J.-H. Rosny aîné

Ses cheveux étaient trempés de sang ,ses mains pourpres .

(Combat préhistorique)

Tous voulaient vivre :pour vivre, il faut prendre la vie des autres.

(L'alliance de l'homme et de la bête)

Jadis la terre était immense. Nul n'en connaissait les bornes.

(Le roman préhistorique)

Un beau contour est comme un accord harmonieux,

(La pêcheuse)

Ses cheveux étaient trempés de sang, ses mains pourpres.

(Combat préhistorique, chapitre inédit de Eryrimah)

Il fallait tuer, épouvanter ou mourir...

(L'ours gris dans la nuit bleue)

La lune coula dans les ramures.

(Le Lion géant et la tigresse)

Quand Naoh, fils du léopard, ramena son compagnon Gaw, qu'il avait repris aux Dévoreurs d'Hommes ,le feu brûlait clair et pur dans sa cage, sous la garde de Nam (La vie chez les Mammouths)

Et il sut qu'un grand mangeur de chair était entré par l'occident.
(L'ours gris dans la nuit bleue.)

Quand le matin erra sur la terre, le Lion géant et la tigresse étaient toujours là.
(Le Lion géant et la tigresse)

Or,le soleil s'ensanglanta dans le vaste occident, puis il alluma les nuages magnifiques.
(La vie chez les mammouths)

La terreur est sans doute prophétique qui frissonne en des êtres profondément naturiste à la pensée d'une animalité réduite à un minimum de types.
(Les psaumes)

Leur heure viendrait mais ce serait dans le secret et à la face des étoiles.
(Comment naquit l'amour)

Marsupiaux, dans la matrice jurasique, alors que l'atmosphère pesait si lourde encore et que vous apparûtes timides et très humbles parmis les bêtes dominatrices !
(Paumes)

Certes,les deux règnes étaient moins loin l'un de l'autre que chacun ne l'étaient du minéral inerte.

Etait-ce donc du Zénith que venait le prodige?

Durant de longues minutes, ils écoutérent en eux,dans leur chair, le retentissements sourd et confus du mystère.

Une lourde horreur pesait sur les âmes.

Mêlons de l'espoir à nos inquiétudes !

Nous sommes à la merci de l'inconnu: c'est une affreuse sottise de s'enquérir d'un péril inévitable.