AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jacquelyn Mitchard (35)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Aussi profond que l'océan

Il y a très longtemps, j'avais vu le fim avec Michele Pfeiffer et je me souviens l'avoir aimé. Mes souvenirs s'arrêtant là, j'ai souhaité me plonger dans le roman.

La lecture de cette histoire a été laborieuse pour moi. J'ai trouvé l'écriture poussive et alambiquée. Je me suis parfois perdue dans les évènements. Je suis arrivée au bout, mais avec difficulté et peu de plaisirs. L'histoire par elle-même est prenante et les différents thèmes abordés intéressants : la disparition d'un enfant, la culpabilité, les reproches, les responsabilités, les non-dits, la persévérance, le lacher-prise, le fait de reprendre goût à a vie, les retrouvailles, et les conséquences qui en découlent, les relations familiales... La joie, la peur, la vérité, la vengeance/le pardon, la folie, l'identité, la façon dont chacun réagit face aux évènements et l'interprétation que chacun a face aux réactions d'autrui... et j'en oublie certainement. Comment réagir face à ces évènements, l'auteur a semble-t-il tenté de voir toutes les possibilités et montre la complexité de la vie. De ce côté, la lecture permet de s'interroger.

Impossible cependant pour moi d'avoir de l'empathie pour les personnages. Aucun ne m'a touché. Il m'a manqué ce quelque chose qui fait qu'on plonge à coeur perdu dans une histoire.
Commenter  J’apprécie          704
Aussi profond que l'océan

Une famille, deux frères, le plus jeune disparait. Les années passent et chacun se sent coupable. Le couple se déchire, l’ainé se renferme. Où est passé l'enfant ? Son corps n'a jamais été retrouvé, le deuil est impossible. Faut-il croire à son retour ?

Cet ouvrage est un condensé d'émotion où le lecteur empathie facilement avec l'un des personnages. Pour être honnête, ce genre de roman n'est vraiment pas ma tasse de thé, mais je dois avouer l'étonnante facilité par laquelle l’histoire, formidablement écrite, m’a envoûtée.



Un livre magnifique, touchant et passionnant !

Commenter  J’apprécie          210
Aussi fort que l'amour

Wisconsin, au Nord des Etats-Unis. Stefan sort de prison après y avoir purgé une peine de trois ans pour le meurtre de sa petite amie, Belinda. Sa mère, Théa, ne l'a jamais abandonné et ce jour-là, elle l'attend pour sa sortie. Ces trois années lui ont paru une éternité. Mais, elle n'a jamais abandonné son fils malgré cette nuit dramatique. Une seule question se pose : comment reprendre une vie normale ? Surtout que cette libération est très médiatisée. L'intimité de la famille se trouve perturbée. Journalistes et associations de défense contre les violences sont présents devant la maison familiale.

Puis, il y a Jill, la mère de Belinda et les membres de son association "Touche pas à nos filles" qui participe également aux manifestations.



Stefan et ses parents, Théa et Jep, vont devoir reprendre le cours de leur vie. Mais, à Black Creek, tout le monde les connaît. Il n'est pas facile de se reconstruire sous les reproches et les regards douteux.



De plus, une mystérieuse jeune femme contacte Théa. Elle dit savoir ce qui c'est réellement passé cette nuit-là.



"Aussi fort que l'amour" est le premier roman de Jacquelyn Mitchard que je lis. L'autrice est connu pour "Aussi profond que l'océan", son premier roman adapté au cinéma en 1999.



Dans son nouveau livre, elle parle de culpabilité, de délivrance et d'amour.



On y suit la famille de Stefan Christiansen. Le sujet abordé concerne sa libération et la manière dont il vit ce moment. Suivent la reprise des habitudes, les remords et le sentiment de ne pas avoir le droit de vivre après avoir commis le pire. Stefan a besoin de trouver un sens à sa vie. Sa reconstruction est essentielle. A-t-il le droit à une seconde chance ? Comment trouver le bonheur ?

Théa doit accepter d'être la mère d'un assassin. La situation est difficile car elle connaissait Belinda depuis toujours. Les familles sont amies de longues date et sont voisines. Elle doit pardonner et lui porter son soutien et son amour.



Stefan ne se souvient de rien. Il sait qu'il a commis l'irréparable mais a tout oublié de cette nuit ce qui est très frustrant pour lui qui n'a jamais été violent. Cette liberté retrouvée lui donne l'idée de créer un programme permettant aux criminels ayant purgé leur peine de réaliser une bonne action envers leurs victimes ou les familles de celles-ci. Le fait d'être en vie et libre doit servir à quelque chose.



