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Critiques de Jacques Saussey (1286)
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Cinq doigts sous la neige

Avec un titre qui donne le topo d'entrée, "Cinq doigts sous la neige", Jacques Saussey nous livre un excellent thriller où la panique fait pleinement des siennes. De nombreux rebondissements, de multiples illusions et faux-semblants pour le lecteur rendent le récit autant angoissant que captivant et l'intrigue encore plus brillante.



L'histoire est celle d'un romancier, veuf qui accepte que son fils tout juste majeur organise au domicile une soirée d'anniversaire avec ses amis, sans alcool et sans drogue. Sauf que, rien ne va se passer comme prévu ... Tout comme une soudaine tempête de neige, l'alcool et la drogue vont pointer le bout de leur nez avec leurs effets secondaires, mais surtout la soirée qui se voulait festive et joyeuse va se métamorphoser en un cauchemar sinon une véritable spirale infernale pour l'écrivain en raison de décisions prises dans l'action. Quand le tragique est lancé, plus rien ne peut l'arrêter et chacun va en faire les frais ...
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7/13

Assassinats sordides, alternance entre passé et présent, personnages de flic meurtris. Tout semble sonner tellement vu et revu… Et bien, croyez-moi, Jacques Saussey arrive pourtant à largement tirer son épingle du jeu dans cet univers du polar, avec ce nouveau roman !



7/13 est un livre aussi attachant que prenant, parce que justement l’auteur ne cherche jamais à bafouer les codes, tout en nous contant une histoire suffisamment singulière. De la belle ouvrage en somme.



Il faut dire que, si le récit débute de manière assez habituelle, il pique rapidement la curiosité. Par l’habile manière de décrire un passé, si loin si proche. Par la chaleur des mots de l’auteur qui, loin de contredire la froideur de l’intrigue, lui donne un vraie texture.



Une consistance émotionnelle due en bonne partie à l’attachement qu’on ressent envers les protagonistes. Des personnages récurrents que les lecteurs habituels de l’écrivain auront grand plaisir à retrouver, et que les nouveaux adopteront d’emblée sans trop sentir de manque.



Jacques Saussey n’est pas du genre à essayer d’en mettre artificiellement plein la vue. On sent sa démarche sincère, et son amour du polar transpire de ses pages. Il y a une âme dans ces lignes-là.



Voilà une intrigue intelligente, qui a sûrement demandé nombre de recherches et qui se fond parfaitement dans cette enquête, tout en y ajoutant une certaine singularité. Vous ne saurez que tardivement le pourquoi de ce titre énigmatique (et ne comptez pas sur moi pour vous en dire un seul mot).



7/13 est un polar dense, qui entrecroise (entrechoque ?) des éléments historiques et d’actualité, des événements qui ont marqué l’Histoire (ou qui marqueront celle à venir). C’est sombre et touchant à la fois, dur et poignant. Il faut dire que les ressentis des personnages laissent difficilement de marbre, sauf à être totalement insensible.



Et puis, il y a ces phases de respiration proposées par l’auteur, avec deux personnages secondaires assez surprenants (pas totalement inconnus des saussiens), et qui apportent un coté décalé à certaines scènes. Ajouter de l’humour à un récit noir est toujours risqué, mais c’est plutôt réussi ici.



Avec 7/13, tous les ingrédients sont présents pour passionner le lecteur de roman noir à la recherche d’humanité. Et l’intrigue historique risque fort de vous étonner.



Sans tambour ni trompette, Jacques Saussey continue à se faire une belle place dans le monde du polar. Du bon boulot !
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L'enfant aux yeux d'émeraude

Cinquième thriller pour Jacques Saussey et premier bon point de départ : le titre de ce roman sort des codes du genre et apporte ce brin de mystère qui titille la curiosité.



Pour ce récit, l’auteur a pris le risque de mélanger les types de narration, entrecoupant l’enquête traditionnelle par des chapitres dans la tête du sombre personnage de l’histoire. Un mode en « je » assez périlleux, mais que Jacques Saussey maîtrise vraiment bien jusqu’à la fin.



Bon ok, l’idée initiale n’est pas très originale. Elle aurait vite pu faire tomber le roman dans l’anonymat face à la pléthore de romans du genre. Mais ce n’est pas le cas, grâce à deux grands atouts sortis de la manche de l’auteur / manipulateur : cette plongée dans l’esprit dérangé du personnage et la plume alerte de l’écrivain.



Ces passages en « je » sont vraiment bien construits, l’écriture y est vivante, crédible et plutôt imaginative. Bref, on croit ce qu’on lit, on se met à « comprendre » le personnage, à le sentir, le toucher du doigt (expérience assez éprouvante d’ailleurs, tant son caractère est complexe). Tous les personnages sont d’ailleurs bien campés.



Petite précision : même si les personnages de flics sont récurrents chez l’auteur, il n’est pas gênant de n’avoir pas lu les précédents (la preuve, c’est mon cas).



Saussey actionne toutes les ficelles du thriller quand il le faut, ce qui fait que son roman se lit très facilement, avide que nous sommes de connaître la suite et le pourquoi du comment (que vous prendrez sur la caboche tout à la fin, bien évidemment). Une fin presque un peu trop rapide, et qui aurait mérité quelques pages supplémentaires, lues en apnée comme le reste.



Et il y a donc l’écriture de l’auteur, une plume empathique (même lors des passages violents, et il y en a quelques-uns), vigoureuse et généreuse dans ses émotions. De quoi tirer le tout véritablement vers le haut.



