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Critiques de India Desjardins (663)
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur l..

Un deuxième tome toujours aussi rafraîchissant (à mon âge j'en ai besoin!!), amusant et dynamique qui ne déçoit pas le lecteur, qui en l’occurrence comme pour le tome 1 sera plutôt une lectrice .

On retrouve Aurélie, ses gaffes et ses drôles de questionnements, dans sa vie quotidienne qu'elle nous décrit avec sincérité dans son journal intime. C'est une nouvelle année qui commence et Aurélie est aux anges car elle est amoureuse de Nicolas qui l'a enfin embrassée. Alors qu'elle voudrait le crier au monde entier elle n'ose pas en parler avec sa mère (qui cherche l'âme sœur sur internet) ni à sa meilleure amie Kat, qui vit un déchirant chagrin d'amour...puisque Truch et elle c'est fini, au risque de lui faire encore plus de peine !

Est-elle pour cela une amie affreuse ? Doit-elle prêter serment de ne plus sortir avec un garçon comme le veut Kat ? Comment peut-on se concentrer en classe avec tous ces événements ?



A lire absolument pour un excellent moment de détente et passer du rire à l'émotion car c'est magique...même les plus âgées d'entre nous revivent leur adolescence !!


Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 2 : Le mo..

Le deuxième tome en BD de notre ado préférée. On retrouve avec un réel plaisir Aurélie Laflamme pour de nouvelles aventures qui vont du mois de mai au mois de décembre. Un condensé plutôt réussi des romans 3 et 4 d'India Desjardin. On retrouve l'ambiance journal intime de la série et on a beaucoup de plaisirs à suivre ses péripéties. Il est toujours aussi facile de s'identifier à cette jeune héroïne stéréotype de l'ado qui nous fait beaucoup sourire avec ses déboires amoureux. Une BD rafraîchissante et pleine de pep's très efficace !
Lien : http://www.lirado.fr/journal..
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Le Noël de Marguerite

Bien en sécurité dans sa maison, Marguerite choisit de passer les fêtes seule : elle se réjouira, de loin, des joies de sa famille. Aux retrouvailles familiales et au bonheur d'être ensemble, elle préfère la chaleur et le sécurité de son foyer.



Il en va ainsi pour tout dans l'existence bien rangée de Marguerite : coiffeur, traiteur, infirmière, ... l'aident au quotidien à mener une vie tout à fait normale. Quant à faire de l'exercice, des allers-retours entre la cuisine et le salon lui suffisent.



Pourtant, en ce soir de Noël, Marguerite est dérangée dans ses sages projets par un coup de sonnette. Inquiète, la vieille dame échafaude quelques hypothèses avant de se décider à ouvrir la porte...



Fruit de la collaboration entre India Desjardins et Pascal Blanchet, le Noël de Marguerite est un magnifique album : couverture toilée, illustrations à l'aspect vintage, lettrines, ... Tout rappelle les années cinquante et présente avec tendresse l'existence confinée de Marguerite qui estime qu'à son âge, vivre au travers des autres est bien suffisant. De petites touches d'humour, par le biais des onomatopées, par exemple, apportent un peu de vivacité au récit.



La vieille dame s'est résolue à la solitude et se satisfait de petites joies. Cet album évoque avec délicatesse le monde qu'elle s'est construit, mettant en évidence la solitude et la mélancolie des personnes âgées. S'il traite d'un sujet plutôt triste, cet ouvrage superbe lui donne une vision optimiste et génère l'empathie. Lu au moment des fêtes, il apporte de la chaleur et véhicule un bien joli message.


Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

Ce livre est génial!
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

Ce roman jeunesse est une assez bonne surprise. On lit le journal intime d'Aurélie Laflamme, jeune fille de 13 ans environ. Ces problèmes sont typiques de cet âge : sa meilleure amie a un copain, elle veut un chat, ses devoirs, etc.

Le style est adapté à tous les lecteurs ce qui permet aux jeunes de prendre plaisir à la lecture et de s'y retrouver. Les adolescents retrouveront leurs souvenirs avec plaisir et les adultes liront ça avec une certaine indulgence.

J'ai bien aimé retrouvé les émois de cette adolescente et ses obsessions. L'écriture est mignonne et son état d'esprit aussi.



Bien sur c'est de la jeunesse mais je pense que c'est un bon roman pour cette tranche d'âge et que même les autres lecteurs pourront y trouver leur bonheur.



Je ne sais pas si je lirai la suite, mais en tout cas j'ai beaucoup apprécié cette lecture.

A offrir :)
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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La célibataire

Ah "La Célibataire", rien que le titre me donnait déjà envie de me lancer dans la lecture de cette BD haute en couleurs dont la couverture m'a tapée dans l'œil tout de suite. Je ne connaissais pas l'auteur - autrement que de nom -, ni l'illustratrice, mais il me fallait découvrir les "petites sœurs" de Pénélope Bagieu, Margaux Motin et Diglee, déjà passées par là, pour me faire ma petite idée. Je dois dire que je suis bien contente d'avoir eu l'occasion de lire cette BD bien sympa et pleine d'humour !