A côté de cette reconstruction, on rencontre une jeune femme qui dit s'appeler Esmée. Elle ne communique que par téléphone. Elle semble avoir des informations sur la nuit du drame. Est-il possible qu'un élément ai échappé à tous ?



Dans ce roman, il y a une intrigue mais surtout un drame familial dans lequel sont abordés la liberté, la renaissance et la rédemtion. On y parle de deuil, d'acceptation, de pardon et surtout d'amour maternel.



Une très belle lecture !


Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          170
Douze fois chéri

Ouille , ouille ,ouille ;comment faire quand une bonne âme bien intentionnée vous apporte un grand sac rempli de livres et vous dit avec son plus beau sourire , tu me diras ce que tu en penses.

Celui là , au moins je sais , 100 pages ,j'ai tenu , pas une de plus .Ce n'est pas pour moi .

SI vous aimez les romans à l'eau de rose , les séries comme les feux de l'amour , il est possible que ce roman vous plaise .

Je résume , elle est jeune , veuve, mère d'un adorable petit garçon fou amoureux de sa mère, riche et vit à Cape Code .Il est beau , amoureux , et doit la conquérir ...J'ai tout dit .
Commenter  J’apprécie          150
L'enfant des autres

Où il est question d'adoption, pour la dernière dans des conditions dramatiques, de déchirement entre deux familles aimantes.

J'ai apprécié la manière dont l'une des familles se bat pour faire reconnaître une injustice, à savoir la non reconnaissance des liens qui unissent des enfants adoptés avec leurs parents adoptifs et entre eux.

Mis à part ce passage, j'ai lu ce livre avec une certaine réticence...

L'oncle protagoniste est calme et sympathique, alors que sa mère l'est beaucoup moins.

La fin est un peu tarabiscotée.
Commenter  J’apprécie          140
Aussi profond que l'océan

C'est en effet un roman que l'on ne peut reposer avant de l'avoir lu jusqu'au bout. Encore une histoire de disparition mais ici l'enfant revient, et c'est là que l'histoire se dessine autour des émotions que peuvent susciter le retour de cet enfant/ frère/ petit-fils dans une famille qui s'est beaucoup brisée lors du drame. Très bien écrit, analyse fine de la psychologie familiale.
Commenter  J’apprécie          140
Aussi fort que l'amour

A tout juste 17 ans, Stefan est accusé d’avoir froidement assassiné sa petite amie Belinda lors d’une soirée trop arrosée d’alcool et de drogue. Il est jugé puis envoyé en prison pour meurtre. Trois ans plus tard, il a purgé sa peine et se retrouve libre. Une liberté qui lui pèse, puisqu’il doit réapprendre à vivre, tout en sentant le poids de la culpabilité quotidienne, le regard de jugement et de haine des autres et le soutien fragile de ses parents, qui ne savent plus comment se comporter à son égard. Une épreuve de plus, et pas des moindres, pour retrouver un semblant de normalité.



L’histoire est agréable à lire, le fond est intéressant, néanmoins, il y a de grosses lacunes au niveau de la forme, de l’écriture et du style. Certains chapitres s’étendent en longueurs et en lourdeurs, certains paragraphes sont peu ou pas structurés, au point que l’écriture n’est pas fluide. Je l’ai trouvée également fortement naïve, avec des scènes parfois surréalistes et peu cohérentes, qu’on a du mal à transcrire dans la réalité et à croire. J’en veux pour preuve la condamnation de Stefan, qui a été faite sur une simple déduction, sans preuve accablante, sans témoin, sans jamais que le principal accusé ne vienne contredire les faits : un comble ! Enfin, le suspense n’est pas au rendez-vous, alors que c’est le propre d’un bon polar. On comprend rapidement l’incohérence de la situation et on devine également facilement le dénouement final.



Malgré tout, on peut soulever quelques points positifs notables de ce livre, avec notamment le focus intéressant sur la réinsertion des personnes condamnées, jugées, mises à l’écart de la société. Ce sont des répercussions morales, sociales, professionnelles, pas uniquement sur la personne mise en cause, mais également sur son entourage. Ici, suite à la libération de Stefan, de nombreuses personnes membres d’une association baptisée Touche pas à nos filles, viennent manifester quotidiennement devant le domicile du jeune homme et de ses parents. Ils sont victimes d’effraction et de casse à l’intérieur de leur maison, de dégradation à l’extérieur, ils sont parfois suivis et photographiés à leur insu, peu importe la situation. Enfin, l’image de Stefan est associée à celles de ses parents, qui se retrouvent à devoir des comptes à leurs employeurs, comme sa maman, professeure, priée de quitter momentanément son emploi pour éviter de ternir l’image de l’établissement.