L’enfant aux yeux d’émeraude est donc un excellent divertissement, où les émotions négatives et positives s’entremêlent tout au long de cette course-poursuite qui tient bien la route.
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Ce qu'il faut de haine

Ce roman policier nous tient en haleine car on a, à la fois, l’enquête sur un meurtre et la voix du meurtrier qui explique comment il a pris au piège une femme pour lui faire payer la mort de son frère. Le roman commence par la découverte d’un corps de femme en putréfaction. Or l’autopsie révèle qu’elle est morte seulement deux jours avant. Ce meurtre horrible questionne Alice qui a découvert le corps, Jacques son père et Marianne l’officier en charge de l’enquête. Et pendant que l’étau se resserre sur la personne qui a tué, résonnent en nous les confidences du tueur dont la haine ne s’est pas éteinte avec la mort de sa victime.



Un bon cru de Jacques Saussey, qui plus est, l’intrigue se déroule pas loin de chez moi, dans le Morvan. Je vais regarder les Morvandiaux d’un autre œil !

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Ce qu'il faut de haine

Saviez-vous que plusieurs séquences du film « La grande vadrouille» ont été tournées dans l’Yonne, à proximité de Vézelay ? Je l’ai découvert, mais à la lecture du dernier roman de Jacques Saussey, il n’est pas impossible que vous alliez y faire un saut , pour d’autres raisons moins cinématographiques.

L’ami Jacques, icaunais également, cache en effet bien son jeu. A le voir comme ça sur les salons, toujours courtois et gentil , l’allure bonhomme, on n’imaginerait pas un seul instant qu’il puisse inventer des crimes aussi abjects.



Car c’est bien un meurtre à la mise en scène épouvantable que va découvrir la jeune Alice Pernelle , 19 ans, en cette fin de mois de novembre, sur la rive de la Cure, à proximité du village de Pierre-Perthuis. Alertée par le père d’Alice la gendarmerie prend les affaires en main, plus tard rejointe par une officière de la Police Judiciaire parisienne, la capitaine Marianne Ferrand, le corps étant celle d’une femme habitant à Paris. Une femme à la réputation redoutable de cost-killer, prête à sacrifier le job de femmes et d’hommes sur l’autel de la rentabilité, sans montrer la moindre émotion et quitte à avoir quelques suicides sur la conscience. Même si personne ne semble regretter sa disparition, qui peut avoir autant de haine pour commettre un crime si odieux ?



L’auteur fait mouche dans ce polar très noir non loin de la colline éternelle de Vezelay.

Comme la plupart des livres de Jacques Saussey, il est parfaitement impossible de lâcher le roman tant le récit vous prend par les tripes. Les personnages sont parfaitement léchées comme le récit qui ne faiblit pas un seul instant et nous embarque dans ces multiples enquêtes - l’officielle de police mais aussi celle d’Alice qui souhaite découvrir la vérité sur sa macabre découverte - Le scénario alterne avec intelligence entre le témoignage du meurtrier qui rejoue le «film» pour nous et dévoile peu à peu toute l’organisation mise en place pour obtenir le crime parfait et les différentes enquêtes publiques ou privées. L’auteur est également passé maître dans le brouillage de piste comme dans la mise en haleine, les rebondissements ne manquant pas.

En bonus, il nous offre une petite visite de la région qui ne manque pas d’attraits pour les amateurs d’air pur et de nature préservée.

Je recommande fortement.



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L'Aigle noir

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose « L’aigle noir » de Jacques Saussey que je remercie pour son adorable dédicace. J’ai adoré ce thriller captivant et poignant qui nous emmène dans l’océan indien, sur l’île de La Réunion. Un ex- commandant de police lyonnais enquête sur le décès accidentel du fils d’un riche propriétaire d’une vanilleraie. L’intrigue est redoutable et complexe, mêlant manipulations, monstruosités et abus sexuels sur mineurs. Vous effectuerez une plongée dans des paysages de rêves où engeance côtoie lagons et forêts tropicales. Le personnage principal, très attachant est tourmenté et écorché. Sa psychologie est finement analysée. L’auteur m’a séduite grâce à une plume brillante, percutante incisive et visuelle. Voici un excellent thriller très émouvant qui dénonce des crimes malheureusement encore d’actualité.

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Du poison dans la tête

J’ai découvert Jacques Saussey en participant comme jury au Prix Polar 2018 avec son roman « Ne prononcez jamais leurs noms » qui m’avait impressionnée. Depuis, j’ai lu deux autres livres du même auteur. Aussi quand ai-je vu ce roman sur Netgalley, ai-je demandé à le lire. Je ne le regrette pas même si, il faut bien le dire, j’ai trouvé ce roman en deça des autres.

Pourtant le sujet m’intéressait car Jacques Saussey évoque l’emprise de certains pervers narcissiques sur leur compagne et des ravages qu’ils peuvent provoquer. La sœur de Ludo, un des inspecteurs qui travaille avec Magne, s’est suicidée, après avoir vécu quelques mois aux côtés d’un type, toujours resté dans l’ombre, qui l’a manipulée et détruite. Il se fait aider par un autre inspecteur Fred, un geek capable de percer tous les secrets des gens sur Internet, pour retrouver cet homme et lui faire payer.