Au début, j'avoue, je me suis dit "encore un livre sur les célibataires", je pense que le sujet est quand même éculé, traité en long, en large et en travers, honnêtement que reste-t-il à dire sur les femmes célibataires ? Sérieusement, je vous le demande ! Tout a déjà été dit, les Bridget Jones modernes, on les connaît par cœur, où est l'intérêt du coup de lire cette BD ? Je vous répondrai qu'il faut la lire pour trois raisons : le point de vue de l'auteur qui, même si le sujet est identique, s'emploie à le traiter d'une manière différente que les copines, les illustrations, là aussi, même si elles sont toutes sur un modèle que l'on pourrait qualifier de commun, notamment du point de vue des couleurs, elles ont malgré tout leur patte à elles, leur originalité, et la troisième raison, l'humour, même si toutes ces BD sont drôles par principe, la combinaison de l'humour du texte et de sa complémentaire dans le dessin est toujours unique, ça passe ou ça casse. Alors, vous êtes convaincu(e) ? Oui, le concept est basique, on ne peut pas dire le contraire, ce serait mentir, cette BD surfe sur la vague du succès de ce genre nouveau de littérature, elle n'est pas la seule dans ce cas ! Pourtant, je lui ai trouvé une fraîcheur, une brin de folie pétillante qui m'a surprise. Je n'ai pas été extrêmement emballée parce que j'avais ce sentiment de déjà-vu mais j'ai passé un excellent moment en compagnie de cette célibataire qui permettra à toutes les femmes de facilement s'identifier à elle et, de fait, de vivre pleinement cette BD plutôt que d'avoir l'impression d'être devant un essai sociologique rasoir au possible. Ici, pas de prise de tête, c'est léger, sans fioritures, on va droit au but et surtout on reste réaliste. Des petits plus qui font qu'on accroche facilement à ces petites tranches de vie.



D'ailleurs ce sont ces planches courtes, une page = une mini histoire, qui font que le rythme est entraînant, qu'on se lance tête baissée dans cette lecture facile. A chaque nouvelle page, un nouvel extrait de la vie d'une célibataire. Et quelle est cette vie ? Notre héroïne nous raconte son quotidien sous forme de petites anecdotes, parfois drôles, parfois mélancoliques, au rythme de ses déboires. On la voit tenter d'ouvrir à elle seule une boîte de conserve, recueillir un chat, se faire larguer, bref, tous les clichés sur la célibataire y passe, rares sont ceux qui sont épargnés au lecteur. Néanmoins, ce n'est pas si gênant que ça, parce qu'à côté, il y a de nombreuses scènes que je ne me souviens pas avoir lu dans une autre BD, du coup, ça accentue l'originalité de ce récit en particulier, sa différence. Par exemple, j'ai adoré le découpage si on peut dire ça comme ça. Il y a des sortes de thématiques récurrentes qui sont comme des points de repère durant la lecture et qui sont distillées ici et là au gré du texte, on a les désavantages du célibat, entre autres, ne pas pouvoir porter de robe qui ont une fermeture éclair dans le dos, impossible à fermer toute seule, ou encore une plongée dans l'inconscient de la célibataire qui s'imagine que l'herbe est plus verte chez la voisine casée et mère de famille, alors que cette dernière rêverait d'échanger leurs vies. Finalement, toutes ces petites anecdotes ont tendance à dédramatiser les situations vécues par la célibataire. Au fond, tout ça n'est pas si grave, et on en rit plus qu'on en pleure. Mais, ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que, même si on parle des désavantages du célibat, les avantages en sont aussi mis en avant, et ça, c'est nouveau ! La célibataire n'a pas besoin d'un homme pour avoir une belle vie, voilà qui nous change du discours habituel, n'est-ce pas mesdames ? Il faut cependant reconnaître qu'il lui apporte un petit plus ^^



Le style de cette BD est simple, il vous emporte dès le départ dans un monde fait d'humour, de légèreté et en même temps, très émotionnel. J'ai trouvé qu'on s'attachait rapidement au personnage de la célibataire, le fait qu'elle n'ait pas de nom permet qu'elle soit une et toutes à le fois, c'est bien trouvé ! On appuie sur les petits boutons qui nous font rire, nous font sourire, tout au long du récit, de fait, on est vite emballé par l'ensemble, qui se lit tout seul. C'est drôle de voir les double discours de la célibataire qui dit quelque chose mais qui pense différemment en elle-même, de la voir batailler à essayer d'expliquer son point de vue aux autres, garder la tête haute en toutes circonstances alors que le comique de situation est là, ce sont ces petites touches, ces petits "riens" qui font la caractérisation du texte, elle repose sur des détails qui changent nos perspectives - là-dessus, j'avoue que les préservatifs qui deviennent marque-page faute d'un autre usage m'ont bien fait rire -. Les dialogues sont souvent croustillants, les petites piques, les répliques drolatiques, sont un régal à suivre. On ne s'ennuie pas à la lecture car l'auteur a su la rendre divertissante en misant à la fois sur le basique mais en le complétant, à merveille et de façon bien pensée, de récits inédits. J'ai aimé le réalisme de l'histoire, le fait qu'elle n'est pas vraiment de fin, qu'elle ouvre des portes. Cet écrit est pétillant, même s'il ne m'a pas marquée au point que j'en aurais des pages de citations, j'ai pris plaisir à parcourir les lignes tracées par India Desjardins. J'ai adoré la "naïveté" de l'héroïne qui m'a parue loin de ces filles superficielles accrocs aux chaussures que l'on voit un peu trop partout, elle est normale quoi, et ça fait du bien ! Vraiment, c'est un plaisir de suivre ses aventures parce qu'elle est dans la justesse, dans l'humour, dans la douceur, c'est très bien rendu.



