Toute débute par un banal accident de voiture dans la pampa américaine pour s’achever sur le plus terrible des secrets d’Etat. Tom Valle, journaliste déclassé pour cause de mystification professionnelle, doit couvrir l’évènement. Totalement discrédité, fortement alcoolisé, il rédige un pauvre petit papier que probablement personne ne lira. Bien que looser de première classe, Tom n’en reste pas moins journaliste. D’autant qu’à bien y regarder certains détails clochent. Les morts ne sont ceux que l’on croit. Le barrage qui a noyé toute population du village voisin au début des années 1950 n’est peut-être pas qu’un simple accident. Mais comment faire surgir la vérité alors que l’on est connu pour être un fieffé menteur ? Le piège diabolique se referme sur ce pauvre Tom qui, malgré lui, se trouve engagé dans une course folle à travers les Etats-Unis. En compagnie d’un ancien soldat du Vietnam complètement traumatisé par les combats, il recherche les victimes d’un complot où il est question d’essais nucléaires et de sombres secrets bien gardés.
Nous voilà alors embarqués dans un thriller extrêmement bien ficelé sur le mensonge qu’il soit individuel ou collectif, servi par une écriture nerveuse, ironique qui n’écarte pas un certain deuxième degré. Au fil de l’intrigue, la peur laisse la place à la parano alors que la tension monte crescendo. La frontière entre angoisse, complot et manipulation vole en éclat à tel point que l’on redoute de lire les pages finales. En dépit de quelques trucs et facilités littéraires, Storyteller reste un pur plaisir !
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Un livre sur le thème de l'adoption en colombie.
J'ai bcp apprécié du suspence à Gogo pleins de détails qui nous plonge dans l'histoire.
Une fin à laquelle on ne s'attend pas.
Bon thriller
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Je ne suis pas une grande fan du genre thriller paranoïaque, mais je me suis laissée prendre. Palpitant et plein de retournements.
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Tom Valle fut un journaliste célèbre d’un grand quotidien new-yorkais, avant d’être mis au ban de la profession pour avoir truqué de nombreux articles. Recasé dans un bled californien, il couvre les évènements de la vie locale pour le Littleton journal. Par exemple, un banal accident de la route, dont les circonstances finissent cependant par l’intriguer. Il met ainsi le doigt dans une histoire ahurissante et dangereuse, laquelle plonge ses racines dans le passé (l’inondation de la petite ville de Littleton flats)…
Storyteller est une histoire captivante, nerveuse, paranoïaque, largement imprégnée de « la théorie du complot ». Le héros semble en quête de rédemption, après avoir menti une grande partie de sa vie… mais justement, peut-on encore lui faire confiance ? Toute cette enquête dans laquelle il risque sa vie n’est-elle pas le fruit de son imagination ?
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Un dérapage qui ne vaut guère le détour tant tout ici a déjà été vu et souvent en mieux dans un nombre incalculable de thrillers. L’idée de base n’est pas mal mais on devine vite le rebondissement final.
Dérapage est un thriller basé sur le schéma dramaturgique classique dans lequel un détail, une décision, une rencontre ou un évènement inattendu font prendre au héros un autre chemin que celui qu'il s'était fixé dans sa vie quotidienne, en l'occurrence ici, aller à son travail comme chaque matin. Le héros se persuadera, après la rencontre avec une séductrice calculatrice et comploteuse, de continuer dans la voie opposée que la raison lui dicterait de ne pas suivre. Roman donc au schéma assez manichéen où les couples dominants raison/sentiment, moral/immoral, bon/mauvais, femme/homme, justice/vengeance et beaucoup d'autres marquent fortement l’histoire. Le titre "Dérapage", qui devrait être en fait "Déraillement" symbolise très bien cette rupture, cette dissidence, cette cassure dans les habitudes du personnage principal, qui est constamment tiraillé entre se faire justice lui-même, être actif ou bien se résoudre à supporter passivement ce qui lui arrive.
Dérapage aurait pu faire un très bon thriller, bien construit avec une intrigue intéressante et un suspense haletant. Dommage ! On devine facilement après quelques pages que le jeu de séduction de la femme fatale cache un complot prévisible dans lequel tombe trop facilement notre héros sans qu'il appelle pour autant la police au moment le plus tragique alors que rien ne l'en empêchait. Les nombreuses invraisemblances font perdre au roman toute crédibilité. Le lecteur, un tant soit peu amateur du genre, a l'impression que l’auteur s'adresse à lui constamment, lui demandant s'il a bien suivi l'intrigue, si son intérêt est toujours actuel. Je trouve que l’auteur a nourri l’histoire de trop d'éléments informatifs et je dirais presque didacticiels, qui nous laissent devant ce livre, plus comme des étudiants à un cours de dramaturgie que comme des adultes plongés dans un quotidien imprévisible. Le paradoxe, c'est qu'il manque une certaine innocence, une fraîcheur séduisante, une jolie maladresse inattendue qui font la marque de fabrique des grands thrillers auxquels on s'identifie, qui partagent nos angoisses et nos craintes enfouies.