Parallèlement, Magne reçoit un colis étrange de la part d’un ami d’enfance qui l’amène à enquêter sur la mort d’une jeune fille, son premier amour d’ailleurs, violée et tuée par quelqu’un dont on n’a jamais trouvé la trace. Cette affaire personnelle va l’éloigner de sa compagne qui rencontre, de son côté, des ennuis en la personne d’une femme, revenue des ombres, et qui réclame son fils, Oscar, l’enfant adopté par les Magne.

Il y a donc trois intrigues développées dans ce roman et j’ai trouvé qu’il y en avait deux de trop. J’aurais préféré que Jacques Saussey se consacre exclusivement à l’affaire du pervers narcissique, sujet ô combien difficile, d’autant que le personnage développé par l’auteur montrait bien tous les travers de ces hommes dont l’unique but est d’étouffer tout esprit d’indépendance chez leur femme/compagne. La manière d’ailleurs dont Fred et Ludo parviennent à coincer leur homme, m’a mise mal à l’aise. Doit-on être encore plus pervers qu’eux pour les neutraliser ? J’ai refermé le livre sans être convaincue par ce nouvel opus.

Je remercie en tout cas les Editions French Pulp et Netgalley de m’avoir permis de découvrir ce roman.

Challenge multi défis 2019


Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Quatre racines blanches

Après avoir découvert Jacques SAUSSEY au travers de son roman « Ne prononcez jamais leurs noms », je me délecte une fois de plus avec ce jeune et talentueux auteur dont le grand Franck Thilliez a fait l'éloge ! Une fois de plus, ce nouveau venu est tout à la fois prometteur et efficace.



Cette fois-ci, le Capitaine Daniel MAGNE voit son affaire délocalisée au Canada. Enfin, son « affaire », façon de parler car présent au Québec pour un séminaire, il sympathise avec un collègue canadien qui se prend une balle et meurt, tandis qu'il sombre dans un coma quelque temps, seulement blessé par ladite balle.



Pour venger la victime, il donne son accord pour aider la police locale, étant le seul témoin de l'enlèvement d'une femme apparemment sans histoire et étant la seule personne à avoir pu apercevoir le regard de l'auteur de ce crime, regard qui l'obsède. Inquiète, Lisa HESLIN s'embarque pour le rejoindre et vivre intensément un séjour qu'elle n'avait pas imaginé de la sorte ...



Avec « Quatre racines blanches », Jacques SAUSSEY nous dépayse en nous immergeant dans le grand froid canadien et sa métropole. Il confirme ainsi son talent avec une histoire très bien ficelée en restituant des propos, un vocabulaire typique ainsi que des données authentiques sur les dérives du communautarisme, sur les zones de non-droit, les rivalités entre les pègres locales et leurs trafics ainsi que sur les réserves indiennes et leurs rites. L'intrigue et l'enquête démarrent sans temps mort et c'est un vrai page turner que l'on tient entre ses mains, sans vouloir le lâcher de sitôt.



Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture avec bien entendu de grands frissons dûs à certaines descriptions des crimes perpétrés au cours de l'histoire, mais la lecture de ce nouvel opus mérite largement un détour

(et 5 étoiles de satisfaction) !
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Ce qu'il faut de haine

Voici mon retour de lecture sur Ce qu'il faut de haine de Jacques Saussey.

Ce matin-là, comme tous les dimanches, Alice Pernelle s’éclipse de la maison de ses parents pour aller courir avec son chien dans la campagne environnante.

Mais en arrivant au bord de la Cure, cette rivière qui traverse le village de Pierre-Perthuis, une scène terrible lui coupe les jambes et lui soulève l’estomac.

Un corps écartelé entre quatre arbres et grouillant de vers.

Alors que les enquêteurs en charge de l’affaire font d’étranges découvertes lors de l’autopsie et se confrontent à de nombreux témoignages décrivant la victime comme une femme prétentieuse et impitoyable, Alice, elle, est incapable de renouer avec l’insouciance de sa vie étudiante.

Hantée par les images de ce cadavre, elle aussi va avoir besoin de réponses pour avancer.

Ce qu'il faut de haine est un très bon thriller que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.

C'est le premier roman que je lis de Jacques Saussey et je serais ravie de le lire de nouveau, si j'en ai l'occasion.

Un cadavre est découvert dans un état épouvantable (âmes sensibles, s'abstenir..) par la jeune Alice, 19 ans, étudiante en médecine. Elle a l'habitude de voir certaines choses mais là c'est trop pour elle. Trop.. mais en même temps fascinant !

Alors qu'une enquête officielle est diligentée, Alice ne peut pas s'empêcher de vouloir trouver des informations sur la victime, sa famille et.. accessoirement le coupable !

Coupable qui m'a stupéfait, j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça. L'auteur m'a vraiment surprise. Bravo car il commence à devenir rare de réussir à m'étonner ainsi.

Le meurtrier est très intrigant de par sa personnalité et son comportement. Les horreurs affligées au cadavre sont réellement monstrueuses ! Comment peut t'on faire un truc pareil ? Et.. pourquoi ??

L'étau se resserre, les rebondissements s'enchainent, pour un final auquel je ne m'attendait pas.

Je n'ai pas tout à fait eu un coup de cœur pour Ce qu'il faut de haine, mais j'ai apprécié ma lecture, que je note quatre étoiles et demie.
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Toucher le noir

Même si j’en ressors moins convaincu que par les deux précédents opus, « Toucher le noir » m’a offert un bon moment de détente.

