AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.81/5 (sur 43 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 07/02/1655
Mort(e) à : Dourdan , le 04/09/1709
Biographie :

Jean-François Regnard est un écrivain et dramaturge français.

Né dans une famille de commerçants aisés, son père, mort jeune, lui laisse une immense fortune, qu'il
emploie à voyager.

D'Italie à Constantinople, d'une rive à l'autre de la Méditerranée, il se retrouve prisonnier des pirates barbaresques en 1678 et vendu comme esclave à Alger. Libéré contre rançon, quelques mois plus tard, il ne rentre à Paris que pour repartir, en avril 1681, cette fois pour l'Europe
du Nord pour un périple en Laponie.

De son expérience du Grand Nord, il publie "Voyage de Laponie", sans doute composé dès son retour vers 1682-1683, mais qui ne paraîtra qu'en 1731.

De retour à Paris, il achète une charge de trésorier de France, qui, tout en lui faisant une position très honorable dans la noblesse de robe, lui laisse tout loisir de se consacrer à la
littérature.

De 1688 à 1696, il écrit des pièces de théâtre et travaille d'abord pour le théâtre et les Comédiens Italiens, des arlequinades et pièces à tiroir où il exerce une verve endiablée et un sens inné du comique. Ensuite de 1696 à 1708, il travaillera pour le théâtre français. Il connaîtra son apogée en 1708 avec son plus grand succès : "Le légataire universel".
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Jean-François Regnard   (87)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
CRISPIN : Moi, Monsieur ! De sa mort je ne suis point la cause ;
Et le défunt, tout franc, a fort mal pris la chose.
Pourquoi se saisit-il si fort pour des discours ?
J'en voulais à son bien, et non pas à ses jours.

Acte III, Scène 8.
Commenter  J’apprécie          341
LISETTE : Géronte n'est point mort, puisqu'il revit en lui :
Voilà son air, ses traits ; et l'on doit s'y méprendre.
CRISPIN : Mais, avec cet habit, si son mal m'allait prendre ?
ÉRASTE : Ne crains rien, arme-toi de résolution.
CRISPIN : Ma foi, déjà je sens un peu d'émotion :
Je ne sais si la peur est un peu laxative,
Ou si cet habit est de vertu purgative.

Acte IV, Scène 4, (1288-1294).
Commenter  J’apprécie          280
LA COMTESSE : Quoiqu'un engagement m'ait toujours fait horreur,
On aurait avec vous quelque affaire de cœur.
LE MARQUIS : Ah ! parbleu, volontiers. Vous me chatouillez l'âme.
Par affaire de cœur, qu'entendez-vous, madame ?
LA COMTESSE : Ce que vous entendez vous-même assurément.
LE MARQUIS : Est-ce pour mariage, ou bien pour autrement ?

Acte IV, Scène 6, (v. 1355-1360).
Commenter  J’apprécie          280
ÉRASTE : La santé dans le monde étant le premier bien,
Un homme de bon sens n'y doit ménager rien.

Acte I, Scène 3.
Commenter  J’apprécie          270
LA COMTESSE : Rien n'est plus à craindre dans la vie,
Qu'un époux qui du jeu ressent la tyrannie.
J'aimerais mieux qu'il fût gueux, avaricieux,
Coquet, fâcheux, mal fait, brutal, capricieux,
Ivrogne, sans esprit, débauché, sot, colère,
Que d'être un emporté joueur comme est Valère.
ANGÉLIQUE : Je sais que ce défaut est le plus grand de tous.
LA COMTESSE : Vous ne voulez donc plus en faire votre époux ?
ANGÉLIQUE : Moi ? non ; dans ce dessein nos humeurs sont conformes.
NÉRINE : Il a, ma foi, reçu son congé dans les formes.
LA COMTESSE : C'est bien fait. Puisqu'enfin vous renoncez à lui,
Je vais l'épouser, moi.
ANGÉLIQUE : L'épouser !
LA COMTESSE : Aujourd'hui.
ANGÉLIQUE : Ce joueur, qu'à l'instant ?...
LA COMTESSE : Je saurai le réduire.