Dérapage est donc une histoire qui tient sur un timbre-poste avec une intrigue archi convenue et prévisible.
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Tom Valle n'a pas fait que des choses bien dans sa vie, il le sait et il s'en mord les doigts. Pourtant comme purgatoire à ses petits (ou plutot gros) manquements éthiques il avait échoué dans une petite ville paumée où il s'éscrimait à se faire oublier en écrivant des articles du petit journal local. Plutot genre banal, "chien écrasé" vous voyez? Un accident de la route, l'anniversaire d'une centenaire...
Banal? Vraiment?
Difficile de décrocher de ce roman policier où le suspence fait son entrée par la grande porte dès le premier chapitre. Il nous tient en haleine, nous mène par le bout du nez. Chaque détail se révélera être important, rien n'est laissé au hasard que se soit les révélation sur le passé de notre héros, qui devient de plus en plus attachant, ou que se soit des indices sur l'enquête. Ouvrez bien vos yeux! Et je n'est que deux mots à vous dire : bonne dégustation!!
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Aucun rebondissement, très lent, non passionnant. Des heures de lecture perdues...
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Très bon ouvrage qui se lit facilement, ceci-dit, certains passages sont tirés par les cheveux... Mais l'intrigue est bonne.
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Assez bien :)
Cependant un peu trop de rebondissement pour que le livre reste crédible... Et la fin n'est pas très surprenante.
A lire si vous êtes à court d'idée. :)
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Voici un thriller de grande envergure.
Au départ, on est pourtant dans le fait divers: un accident de voiture dont on ressort un corps calciné. Un journaliste déchu couvre l'événement pour le compte d'un petit journal local. Rapidement, il découvre que quelque chose cloche dans l'identité de la victime et c'est parti !
Sans qu'on s'en rende vraiment compte, on se sent piégé dans une espèce de machination dont on ignore les tenant et aboutissants.
C'est ce cheminement, à l'aveugle, qui rend le livre de James Siegel si passionnant et qui, au fil des pages prend de la vitesse pour finalement accrocher irrémédiablement le lecteur.
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A l’enterrement du dénommé Jean Golblum, notre ami Riskin reçoit du gardien de l’immeuble, les affaires personnelles du défunt.Dans ses affaires se trouve un carnet d’adresse où figurent plusieurs noms et numéros de téléphones.
Commence pour lui un jeu de piste, parsemé de disparitions. Riskin va découvrir d’étranges anomalies de crimes abominables commis en France, pendant l’occupation. Les victimes ont eu affaires à un médecin : l’ effroyable docteur Poitou
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James Siegel est directeur et administrateur d’une des plus grandes agences de publicité aux Etats-Unis. Storyteller, paru fin 2011, est son quatrième roman sorti en France.
Tom Valle, la quarantaine, est journaliste. Après avoir été déchu de son titre de journaliste star d’un grand quotidien new-yorkais quand on a découvert qu’il bidonnait ses articles, inventant de toute pièce ses enquêtes, il se retrouve exilé à Littleton, une petite ville de Californie, où par bienveillance le journal local l’accepte dans son équipe pour rédiger la rubrique « chiens écrasés ». Son passé lui colle aux basques, comme une marque indélébile connue de tous, et il passe pour le menteur du village.
Jusqu’au jour où, interviewant la centenaire de la maison de retraite à l’occasion de son anniversaire, celle-ci lui révèle que son fils mort est revenu la voir. Tom Valle s’intéresse à cette histoire qui pour tous n’est que propos d’une vieille femme sénile. A peu de temps de là, un accident de la circulation entre deux voitures fait un mort. Un détail trouble le journaliste, l’incitant à enquêter pour découvrir, que le mort était castré et que son identité est fausse, par ailleurs le conducteur de la seconde voiture qui n’était pas blessé, a donné un nom et une adresse inconnus des services administratifs.
Tout cela est bien troublant mais à Littleton, qu’on soit shérif ou rédacteur en chef de la feuille de chou locale, on n’est pas du genre à s’imaginer des choses pour autant, surtout quand les soupçons émanent d’un journaliste baratineur connu pour ses articles inventés. Tom Valle va donc se lancer seul dans une enquête dont l’origine remonte à 1954 mais il est loin d’en imaginer l’ampleur et les conséquences, pour lui, pour ses proches, pour les Etats-Unis et pour le Monde !