J’ai aimé découvrir à travers ces nouvelles quelques plumes qui m’étaient jusque-là inconnues.

J’ai particulièrement aimé le texte de Valentin Musso, qui nous pour un « Retour de soirée », nous offre une expérience inattendue dans un restaurant plongée dans une obscurité totale. Tout est dit en peu de pages c’est à la fois glaçant et assez drôle, pour peu que l’on apprécie l’humour, Noir, bien sûr.

Merci à NetGalley et aux Editions Belfond.

#Toucherlenoir #NetGalleyFrance



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Colère noire

COUP DE CŒUR !!! un très grand merci aux éditions French pulp et à babelio pour ce roman reçu lors de la dernière masse critique "mauvais genre". Un mauvais genre comme cela j'en redemande... faut voir ma tête de zombie ce matin je voulais absolument le terminer ...

Bref une histoire de dominos ...Un industriel meurt électrocuté dans sa baignoire un dimanche soir à Paris. Étrange mort que celle-ci ! pas vraiment le look à se suicider le dénommé Taillard, industriel de l'acier, fort connu dans le monde de l'industrie et de la politique ! C'est Daniel Magne commandant de police qui est chargé de l'enquête parce que les services normalement compétents sont débordés ,plan vigie pirate entre autres choses,alors on confie cette affaire poisseuse à un commissariat du X ème arrondissement! Pour cela Magne s'adjoint les services d'une nouvelle recrue Lisa Heslin. Une enquête à multiples rebondissements, un meurtrier à peine identifié qu'il est assassiné et ...ainsi de suite . Une région de l'Yonne autour de Sens sert de décor à une intrigue au rythme trépidant avec une brève incursion à New-York et un petit tour en Afrique du Sud .

C'est du vif argent , les pages se tournent à vitesse V et j'ai adoré .... A bientôt Mr Saussey .
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L'égorgeur

Voici mon retour de lecture sur L'égorgeur de Jacques Saussey.

Depuis des semaines, un homme suit une femme dans la rue jusqu'à son domicile. Elle ne s'est encore aperçue de rien. Que cherche-t-il ?

L'égorgeur est une nouvelle qui nous permet de suivre pendant quelques pages un homme. On comprend rapidement que c'est lui que tout le monde nomme L'égorgeur.

Il a repéré une proie, une jeune femme blonde. Il est là, tapit dans l'ombre et veille..

Son idée, on la comprend rapidement, est de tuer sa proie..

Va t-il arriver à ses fins ??

L'égorgeur est une nouvelle vraiment très courte, et la fin m'a laissée sur ma faim. C'est dommage car cela ferait un excellent roman.

Le personnage principal est assez fouillé, sa personnalité fait froid dans le dos de même que ses intentions.

Mais, les questions que l'on se pose au début ne sont pas forcément résolues à la fin de notre lecture, c'est dommage. Quand à la fin j'ai du la relire deux fois pour la comprendre totalement.

Ma note : 3.5 étoiles.
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Ce qu'il faut de haine

Un des intérêts de Babelio est de repérer dans la masse des sorties des livres et des auteurs auxquels on aurait pas pensé. C’est encore une fois le cas, grâce aux amis Babelio qui ont rédigé quelques critiques fort positives sur ce polar d’un auteur qui m’était inconnu, mais que je vais retrouver dès que possible : Jacques Saussey.



Alice Pernelle, une étudiante à Paris mais originaire du coin, découvre au cours de son jogging au bord de la rivière qui coule auprès d’un petit village du Morvan un cadavre particulièrement violenté autour duquel tournent des essaims de mouches. L’autopsie confirme des mutilations et des actes de torture. L’assassin s’est acharné sur sa victime. Pourquoi cette violence ? Le tueur est-il de la région ? Quel est le lien entre l’assassin et sa victime, qui paraît rapidement avoir accumulé plein d’ennemis de par son attitude détestable ? DRH chargée des basses besognes de réduction d’effectifs, elle a procédé ainsi à de multiples licenciement sans aucun affect, ni prise en compte des situations personnelles. À son passif aussi, quelques suicides d’employés. Elle laisse une fille de dix-huit qui n’a pas l’air navrée de cette perte.



La construction du récit enchaîne les chapitres entre le gendarme en charge de l’enquête local, un de ses bons amis qui n’est autre que le père d’Alice, la policière chargée sur Paris d’explorer l’environnement de la victime, et Alice elle-même, qui, traumatisée par ce qu’elle a vu, mène à son tour l’enquête pour tenter de chasser ses cauchemars.



La mise en place est rapide, le rythme soutenu, le lecteur enchaîne vite les pages dans un climat de tension qui ne cesse de monter. Le contexte local autour d’un petit coin de France bien tranquille est fort bien amené. On se prend à vite à considérer avoir en main un de ces polars cinq étoiles finalement assez rares. Mais le final déçoit un peu. Après avoir fait monter l’intrigue à des sommets, Saussey conclue petitement. Reste un excellent polar français bien prenant.
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L'Aigle noir

Mes dernières lectures m’ayant entraînées dans des contrées froides, j’avais envie de soleil…



Ce roman se déroulant sur l’île de la Réunion, c’était la bonne destination à prendre, surtout qu’il y a quelques jours, j’avais vu un reportage sur cette destination de rêve, à la télé (Échappées belles). Puisque j’avais révisé La Réunion, j’étais parée !



