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Critiques de J.M.G. Le Clézio (1112)
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Alma

Le lecteur navigue entre deux personnages. L'un a l'obsession du dodo, oiseaux exterminés par l'avidité de l'homme. L'autre est rongé par une maladie qui fait de ses jours une souffrance interminable.

Pour celui qui connait l'île Maurice, cela doit être très intéressant. Moi j'ai trouvé très pénible de vaguer ainsi de souffrance en souffrance, de déchéance en désespoir. Lourd, très lourd.
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Alma

Certes, c’est bien écrit, mais il faut s’accrocher pour finir par comprendre le voyage à la recherche des racines de la famille de l’île Maurice, et que c’est triste, cafardeux et sans espoir ni gaité !

La vie ne vaut vraiment pas la peine d’être vécue avec ce récit, et donc est-ce que ça vaut le coup de la lire. Ma réponse est non et si les autres livres de Le Clézio sont de la même veine, ce sera sans moi car j’ai besoin d’un peu d’espoir et de lumière pour survivre, et Le Clézio ne m’en apportent aucun.
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Alma

Très bon livre, il laisse un sentiment de nostalgie et de spleen... Écrit dans une langue superbe, c'est est un poème de plus de 300 pages... Cependant l histoire est extrêmement mince, si je suis admiratif du style, les story tellers de la littérature américaine auxquels je suis abonné me manquent déjà... À lire quand même, sans aucun doute
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Alma

Je ne me suis pas fait vraiment plaisir à lire ce livre. Le mode de narration m’a un peu perdue. Beaucoup de personnages que j’ai eu du mal à relier les uns aux autres. Néanmoins l’écriture est touchante et l’histoire sous-jacente aussi : la fin de plusieurs époques.
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Alma

Quel dommage. Alma n’aurait pas dû être un livre mais un film ou une série. Le roman est trop décousu, peine à s’installer puis se casse pour passer d’une histoire à une autre perdant sans cesse le lecteur. C’est frustrant quand on sait à quel point l’histoire de Dodo est poignante. Une œuvre sans aucun doute, mais dont la forme lui dessert beaucoup.
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Alma

J’aime l’écriture de J.M.G Le Clézio. L’auteur nous entraine dans la mémoire de ses racines. Il égrène les prénoms et le nom des lieux au fil des pages et des rencontres. Quelques fois je me suis perdue dans les méandres de l’histoire.Qu’importe, l’écriture de J.M.G Le Clézio est tellement belle.



Il parle des esclaves, de la forêt, de la vie dans l’Île Maurice.


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Alma

Dans sa langue flamboyante intégrant le créole, Le Clézio nous emmène sur les traces d'un passé perdu (dans plusieurs sens du terme) sur l'île Maurice, ce domaine du dodo, animal exterminé par les hommes comme le peuple africain mis en esclavage, et dans ces familles blanches désargentées qui eurent des branches métissées...

J'ai fini par me lasser d'une litanie de noms et détails qui se répètent, mais j'ai aimé ce voyage qui a fait écho - j'aime ce hasard des lectures - avec Les cent puits de Salaga (Ghana) et L'île de l'éternel retour (Barbade... beaucoup de similitudes entre ces îles malgré la différence d'océans).
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Alma

J’ai aimé ce voyage à l’île Maurice, empreint de la nostalgie du passé colonial de l’île de France et de celle d’une saga familiale d’émigrés français dont le dernier survivant porte le nom d’un animal endémique, le Dodo, que la présence de l’homme a fait disparaître. Il demeure aujourd’hui une curiosité au muséum d’histoire naturelle et l’emblème d’une marque de bière réunionnaise qui s’affiche sur les étiquettes des bouteilles. Cet Alma de J.M.G Le Clézio mêle des destins que j’ai eu du mal à suivre par moment, mais j’ai retrouvé la belle écriture de l’auteur. Un très bon moment de lecture
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Alma

Ouvert, commencé, reposé puis repris, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet opus truffé d'histoire mauricienne. Non pas qu'il soit inintéressant, au contraire... La disparition du dodo sur l'île Maurice n'est pas qu'anecdotique, les autochtones ont subi le joug du colonisateur, ils y ont laissé plus que les plumes du dodo...J'ai cru entendre que le message principal de l'auteur était là. Je connais un peu(!) de cette histoire qui est loin d'être terminée, je crois ; telle est peut-être la vraie raison de ma difficulté à recevoir ce message sans m'y sentir plus impliquée que je ne le voudrais.
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Alma