Il me reste à vous parler des illustrations. Je les ai beaucoup aimé aussi, pleines de vie, de couleurs, elles ajoutent encore à la singularité de cette BD. J'ai apprécié le fait qu'elles soient si expressives, elles apportent beaucoup de densité et de profondeur au texte, d'humour aussi, elles lui collent à la peau d'une belle manière, et leur complémentarité rend l'ensemble cohérent et accrocheur. Le petit plus de ces dessins qui m'a fait m'écrouler de rire, ce sont les comparaisons, ça, je ne l'avais pas encore vu ailleurs et je trouve que c'est innovant et très bien trouvé ! Un exemple : l'une des premières planches de la BD nous montre la célibataire dans la rue, de dos, face à son futur ex qui est en train de la larguer, ce dessin qui se situe en bas de la planche est repris en haut sous forme de duel du far west, j'avoue que j'ai adoré le concept ! Et il y en a d'autres comme ça tout au long du récit, le premier rendez-vous comparé à un entretien d'embauche, le bar qui se transforme en saloon, etc., un petit plaisir que ces parallèles bourrés d'humour. La présentation des planches aussi m'a plu, les cases sont aérées, le style de police des bulles est top, je l'ai trouvé très féminin d'ailleurs, et j'ai apprécié les en-têtes de chapitres accompagnées d'un petit dessin genre cupcake à leur suite. Vraiment, l'illustratrice, Magalie Foutrier, que je ne connaissais pas du tout m'a bluffée par son coup de stylo, c'est simple mais attrayant, et surtout, ces dessins font de ce récit un véritable spectacle vivant ! On ne se lasse pas de les revoir pour chercher le détail qu'on aurait louper. C'est très expansif, plein d'énergie, de couleurs, même si ça peut être taxé de "fifille" (en même temps, on ne peut pas s'attendre à autre chose avec un titre pareil), j'ai trouvé que le dosage était idéal pour ne pas non plus tomber dans le rose bonbon à outrance. Ça reste crédible et assez "universel" pour que chacune d'entre nous s'y retrouve.



Pour conclure, je dirais que voilà une BD bien sympathique à lire, que l'on soit célibataire ou non, un petit vent de fraîcheur et de rigolade vous attend au cœur de ces pages illustrées hautes en couleurs. On est loin de s'ennuyer avec la célibataire et j'ai hâte de voir si elle nous réserve de nouvelles aventures !
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La célibataire

"Le dimanche, on lit au lit"



Quand une Française et une Canadienne collaborent sur une BD, cela donne une réussite appelée "La célibataire". India Desjardins est auteure du Journal d'Aurélie Laflamme, dont un film a même été tiré. Magalie Foutrier est une talentueuse illustratrice que j'avais contactée pour Planète célibataire et qui avait failli participer, oui oui oui, rien que ça, mais le manque de temps nous priva de son talent, quoique je reçus un chtit dessin que j'ai d'ailleurs gardé en souvenir…



Bref, ces deux talents se sont unis pour nous offrir une BD totalement anti-déprime qui, je cite "constitue un excellent substitut de glace". Oh que oui, je vous le confirme, toute célibataire se retrouvera dans les tranches de vie de la Célibataire, en rira, en sera touchée, mais ne restera jamais indifférente. Une chouette idée de cadeau à mettre sous le sapin de votre copine célibataire (ou sous le vôtre). On en redemande, à quand le second volume ?



Allez, je vous montrer le dessin que vous n'avez jamais vu sur Planète célibataire, il vous mettra l'eau à la bouche… et quand vous dévorerez la Célibataire, vous ne prendrez pas un gramme, que du bonheur ! (dessin à voir via le lien si vous le souhaites, car impossible à ajouter ici...)
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 5 : Champ..

C’est toujours avec grand plaisir que je me plonge dans les aventures d’Aurélie Laflamme et ce tome ne fait pas exception. La couverture est juste superbe, très flashy et pleine de peps avec une touche girly pailleté! Le synopsis laisse présager de nouvelles péripéties et une histoire bien mouvementé. Encore une fois, je n’ai pas été déçue et cette saga est vraiment ma préféré du genre chick-lit jeunesse.



L’intrigue de ce cinquième tome repose sur la nouvelle relation amoureuse d’Aurélie et sur la relation qu’elle entretien avec ses nouveaux amis au détriment des anciens. Les thèmes principaux sont toujours les mêmes avec au programme amour, amitié et famille. L’originalité de ce tome et de la saga entière, c’est surtout le personnage d’Aurélie qui est une jeune fille pas comme les autres. Drôle et gaffeuse à la fois, elle a des préoccupations d’adolescentes et il est très facile de s’identifier à part. C’est pour moi un personnage de la littérature jeunesse qui se démarque vraiment des autres et qui vous redonne le sourire en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire!



Nous retrouvons donc Aurélie dans de nouvelles aventures et pour une fois, au niveau familiale, tout va pour le mieux. En revanche au niveau scolaire, c’est loin d’être le cas. Après des résultats scolaires excellents, il retombent en chute libre. Au niveau amoureux, elle est aux anges avec son nouveau petit copain Iohann dont elle est très amoureuse et réciproquement. En revanche au niveau amitié, rien ne va plus. Du fait de sa nouvelle popularité acquise grâce à Iohann, Aurélie se fait de nouveaux amis et délaisse sa meilleure copine Kat. Leur amitié part en lambeau et les deux amies évoluent chacune de leur côtés. J’ai beaucoup aimé l’évolution d’Aurélie parce que j’ai trouvé qu’elle devenait de plus en plus mature et responsable. Elle est toujours aussi drôle et maladroite malgré elle. Beaucoup de personnages gravitent autour d’elles mais avec ses anciens amis Tommy et Kat, ils forment un trio vraiment très attachant.