Les émissions de télé nous vendent du rêve, des beaux paysages, des gens que l’on a envie de rencontrer, elles ne nous montrent jamais l’envers du décor, comme le fait le roman de Saussey. Lui, il nous parle de délinquance, de drogues, de personnes au chômage, de croyances vaudoues (♫ un sorcier vaudou, m’a peint le visage ♪)…



Alors oui, ses décors sont de rêve, il les décrit très bien, je m’y serais crue sans jamais y avoir mis les pieds, mais ce n’était pas un voyage merveilleux ! Dans son roman, j’ai crapahuté comme pas possible ! Moi qui voulais me la couler douce, c’est raté.



Ce thriller n’est pas bourré d’action et d’adrénaline (sauf pour le final), on ne court pas partout, le récit prend le temps de se construire et les chapitres alterneront les faits se déroulant en 2016 et ceux du présent, en février 2020. Non, pas de panique, l’auteur nous parlera très peu de la covid, ce sera quelques lignes.



Par contre, on croisera une saloperie vraiment atroce qu’on n’arrivera jamais à éradiquer : des hommes incestueux et pédophiles. Il devait y avoir un nid à La Réunion, pas possible autrement, on dépasse quasi celui de l’Église, c’est vous dire la concentration de types dérangés à enfermer.



Le titre aurait dû me mettre la puce à l’oreille… L’aigle noir ! ♫ Un beau jour, ou peut-être une nuit.. ♫ Dans ma main, il a glissé son cou ♪ Gloups, mais de quel cou parle-t-on ??



Le roman, sans posséder un rythme trépidant, n’en reste pas moins addictif : Paul Kessler, flic de Lyon retraité, mène une enquête en off, sur l’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à Pierre Bourdonnais, fils d'Hubert Bourdonnais.



C’est le père qui lui a demandé et notre flic va soulever bien des mystères, lever bien des lièvres et son enquête se mêlera avec les morts bizarres et violentes qui surviennent sur l’île. Non, pas envie d’aller en vacances à la Réunion, moi… Merci monsieur Saussey !!!



L’auteur prend donc le temps de nous présenter l’île, microcosme, sa nature, son climat, sa population, les personnages importants que nous croiserons, et, à l’aide de chapitre assez court, il arrive à donner du rythme sans pour autant que son policier coure partout comme un dingue.



On reste dans une enquête réaliste, avec du mystère et une résolution loin de ce que j’aurais pu penser. Les sujets difficiles que sont l’inceste et la pédophilie sont bien intégrés dans le récit et bien traités. Sans que l’auteur aille trop loin ou ne fasse que survoler ce sujet horrible. On trinque tout de même en lisant ces passages où des adultes abusent d’enfants et jouent avec leurs sentiments, leurs peurs. Ignobles, ils sont (les pédophiles).



L’alternance des chapitres au passé et ceux au présent donnent à l’histoire un goût de mystère, de sang, et de questionnement, car on ne sait pas à quel moment les deux récits se télescoperont, ni comment tout cela se terminera.



Un thriller qui prend son temps, un thriller qui vous emportera à La Réunion, pour un voyage qui mêlera le rêve au cauchemar, un thriller qui a tout d’un roman noir. Un thriller que j’ai dévoré, même si pour certains passages, j’ai eu un peu de mal, tant on entrait dans ce que l’humain a de plus sombre, de plus dégoutant, de plus abject.



Un thriller réussi !


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L'Embaumeur : Sens interdit[s]

Neuvième aventure de l'embaumeur alias Luc Mandoline, un enquêteur dont la profession initiale est assez atypique et peu propice aux vocations. Malgré tout cela, le personnage est loin d'être sombre mais plutôt bien en forme, avec un humour décapant et un instinct de profileur bien aiguisé. Ses dons, il en aura bien évidemment besoin dans la mission qui lui est confiée à proximité de Sens, où des enfants de notables ont péri et où la présence d'un serial killer particulièrement méticuleux semble agir, sans trop laisser d'indices ...



Un bon thriller certes court mais avec l'esprit lucide d'un ex-légionnaire reconverti dans la thanatopraxie et de bonnes réparties.

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Toucher le noir



De retour chez elle après une soirée mémorable, Ashley emmena Aksil directement dans sa chambre, sans plus tergiverser.

C'était vraiment magique ce second rendez-vous. Elle n'avait jamais rencontré de garçon aussi épatant. Il était non seulement beau mais également raffiné, cultivé, altruiste et généreux.

Aksil était pompier, il sauvait tous les jours des vies humaines en mettant en péril sa propre existence. Et hier soir il l'avait emmenée à la soupe populaire où elle l'a aidé à donner un repas décent aux trop nombreux sans abris, qui toujours les remerciait d'un sourire ou d'un simple signe de tête. C'était gratifiant. A ses côtés elle devenait meilleure.

Sans attendre, leurs corps brûlant d'un ardent désir, ils s'embrassèrent avec fougue.

Leur raison disparut progressivement au profit d'une passion dévorante et déjà de premiers vêtements tombèrent au sol. Ils n'étaient plus guidés que par l'envie de nouvelles sensations, à la découverte de leurs corps respectifs, totalement enivrés.

Aksil humait le parfum d'Ashley, effleurait sa peau d'une incroyable douceur. Rien que ce contact lui donnait déjà le vertige.

Peau d'ébène contre peau d'albâtre, le yin et le yang prêts à se retrouver et à unir leurs courbes pour ne plus faire qu'un.