Dans son désir de se faire pardonner ses erreurs, Stefan met en place un programme de réinsertion intéressant permettant aux personnes souffrant de culpabilité pour des erreurs passées, de se racheter. Pour être honnête, je n’ai pas vraiment compris comment fonctionnait concrètement le concept, il n’a d’ailleurs pas été beaucoup développé, mais sur le fond, je trouve que c’était une bonne idée. Chacun peut se sentir coupable de quelque chose. Stefan a assassiné froidement sa petite amie, qu’il aimait du plus profond de son cœur ; la mère de Stefan se sent coupable d’avoir fait une erreur dans l’éducation de son fils, etc.



Un roman sympathique à lire mais qui souffre de nombreuses lacunes stylistiques et narratives. Il y a beaucoup d'incohérences, de lourdeurs, de longueurs et trop peu de structure et de suspense. Je ne le recommande pas forcément.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          120
Aussi fort que l'amour

Théa attend son fils à la porte de la prison. Ce dernier a été condamné pour le meurtre de sa petite amie, Belinda, lorsqu’il avait dix-sept ans. Après trois ans, sa peine a été convertie en conditionnelle. A la sortie, Jill, la mère de la victime, observe la scène. Elle est venue seule, sans les membres de l’association « Touche pas à nos filles », qu’elle a fondée à la mort de sa fille. Régulièrement, la pelouse de Théa est envahie par « les protestataires ». Ils lui reprochent d’être la mère d’un meurtrier.





Stefan n’a aucun souvenir de la nuit du crime. Il a été retrouvé à côté du corps de Belinda, il était sous l’emprise de drogues puissantes. C’est l’enquête qui lui a révélé le déroulement des faits. Il ne comprend pas ce qui lui a pris, il n’est pas un homme violent et, depuis leur enfance, il aimait passionnément Belinda. Alors que sa mère veut l’aider à se reconstruire, il ne pense pas avoir droit à une nouvelle chance. Il est vivant, Belinda est morte. Il décide alors de créer un programme de réinsertion, dans lequel les condamnés apportent leur aide à leurs victimes ou à leurs proches.





Cependant, il est difficile de se faire entendre lorsque l‘on a perpétré un féminicide. Je suis la première à ne laisser aucune chance aux meurtriers et aux violeurs. Pour cette raison, j’ai apprécié que la narratrice soit Théa. C’est la perception d’une mère qui aime son fils et qui s’interroge sur sa propre responsabilité. Elle ressent un fort sentiment de culpabilité. Elle décrit, également, les répercussions des actes criminels sur les proches du mis en cause. La famille est la cible de menaces, de vandalisme et de haine. Une inconnue, en particulier, attire l’attention de Théa. Ses avertissements voilés attisent les doutes de la mère effondrée. Les investigations ont-elles dévoilé l’ensemble de la vérité ?





J’ai été intriguée par certains faits et j’ai ressenti de la compassion pour Théa. Cependant, lorsque je m’attardais sur certains évènements, j’étais écartelée entre mes convictions et mes sentiments. J’étais heureuse qu’elle m’offre une échappatoire, une raison d’éprouver certaines émotions que le suspense justifiait. Il m’était difficile d’être aussi bienveillante que l’auteure, aussi, j’étais heureuse que le panel de perceptions et de réactions soit étendu. Si je me fonde sur mon plaisir de lecture, j’ai passé un très bon moment avec ce roman. N’est-ce pas le principal ?





Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          90
Aussi profond que l'océan

ben trois ans, disparaît. très vite la police

dit a la famille que les recherches seront vaines. sa mère va se réfugier dans les tranquillisants, son père dans son travail et son frère dans la petite délinquance.

mais quand il reparaît neuf ans plus tard,

et ce que la famille va pouvoir se retrouver. une bonne histoire qui se lit d,

une traire. je l'ai adoré.👍
Commenter  J’apprécie          90
L'enfant des autres

Jacquelyn MITCHARD : L’enfant des autres.



Keefer Kathryn Nye a dix-huit mois lorsqu’elle perd ses parents, décédés dans un accident de voiture. Qui va avoir la garde de cette petite fille ? Les familles maternelles et paternelles vont se déchirer, dans une procédure d’adoption, de tutelle. En effet le frère de Georgia McKenna, la maman de Keefer est un enfant adopté et la famille de Ray Nye conteste la filiation. Les parents décédés avaient fait un testament au cas où…. Mais ce testament a été révoqué et ils devaient rencontrer leur avocat le vendredi, or, l’accident mortel a eu lieu avant la signature de l’acte final. Privé de son père, de sa mère, cette fillette devient un objet de convoitise, un enjeu pour tous. Les grands-parents, les oncles, les tantes, les cousins et cousines vont donc s’affronter ; de procédures en procédures, qui gagnera ? Qu’en est-il de l’intérêt de l’enfant? Qui va assurer l’avenir de cette petite fille ?