Il y a longtemps que je n'avais pas lu Le Clezio que j'aime énormément. J'aime me laisser porter par sa poésie, retrouvée ici avec Alma. Roman auto biographique qui se déroule entre Maurice et la France, deux points d'attache pour Le Clezio, qui part à la quête du dodo et de dodo. Un bon roman écrit dans une langue si belle.
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Alma

Une lecture un peu particulière, parfois "brouillon", avec ces deux histoires qui s'entremêlent, j'ai ressenti des moments d'égarement voire de lassitude.

J'ai nettement préféré l'histoire de Dodo et tous les récits historiques.

Pour autant, l'histoire est intéressante, mais c'est la construction du roman qui n'est pas aisée ni forcément plaisante. Il faut savoir jongler entre les personnages, les époques.

J'aime cet auteur pour son style, les sujets qu'il aborde, mais je ne suis peut être pas une lectrice à la hauteur de son exigence et son art.

Malgré tout je prends plaisir à le lire et je continuerai à le découvrir.



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Alma

Une écriture très poétique. Le sujet de la mémoire sur l'esclavagisme et le parallèle avec les excès du tourisme capitaliste est intéressant par sa rareté dans la littérature. Un livre qui ce lie doucement, aux rythmes des azalées créoles.
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Alma

C'est le premier roman de Le Clezio que j'ai lu et je l'ai fort apprécié. Il parle du colonialisme et de ses conséquences, de l’esclavage et de la recherche de ses racines...

Un homme séjourne à Maurice pour retrouver des noms, ceux de ses ancêtres et pour comprendre d'où il vient. A travers les personnages secondaires et leurs trajectoires, le roman dépeint l'envers du décor de cartes postales. Certaines descriptions sont magnifiques (celles de la forêt et de la cascade) et j'ai beaucoup aimé le personnage marginal du livre, Dodo, qui dort dans les cimetières et finit sa vie en France au bord de la méditerranée.
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Alma

Le récit que nous livre Le Clézio nous livre est d’une infinie fluidité, soyeux et coloré de multiples teintes. On circule dans l’ïle Maurice grâce aux deux personnages principaux Jérémie Felsen qui va de la France vers Maurice et l’autre de Dominique (dit Dodo) Felsen de Maurice vers Paris. Car si JMJ Le Clézio est né à Nice, il a la double nationalité par son père qui est né à Maurice. Sa famille paternelle occupait là-bas une grande maison qui s’appelait Eurêka, qui a été désertée pour des raisons économiques. "La France est ma patrie d'élection pour la culture, la langue, mais ma petite patrie, c'est l'Île Maurice, le lieu le plus proche de moi. Quand j'arrive là-bas, j'arrive chez moi", dit-il. Nous ne sommes donc pas loin de Alma, la belle demeure des Felsen. Je n’ai pas lu les autres romans de Le Clézio qui doivent quelque chose à l’ïle Maurice mais il y en a beaucoup : « Chercheur d’or », « Le procès-verbal » (1er roman publié qui lui a valu le prix Renaudot en 1963), « Voyage à Rodrigues », «La quarantaine », « La ritournelle de la faim » « Révolution » `

Dodo parle en partie en créole, mais surtout au présent, tant la temporalité est compliquée pour ce personnage rongé par la syphilis. Il vit au jour le jour sans avenir ni passé, et pourtant il repasse régulièrement à la craie le nom de ses parents qui s’efface sur leur tombe. Le livre démarre d’ailleurs par une litanie de noms, une manière de faire mémoire des habitants de Maurice. Il n’a plus de paupières et qui ne dort plus. Il ne peut plus fermer les yeux sur le paradis qui se délite, rongé par la culture de la canne à sucre puis par le tourisme.

