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Citations de Jean Genet (415)


Que ta solitude, paradoxalement, soit en pleine lumière, et l’obscurité composée de milliers d’yeux qui te jugent, qui redoutent et espèrent ta chute, peu importe : tu danseras sur et dans une solitude désertique, les yeux bandés, si tu le peux, les paupières agrafées. Mais rien […] n’empêchera que tu ne danses pour ton image. Tu es un artiste – hélas – tu ne peux plus te refuser le précipice monstrueux de tes yeux. Narcisse danse ? Mais c’est d’autre chose que de coquetterie, d’égoïsme et d’amour de soi qu’il s’agit !
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C’est ne rien comprendre au cœur humain que nier que des hommes peuvent s’attacher et s’enorgueillir de misères visibles et cet orgueil est possible car la misère visible a pour contrepoids une gloire cachée.
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Jean Genet
Écrire c'est lever toutes les censures.
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(…)
« J’ai tué pour les yeux d’un bel indifférent
Qui jamais ne comprit mon amour contenue,
Dans sa gondole noire une amante inconnue,
Belle comme un navire et morte en m’adorant.
Toi quand tu seras prêt, en arme pour le crime,
Masqué de cruauté, casqué de cheveux blonds,
Sur la cadence folle et brève des violons
Egorge une rentière en amour pour ta frime.
Apparaîtra sur terre un chevalier de fer
Impassible et cruel, visible malgré l’heure
Dans le geste imprécis d’une vieille qui pleure.
Ne tremble pas surtout devant son regard clair.
Cette apparition vient du ciel redoutable
Des crimes de l’amour. Enfant des profondeurs
Il naîtra de son corps d’étonnantes splendeurs,
Du foutre parfumé de sa queue adorable.
Rocher de granit noir sur le tapis de laine,
Une main sur sa hanche, écoute-le marcher.
Marche vers le soleil de son corps sans péché
Et t’allonge tranquille au bord de la fontaine.
Appelez le soleil, qu’il vienne et me console.
Etranglez tous ces coqs ! Endormez le bourreau !
Le jour sourit mauvais derrière mon carreau.
La prison pour mourir est une fade école.
Sur mon cou sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu’une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton cœur s’émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup.
Ô viens mon beau soleil, ô viens ma nuit d’Espagne
Arrive dans mes yeux qui seront morts demain.
Arrive, ouvre ma porte, apporte-moi ta main,
Mène-moi loin d’ici battre notre campagne.
Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.
Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde !
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens ! Pose ta joue contre ma tête ronde.
Nous n’avions pas fini de nous parler d’amour.
Nous n’avions pas fini de fumer nos gitanes.
On peut se demander pourquoi les cours condamnent
Un assassin si beau qu’il fait pâlir le jour.
Amour viens sur ma bouche ! Amour ouvre tes portes !
Traverse les couloirs, descends, marche léger,
Vole dans l’escalier plus souple qu’un berger,
Plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes.
Ô traverse les murs ; s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans ; couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort. »
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« J’ai dédié ce poème à la mémoire de mon ami Maurice Pilorge dont le corps et le visage radieux hantent mes nuits sans sommeil. En esprit, je revis avec lui les quarante derniers jours qu’il passa, les chaînes aux pieds et parfois aux poignets, dans la cellule des condamnés à mort de la prison de Saint-Brieuc. Les journaux manquent d’à-propos. Ils conçurent d’imbéciles articles pour illustrer sa mort qui coïncidait avec l’entrée en fonction du bourreau Desfourneaux. Commentant l’attitude de Maurice devant la mort, le journal L’Œuvre dit : “Que cet enfant eût été digne d’un autre destin.”

Bref on le ravala. Pour moi, qui l’ai connu et qui l’ai aimé, je veux ici, le plus doucement possible, tendrement, affirmer qu’il fut digne, par la double et unique splendeur de son âme et de son corps, d’avoir le bénéfice d’une telle mort. Chaque matin, quand j’allais, grâce à la complicité d’un gardien ensorcelé par sa beauté, sa jeunesse et son agonie d’Apollon, de ma cellule à la sienne, pour lui porter quelques cigarettes, levé tôt il fredonnait et me saluait ainsi, en souriant : “Salut, Jeannot-du-Matin !”