Ce roman décrit les affres subis par tous les membres des deux familles qui réclament l’adoption et la tutelle de cet enfant, afin de lui assurer le meilleur avenir possible. Une bonne étude psychologique et une bonne transcription de toutes les étapes nécessaires et très encadrées afin de confier Keefer à tel ou tel membre d’une des deux familles, au détriment de l’autre famille. Il ne faut pas briser les liens entre toute la parentèle. Notre petite héroïne a besoin de tous ces êtres, d’une lignée comme de l’autre, pour s’épanouir. Les liens du cœur sont essentiels . La sagesse est de rigueur. Âmes sensibles , à lire à dose homéopathique.( 18/04/2021)
Commenter  J’apprécie          70
Aussi profond que l'océan

Publié aux USA en 1996 et traduit en français en 1998, "Aussi profond que l'océan" est le premier roman de l'écrivaine américaine Jacquelyn Mitchard, notamment auteure de "Comme des étoiles filantes" dont je vous ai parlé il y a quelques jours.



Beth Cappadora quitte Madison avec ses trois enfants pour se rendre à Chicago où a lieu la 15ème réunion annuelle des anciens étudiants de son lycée.

Arrivée à l'hôtel, bondé pour l'occasion, elle confie sa petite dernière à la baby-sitter et demande à Vincent, son aîné, de surveiller Ben, son jeune frère.

Le temps de payer sa réservation, Beth se rend compte que Ben a disparu.

La police lance rapidement les recherches et les bénévoles ne manquent pas pour distribuer les avis de disparition.

Mais malgré leurs efforts, Ben reste introuvable.

Dix ans plus tard, alors que Beth et sa famille vivent désormais à Chicago, un garçon d'une dizaine d'années frappe à leur porte...



Le roman



A l'instar de "Comme des étoiles filantes", "Aussi profond que l'océan" évoque un foyer brisé par un drame. Une famille cernée par la douleur, la culpabilité et les non-dits.

Beth a perdu pied et sombre dans un état léthargique, s'abandonnant entièrement à sa douleur.

Son mari Pat se plonge dans le travail et tente de continuer à vivre malgré tout tandis que leur fils Vincent accumule les mauvais choix et souffre en silence du manque d'intérêt de ses parents pour lui.

Envoyé chez un psy, il lui confie progressivement ce qu'il a sur le coeur.

Des dissensions règnent au sein de la famille et de la belle-famille.

Persuadée que Ben est mort, Beth ne supporte pas que ses beaux-parents continuent à déposer des cadeaux pour Ben tous les Noëls.

Mais comment faire le deuil d'un enfant dont on ignore si il vit encore ou non ?



Contrairement à ce que j'avais déploré dans "Comme des étoiles filantes", la psychologie des différents personnages est ici très bien rendue, particulièrement dans les profils de Beth et de Vincent, qui chacun à leur manière se sentent responsables de la disparition de Ben : elle parce qu'elle a laissé ses enfants sans surveillance rien qu'un instant et lui parce qu'il a lâché la main de son frère.

L'inspecteur Candy Bliss, qui au fil des ans a développé une véritable amitié avec Beth, n'est pas en reste non plus en matière de culpabilité.



Ce qui m'a principalement gênée dans ce roman, ce sont deux grosses incohérences qui selon moi ne pardonnent pas.

Comment Ben a-t-il pu disparaître au milieu d'une foule de gens qui connaissaient tous Beth et ses enfants sans qu'il n'y ait pas un seul témoin ?

La situation semble d'autant plus invraisemblable lorsqu'on apprend qui a fait le coup...

Un scénario gros comme deux pâtés de maison.

Deux pâtés de maisons, c'est justement la distance qui sépare ce jeune garçon ressemblant étrangement à Ben de la maison des Cappadora qui ont déménagé à Chicago.

Un garçon qu'ils n'avaient jamais remarqué en 4 ans jusqu'à ce qu'il sonne à leur porte !

Je ne sais pas vous mais le hasard fait quand même (trop) bien les choses...



Le film



Sorti en salles en 1999 avec Michelle Pfeiffer, Treat Williams et Whoopi Goldberg dans les rôles principaux, le film présente une version allégée, plus "familiale" (genre téléfilm du dimanche après-midi...).

Bien que Michelle Pfeiffer se défende bien dans ce rôle d'épouse et de mère éteinte, le personnage de Beth m'a semblé moins complexe, plus fade que dans le roman où elle était tout de même présentée comme ayant du tempérament.

La relation amour-haine entre Beth et Vincent perd également en profondeur et en complexité.