La plume de l’auteur est toujours aussi fluide et agréable à lire. Le vocabulaire est toujours aussi accessible que dans les tomes précédent et c’est vraiment une lecture très simple. L’histoire est intéressante puisqu’elle parle de l’adolescence d’une jeune fille et qu’il est très facile de s’identifier au personnage principal. Plus on avance dans les tomes et plus Aurélie grandit et mûrit ce qui n’enlève pas son caractère haut en couleur. Toujours aussi drôle, maladroite et gaffeuse, c’est vraiment mon personnage rayon de soleil dans la littérature jeunesse. L’auteur sait nous rendre son personnage et son histoire indispensable et nous donner envie de continuer à lire le journal d’Aurélie Laflamme tome après tome.



Pour conclure, c’est un tome que j’ai adoré et qui m’a fait passé un excellent moment de lecture détente. Je vous recommande vivement cette saga! A noter que les tomes 6 et 7 sortiront respectivement aux Editions Michel Lafon les 7 juin et 11 octobre 2012.
Lien : http://momentprecieux.fr/Des..
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

Voilà une belle petite lecture rafraîchissante ! En plein ce dont j'avais besoin en ce moment. Tout n'est pas rose dans ma vie en ce moment, donc de lire ce roman jeunesse en même temps que Racines me permet de ne pas trop me démoraliser !

Aurélie Laflamme est une adolescente pas comme les autres (enfin, c'est ce qu'elle croit). Elle se sent différente, quasiment comme une extraterrestre tellement personne ne semble la comprendre. Elle a pourtant les soucis typique d'une fille de son âge : faire comprendre à sa mère qu'on a pas tout le temps besoin de faire le ménage, ne pas avoir l'air ridicule devant un beau garçon, régler sa chicane avec sa meilleure amie, obtenir de meilleures notes à l'école, comprendre et accepter que sa mère a aussi une vie amoureuse, etc. Bref, rien de plus typique !

Mais là où se trouve l'intérêt de ce journal, c'est dans la façon qu'a Aurélie de raconter les péripéties de sa vie. Plein d'humour et de sarcasme. J'adore ! J'ai bien ri à quelques reprises en lisant ses notes à elle-même ou en voyant comment elle sait faire preuve d'autodérision.

Le journal d'Aurélie Laflamme, c'est une lecture simple, facile et sans soucis. Loin d'être inoubliable, mais à consommer sans modération. Pas de doute que vous me verrez critiquer la suite sous peu.

En plus d'avoir été un baume pour mon p'tit coeur, ce livre si rapidement lu permet d'augmenter ma participation à trois challenges ! Alléluia ! J'en ai besoin, car la fin de l'année approche vite, l'air de rien...
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur l..

Aurelie Laflamme 2 ...C'est tellement un bon livre pour les ados , des histoires d'amour , d'amitie ...Et toutes sortes d'aventures !

Si votre enfant n'aime pas lire (comme dans mon cas) vous pouvez proposer ce livre a votre fille (vos filles car , les garcons n'aiment pas trop ce genre de livre a ce que je sache !!!) J'ai adore ce livre et quelques autres livres mais les livres comme ca , ca me fait tripper !



Bonne lecture a ceux qui ne l'ont pas lu !!!
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur l..

Aurélie as de plus en plus de probllèmes en amour à ce que je vois. Je recommande à tous les adolescents de se lancer dans cette série !!!
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Mister Big ou la glorification des amours t..

Voici un essai sur la glorification des relations toxiques dans la fiction, mais également sur plusieurs enjeux gravitant autours, comme les stéréotypes, le "Regard" à travers la lentille encore très masculin, la minimisation des enjeux féminins et le rapport de genre inégal.





Dans cet essais, à ma grande surprise, mais aussi ma plus grande joie, India Desjardins navigue sur un thème que je trouve important, pas seulement en tant que libraire jeunesse, mais aussi en tant que personne.





J'observais déjà, durant mon adolescence, que les modèles féminins proposés tant à l'écran que dans les romans ( Jeunesse et Adulte) étaient peu nombreux, stéréotypés et qu'elles ne jouissaient pas du même libre-arbitre que leurs alter ego masculins. Pire, c'était souvent des personnages stupides, seulement là pour servir de trophée ou de plante verte. Aucunes ne m'interpellait réellement. Pire, elles souffraient presque toutes du même syndrome: "L'Impératif Masculin". Alors que les personnages masculins avaient des projets grandioses et des aventures diverses, avec en bonus la plus belle fille de l'école au bras, nos héroïnes féminines quand à elles, DEVAIENT finir avec le beau ténébreux arrogant sexy, le prince charmant ou , pire encore, le "Bad Boy" aussi égocentrique que violent. Oui, même en jeunesse. Pas besoin de gifles pour être violents, rappelons-nous . Dans leur histoire, qu'elles soient impliqués dans un projet, une quête ou une cause est secondaire, du moment qu'elle ne soient plus célibataire au bout du roman ou du film, et si possible, déflorées. J'ai donc perdu foi en la romance de la littérature jeunesse comme des comédies romantiques à plusieurs reprises, parce que je ne pouvais pas me résoudre à aimer ces relations toxiques et que ces stupides filles superficielles et désespérées ne m'interpellaient pas du tout, contrairement à mes contemporaines du même âge, visiblement. J'étais blasée que les filles n'ait au final qu'une finalité: celle de combler un gars. Aussi, en grande romantique, je trouvait que bien souvent, le gars ne méritait pas la fille. Il aura fallut patienter quelques années avant que je ne trouve des romans où les filles finissaient célibataires ou en couple avec un bon gars, et encore! C'étaient des filles rondes, gay ou marginales dans la case du célibat, et des superbes filles avec le bon gars. ( Soupir) Fait amusant, cependant, la série "Le Journal d'Aurélie Laflamme" de la présente autrice, aura été l'une des rares à sortir des conventions et à offrir des romances saine en jeunesse.