Originaire du Puy-de-Dôme, il avait un peu l’accent d’Auvergne. Les jurés, offensés par tant de grâce, stupides mais pourtant prestigieux dans leur rôle de parques, le condamnèrent à vingt ans de travaux forcés pour cambriolage de villas sur la côte, et le lendemain, parce qu’il avait tué son amant Escudero pour lui voler moins de mille francs, cette même cour d’assises condamnait mon ami Maurice Pilorge à avoir la tête tranchée. Il fut exécuté le 17 mars 1939 à Saint-Brieuc. »
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« Dévêtue de ses ornements sacrés, je vois nue la prison, et sa nudité est cruelle. Les détenus ne sont que de pauvres gens aux dents rongées par le scorbut, courbés par la maladie, crachant, crachotant, toussant. Ils vont du dortoir à l’atelier dans d’énormes sabots lourds et sonores, ils se traînent sur des chaussons de drap, percés et rigides d’une crasse que la poussière a composée avec la sueur. Ils puent. Ils sont lâches en face des gâfes, aussi lâches qu’eux. Ils ne sont plus qu’outrageante caricature des beaux criminels que j’y voyais quand j’avais vingt ans, et ce qu’ils sont devenus, je ne dévoilerai jamais assez les tares, les laideurs, afin de me venger du mal qu’ils m’ont fait, de l’ennui que m’a causé leur inégalable bêtise. »
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« Tout à trac, il raconta leurs exploits, d’étages en étages, à travers les appartements luxueux, surchauffés, les portes qui cèdent, les tapis foulés, les lustres éblouis, la désolation, l’émoi des meubles entr’ouverts, violés, l’argent qui se plaint sous les doigts, le fric. (…) C’est la vie privée, l’être intime du propriétaire, de l’occupant qui est violé, pénétré. (…) Tous les cambrioleurs comprendront la dignité dont je fus paré quand je tins dans la main la pince-monseigneur, la “plume”. De son poids, de sa matière, de son calibre, enfin de sa fonction émanait une autorité qui me fit homme. J’avais, depuis toujours, besoin de cette verge d’acier pour me libérer complètement de mes bourbeuses dispositions, de mes humbles attitudes et pour atteindre à la claire simplicité de la virilité… Je lui portai, dès mon premier casse, toute la tendresse qu’un guerrier porte à ses armes, avec une mystérieuse vénération comme lorsque ce guerrier est un sauvage et son arme un fusil. »
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« Je me suis voulu traître, voleur, pillard, délateur, haineux, destructeur, méprisant, lâche. À coup de hache et de cris, je coupais les cordes qui me retenaient au monde de l’habituelle morale, parfois j’en défaisais méthodiquement les nœuds. Monstrueusement, je m’éloignais de vous, de votre monde, de vos villes, de vos institutions. Après avoir connu votre interdiction de séjour, vos prisons, votre ban, j’ai découvert des régions plus désertes où mon orgueil se sentait plus à l’aise. »
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Il vint droit à moi et me remercia, puis aussitôt, pour justifier son pilonnage, il m’apprit que depuis l’âge de douze ans il était en prison. Et il précisa : « De douze à dix-huit ans, j’étais en correction... »
Je dis : « Où ? »
— A Mettray.
Je conservai assez de calme pour demander :— Quelle famille ? Jeanne d’Arc ?
Il me répondit oui et nous évoquâmes Mettray. Il accompagnait chacune de ses phrases importantes mais rares d’un geste de la main gauche ouverte, large, à plat, qui semblait se plaquer soudain sur les cinq cordes d’une guitare. Geste de mâle dont le guitariste étouffe les vibrations des cordes, mais c’est un calme geste de possession, et qui fait taire. Je laissai aller ma nature emportée.
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J.G. cherche, ou recherche, ou voudrait découvrir, ne le jamais découvrir, le délicieux ennemi très désarmé, dont l’équilibre est instable, le profil incertain, la face inadmissible, l’ennemi qu’un souffle casse, l’esclave déjà humilié, se jetant lui-même par la fenêtre sur un signe, l’ennemi vaincu : aveugle, sourd, muet. Sans bras, sans jambes, sans ventre, sans cœur, sans sexe, sans tête, en somme un ennemi complet portant sur lui déjà toutes les marques de ma bestialité qui n’aurait plus – trop paresseuse – à s’exercer. Je voudrais l’ennemi total, qui me haïrait sans mesure et dans toute sa spontanéité, mais l’ennemi soumis, vaincu par moi avant de me connaître. Et irréconciliable avec moi en tout cas. Pas d’amis. Surtout pas d’amis : un ennemi déclaré mais non déchiré. Net, sans faille. De quelles couleurs ? Du vert très tendre comme une cerise au violet effervescent. Sa taille ? Entre nous, qu’il se présente à moi d’homme à homme. Pas d’amis. Je cherche un ennemi défaillant, venant à la capitulation. Je lui donnerai tout ce que je pourrai : des claques, des gifles, des coups de pieds, je le ferai mordre par des renards affamés, manger de la nourriture anglaise, assister à la Chambre des Lords, être reçu à Buckingham Palace, baiser le Prince Philip, se faire baiser par lui, vivre un mois à Londres, se vêtir comme moi, dormir à ma place, vivre à ma place : je cherche l’ennemi déclaré.
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“Puis je songe que les criminels perdent leur tête à cause d’une imprudence si petite, si petite, qu’on devrait avoir le droit de la réparer en revenant en arrière, qu’en le demandant au juge il accepterait, tant c’est bénin.”
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La galère (fin)