Idem pour l'amitié entre Beth et Candy, cette dernière étant simplement présentée comme l'enquêtrice.

Pour ne rien arranger, je ne suis pas parvenue à me représenter Whoopi Goldberg dans un rôle sérieux. J'avais toujours l'impression qu'elle était sur le point de raconter une blague alors que la situation ne s'y prêtait pas du tout...

Les entretiens entre Vincent et son psy - probablement ce qui m'intéressait le plus dans le roman - sont carrément passés à la trappe.



A choisir, privilégiez plutôt le roman au film même si vous aurez bien compris que je ne ressors pas très emballée de cette lecture.



A croire qu'il me manque toujours quelque chose avec cette auteure...
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          50
L'enfant des autres

Keefer, une petite fille vient de perdre ses deux parents dans un accident de voiture.

La question a présent est de savoir avec qui cette petite fille va vivre... Sa famille maternel veut sa garde mais sa famille paternel aussi.

Une guerre va alors éclater entre ces deux familles qui font preuve d'un égoïsme remarquable pour obtenir la garde de cette pauvre enfant qui n'a rien demandé à personne.

C'est un bon livre qui parle d'une situation difficile et qui est très bien écrit.
Commenter  J’apprécie          40
Aussi fort que l'amour

Le commentaire de Lynda :

Le thème de ce roman policier est un thème que l’on entend souvent parler dans les médias, mais souvent, je me suis demandé comment se sent la mère, la famille dans un cas comme celui-ci.

Stefan, à l’âge de 17 ans est accusé et condamné pour le meurtre de sa petite amie Belinda. Il est condamné à trois ans de prison.

Stefan ne comprend pas ce qui s’est passé, il aimait Belinda à la folie. Il a été retrouvé inconscient à côté du corps de Belinda, bourré complètement avec des drogues fortes.

À sa sortie de prison, à l’âge de 20 ans, il doit reprendre sa vie, mais il n’y arrive pas, il se sent coupable, d’être vivant alors qu’elle est morte.

Théa, sa mère, fera tout ce qu’elle peut pour l’aider, pour lui venir en aide, et ce, malgré l’opinion publique, les journaux, et le comité à la défense des victimes de féminicides ‘’touche pas à nos filles.’’

Et puis les appels commencent, et enfin une jeune fille qui les contacte, et qui dit savoir la vérité, elle dit savoir ce qui s’est vraiment passé.

Stefan, de son côté, veut venir en aide aux personnes comme lui, en créant un certain mouvement pour les personnes qui souffrent de culpabilité profonde.

Au final, c’est Théa qui est le centre de cette histoire, nous vivons vraiment les sentiments et les émotions que cette mère vit, les efforts qu’elle fait pour ne pas abandonner son fils. Le suspense quand les inconnus essaient tant bien que mal de s’immiscer dans leurs vies. Que s’est-il vraiment passé ?

En bref, une lecture que j’ai aimée. Par contre j’y ai trouvé quelques longueurs, et d’un autre côté, il y a des points qui auraient dû être approfondis.

Le scénario est assez réaliste, et moi qui n’accepte en aucun cas toutes ces formes de violence, j’ai, avec la lecture de ce roman, entendu un autre son de cloche, qui fait réfléchir, par contre quand on sait que ce sont les drogues fortes qui sont en fait, responsables de ce drame épouvantable, encore là, nos propres opinions refont surface.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
Commenter  J’apprécie          30
Aussi profond que l'océan

Aussi profond que l’océan est un bouquin nous contant l’histoire d’une famille brisée par la disparition d’un enfant et l’évolution de celle-ci à travers les années. C’est une histoire profonde, empreinte de vérité. On suit le périple émotionnel de cette famille à travers plusieurs personnages et surtout ce que chacun garde comme bagage suite au départ de Ben. C’est un livre profondément humain et sensible.

Le livre se passe en deux temps, et la deuxième partie, concernant le retour éventuel de Ben est tout aussi passionnant. On y retrouve des notions d’espoir et d’acceptation. Jacquelyn Mitchard traite également très bien de l’adolescence et de ses difficultés. Publié en 1996, Aussi profond que l’océan n’a pas pris une ride, et le style de l’auteur est vraiment top.

Bref, un vrai top pour moi que je vous conseille, et ce malgré le beau pavé.
Commenter  J’apprécie          30
Comme des étoiles filantes

Publié aux USA en 1996 et disponible en ebook depuis le mois de mai, "Comme des étoiles filantes" est un roman de l'écrivaine américaine Jacquelyn Mitchard, particulièrement connue pour son premier roman "Aussi profond que l'océan" (adapté au cinéma en 1999 avec Michelle Pfeiffer et Whoopi Goldberg) dont je vous parlerai bientôt.