Une fois adulte, les questions n'ont fait que s'amplifier, mon indignation aussi, à mesure que se succédaient les romans toxiques: tous les romans "Twilights", puis cette bêtise de "La Sélection", puis "Rouge Rubis", "Promise", "Night School", "Filles de Lune", "Métamorphose", "Palais d'épines et de roses", et, en littérature adulte, toute la brochette de romans "New Romance" qui ne sont au final que des Arlequin sombres où la violence faite au femmes se multiplie. La "Dark Romance" s'est même ajoutée, summum de la violence à tous les niveaux. Et des ados y adhèrent, sans cesse poussées vers ces romans, que ce soit par le biais des réseaux sociaux comme TikTok et Instagram, ou par ces plate formes qui sont des nids à fantasmes sexuels violents comme Wattpad. C'est d'ailleurs là qu'à commencer la série des "After" , cette série où un jeune homme très violent à parié à ses amis qu'il dévirginerait une fille "coincée". Cette dernière est bien sur tombée amoureuse de lui et une relation orageuse se poursuit sur cinq tomes très mal écrits. Chaque nouveau roman publié en jeunesse étiqueté "Wattpad" comprend sa relation toxique, c'est presque systématique.





C'est donc avec un certain soulagement que je lis India Desjardins et ses interrogations qui font écho aux miennes. Je suis inquiète de voir qu'autant de femmes ne voient pas la violence faite à ces personnages féminins, toute fictives qu'elle soient. Ça traduit soit un cruel manque d'informations ou pire, une désensibilisation au phénomène. de fait, la quantité de romans, de séries et de films avec des relations toxiques est énorme. Mais ça traduit aussi que bon nombre de gens ne savent pas reconnaitre la violence ou trouve ça divertissant. Ceci-dit, certaines formes sont difficiles à percevoir, comme la violence psychologique, qui est vicieuse, subtile et progressive.





C'est difficile pour moi en tant que libraire jeunesse de trouver des romances saines. C'est réellement un problème, car si les adultes peuvent compter sur le poids de leur expérience, nos adolescentes et nos filles beaucoup moins. Savoir qu'on les expose à ces concepts amoureux délétères, en leur faisant croire qu'aimer c'est de se sacrifier, de renoncer, de souffrir, de se laisser insulter et rabaisser, de croire que la jalousie est un signe d'amour et que l'arrogance, la condescendance et la possessivité sont des signes d'amour, ça me dépasse et ça m'inquiète.





Comprenez moi bien, il n'est pas question de mettre ces romans qui glorifient les relations toxiques à l'Index, mais il m'apparait urgent qu'on s'interroge sur la surreprésentation des romances toxiques et à risque dans la Culture, particulièrement celle de la Jeunesse. Il faudra, pour se faire, prévenir, éduquer et dialoguer sur le sujet. Autrices et auteurs inclus. Il faudrait déjà que le sujet ne soit pas si marginal, encore aujourd'hui. Et bien sur, il serait intéressant de voir une plus grande diversité de relations amoureuses saines. Parce que oui, à force de relire vingt fois que le plus grand idéal de toute adolescente normale est de "sauver" de son passé difficile un bad boy aussi égo-maniaque qu'instable ou de choisir la facilité financière du gars riche qui a une personnalité aussi lisse que sa laque pour cheveux, franchement, on en vient à penser que c'est normal.





Le meilleur exemple que je puisse donner, après "Grease" ( Dont l'autrice va parler), c'est "Breakfast Club". Dans ce film de 1985, cinq archétypes adolescents sont en retenue ensemble un samedi. L'idée était de faire prendre conscience que nous sommes plus que cette étiquette que nous pose la société. Bonne idée, encore aurait-il fallut laisser de côté deux énormes clichés: La "Détraquée" bizarre qui charme le Sportif avec un peu de mascara et des cheveux relevés, et la "Populaire" qui tombe sous le charme du "Bad Boy", qui a été odieux, mesquin, insultant, moqueur, condescendant et même sexuellement agressant ( Il a mit sa tête dans son entrejambe et a fait de nombreuses remarques comme "On attache la reine de la promo et on la met en cloque". Charmant.) avec elle, tout particulièrement. Et elle se dit "amoureuse"?! Mais enfin! C'est grotesque et très improbable, à moins d'être masochiste. Mais c'est hélas monnaie courante en littérature jeunesse, en comédie sentimentale, bref, dans les histoires où il y a des jeunes femmes.





En fait, et c'est là un autre souci, les relations toxiques ne sont pas le propre des hommes, qui a travers le prisme de la caméra et du papier, vont encore miroiter une de leurs conceptions de la femme idéal, soumise, stupide, jolie et docile. Non, les pires romans jeunesse et adulte qui véhiculaient des concepts amoureux toxiques ont été écrits par des autrices. Ce qui me fait demander si ces femmes promeuvent sans le savoir des glorifications de relations toxiques sans s'en rendre compte? Qu'elles ont intégré des idées sexistes et perçu des comportements violents comme "normaux"? Parce qu'à la base, elles ont écrit des romances, c'est donc que de leur point de vue, la romance permet certains comportements inadéquats de la part du conjoint/chum/copain? Ou alors, elles mêlent fantasmes et réalité? Parce que je ne vois pas comment on peut confondre un Bad Boy opportuniste avec un prince ténébreux torturé qui cache un coeur en or - parce que ça n'existe tout simplement pas. Et d'autres fois, je me demande si la génération Arlequin n'a pas contribué à faire naitre des archétypes masculins épouvantables. Bref.