Ashley gardait les yeux ouverts, admirant le torse musclé de son amant couvert de fines gouttes de sueur. Elle massa ses épaules puis s'attarda sur son torse couleur charbon, toucha ensuite ses abdos parfaitement dessinés et tout aussi noirs avant de descendre lentement encore et de se saisir ...



***



Il n'en fallut pas davantage pour donner à Yvan Fauth la nausée. Il a lu quelques nouvelles d'auteurs amateurs souhaitant figurer dans le troisième volet de nouvelles réservées à l'exploration des cinq sens version macabre et meurtrière.

Le titre sera toucher le noir, pas toucher un noir et encore moins coucher avec un black.

C'est ainsi que mon manuscrit partit à la poubelle.

Même s'il sera bien question d'hommes noirs dans la terrible nouvelle Zeru Zeru de Maud Mayeras qui dénonce des pratiques toujours en cours dans l'Afrique d'aujourd'hui. Comme un conte d'une inimaginable cruauté. A part que ça n'a rien d'une simple fable.



Je trouve que très peu d'auteurs ont respecté le thème du recueil. Le sens du toucher, sans recopier l'intégralité du dictionnaire, c'est tout ce que peut ressentir notre épiderme. Les températures, le contact d'un mur rugueux, d'un livre écrit en braille. Une pression exercée ou encore la distinction des formes. Tout ce à quoi est sensible notre vaste système nerveux : sensations de douleur, de picotements, plaisir sexuel, en résumé toutes ces informations qui remontent de notre peau jusqu'à notre cerveau.

Ici, il est davantage question de dons artistiques et plusieurs auteurs ont même détourné le sujet en écrivant mot pour mot "toucher le noir" comme ils auraient pu rédiger "étreindre les ténèbres".

Comme pour se justifier et dire que les règles du jeu ont bien été respectées.

Je trouve dommage d'imposer désormais des sujets à chaque publication de recueil, mais même si l'imagination des auteurs peut s'en retrouver bridée il faut admettre que c'est également intéressant de voir toutes les directions insoupçonnées qu'une même thématique peut parfois prendre.



Franck Thilliez et Laurent Scalese ont en tout cas joué le jeu. Ce n'est pas leur première collaboration puisqu'en 2013 ils avaient déjà publié "L'encre et le sang" aux éditions Pocket.

Ils ouvrent ce recueil avec "8118 - envers" et le clôturent avec "8118 - endroit". Vous ne serez pas sans remarquer que le chiffre choisi peut aussi bien se lire à l'envers comme à l'endroit.

Alors non, il ne s'agit pas de deux nouvelles complémentaires ( encore que ) mais d'un texte qu'on vous propose de lire en commençant par le début, ou par la fin. Leur histoire nous projette quelques années dans le futur aux Etats Unis, pays plus que jamais sous la pression du lobbying des armes à feu. Même si certains romans se sont déjà prêtés à ce genre d'exercice, c'est la première fois que je lis une nouvelle respectant tous les codes du genre ( jusqu'à la chute ) dans ce format. Impossible de parler du don d'un des principaux personnages sans gâcher la fin d'un des textes, mais on est tout à fait dans le sujet.

Un peu déroutant au départ, on peut rapidement se raccrocher au fil conducteur de chaque partie mais c'est avant tout par l'originalité de sa construction que se démarque cette histoire.



Solène Bakowski, auteure des géniaux Miracle Une bonne intention, a également assuré sa part du contrat avec "L'ange de la vallée" qui présente de nombreux degrés de lecture. Dans un monde imaginaire, une fillette va redonner progressivement foi aux habitants victimes de la sécheresse annihilant leur récolte.

Telle une sainte, un messie, elle possède notamment le don de guérison. D'un simple toucher.

Mais que représentent l'innocence et la bienveillance dans un monde perverti par la cupidité et le profit ?

Les miracles ont-ils un prix ?



Ghislain Gilberti nous offre quant à lui une nouvelle à tiroirs avec L'ombre de la proie. Qui fait automatiquement penser à Une nuit en enfer. Il joue avec les genres, avec les codes, entraînant à trois reprises le lecteur dans une nouvelle direction insoupçonnée. Pourtant, dès les premières lignes, l'ambiance malsaine semble posée. Un pédophile suit une gamine, la petite Alice, repérant la moindre de ses habitudes quotidiennes en attendant le bon jour pour agir. Mais lui même est surveillé par une milice armée et prête à intervenir quand il passera à la vitesse supérieure. Mais qui est réellement la proie dans ce jeu du chat et de la souris ? Quant au Noir, il sera bel et bien touché. Au sens propre.



Benoît Philippon, Danielle Théry et Jacques Saussey ont privilégié l'art pour illustrer la notion de toucher. Le tatouage, la musique, et le dessin. Trois disciplines qui demandent pour être reconnues du savoir-faire, du travail, du talent. Des mains seront écrabouillées, torturées, coupées ( par exemple une femme poursuivie en danger de mort coupe son avant-bras et le jette à ses chasseurs pour avoir une chance d'échapper à son sort funeste au début de la nouvelle de Benoît Philippon ) mais si les mains symbolisent le sens du toucher, ce n'est pas le cas du don artistique.

Rien à signaler sur le texte de Danielle Thery, il s'agit ni plus ni moins de résoudre une affaire policière, celle du meurtre d'un jeune pianiste quelques jours avant un concours primordial.