Durant une partie de cache-cache, Veronika Swan, alors âgée de 12 ans, assiste à la mort de ses deux petites soeurs, égorgées par un homme dérangé.

Scott Early, diagnostiqué schizophrène, signe des aveux écrits et est placé en institution pour une durée maximum de 7 ans.

Pour Veronika, traumatisée depuis ce fameux jour, le verdict n'est pas suffisant.

Contrairement à ses parents qui, fidèles à la doctrine mormone, finissent par accorder leur pardon, la jeune femme ne parvient pas à tourner la page.

A l'annonce de la libération de Scott Early et de la grossesse de sa femme, Veronika part pour San Diego...



Les Swan m'ont fait l'effet d'une famille parfaite du type "Sept à la maison", entre scolarité à domicile, lectures choisies et multiples visites à l'Eglise. Rien qui dépasse.

Mais le meurtre de Becky et Ruthie va bouleverser les vies de Veronika et de ses parents.

La mère de Veronika, artiste, passe désormais la plupart de son temps à dormir.

Enceinte au moment du drame, elle accouche seulement deux semaines après d'un petit garçon auquel elle fournit les soins élémentaires mais sans parvenir à lui donner son amour.

C'est donc essentiellement Veronika qui s'occupe de son petit frère alors que son père est constamment absent, errant dans la forêt pour tenter d'apaiser son chagrin et trouver la force de continuer.

La jeune fille se retrouve livrée à elle-même. D'abord en proie à un profond sentiment de culpabilité qui lui fait imaginer en rêve d'autres fins plus heureuses, elle est prise d'une envie de vengeance.

Une faille au sein de ce système éducatif bien rôdé et qui laisse ses parents désarmés.

Le roman est centré sur l'évolution morale de Veronika à laquelle se greffe la question du pardon : est-il sans limites ?

La délivrance passe-t-elle par le pardon ou la vengeance ?



Heureusement que le personnage principal de Veronika m'intéressait car les autres m'ont semblé faire pâle figure, trop lisses et pas assez creusés.

L'auteure, sans être mormone, consacre une large part de son récit à la démystification du mormonisme et aux préjugés qui lui sont liés, comme la polygamie qui n'est plus de mise depuis la fin du 19ème siècle sauf chez les fondamentalistes.

Ou sur les raisons pouvant expliquer que les mormons aient beaucoup d'enfants.



" On trouve différentes théories expliquant pourquoi les mormons ont autant d'enfants. Personnellement, je crois qu'au début, quand Joseph Smith a lancé la religion, c'était probablement parce qu'ils avaient besoin de monde, afin qu'au moins l'un d'entre nous survive aux terribles persécutions à venir.

De nombreux mormons pensent encore que plus il y aura de mormons, mieux cela vaudra pour propager la bonne parole, raison d'être des missions.

L'Eglise enseigne que nous vivons tous au ciel avant de naître, et qu'il faut que nous ayons beaucoup d'enfants pour offrir des corps terrestres à ces âmes, tout comme ont été créés les corps physiques de Dieu et de Jésus, de façon qu'elles puissent descendre sur terre pour y être mises à l'épreuve.

Les êtres sont mis à l'épreuve afin de pouvoir tendre vers l'image de Dieu, et ça continue ainsi - chacun s'efforce de devenir meilleur et de faire le bien - même après, une fois mort." p.21





Pour ma part, j'ai su en lisant ce passage que je ne deviendrais jamais mormone :))



" Quand Clare et moi avons bu le thé Earl Grey que nous avions chipé dans l'une des boîtes de Madame Sissinelli, nous l'avons avoué et ne nous sommes presque pas fait gronder. Mon père a dit : " Tout le monde dépasse un peu les bornes de temps en temps". Nous avons du présenter des excuses à Madame Sissinelli et faire une rédaction sur la dépendance à la caféine." p.26





Bien que l'aspect religieux m'ait intéressée, je l'ai trouvé trop présent, étouffant, comme si le reste était un prétexte. Ca frôle l'apologie, au point que j'étais persuadée que l'auteure était mormone.

L'éducation que Veronica a reçue a, il est vrai, son importance dans sa décision finale mais j'ai trouvé que celle-ci aurait du peser davantage dans ce débat pardon/vengeance.

Je n'ai pas ressenti cette violence intérieure qu'on imagine dans ce genre de situation.

Globalement concernant le fond, et cela vaut aussi pour la forme, ça manquait malheureusement de tripes.



