Citations de Janet Skeslien Charles (96)
Les gens sont maladroits, ils ne savent pas toujours ce qu’il faut faire ou dire. Essaie de ne pas leur en tenir rigueur. Tu ne sais jamais ce qu’ils ont dans le coeur.
- Papa est trop souvent absent.
- Oh, quel dommage que les bébés ne gardent aucun souvenir de la manière dont ils ont été chéris. Ton papa t’a bercée dans ses bras des nuits durant.
Les livres sont l'air qu'on respire pour que le coeur continue à battre, le cerveau à imaginer et pour entretenir l'espoir.
Parfois, quand les gens ont connu des moments très difficiles ou qu’ils ont été trahis, la seule manière pour eux de survivre est de couper les ponts avec la personne qui leur a fait du mal.
J'étais surprise que la population du pays le plus riche du monde ait l'air si pauvre et mal habillée.
Quand le fonctionnaire lui avait demandé si elle comptait épouser John, elle avait répondu "Si sa maison me plaît, je l'épouserai".
Elles étaient convaincues que les Américains étaient plus riches, plus gentils que les hommes d’ici et supérieurs dans tous les domaines. Il fallait le reconnaître, nos machos infidèles, fainéants et alcooliques ne soutenaient pas la comparaison.
En théorie, le régime dispensait des soins médicaux gratuits. En réalité, les choses étaient légèrement différentes. Pas de cadeau, pas de traitement. Pas de présent, pas d’avenir.
Aux échecs, c'est chacun pour soi. Il faut à la fois construire les pièges et les éviter. Une des clefs de la victoire est la force mentale. Et l'esprit de sacrifice. A Odessa, la vie ressemblait à une partie d'échecs. Attaques. Ripostes. Feintes. Lire dans le jeu de son adversaire et garder toujours un temps d'avance sur lui.
Mon arrière-grand-mère, ma grand-mère et ma mère avaient eu chacune une fille et pas de mari. Je me demandais si c’était dans nos gènes. Ou à cause de la malédiction. Et si je connaîtrai le même sort. Si on pouvait échapper à son destin ou s’il ne finissait pas par nous rattraper.
J'ai compris que nous n'aidions pas ces femmes à trouver l'amour, ni un partenaire, ni tout ce que je m'étais persuadée que nous les aidions à trouver. Nous ne vendions pas du romantisme, des rencontres ou de l'amour. Nous vendions des femmes. Point barre.
– Alors je vais vous présenter mes habitués à la Bibliothèque. Il y a un Anglais – imaginez une grue arborant un nœud papillon à motifs cachemire. Et son ami français – un phoque avec une moustache en broussaille. Tous les jours, ils allument un cigarillo puant et discutent. Le sujet d’aujourd’hui : la madeleine de Proust. Aurait-elle dû être un croissant ?
Les bibliothèques sont des poumons. Les livres sont l'air qu'on respire pour que le coeur continue à battre , le cerveau à imaginer et pour entretenir l'espoir.
Désolée d'être en retard. Je suis arrivée en avance, mais j'ai ouvert un livre.
Le seul moment où Rémy oubliait ses soucis, c'est-à-dire les soucis des autres, c'était avec un bon livre.
Bitsi prétend que devenir adulte, c’est en partie comprendre que les parents ont leur propre vie, leurs propres désirs (...)
L'air préoccupé, Boris s'était rapproché.
- Votre tante n'est pas venue avec vous ? avait-il demandé. Il y a un moment que nous ne l'avons pas vue.
- Elle ne reviendra plus jamais.
Il avait choisi un volume sur l'étagère.
- Celui-ci traite de la famille, et de la perte. Et aussi de la manière de trouver des moments de bonheur même lorsque nous sommes au trente-sixième dessous.
"Je ne crains pas les tempêtes, car j'apprends à mener ma barque."
Les quatre filles du docteur March était un de mes préférés.
Aimer, c'est accepter quelqu'un, totalement, sans rien en rejeter, pas même les choses qu'on n'aime pas ou qu'on ne comprend pas.
Je m’en suis gorgée comme si c’était de l’amour ou des gâteaux au chocolat. Je m’étais attachée si profondément aux personnages qu’ils en étaient devenus réels. J’avais le sentiment de connaître Janie au point qu’un jour, peut être elle entrerait à la Bibliothèque et m’inviterait à prendre un café
j’avais savouré les chapitres l’un après l’autre, engloutissant les mots tant je tenais à savoir ce qui arriverait ensuite (…) Puis, confrontée soudain à la poignée de pages qui me restait à lire, j’avais été prise de panique à la pensée que cet univers que j’aimais tant allait prendre fin alors que je n’étais pas prête à lui dire adieu. Alors j’ai décidé de lire lentement, pour jouir de chaque scène.
De toute façon, l’arithmétique n’était pas à la hauteur de la dernière leçon d’Odile : aimer, c’est accepter quelqu’un, totalement, sans rien en rejeter, pas même les choses qu’on n’aime pas ou qu’on ne comprend pas.