Citations de Isabelle Pandazopoulos (318)
Il y a des jours comme ça. Je ne sais pas lutter contre ces brusques accès de désespoir, démesurés, où soudain tout s'écroule.
Et si la mythologie n'était pas qu'une affaire d'hommes ?
Un secret reste un secret, même une fois qu'il a été révélé.
Je me demande toujours comment elle a fait pour porter toute cette souffrance sans jamais s'effondrer.
OK d'accord, vous avez tous raison.
D'accord, oui, c'est plus raisonnable...
Mais pourquoi est-ce qu'il faudrait absolument être quelqu'un de raisonnable ?
Elle pense à tous ces trucs qu'on ne peut pas partager. À ce silence qui fait un gouffre entre soi et le monde.
Si tu veux mourir, jette-toi par la fenêtre, ce sera plus efficace.
Si tu veux te venger, prends les armes et tue-les !
Mais si tu veux changer le monde, alors il va falloir accepter de vivre avec nous tous et rendre possible les rêves que nous faisons pour demain.
Cette manière d'ignorer la réalité de ce qui nous concerne peut-être prodigieusement dangereux
Je suis plutôt du genre discret et arrangeant, détestant faire des vagues, paisible comme une vache. Peut-être parce-que deux ans d'avance sur les autres, ça fait aussi vingt centimètres en moins.
Cette hyper-perception qu'on a de l'autre dans ces moments-là me galvanise.
Rien ne reste aujourd'hui de l'innocence qu'on abordait ce matin là. Comme si nous avions brusquement arraché nos masques d'enfants sages, ce n'était plus un jeu, la vie en vrai nous a sauté au visage, on est devenue grands, capables de faire des choix, des bons et des mauvais, d'être courageux, lâches, lucides ou hypocrites, insolents ou soumis, des hommes honnêtes ou des monstres.
Ou tout ça à la fois...
Pendant quelques instants, la seule chose qui a compté, alors que j'étais assis par terre dans ces toilettes, les mains pleines de sang, c'est de sentir que cet enfant vivait.
Une émotion si brute, douloureuse et si lourde, ça monte crescendo, pas à pas, et puis ça se déchire dans un chaos sonore, pas tout de suite, pas encore, ça menace, ça tourmente et puis ça disparaît, la mélodie revient, comme un souvenir, légère , insouciante, et pourtant nostalgique, déjà perdue, elle s'enfuit, s'estompe,et la violence reprend, explosive...
Ma meilleure amie, c'était Sabrina Boussaïd. Elle n'était jamais venue chez moi.
J'avais l'impression d'avoir grandi chez elle.
(…)
Je croyais que chez Sab, c'était un peu chez moi. Que sa famille était un peu la mienne. Qu'un jour j'épouserais son grand frère Walid et qu'on serait presque sœurs.
Je croyais tout ça, de toutes mes forces, mais je me racontais des histoires. (p.9)
Je suis seule dans cette chambre où tu n'es pas. Seule dans mon corps, seule dans ma tête et pourtant nous sommes deux.
La douleur s'est finalement estompée, elle est partie doucement comme elle était venue, par vagues.
Je te confie à d'autres qui vont savoir t'aimer, qui vont te voir grandir. Je te souhaite, mon cher ange, la plus belle vie du monde. Louise
Ma vie, je veux la vivre comme on vit dans les rêves.
L'enfant naquit un beau jour de printemps ensoleillé, les yeux grands ouverts. Hélas! quand il la vit, le roi Icarios fut terriblement déçu. Elle était évidemment moins belle que sa cousine Hélène. Et plus frêle et chétive que ses frères. Alors il s'écria, consterné: "Mais, petite oie sauvage, que va-t-on faire de toi?".
On décida d'appeler l'enfant Pénélope. Et le roi, dépité, se remit à gouverner comme avant, oubliant bien vite cette fille qui n'était pas à la hauteur de ses rêves.
Je me sens coupable d'un crime que j'aurais commis au nom de la justice.