Acte II, Scène 2, (v. 441-453).
Commenter  J’apprécie          240
HECTOR : Que servir un joueur est un maudit métier !
Ne serai-je jamais laquais d'un sous-fermier ?
Je ronflerais mon soûl la grasse matinée,
Et je m'enivrerais le long de la journée :
[...]
Je deviendrais un jour aussi gras que mon maître.
J'aurais un bon carrosse à ressorts bien liants ;
De ma rotondité j'emplirais le dedans.
Commenter  J’apprécie          230
GÉRONTE : Il faut tant d'argent pour se faire soigner,
Que, puisqu'il faut mourir, autant vaut l'épargner.
Ces porteurs de seringue ont pris des airs si rogues !
Ce n'est qu'au poids de l'or qu'on achète leurs drogues.
Qui pourrait s'en passer et mourir tout d'un coup,
De son vivant, sans doute, épargnerait beaucoup.

Acte I, Scène 3.
Commenter  J’apprécie          220
DORANTE : Eh, madame, cessez d'éviter ma présence.
Je ne viens point, armé contre votre inconstance,
Faire éclater ici mes sentiments jaloux,
Ni par des mots piquants justifier mon courroux.
Plus que vous ne pensez, mon cœur vous justifie.
Votre légèreté veut que je vous oublie :
Mais loin de condamner votre cœur inconstant,
Je suis assez vengé si j'en puis faire autant.

ANGÉLIQUE : Que votre emportement en reproches éclate ;
Je mérite les noms de volage, d'ingrate.
Mais enfin de l'amour l'impérieuse loi
À l'hymen que je crains m'entraîne malgré moi :
J'en prévois les dangers ; mais un sort tyrannique...

DORANTE : Votre cœur est hardi, généreux, héroïque :
Vous voyez devant vous un abîme s'ouvrir,
Et vous ne laissez pas, Madame, d'y courir.

NÉRINE : Quand j'en devrais mourir, je ne puis plus me taire.
Je vous empêcherai de terminer l'affaire :
Ou si dans cet amour votre cœur engagé
Persiste en ses desseins, donnez-moi mon congé.
Je suis fille d'honneur ; je ne veux point qu'on dise
Que vous ayez sous moi fait pareille sottise.
Valère est un indigne ; et, malgré son serment,
Vous voyez tous les jours qu'il joue impunément.

ANGÉLIQUE : En faveur de mon faible il faut lui faire grâce.
De la fureur du jeu veux-tu qu'il se défasse,
Hélas ! quand je ne puis me défaire aujourd'hui
Du lâche attachement que mon cœur a pour lui ?

DORANTE : Ces feux sont trop charmants pour vouloir les éteindre.
Je ne suis point, Madame, ici pour vous contraindre.
Mon neveu vous épouse ; et je viens seulement
Donner à votre hymen un plein consentement.

Acte V, Scène 1.
Commenter  J’apprécie          200
L'esprit de ce pays n'est qu'en superficie ;
Sitôt que vous voulez un peu l'approfondir,
Vous rencontrez le tuf.

Acte II, Scène 3.
Commenter  J’apprécie          220
LE LAQUAIS : Monsieur, madame Argante et sa fille sont là.
ÉRASTE : Je vais les amener.
GÉRONTE : Mon chapeau, ma perruque.
LISETTE : On va vous les donner. Les voilà.
GÉRONTE : Ne va pas leur parler, je te prie,
Ni de mon lavement, ni de ma léthargie.
LISETTE : Elles ont toutes deux bon nez ; dans un moment
Elles le sentiront de reste assurément.

Acte I, Scène 4.
Commenter  J’apprécie          191

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-François Regnard (64)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12666 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..