Des mains en or de Jacques Saussey m'a d'abord plu avec son pacte entre un directeur de pénitentier sans scrupules et un prisonnier surdoué en dessin. Mais le récit traîne un peu en longueur et finit un peu en pétard mouillé. Avec une impression de déjà vu comparé aux textes que le joaillier avait déjà rédigé pour les recueils Santé ! et Dons.

J'ai beaucoup aimé en revanche Signé de Benoît Philippon, histoire dans laquelle les premières oeuvres d'art de Marcy, artiste underground dont la popularité n'a fait que croître, valent des millions. Les peaux des personnes qu'elle a tatouées sont vendues à prix d'or sur le darknet. Son plus grand fan, le plus grand collectionneur ce ces peaux écorchées, organisera un tête à tête avec avec son idole. Beaucoup de tension mais aussi énormément d'humour dans ce texte plaisant.



Beaucoup d'humour et de tension également dans la longue nouvelle de Michaël Mention pour qui le noir est le pétrole. Il choisit comme contexte un ascenseur en panne de la plus grande firme pétrolière des Etats Unis en 1971 ( la Alpha Oil compagnie ) dans laquelle deux hommes enfermés vont devoir discuter. On les suit minute par minute comme un étrange couple qui n'a rien de commun mais qui pourtant n'est pas réuni ce soir là juste par hasard, le tout dans un contexte historique particulier.

Mais là encore je cherche encore le sens du toucher dans un texte qui n'est pas inintéressant mais qui souffre de quelques longueurs.



Un peu d'écologie également avec Eric Cherrière et sa Mer Carnage. Pas grand chose à voir avec le toucher là non plus, si on excepte la sensation de frôler une âme des plus noires lors d'une intervention chirurgicale du cerveau. Cependant, la nouvelle demeure une réussite en mettant en comparaison et en lien deux crimes atroces reliés de bien des façons. Un assassinat des plus horribles où une famille périt sous les coups d'un sociopathe assez fou pour extraire un foetus du ventre de sa mère et le poser dans un berceau. Et un fabricant de plastique, seul survivant de cette tragédie qui a mis tout son coeur à développer l'entreprise de son père jusqu'à avoir des entreprises implantées partout dans le monde. Et le pollueur, l'un des acteur du septième continent, va enfin avoir la chance de se venger de l'homme qui lui a tout pris.

Des années après un meurtre aussi odieux un pardon est-il encore possible ?

Le bien, le mal, tous les repères sont faussés dans ce texte qui part un peu dans tous les sens mais qui m'a plu.



Quant au texte proposé par Valentin Musso, il commence de façon extrêmement surprenante avec le retour de soirée d'un couple qui discute en voiture, un retour qui ne va pas tout à fait bien se passer. L'auteur met en avant trois des cinq sens : la vue, le goût et le toucher. Cette fameuse soirée s'est en effet déroulée dans un restaurant où on mange en aveugle, devinant les aliments par leurs formes et leurs saveurs.

Si on peut deviner la chute assez rapidement, l'idée de départ n'en demeure pas moins originale.





Je ne peux pas vraiment dire que beaucoup de nouvelles m'ont vraiment fait vibrer, mais aucune ne m'a déplu non plus. C'est très rare d'ailleurs quand je lis autant d'auteurs différents à la suite de ne pas faire le grand écart.

Mon léger regret, je l'ai déjà évoqué. On sent quand même les nouvelles commandées aux auteurs pour l'occasion et tous n'ont pas joué le jeu, ou n'ont pas eu l'inspiration nécessaire et se sont rattrapés aux branches pour coller vaguement au titre du recueil ( et même pas à son sujet ). Le toucher n'était pas non plus le sens le plus facile à exploiter.



***



Après l'amour, Iksal s'endormit entre les bras d'Ashley. Elle le contempla longuement, la lueur de la pleine lune illuminant sa chambre. Il avait l'air si fragile ainsi lové contre elle.

La fatigue finit par s'emparer d'elle à son tour et elle embrassa ses lèvres tout doucement, ressentant encore des frissons de plaisir.

Elle se promit de tout faire pour que dure leur relation, persuadée qu'elle était enfin tombé sur l'homme qui saurait prendre soin d'elle.

D'atroces bruits de craquements la firent se réveiller deux heures plus tard. Ils provenaient de son nouvel amour qui la serrait toujours contre elle, mais beaucoup plus fort, avec des bras désormais tordus.

Elle sentit ses griffes se planter dans son dos et hurla quand elle vit son visage, ses yeux rouges qui la fixaient, sa gueule dont les dents lui arrachèrent la carotide en un seul coup de mâchoire.

La dernière chose qu'elle sentit, du bout des doigts, fut la douce fourrure d'Iksal.





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Le loup peint

Première lecture de Jacques Saussey pour moi, j'ai lu de bons avis sur cet auteur et l'ai rencontré à plusieurs reprises sur des salons de livres.



J'ai aimé ce récit mené tambour battant en effet dès le début nous suivons Vincent un jeune vétérinaire, celui-ci va voir sa vie basculer en rentrant de chez Marion sa maitresse un soir. Il va se faire pourchasser par d'autres personnes à bord d'une autre voiture. Vincent parviendra a en réchapper de justesse et à rentrer chez lui mais la encore tout ne se passe pas comme prévu.



Dès le début cela commence très fort mais ceci n'est qu'une petite partie de tout ce qui se passe dans ce livre, une intrigue complexe avec des personnages plus ou moins névrosés.



Cela me donne envie de lire d'autres livres de l'auteur.



