à Barcelone au XIV-ème siècle. La construction de la cathédrale de Santa Maria del Mar.

L'auteur évoque dans ce roman beaucoup de faits réels : l'Inquisition, les guerres de l'époque contre la Sardaigne,Pierre IV, le roi Jâcques de Majorque,Pierre le Cruel, roi de Castille. Nombreux personnages ont existé comme l'atteste l'auteur à la fin du roman.

809 pages, qui auraient pu être écourtées si l'auteur nous parlait moins d'histoire ou résumait celle-ci.

Les personnages tels que Bernat, Arnau, Mar, Aledis,Joan , Guillem et Francesca sont tous très attachants. Le roman donne d'envie d'aller à Barcelone, pour voir cette fameuse cathédrale au bord de la Mediterranée.

Quelle déception ! Je m'attendais à un livre dans le style de Folliet, Les piliers de la terre...

Mais non. Je suis allée jusqu’au bout, mais cela a été difficile pour moi.

Je ne le conseillerai pas.

Roman d'Ildefonso Falcones.



Libre après le combat qu'a mené son père pour les délivrer de leur servage, Arnau grandit à Barcelone auprès de la Vierge de la mer. D'abord porteur de pierres pour la cathédrale Santa Maria del Mar, Arnau devient le héros de tout un peuple. Tour à tour cambiste puis consul de la cité catalane, Arnau affronte la Grande Peste, la persécution des Juifs et l'Inquisition. Il est toujours en tête des combats en faveur des pauvres et des opprimés.



Belle fresque historique qui progresse à mesure que s'élève les murs de la cathédrale Santa Maria. L'auteur nous fait traverser l'histoire de Barcelone avec passion et aventure. C'est un bon roman, captivant et divertissant, un peu de la trempe des romans de Dumas ou de Zévaco, tout en batailles et passions amoureuses.

Arrêté au premier chapitre. Le style d'écriture me "pique les yeux", est-ce dû à la traduction, peut être bien, mais le style narratif - descriptif me fatigue l'esprit, j'ai trop fait d'études certainement (lol). J'aime bien que l'auteur me laisse un marge d'interprétation poétique et imaginative, or dans ce récit je me sent enfermé dans un descriptif laborieux des lieux et des situations, à la limite "éducatif", aussi envoûtant qu'un horaire de la SNCF.

Quand au héros, il cumule manifestement toutes les avanies humaines et sociales d'au moins trois siècles, ce que je trouve excessif et épuisant pour une lecture d'été à la plage.

En conclusion, je trouve l'auteur trop encyclopédique et même ceci pose question sur des opinions dont on se doute qu'elles sont caricaturales. Bien sûr on sait que c'est toujours le cas des oeuvres écrites dans le but d'un gros succès commercial, la recette est bien connue, elle est d'ailleurs utilisée également par nos politiciens .

Trop de longueurs dans ce livre au sujet pourtant intéressant puisqu’il traite de la traque des gitans en Espagne et de leur révolte. L’auteur décrit leur périple de villages en villages et n’a pas su rendre captivant à mes yeux ce récit sans saveur. Je n’ai pas pu finir, lassée par une impression de copier-coller des chapitres.

Je suis assez partagé quant à cette lecture. J'ai pris du plaisir à cette lecture qui m'a emmené dans le Barcelone du XIV ème siècle et j'ai aimé ce moment passé avec les personnages, mais j'avoue que j'ai trouvé que par moments c'était un peu trop facile et sans surprises pour le personnage principal.



Alors, peut-être qu'après avoir lu du Ken Follett, c'est un peu normal car les attentes sont grandes...



C'est pourquoi j'ai voulu attendre avant de rédiger cette critique et après plusieurs jours, je me rends compte que je repense à ces personnages croisés et cette ambiance particulière...



Ce livre est bien écrit, bien construit et intéressant, alors je mets une note de 4 étoiles car c'est un très beau roman.