Bien entendu je ne vous révèle rien de plus puisqu’il s’agit d’un thriller et seule votre lecture vous en donnera l’épilogue. Les critiques ont cité (voir le dos du livre) Les hommes du président, L’Affaire Pélican ou Blow Out comme références. J’ai vu les films, mais je n’ai pas lu les livres dont ils sont inspirés, or ici nous parlons d’un bouquin, ce qui n’est pas du tout la même chose. Je vois bien le rapport entres ces références et Storyteller, mais je n’irai pas tout mettre à ce même niveau.
Ceci dit, j’ai beaucoup aimé le roman de James Siegel. Il se lit très bien, très vite et on a hâte d’arriver au point final, qui d’ailleurs ressemble à des points de suspension. Les chapitres sont extrêmement courts, 56 pour 462 pages, et l’auteur abuse du saut à la ligne, ce qui a pour effet positif d’accélérer le rythme de la lecture en créant une fausse impression de vitesse ou de suspense, mais l’effet négatif, c’est qu’on a en main un faux gros pavé inutile. Les éditeurs adorent les thrillers bien épais, mais est-ce l’avis des lecteurs qui se trimballent des bouquins d’un kilo dans leurs sacs ? La question mérite d’être posée.
Néanmoins, je répète que j’ai aimé le livre, j’ai apprécié le ton de l’écriture, cet humour désabusé, ainsi que les dialogues qui m’ont paru bien tournés et pourtant c’était casse-gueule car Tom Valle discute souvent avec malades dans les vapes sous médocs… Le seul point qui me laisse un peu dubitatif – mais c’est aussi certainement le charme de ce thriller – c’est que l’enquête de Tom Valle est assez plan-plan au regard des enjeux et de l’adversaire auquel il s’attaque. La fin du livre est aussi une réflexion sur les secrets d’état et le Monde tel qu’il va, mais est-ce réellement une révélation ?
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Littleton , Californie, 246 km à l‘est de L.A., s'apprête à fêter l'anniversaire de Belinda Washington, jeune centenaire de l'état. Est dépêché sur les lieux Tom Valle , journaliste au Littleton journal. Bon d'accord , jusque le là rien d'anormal jusqu'au moment où Belinda lui dit à l'oreille que Benji , son fils est venu lui fêter son anniversaire……seul petit problème il est mort depuis 1954 dans la terrible inondation de Littleton Flats suite à la rupture du barrage Aurora , inondation qui a dévasté la ville ne laissant qu'une survivante une petite fille de 3 ans à l'époque .Si Belinda n'a pas succombé dans le naufrage c'est qu'elle avait été retenue pour garder les enfants de sa patronne à Littleton.
La journée s'annonce bien chargée pour Tom Valle un accident mortel vient d'avoir lieu il s'y précipite et peut interroger le survivant et témoin de l'accident.
Toujours rien de palpitant me direz-vous , attendez un petit peu .D’abord Tom Valle n’est pas n’importe quel journaliste : c’est celui qui a réussi à faire publier dans un très grand journal national de New York, 56 articles complètement tirés de son imagination et qui a fini par être pris la main dans le sac. Condamné à un exil journalistique de 5000 km au moins de N Y, voilà pourquoi nous le retrouvons dans cette feuille de chou locale !
Mais voilà, qui a menti une fois reste aux yeux de tous un menteur. Et même quand il va enfin déterrer une affaire explosive, personne ne voudra ou ne pourra le croire…. Seuls le croiront et voudront l’éliminer ceux qui savent déjà et qui ont beaucoup de pouvoirs si ce n'est tous les pouvoirs.
Commence alors une course poursuite haletante : arrivera-t-il à débrouiller l’écheveau de toutes ces informations ultra secrètes et tenues secrètes par tous les moyens au nom de la sécurité de l’Etat ? James Siegel écrit là une superbe histoire haletante, prenante, absolument ahurissante et pourtant plausible. Un bon thriller où la science, la politique, et l’incroyable sont mêlés. Seul petit bémol, la quantité incroyable de flash-backs rendant parfois la lecture malaisée et une écriture très, très « simpliste » même si très efficace.
http://www.biblioblog.fr/post/2012/08/14/Storyteller-James-Siegel
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Un polar classique mais une fin original
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Enquête journalistique et théorie du complot, la recette pourrait paraitre éculée.
Il n'en est rien, grâce au talent d'écriture de Siegel et à cette histoire à tiroir bien ficelée.
Bien sur, certains enchainements sont un peu cousus de fil blanc, mais franchement cette histoire paranoïaque vaut le détour : elle est ambitieuse, les engrenages s'assemblent sans qu'on ne sente les choses arriver à trois kilomètres et le ton du bouquin est parfois jouissif.
Une histoire qui débute sobrement pour prendre une dimension politique et historique, ponctuée de digressions bien vues, et qui fait se démarquer un peu le bouquin de la production américaine standard.
Page turner intelligent.
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