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Citations de Jamey Bradbury (172)


Jamey Bradbury
Dehors, nos souffles formaient des nuages qui s'évaporaient immédiatement, les étoiles perçaient le ciel comme des trous pratiqués à la pointe d'un couteau, et nous nous tenions là. À respirer en regardant la maison. Le silence qui nous liait était comme le silence qui suit une avalanche.
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Puis je me suis tenue dehors avec le vent qui se drapait autour de moi, envoyant des bouts de glace et de neige me mordre le visage. Je me suis retournée. J'ai laissé l'instinct et la mémoire me guider vers la maison, invisible dans les tourbillons de neige. Tout était invisible.
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On peut apprendre plein de trucs rien qu'en regardant et en réfléchissant. Mais il y a d'autres trucs qu'on ne peut savoir qu'en les vivant soi-même.
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L’eau ne suit pas un cours rectiligne, elle contourne les arbres et les rochers, se faufile par les cols des montagnes, sans jamais cesser de descendre jusqu’à son but. À observer Jesse, j’ai commencé à apprendre que, pour obtenir ce que l’on veut, il est parfois plus simple de prendre son temps et de contourner les obstacles au lieu de tenter de passer en force.
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Le ciel est clair, avec toutes les étoiles comme une limaille projetée sur un drap noir, et le drap est si vaste qu’il ne se termine nulle part, s’étire encore et encore, toujours plus loin, et vous sentez qu’il pourrait vous aspirer, et vous voudriez presque qu’il vous aspire, juste pour pouvoir faire partie d’un truc aussi grand que ça.
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Tout le monde raconte des tas d'histoires pour dire combien c'est exaltant d'apprendre qu'on va avoir un bébé. Mais tu ne trouveras personne pour te dire à quel point ça va te terrifier.
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Partager ce qu'il y a dans le sang, y a pas moyen d'être plus proche d'une autre personne.
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La vie avale un truc et ça ne fait que la rendre plus avide, alors elle se met à en avaler d'autres. Ça commence par Maman. Elle marche dans la nuit et ne revient jamais. Ensuite ce sont les chiens, cédés les uns après les autres. Puis notre mode de vie. Puis Papa, la façon dont les choses se passaient entre nous deux. Et si vous croyez qu'il est possible de s'habituer à ce genre de deuils, c'est que vous n'avez pas encore assez vécu. Rien ne reste.
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J'ai appris à lire la forêt avant d'apprendre à lire les livres.
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Vous avez beau vieillir, quel que soit l'âge que vous atteignez, vos parents l'auront atteint avant vous, seront déjà passés par là, et ça a quelque chose de réconfortant. Comme un sentier que vous ne connaissez pas, dans la forêt, sur lequel il y aurait des traces de pas qui vous diraient que quelqu'un l'a déjà emprunté. Jusqu'au jour où vous arrivez à l'endroit où ces traces s'arrêtent.
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J'ai couru dans sa chambre, j'ai crié Maman ! mais ce mot est tombé par terre sans qu'elle soit là pour le ramasser.
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Vous avez beau vieillir, quel que soit l'âge que vous atteignez, vos parents l'auront atteint avant vous, seront déjà passés par là, et ça a quelque chose de réconfortant.
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C’est comme ça, la vie n’est qu’un vautour avide.
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Certaines douleurs restent en nous, même si on ne s'en souvient pas.
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Quand quelqu'un disparaît de votre vie, vous vous attendez à ce que cela change tout, à tout jamais, et, d'une certaine façon, c'est bien ce qui se passe. Mais pas autant que vous auriez pu le croire. (...) On continue à manger, à dormir, à se réveiller. La neige fond, les arbres et l'herbe reverdissent, les jours rallongent puis raccourcissent. La neige revient, presque un an a passé, et on se surprend à continuer à vivre, malgré le pire.
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C'est comme ça, la vie n'est qu'un vautour avide. J'ai lu des choses sur les vautours, ils mangent et mangent et mangent encore, même quand ils sont repus ils continuent, ils dévorent tout ce qu'ils ont devant eux. La vie avale un truc et ça ne fait que la rendre plus avide, alors elle se met à en avaler d'autres. Ça commence par Maman. Elle marche dans la nuit et ne revient jamais. Ensuite ce sont les chiens, cédés les uns après les autres. Puis notre mode de vie. Puis Papa, la façon dont les choses se passaient entre nous deux. Et si vous croyez qu'il est possible de s'habituer à ce genre de deuils, c'est que vous n'avez pas encore assez vécu. Rien de reste.
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Je suis sérieuse, elle a dit. Tu peux chasser des animaux autant que tu veux. Je ne te demande pas d'arrêter ça. Mais avec les humains, tu ne dois pas enfreindre cette règle. Promets-le moi.
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Il y a des livres dans le monde qui vous font vous demander, quand vous les lisez, comment un parfait inconnu peut faire pour savoir aussi précisément ce que vous avez en tête.
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J'ai toujours su lire dans les pensées des chiens. Mon père dit que c'est dû à la manière dont je suis venue au monde, née sur le seuil de la porte ouverte du chenil, avec vingt-deux paires d'yeux canins qui me regardaient et les aboiements et hurlements de nos chiens qui furent les premiers sons que j'ai entendus.
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Vous avez beau vieillir, quel que soit l'âge que vous atteignez, vos parents l'auront atteint avant vous, seront déjà passés par là, et ça a quelque chose de réconfortant. Comme un sentier que vous ne connaissez pas, dans la forêt, sur lequel il y aurait des traces de pas qui vous diraient que quelqu'un l'a déjà emprunté. Jusqu'au jour où vous arrivez à l'endroit où ces traces s'arrêtent.
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