L'autrice va aborder cette dimension avec nuances, précisant qu'on ne peut pas reprocher aux autrices d'écrire en fonction de leurs valeurs et de leur éducation. Selon elle, on est même plus critique envers les autrices que les auteurs. Il faut donc aller dans le sens de l'éducation et de la sensibilisation, plutôt que de remettre le blâme sur elles. D'ailleurs, les auteurs aussi peuvent véhiculer des stéréotypes féminins tenaces et promouvoir des relations toxiques. Néanmoins, on pourrait espérer que les auteurs et autrices prennent davantage conscience de l'impact de ce qu'ils écrivent, en sachant que les gens sont influencer à un certain degré par ce qu'ils consomment. On pourrait d'ailleurs commencer, comme le précise l'autrice, par les cours de création littéraire, très axés sur la forme, très peu sur les enjeux et les impacts. le volet psychologique et sociologiques devraient sans doute être davantage exploité, en cela je suis parfaitement d,accord, car ce sont des composantes auxquelles je suis particulièrement attentive dans mes lectures, même en jeunesse - SURTOUT, en jeunesse.





L'élément de genre littéraire ou cinématographique aussi est abordé. Les comédies romantiques sont du bonbon, une sorte de gâterie pour se faire rêver, mais reste l'un des genres les plus mal vus ( après la porno). Comme il s'agit d'un genre très féminin, longtemps il a été perçu comme une catégorie de seconde zone, moins sérieuse. Pourtant, ce pourrait être un genre intéressant s'il n'y avait pas autant de relations toxiques dedans. Est-ce si inenvisageable de voir un couple qui entretient une bonne relation avoir un enjeu hors du couple lui-même? Pourquoi l'enjeu majeur est-il aussi souvent dans le couple lui-même? Pourquoi une fille qui se découvre une liberté relationnelle est-elle perçue comme une ratée? Pourquoi les fins où la fille se choisie sont t-elles perçues comme des fins malheureuses? N'est-ce donc pas touchant, au contraire, de voir une fille avoir la force et le courage de quitter une relation qui lui apportait rien de bon?





J'aimerais voir plus de conversations autours de tous ces enjeux autours des relations malsaines. Je commence à en trouver sur les réseaux, mais si peu. le pire est que nous trouvons des milliers de femmes prêtes à défendre bec et ongle ces romances malsaines et toxiques, que ce soit les films, les séries ou les romans. Comme quoi, le déni peut être terrible quand il s'agit de préserver ses désirs.





Il existe sur la plate-forme Booknode deux listes qui, à mon sens , traduit cette réalité dans laquelle de nombreuses lectrices désirent des histoires avec des hommes violents et des relations toxiques [ Notez la popularité de ces deux listes]:





"Romances où le gars est exécrable avec la fille": https://booknode.com/liste/romances-ou-le-gars-est-execrable-avec-la-fille



"Les personnages masculins bad boys, jaloux, possessifs...: https://booknode.com/liste/les-personnages-masculins-bad-boys-jaloux-possessifs





Un des éléments récurrents dans le présent essai est notre perception du 'Mâle" idéal, tel que Mister Big représente. Riche à outrance, sexy, indomptable, terriblement séduisants, amoureux cynique, arrogant, ces "Dieux" masculins reviennent souvent, comme si l'homme à fuir était au contraire routinier, sobre, tranquille, intelligent, raisonnable et issu de la classe moyenne. Comme si l'homme désintéressé ne demandait qu'à être convaincu par LA fille, l'exception. D'une certaine manière, on a l'impression qu'il faut souffrir pour être digne de ce mâle absolu qui va pourvoir à nos caprices les plus fantasques parce qu'il en a les moyens, mais en contrepartie, il faut se soumettre et admettre que sa vision du couple a préséance sur celle de la femme. Et puis, très souvent, ce mâle sexy obscure dominant est aussi très bon au lit. Ça vaut le cout de faire des compromis pour éviter de finir à un homme qui est routinier au lit aussi, non? Comme dans les "Twiligts", les "Fifty Shades of Grey", les "After" et même "365 jours", roman dans lequel une femme est kidnappée, violentée, violée, pour finir amoureuse de son geôlier.





J'ajoute que les relations toxiques glorifiées des romans et films d'amour nuisent aussi aux garçons et aux hommes, tout comme la pornographie en sens inverse. Dans les premières on véhicule l'idée que les filles sont sensibles au charme des Bad Boy et autres connards du genre. On véhicule l'idée qu'il est normal d'être dominant envers les femmes. On véhicule aussi l'idée que les garçons gentils, attentionnés et sans histoires dramatiques sont "ennuyeux". Qu'une relation paisible, ça m'existe pas et ça ne se désire pas. Bien sur, et madame Desjardins le souligne, être gentil e attentionné n'est nullement garant d'un retours d'ascenseur amoureux, comme se plaisent à le montrer certaines comédies romantiques, mais il serait faux de faire croire que seuls les torturés fortunés sexy sont les seuls à mériter l'attention de la gente féminine. Surtout quand ces "princes ténébreux" n'aimeront jamais qui que ce soit plus qu'eux même et ne sont prêt à aucuns compromis. Des dictateurs relationnels, en quelque sorte. Dans les second, la porno, on véhicule que les femmes sont des objets sexuels qui aiment la violence, que le sexe est cru et dénué d'affection, ce genre de choses.