J'espère que "Aussi profond que l'océan" me plaira davantage. Mon souvenir du film est très flou, j'essaierai d'enchaîner les deux.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          30
Aussi fort que l'amour

Aussi profond que l'océan est un film qui m'avait bouleversée (inspiré du roman du même nom de Jacquelyn Mitchard, il vient d'être republié chez Archipoche). Lorsque j'ai vu qu'un livre de l'auteure était publié aux Editions de l'Archipel, je n'ai pas tergiversé bien longtemps avant de le lire.



J'ai eu un coup de cœur pour les personnages et le récit que nous livre Jacquelyn Mitchard. Totalement prise par le récit, révoltée par ce que subit Théia, angoissée par ces mystérieux appels anonymes et les menaces qui lui sont adressée. Aussi fort que l'amour est très addictif et traite sans parti pris le sujet de la réinsertion carcérale.



Si le récit est porté par la voix de Théia, qui nous confie ses difficultés à vivre le retour de son fils à la maison, ses doutes quant à ce qu'elle devrait ressentir ou ce qu'elle pense devoir ressentir vs ce qu'elle ressent vraiment; nous avons également la vision de Stefan qui, après trois ans de prison pour meurtre, tente, tant bien que mal de se reconstruire une vie. Il est beaucoup question de reconstruction, d'acceptation; Stefan s'interroge sur ce qu'il a le droit de vivre, désormais. Il est pétri de remords et cherche un moyen de faire "le bien" autour de lui, plus encore que ce qui peut sembler "normal", car il a des choses à se faire pardonner.



Stefan et sa mère suivent chacun un chemin différent mais subissent tout deux la haine et la méchanceté de tiers : Stefan parce que certains considèrent qu'il n'a pas suffisamment payé sa "dette" ou encore qu'il ne mérite pas de vivre, Théia parce qu'on lui reproche de mal avoir élevé son fils, de ne pas l'avoir suffisamment entouré pour qu'il en arrive à de telles extrémités.



A ces chemins de croix, à l'absence de l'être aimé, à la culpabilité, viennent s'ajouter des appels mystérieux et un homme masqué qui donnent au roman un petit air de thriller. Théia enfile son costume d'enquêtrice pour découvrir ce qu'il s'est réellement passé ce soir là.



J'ai bien aimé l'évolution des regards vis à vis de Stefan, la dichotomie des réflexions et des comportements à l'encontre d'un meurtrier en réinsertion. Les gens s'octroient le droit de juger voire d'exercer la sentence qu'ils trouvent "juste". Jacquelyn Mitchard aborde le sujet avec bienveillance et y pose une réflexion sensée.



Quelque part, il est aussi beaucoup question d'apparence, et l'on constate que les choses peuvent être mal perçues en fonction de la personne qui s'exprime.



Un roman percutant, sensible et sans doute un peu tabou qui se termine d'une manière qu'on avait peut être vu venir, mais qui exacerbe tous les sentiments qui nous ont traversé au cours de la lecture.
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
Commenter  J’apprécie          20
L'enfant des autres

Décès, enfance, partage, douleurs et déchirements vont souvent de paire.

Adopter, qu'est ce que peut bien entraîner pareille démarche?



Est ce une décision de complaisance, de réponse apportée à une volonté de satisfaire une volonté personnelle d'obtenir ce que l'on a décidé d'avoir?



Les attitudes sont souvent multiples et bien malheureusement, loin de l'attente de l'enfant concerné à qui l'on oppose trop souvent des attitudes de"bons comportements", "d'actions bien réfléchies".



Ce livre y fait parfaitement pensé. Bataille de volonté voulant se justifier en regard de l'autre "moins que plus".



Comme très souvent dans ce genre de situation, l'enfant "navigue" entre deux volontés qui sont toujours meilleures que l'autre.



Le style s'emmêle tout seul dans son imbroglio de ressentis et d'émotions.

Espérons que dans la réalité, il y a eu plus de maturité et d'écoute que ce qui ressort de cette écriture.



Commenter  J’apprécie          20
Aussi fort que l'amour

Stefan, 20 ans, sors de prison après avoir purgé une peine de trois pour le meurtre de sa petite amie Belinda au cours d’une soirée arrosé. Lorsqu’elle vient chercher son fils à la prison, Théa est choquée de voir que Jill, la mère de Belinda est aussi sur le parking, mais cette dernière finit par partir avant que Stefan, ne sorte. C’est là tout le début du mystère. Sur le chemin qui les ramène à la maison, dans le froid, et le blizzard, Théa et Stefan sont suivis de près par une voiture qui n’a pas de plaque d’immatriculation, et qui fait exprès de les percuter. Enfin à l’arrivée chez eux, c’est le comité d’accueil « Touche pas à nos filles » crée à l’initiative de la mère de Belinda qui les attend à la porte de leur domicile. Puis Théa, reçoit soudainement des appels suspects, une mystérieuse jeune fille qui dit savoir ce qui s’est réellement passé le soir du meurtre de Belinda. Le roman traite aussi au-delà de l’aspect suspense, de la rédemption de Stefan, et de ses efforts pour se réintégrer dans la société, que ça soit par le travail de jardinier qu’il effectue où l’association qu’il décide de mettre en place. Malgré des thématiques intéressantes, notamment la réinsertion, je n’ai pas accroché à ce roman. J’ai trouvé qu’il y avait des longueurs sans fin, qu’il manquait parfois des éléments, je n’ai pas réussi à m’accrocher aux personnages. Bref un petit flop en ce qui me concerne. Dommage.
Commenter  J’apprécie          10
Aussi fort que l'amour