Escaladant la nue et l’éternelle nuit
Qui fixa la galère au ciel pur de l’ennui
Sur les pieds de la Vierge appelant les abeilles ?
Astres je vous dégueule et ma peine est pareille
Harcamone à ta main ta main morte qui pend.
Enroule autour de moi ô mon rosier grimpant
Tes jambes et tes bras mais referme tes ailes
Ne laissons rien traîner ni limes ni ficelles.
Pas de traces sortons sautons dans ces chariots
Que j’écoute rouler sous ton mince maillot.
Mais je n’ai plus d’espoir on m’a coupé ces tiges
Adieu marlou du soir de dix-sept à vingt piges.
Voyage sur la lune ou la mer je ne sais
Harcamone au cou rose entouré d’un lacet.
O ma belle égorgée au fond de l’eau tu marches
Portée à chaque pas sur tes parfumes épais
Sur leur vague qui frise et se déforme après
Et tu traverses lente un labyrinthe d’arches.
Dans l’eau de tes étangs de noirs roseaux se traînent
A ton torse tes bras se noue un écheveau
De ces rumeurs de mort plus fort que les chevaux
Emmêlés l’un dans l’autre aux brancards d’une reine.


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Le ciel peut s'éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des prés l'herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va se boire,
Le clocher peut sonner, moi seul je vais mourir.
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Madame se croyait protégée par ses barricades de fleurs, sauvée par un exceptionnel destin, par le sacrifice. C'était compter sans la révolte des bonnes. La voici qui monte, Madame. Elle va crever et dégonfler votre aventure.
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Donc il fallait qu’il mourût. Et pour que le pathétique de l’acte en fût plus virulent, elle-même devrait causer sa mort. Ici, n’est-ce pas, la morale n’a que faire, ni la crainte de la prison, ni celle de l’enfer. Avec précision, tout le mécanisme du drame se présenta à l’esprit d’Ernestine, et de la sorte au mien. Elle simulerait un suicide. « Je dirai qu’il s’est tué. » La logique d’Ernestine, qui est une logique de scène, n’a aucun rapport avec ce qu’on appelle la vraisemblance ; la vraisemblance étant le désaveu des raisons inavouables. Ne nous étonnons pas, nous nous émerveillerons mieux.

La présence au fond d’un tiroir d’un énorme revolver d’ordonnance suffit à lui dicter son attitude. Ce n’est pas la première fois que les choses sont les instigateurs d’un acte et doivent seules porter la redoutable, encore que légère, responsabilité d’un crime. Ce revolver devenait – paraissait-il – l’accessoire indispensable de son geste. Il continuait son bras tendu d’héroïne, il la hantait enfin, puisqu’il faut le dire, avec la brutalité, qui lui brûlait les joues, dont les épaisses mains d’Alberto gonflant ses poches hantaient les filles du village. Mais comme moi-même je ne consentirai à tuer qu’un souple adolescent pour de sa mort faire naître un cadavre, mais cadavre encore chaud et ombre bonne à enlacer, comme Ernestine n’acceptait de tuer qu’à la condition d’éviter l’horreur que l’ici-bas ne manquerait pas de lui susciter (convulsions, reproches des yeux consternés de l’enfant, sang et cervelle qui giclent) et l’horreur d’un au-delà angélique, ou peut-être pour donner à l’instant plus d’apparat, elle mit ses bijoux. Ainsi je faisais autrefois mes piqûres de cocaïne avec une seringue de cristal taillé en bouchon de carafe, et mettais à mon index un diamant énorme. En opérant ainsi elle ne savait pas qu’elle aggravait son geste, le changeant en un geste exceptionnel, dont la singularité risquait de faire tout chavirer. C’est ce qui se produisit. Grâce à une espèce de glissement, sans heurt, la chambre descendit jusqu’à se confondre avec un appartement somptueux, chargé d’ors, les murs tendus de velours grenat, les meubles de style alourdis, assourdis de rideaux de faille rouge, et troué par de grandes glaces biseautées, orné de lampadaires à pendeloques de cristal. Du plafond, détail important, pendait un lustre énorme. Le sol était recouvert de tapis de haute laine, violets et bleus.