J'ai aimé aussi les clins d’œils à ses amis écrivains en effet certains noms de sont pas inconnus.
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Ce qu'il faut de haine

L’histoire débute par une découverte macabre. C’est pendant son jogging avec son chien qu’Alice Pernelle découvre le corps d’une femme le long de la rivière, celui-ci grouille de vers et montre un spectacle qui va hanter la jeune femme.

Les enquêteurs vont finir par découvrir qu’il s’agit de Valérie Freysse, une femme que tout le monde décrira d’impitoyable.

Mais que s’est-il passé pour que cette femme termine morte dans un sale état au bord d’une rivière ?



Dans ce livre Jacques Saussey nous livre une histoire que j’ai trouvé extrêmement bien ficelée. Dès le début on se pose un tas de questions sur la victime et du pourquoi on l’a tué. Et durant tout le récit je n’ai jamais pu deviner qui avait tué cette femme, ni pourquoi, il m’a fallu attendre que l’auteur nous délivre les raisons pour connaître le dénouement !

J’ai malheureusement trouvé que cette histoire mettait parfois un certain temps à aboutir, et c’est peut-être volontaire pour nous faire attendre et créer du suspense, mais cela m’a plus fait ressentir de la lassitude dans ma lecture que vraiment du suspense, dommage.

Cependant j’ai beaucoup aimé la façon dont l’histoire est racontée, avec ces chapitres courts on tient un rythme assez nerveux et très addictif.

Et puis dans chaque chapitre on va suivre plusieurs personnages liés à l’affaire, ainsi que le tueur et j’ai beaucoup aimé cette façon de nous raconter cette histoire.



En conclusion, ‘Ce qu’il faut de haine’ est une histoire bien ficelée et malgré certaines longueurs, une belle découverte d’un auteur que je lis pour la première fois ! Merci aux éditions Fleuve et à l’auteur de m’avoir permis de lire ce livre !

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Quatre racines blanches

Quatre racines blanches était là, sur l'étagère, au milieu de dizaines d'autres livres dans ce café, lieu de rendez-vous de bookcrosseurs lausannois.

Je l'ai pris en main une fois, deux fois et reposé autant de fois. Et puis en partant, j'ai craqué. Je l'ai glissé dans mon sac à dos, déjà rempli d'autres trouvailles puis je l'ai oublié chez moi sous une pile à la hauteur indécente.

Au moment de choisir mes lectures de vacances, Quatre racines blanches s'est rappelé à moi et je me suis dit qu'un livre dont l'action se passe sous la neige et dans le froid québécois pouvait être drôlement dépaysant pour des vacances dans la fournaise humide du Japon profond.

Et j'ai très bien fait !



Quel roman intéressant ! Jacques Saussey, dont c'est ma première lecture, choisit et mélange avec talent des thèmes aussi variés que : culture québécoise, rivalités entre bandes, tribus amérindiennes, policier corrompu, paléontologie, vendetta, criminalité, travail social, pauvreté en Haïti, mafia japonaise...

Ce mélange pourrait devenir un grand n'importe quoi. Mais l'auteur très talentueux sait jongler avec finesse et intelligence entre ces différents éléments. L'enquête des policiers français et québécois devient de plus en plus passionnante au fil des pages. Jusqu'à la dernière ligne, le suspense est à son comble pour le plus grand plaisir du lecteur !

Jacques Saussey aime transmettre ce qu'il a reçu et appris. Et moi, à ses côtés, j'ai aimé apprendre. Je ressors de ce roman éclairée quant à certaines problématiques des peuples autochtones et avec une folle envie de découvrir d'autres romans de cet auteur.

Un beau coup de coeur !
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7/13

J'avais décidé de ne pas trop me presser de terminer ce roman,tranquillement installé dans une histoire qui me tenait en haleine et dans laquelle je me sentais vraiment bien....Et puis,coup du sort ou complicité divine,la page 351 sonnait le glas du"besoin de savoir" qui,au fur et à mesure de mon avancée vers le dénouement,, s'était emparé de moi....Mauvaise pagination,défaut majeur et me voilà fauché en plein vol.....Quelques heures plus tard,j'allais pouvoir reprendre le cheminement de cette magnifique enquête,un peu contrarié toutefois d'avoir dû acheter un second volume....Cher,le prix à payer mais hors de question de renoncer,pensez donc,la page 351!!!!!

Voilà, maintenant,j'ai 2 volumes et je sais tout...Je connais Jacques Saussey pour le lire régulièrement et ce n'est pas avec ce roman que je vais lui retirer ma confiance.Mêler une enquête policière et des événements historiques,aborder des thèmes sociétaux, présenter des personnages attachants,sensibles,sympathiques,faire preuve d'un humour maîtrisé mais judicieusement amené, faire cohabiter le drame,la violence,l'amour,la sensibilité ,,voilà l'immense chantier qui fut celui de monsieur Saussey.Ajoutons aussi la présentation d'un des grands mystères de la seconde guerre mondiale,et c'est pour moi le grand plaisir de faire constater à ceux qui en doutent que la littérature noire diffuse aussi de la culture et que nos auteurs français sont vraiment très forts .

Laissez vous aller,le plaisir est au rendez vous et ne vous inquiétez pas trop,tous les exemplaires ne se terminent pas à la page 351!,,

En même temps,heureusement....Et comme il y aura une suite,je serai vigilant....mais forcément fidèle au rendez-vous.
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