Le sujet de ce livre m’a interpellée, celui de l’amour inconditionnel d’une mère, mais la lecture ne m’a pas convaincue.



Dès sa sortie de prison, le jeune Stefan est soutenu par sa mère, son père, tous ses proches et cela malgré les manifestations hostiles à sa libération. La famille reste soudée et malgré les difficultés, Stefan à une idée pour aider à la redemption d’anciens détenus en imaginant des rencontres entre agresseurs et victimes.



Le principal atout de ce livre est la réflexion autour du pardon possible pour les victimes et de la reconstruction des anciens prisonniers.



Par contre l’angle de l’amour maternel n’est pas aussi bien réussi, je n’ai pas ressenti d’émotions en lisant l’histoire de cette mère et son fils. Des longueurs et un rythme trop lent au milieu du roman m’ont déconcentrée et donné envie d’arriver plus vite à la fin.



Une rencontre plutôt ratée avec cette auteure qui a pourtant écrit de gros succès littéraires, peut-être une attente trop grande de ma part. N’hésitez pas à me partager vos avis sur cette lecture.
Lien : https://www.despagesetdesile..
Commenter  J’apprécie          10
Aussi fort que l'amour

Etre la mère d’un meurtrier. C’est cette thématique forte qui porte tout ce roman. Elle est forcément amenée avec les peurs, les interrogations, le jugement de toute la société, la difficulté de poursuivre une vie sereine.



Théa n’a jamais rejeté son fils, accusé du crime très violent de sa petite amie alors qu’il n’avait que 17 ans. Trois années durant, pendant son emprisonnement, elle l’a défendu contre les accusations de violences conjugales associées au meurtre. Elle s’interroge bien sûr : comment celui qu’elle a élevé a pu en arriver là ? Mais c’est à ses côtés qu’elle sera, lorsqu’il sort de prison, prête à reprendre leur vie de famille, à l’accompagner dans la reprise de ses études, la recherche d’un travail.



Mais Thea, Stefan et Jep sont victimes de harcèlement de la part d’un mystérieux jeune homme à capuche et Thea reçoit de mystérieux appels d’une jeune femme prétendant avoir été présente sur les lieux du meurtre alors qu’elle n’a jamais été évoquée lors de l’enquête. Aller de l’avant et passer à autre chose semble très vite impossible. J’ai beaucoup aimé cette mère courage, qui veut comprendre, qui est malmenée entre ses émotions, son amour de son fils et le besoin de savoir s’il y a encore des choses secrètes. D’autant qu’il y a l’espoir : et si Stefan, qui ne se souvient de rien en raison de la prise de drogues le jour fatidique, n’était finalement pas responsable ?



Ca semble impossible et énorme, on se méfie du revirement que l’auteure nous réserve tout comme cela semble aussi tellement irréel que ce jeune homme bon, aidant et qui va incroyablement rebondir dès sa sortie de prison, puisse être coupable d’un crime aussi violent. Ce roman a des airs de thriller psychologique. J’ai été très très surprise des révélations finales ! Mais ça reste vraiment un roman car tout l’intérêt de cette lecture porte vraiment sur les interrogations qu’il transporte, des questions qui se posent à nous lecteurs et nous amèneront forcément à une plus grande ouverture d’esprit. Est-ce qu’un criminel reste une mauvaise personne ? Est-ce qu’il peut aussi être bon, rebondir, changer ? J’ai beaucoup aimé ces thématiques.
Lien : https://liseusehyperfertile...
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jacquelyn Mitchard (344)Voir plus

Quiz Voir plus

Vendredi ou La Vie sauvage, Michel Tournier

L'aventure de Robinson et Vendredi se déroule:

Au XVIe siècle
Au XVIIIe siècle
Au XIXe siècle

20 questions
3496 lecteurs ont répondu
Thème : Vendredi ou La Vie sauvage de Michel TournierCréer un quiz sur cet auteur

{* *}