Lors de son voyage de noces à Paris, de la rue, à travers les rideaux des fenêtres, Ernestine avait entrevu un soir ces appartements magnifiques et tièdes, et tandis qu’elle marchait au bras de son mari, sagement, sagement encore elle désirait y mourir d’amour, gardénal et fleurs, pour un Chevalier Teutonique. Puis, morte déjà quatre ou cinq fois, l’appartement était resté disponible pour un drame plus grave que sa propre mort.

Je complique, j’entortille, et vous parlez d’enfantillages. Ce sont des enfantillages. Tous les détenus sont des enfants et les enfants seuls sont tortueux, repliés, clairs, et confus. « Ce qu’il faudrait encore, pensa Ernestine, c’est qu’il mourût dans une ville de luxe, à Cannes ou à Venise, afin que j’y puisse accomplir des pèlerinages. »

Descendre dans un Ritz, baigné par cette Adriatique, épouse ou maîtresse d’un Doge, puis, les bras chargés de fleurs, grimper un raidillon jusqu’au cimetière, s’asseoir sur une simple dalle, une pierre blanche un peu bombée, et, toute pelotonnée dans une douleur parfumée, se couver !

Sans la ramener dans le réel, car elle ne quittait jamais le réel, l’arrangement des décors l’obligea à secouer le rêve. Elle alla chercher le revolver chargé depuis longtemps par une Providence pleine d’égards, et quand elle le tint dans sa main, pesant comme un phallus en action, elle se comprit grosse du meurtre, enceinte d’un mort.

Vous ne connaissez pas, vous, cet état surhumain ou extra-lucide, de l’assassin aveugle qui tient le couteau, le fusil, ou la fiole, ou qui, déjà, a déclenché le geste qui pousse au précipice.

Le geste final d’Ernestine aurait pu s’accomplir vite, mais, comme Culafroy d’ailleurs, elle sert un texte qu’elle ignore, que j’inscris, et dont le dénouement doit arriver en son heure. Ernestine sait tout ce que son acte comporte de misérablement littéraire, mais qu’elle doive se soumettre à une mauvaise littérature la rend plus touchante encore à ses yeux et aux nôtres. Dans le drame comme dans toute la vie, elle échappe à l’orgueilleuse beauté.
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Je dirai qu’il avait des doigts de dentelle, qu’à chaque réveil ses bras tendus, ouverts pour recevoir le Monde, lui donnaient l’air de l’Enfant Jésus dans sa crèche un talon du pied sur le cou de pied de l’autre que son visage attentif s’offrait, penché à l’envers vers le ciel ; que debout, il était familier, avec ses bras, de ce geste en corbeille que l’on voit faire à Nijinsky sur les vieilles photos où il est vêtu de roses déchiquetées. Son poignet aussi souple que celui d’un violoniste pend, gracieux, désarticulé. Et parfois, en plein jour, il s’étrangle avec son bras vivant de tragédienne.
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Il se peut que cette histoire ne paraisse pas toujours artificielle et que l’on y reconnaisse malgré moi la voix du sang : c’est qu’il me sera arrivé de cogner du front dans ma nuit à quelque porte, libérant un souvenir angoissant qui me hantait depuis le commencement du monde, pardonnez-le-moi. Ce livre ne veut être qu’une parcelle de ma vie intérieure.
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Il partit en rajustant ses effets dérangés. J’étais le maître.
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Ce chapitre de mon livre ne sera qu’un champ de désespoir, et je crains que ce dernier mot ne revienne souvent sous ma plume.
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Si j’écrivais un roman, j’aurais quelque intérêt à m’étendre sur mes gestes d’alors, mais je n’ai voulu par ce livre que montrer l’expérience menée de ma libération d’un état de pénible torpeur, de vie honteuse et basse, occupée par la prostitution, la mendicité et soumise au prestige, subjuguée par les charmes du monde criminel.
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