Jérémie (qui porte la même initiale que JMJ Le Clézio) part sur les traces du Dodo, gros oiseau qui a disparu en raison de sa grande naïveté. Il vivait sur l’ïle où il n’avait aucun prédateur et avait perdu sa capacité à voler. Quand les colons européens sont arrivés ils n’ont eu aucune difficulté à l’exterminer, sans raison particulière si ce n’est le plaisir de détruire car sa viande était immangeable. Cette disparition d’une espèce est d’une brûlante actualité avec le réchauffement climatique.

Ces deux personnages sont évidemment deux facettes de l’auteur, qui a découvert Maurice à 4O ans, après en avoir eu de multiples récits par sa famille.

Ce livre est aussi un réquisitoire contre l’esclavage et la violence des «grands dimounes» les hommes puissants de l’île qui sont prêts à tout pour s’enrichir.

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Alma

Deux personnages racontent.



Le premier, Dodo, s'exprime dans un mélange de français et de dialecte africain. Ses propos sont signalés en italiques dans le texte. Pour bien restituer ses pensées, l'auteur adopte délibérément une orthographe souvent phonétique, et une grammaire approximative : il a dû faire pas mal d'effort pour arriver à un résultat aussi crédible !



Malheureusement, quant à moi, j'aime les écritures fluides. J'ai abandonné l'ouvrage après une demi douzaine de page laborieusement déchiffrées (dans le livre, le nombre de pages en italiques, correspondant au témoignage de Dodo, semble dépasser la centaine).



Le second personnage, Jérémie, est présenté en 4ème de couverture, et je m'en tiendrai à ce résumé, même si c'est peut-être passionnant.



J'essaierai de découvrir Jean-Marie LE CLEZIO (Nobel de littérature en 2008) à travers une autre de ses ouvrages. Et je remettrai rapidement celui-ci dans une boite à livre, celle où je l'ai trouvé ou une autre.
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Alma

Le début de l'histoire est plutôt réussie. L'idée des 2 narrateurs, l'un occidental sur les traces de sa famille, et l'autre autochtone qui s'exprime en langage semi-créole, sans savoir ce qui les relie, lance bien le récit autour de cette interrogation. L'ile Maurice en décor et son histoire liée à l'esclavage et à l'exploitation de la canne à sucre offre un cadre intéressant. Le style est aussi très beau, en particulier dans la description de l'île Maurice.

Malheureusement, l'histoire se perd petit à petit dans un foisonnement de personnages secondaires et une évocation souvent floue des événements parfois limite surréaliste. Enfin, l'ambiance très sombre de l'ensemble achève l'enthousiasme des débuts. A côté, Houellebecque passerait pour un joyeux drille!

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Alma

Donner trois étoiles à Le Clézio, cela tient du sacrilège. J'ai une telle admiration pour cet auteur et pour son oeuvre que je tremble en écrivant ces lignes. Pourtant, il m'en voudrait de tomber dans la flagornerie, de ne pas lui dire ce que je pense... d'être un vil esclave de sa notoriété brillamment acquise. Certes, la langue est magnifique. Il y a une musique, unique, à chaque détour de phrase. L'histoire, elle, ne m'a pas convaincu. Le chassé-croisé entre l'oiseau disparu et le petit garçon défiguré m'a semblé artificiel, seulement porté par leur nom commun : dodo. Ce n'est pas suffisant à mon goût. La quête, le monde disparu, la nostalgie d'une époque, la violence d'une autre et le désir bien entendu... les thèmes sont là mais ils se télescopent. J'ai refermé le livre avec l'impression d'être passé à côté d'un mystère. Une sensation peu agréable.
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Alma

Première approche de la littérature de JMG Le Clézio avec Alma.

Le mot approche me parait le plus judicieux car il me fait penser aux approches lors des randonnées en montagne. D'abord une longue marche en fond de vallée avant d'attaquer un col et enfin l'arrivée au sommet.

Il en fut de même pour le livre de JMG Le Clézio.

Une longue marche pour apprendre à découvrir Maurice , son histoire, ses paysages, ses hommes et ses femmes.

L'attaque du col plus délicate avec des allers retours entre différentes époques et divers lieux.

Enfin l'arrivée au sommet qui permet d'embrasser l'ensemble du paysage et de comprendre la diversité de l'histoire.

Voila ce que j'ai ressenti à la fin de la lecture d'Alma.

J'ai ressenti cette identité mauricienne , teinté des Pays Bas, d'Empire Britannique ou encore de France.