Bref, il importe, il me semble, de traiter de cette récurrence des rapports toxiques dans les relations amoureuses, mais aussi dans le rapport de genre en général. Et je réitère que le phénomène n'exclut pas la Culture Jeunesse, au contraire, c'est de pire en pire, surtout avec l'arrivé de la littérature Jeune Adulte/Young adult, à tort destinés aux jeunes adolescents alors qu'il concerne les cégepiens et universitaires, ainsi que les séries Netflix qui en contiennent leur large part.J'espère que nos profs seront parmi les premiers à en parler et j'espère que les libraires jeunesse y apporteront une plus grande attention et une plus grande sensibilité.





Aussi, il est question des attentes irréalistes qui peuvent être véhiculés par le biais de la fiction dont l'une des plus récurrentes est celle du "Type trop cool, trop beau, bref inaccessible" qui va finir magiquement par tomber amoureux de l'exception personnifiée, à savoir la protagoniste. Classique des Arlequins, des New Romance, des comédies romantiques, etc. Très souvent, la pauvre fille ne se ressemblera même plus pour corresponde aux nombreux critères de ce type, justement. En quoi est-ce même romantique si cet amour signifie de ne plus être soi? Et parfois, c'est plutôt dans l'axe de "la grande révélation", quand le type en question fini par passer par dessus ses préjugés superficiels pour réaliser que la protagoniste est la femme de sa vie. L'ennui, c'est que dans la réalité, ce n'est jamais ça. du coup, ces histoires relèvent du fantasme pur et simple. Encore une fois, la fiction reste de la fiction, mais le problème est que la récurrence de ses histoires, combinés aux frontières floues entre fiction et réalité, contribue, je pense, à donner à nos jeunes des attentes qui sont irréalistes. À force de leur faire croire que n'importe quel beau gars cache un prince charmant et qu'il faut se battre pour le faire sortir, ne contribuons-nous pas à mettre une pression sur les épaules de nos filles? Pourquoi si peu de romans et films ne proposent-ils pas au contraire de savoir s'arrêter quand la relation ne mène nul part ou que le gars "pas intéressé au début", ne le sera surement jamais?





Madame Desjardins traite, en outre, des frontières floues entre Fiction et Réalité, en utilisant certaines études pour appuyer sa réflexion. À l'heure des autofictions nés des réseaux sociaux, même la réalité semble souvent fausse ou à tout le moins trafiquée. Comment alors distinguer clairement ce qui relève du fantasmagorique ou du ludique, quand in consomme de la Culture, si même ce qui devrait être "vrai" ne l'est pas vraiment? Les arts et les lettres, tout comme les films, avaient ceci de clair qu'ils étaient des fictions - et même eux ont un impact sur nos valeurs, sur nos perceptions, alors quand les Instagrameurs, influenceurs et même les citoyens lamba se crée une vie de rêve peuplée de voyage, de visages retouchés et d'histoires de couple parfaites, ne vient-on pas en rajouter une couche? L'idée étant que si fiction et réalité se mélangent, risquerait-on de trouver les inexactitudes de l'une sur l'autre? Serait-il donc intéressant de mettre des barèmes, des prises de position sur certains enjeux, comme le sexisme et les relations toxiques, pour éviter que l'incidence de l'un sur l'autre ne devienne une autre façon d'accentuer ces mêmes enjeux?





Il y a aussi ce passage où il est question de l'attrait des histories sucrées comme les comédies romantiques et romans d'amour du même genre. L'idée n'est pas de condamner le genre en soit, mais plutôt de rester vigilent, à titre d'auteur ou réalisateur, à ne pas contribuer à accentuer les enjeux liés aux relations toxiques et rapport de genre inégaux. L'idée n'est pas de censurer, de ne plus en parler - au contraire!- Il faut en parler. C'est simplement le traitement choisi qui fait la nuance entre promouvoir ou glorifier et dénoncer ou informer. Certains romans que j'ai lu allaient en ce sens: un jeune embourbé dans une relation inégale et toxique finit par prendre conscience de la souffrance qu'il vit dans cette relation et le fait qu'elle n'aboutira jamais sur sa vision du couple. Au contraire, j'ai lu des romans jeunesse très nombreux qui allaient dans le sens contraire: des filles en couple souvent avec des bad boy égoïstes et mesquins, qui vont passer des mois, voir des années à se battre pour "être dignes de lui", croyant que pour certains petits moments heureux, il faut accepter les méchancetés occasionnelles. Ces personnages vivaient beaucoup de détresse émotive. L'horreur, quoi. Et le pire est que bien souvent, il y a un bon gars pas loin, qui a été "friendzoné", parce que c'est bien connu: les bons gars sont ennuyeux. ( Notez le sarcasme)





India Desjardins amorce une interrogation qui me semble légitime et elle le fait avec une certaine douceur, sans rien enlever à la pertinence de son propos. Il se lit somme toute très bien, avec des références à l'appuie, notamment une psychologue spécialisée en relations conjugale. Elle couvre sur un large spectre, passant des séries télévisées aux films, en donnant de nombreux exemples. Aussi, elle passe souvent sur l'évolution de ses perceptions, et c'est un élément pertinent: avec le temps et l'expérience, en effet, notre vision change. Certains seront peut-être plus chatouilleux/euses que d'autres à reconsidérer leur avis sur ces films et romans qui ont marqué leur jeunesse, mais c'est un exercice intéressant à faire.





Ce petit ouvrage fut riche en réflexion et j'espère le voir meubler les bibliothèques autant des adultes que des ados, des bibliothèques municipales que des bibliothèques scolaires. Un petit essai que j'espérais voir apparaitre depuis plusieurs années et que je suis soulagée de voir enfin. Ça me fait d'autant plus plaisir qu'il s'agit d'une autrice de ma province et qui aura eu le mérite de ne pas tomber dans le piège des relations fantasmagoriques qui se vendent allègrement au lectorat des adolescentes avec sa propre série jeunesse.





Je conclus en formulant le même souhait que madame Desjardins: Celui où on cessera de braquer les projecteurs sur ces mâles narcissiques, égoïstes et toxiques au profit de ces hommes capable d'amour. Personne, pas même dans les fictions, ne mérite de subir un sort aussi peu enviable, parce que l'amour est un beau sentiment qui ne mérite pas de devenir le poison de tant de femmes et de filles ( et parfois même de garçons et jeunes hommes, j'en ai lus ) . Je ne peux qu'espérer que les consciences seront de plus en plus éveillées au phénomène de la glorification des rel
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été ..

La fin de l'année approche, Aurélie vit à fond son premier chagrin d'amour en se gavant de chocolat, et l'été s'annonce mortel, chez sa grand-mère paternelle, loin de ses amis et de sa mère partie en voyage romantique avec son nouveau chéri.



Ce troisième opus de la série m'a laissée un peu sur ma faim. Et, oserais-je le dire (pas trop fort pour ne pas vexer ma fille, fan inconditionnelle...), un peu déçue.

Certes, Aurélie est toujours aussi gaffeuse, imaginative dans ses réflexions (les fameuses notes à moi-même font toujours recette), et quelques scènes suscitent encore des éclats de rire (mention spéciale pour le lancer de chewing-gum), mais au bout d'un moment ça s’essouffle un peu. Notre héroïne, à l'aube de ses 15 ans, paraît moins sympathique, plus égocentrée, les personnages secondaires sont moins creusés et, de fait, moins attachants. Le style est toujours le même mais finit par devenir un peu mécanique. Bref, il se dégage de l'ensemble une petite impression de bâclé.

Certes, il reste de bonnes trouvailles, mais l'auteur n'a pas exploité autant qu'elle l'aurait pu quelques situations qui pourtant étaient intéressantes (la relation avec la grand-mère, l'absence du père,...). Une petite baisse de régime en quelques sortes.



Pas de quoi me dégoûter d'aborder la suite, mais avec un chouia d'enthousiasme en moins...
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Ma vie avec un scientifique : La fertilité

On nous présente tout d'abord un couple fort différent. Elle est émotive et lui est pragmatique. On s'attache à eux assez facilement car on pourrait aisément s'y reconnaître. Par la suite, cela prend une autre tournure lorsque ce merveilleux couple essaie d'avoir son premier enfant. Souvent, cela fonctionne mais parfois cela ne marche pas. Et c'est tout le sujet de cette bd d'humour que la fertilité.



Bref, on va voir comment ils réagissent de manière différente face à cette difficulté. Il est vrai que c'est traité avec beaucoup d'humour et de tendresse sur un sujet fort délicat et presque souvent assez tabou. J'ai bien aimé mais je regrette qu'on n'aie pas droit à un peu plus de détails sur les causes et sur le résultat qui se produit comme par magie.



Quoiqu'il en soit, on va être embarqué par les méthodes scientifiques nettement moins romantiques que d'ordinaire. Il y aura des échecs, des sautes d'humeur et le couple devra affronter les préjugés de l'extérieur. Bref, on ne s'ennuiera pas.
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Ma vie avec un scientifique : La fertilité

Je me suis reconnue à travers l’héroïne, les moments éprouvants dans le processus de la fertilité et de la fécondation in vitro. Une bande dessinée sympathique avec un dessin agréable sur un thème peu exploré.
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur l..

Tout le monde me le conseille, donc je me suis enfin mis à sa lecture. Je l’aime moins, car il ressemble beaucoup à un livre du même auteur, on dirait que les deux personnages étaient ou sont des meilleures amies, car elles ont le même caractère et utilisent souvent les mêmes mots.
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 6 : Ça démén..

Encore un très bon moment passé à lire ce super livre!! Comme tous les "Aurélie Laflamme" ce livre contient beaucoup d'humour.

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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

C'est mon roman préféré!!!!! Il contient énormément d'humour (j'ai beaucoup rigolé en le lisant). J'ai lu toute la série et ce sont des livres fantastiques.



Aurélie Laflamme est une jeune fille belle, talentueuse, drôle et...gaffeuse!!



Je conseille ce livre pour tous ceux qui aime rigoler en lisant!!!
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 6 : Ça démén..

Résumé : Aurélie doit préparer ses cartons pour le déménagement, et elle est stressée de quitter sa maison natale. Elle doit aussi trouver un job, et elle postule dans une sandwicherie en pensant que ce sera cool ! Mais c’est bien sûr sans compter sur ses maladresses monumentales ! Et elle va devoir partir quelques jours en camping avec ses grands-parents, ce qui la stresse au plus haut point car elle va sûrement rencontrer plein d’araignées !



Mon avis : Ce tome 6 m’a bien fait rire par moments, avec la séquence sur la chaussette ou les réactions inappropriées d'Aurélie vis-à-vis des araignées (mais aussi peut-être parce que je suis comme elle quand je croise une araignée, je ne maîtrise plus rien !). Aurélie essaye de mûrir, mais c’est parfois difficile pour elle, avec ses super gaffes.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

j'ai trop aimé ce livre , j'ai toute la serie du journal d'aurelie laflamme et c'est une des meilleurs serie de livres que j'ai lu
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