Une entité qui disparait comme a disparu le Dodo.

Dodo , l'animal ou Dodo le clochard, le hobo magnifique ?

Que reste t il d'Alma, des plantations , de la luxuriance de Maurice , de la vie créole ?

Il reste un peu de ce créole dans les textes de Dodo , ce clochard mis de côté mais qui perpétue l'âme mauricienne.

Roman de l'illusion alors que les temps modernes égrènent inlassablement leurs heures commerciales et mondialistes.
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Alma

Le Clézio touche à l'universel, autant par ses écrits que par ses (rares) interventions médiatiques. Ce roman clôt un cycle sur Maurice, île qui lui est chère, au travers d'une double quête, identitaire pour l'un, existentielle pour l'autre. Les sujets abordés sont d'une actualité brûlante, cette île concentre à elle seule toutes les problématiques qui hantent nos consciences d'occidentaux, de l'esclavage d'hier aux migrants d'aujourd'hui avec la mauvaise conscience ou la mauvaise foi occidentale, selon la famille dans laquelle on est né. Les drames croisés d'enfants naturels, reconnus ou non, alimentent un malaise persistant, au hasard des bonnes ou mauvaises fortunes. L'île Maurice est un creuset formidable dans lequel se mêlent blancs, noirs, métis, indiens où la hiérarchie des races reste une donnée palpable. La quête de l'homme blanc sur l'île est sans issue, les fantômes sont légions, les traces de ses ancêtres ont disparu, seuls des ombres peuplent les plantations et les sucrières, de la splendeur du passé ne subsiste plus que les discours de vieillards à la mémoire vacillante, il s'en va, penaud, rejeté par une indigène, exotisme de pacotille, même cela, il n'y aura pas droit. Que dire du lépreux, bâtard rejeté chez lui, réduit à une quête d'absolu dans une ville inconnue, Paris, mirage d'un temps, vite disparu dans une réalité grise et sinistre, migrant parmi d'autres compagnons de misère, Maurice est loin mais ici, il semble moins souffrir, soutien occasionnel de pauvres hères, existant à travers leurs regards de désespérés. Rien de très gai dans tout cela malgré quelques belles rencontres, là aussi empreintes d'illusions vite emportées par un vent mauvais.

Que reste-t-il de cette belle île, avec ces oiseaux disparus, qu'un paradis bleu turquoise pour touristes de passage, artifice ultime conjurant le sort d'un monde à jamais disparu.

Les personnages se traînent un peu mais l'humanité qui se dégage de ce texte emporte l'adhésion, par delà la moiteur ambiante.

Le Clézio est un grand écrivain même alangui dans la douceur tropicale.
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Alma

Alma est le premier ouvrage de J.M.G. Le Clezio que je lis. Choisi par mon club de lecture pour la prochaine réunion, je ne pouvais pas reporter sine die sa lecture comme je l'ai fait pour deux autres ouvrages de l'auteur "oubliés" dans ma PAL. Ce fut une lecture très intéressante pour moi qui pensais ne pas être une lectrice assez compétente pour la comprendre et l'apprécier. Le Clezio m'apparaissait comme inabordable !



Le roman est composé principalement de deux récits qui s'entrecroisent.



Celui de Jérémie, double de l'auteur. Il séjourne à Maurice sous le prétexte d'écrire un mémoire sur la pierre de gésier. En réalité pour découvrir l'histoire, la nature de l'île, et la disparition de Dodo, l'oiseau exterminé par les humains, mais aussi "pour recoller les morceaux d'une histoire brisée, celle des Felsen de l'île, à présent aussi éteints que l'oiseau lui-même..." et celui de Dominique, surnommé Dodo, le clochard céleste", un Felsen issu de la "mauvaise branche". Particulièrement intéressant dans le récit de Dodo son séjour en France.



les récits sont enrichis de rencontres, particulièrement Aditi et Krystal pour Jérémie, Bechir et la jeune fille aux cheveux bleus pour Dodo. Sont abordés des problèmes sociaux comme la pauvreté, la prostitution, l'exclusion, et pour le passé les fortunes des propriétaires, l'exploitation et le traitement inhumain des esclaves. A peine évoqué la richesse actuelle de l'île, le tourisme international.





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