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Critiques de Jean-Louis Marteil (52)
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L'assassinat du mort

Il aura fallu les rendez-vous de l'Histoire cuvée 2013 pour que je fasse connaissance avec Jean-Louis Marteil, son accent ensoleillé ainsi que son enthousiasme et bonne humeur communicatifs... Il ne m'étonne plus que ses romans n'engendrent absolument pas la mélancolie, et que je les lis avec un grand sourire intériorisé - parfois extériorisé! Brouillards et autres frimas pointant leur nez, c'est le moment de faire provision de peps!



Comme dans La chair de la Salamandre, nous sommes à Cahors, en l'an de grâce 1223. Cahors, ses rues sombres, le capitaine Mord-boeuf et le sergent Pasturat agents de la force publique, Guillaume de Cardaillac son évêque morfal toujours accompagné de molosses baveux... Ses tavernes plus ou moins bien fréquentées, telle celle de Tranche-tripe, au Mouton Embroché, où gosiers en pente se donnent rendez-vous, avec risque de bagarres homériques. Et pour terminer nos héros, Braïda et son époux Domenc, leurs serviteurs, y compris les gardes du corps Géraud et Pisse-dru. En gros les mêmes personnages que dans le précédent opus (enfin, les survivants, parce qu'il y avait eu du défunt, à l'époque).



Dans le cimetière des Augustins l'on retrouve le cadavre d'Enguerrand de Cessac, enterré depuis quinze jours, mais hors tombeau, avec un poignard dans le corps! Les rumeurs circulent, Braïda en particulier veut comprendre : elle aime comprendre et déteste ne pas comprendre. Nous allons suivre ses recherches, ainsi que les aventures des autres personnages, dans ce roman au rythme sans faille. Tout se bouscule jusqu'à une fin moins burlesque et plus émouvante.



Allez, je ne chipote pas mon plaisir et vous recommande chaudement la série, ainsi que la précédente, qui vit moines sur les routes...



Pour terminer, de jolis portraits de coupe-jarrets

"Celui-ci, qui était complètement idiot, n'était nullement responsable que l'on eût inventé l'écriture et le calcul. (...) Le troisième n'eut point été trop laid si une lame, passant par là, ne lui avait emporté une oreille. Il faut dire, à la décharge de la lame, que ses oreilles étaient assez écartés du crâne pour y donner prise(...). Depuis on l'appelait La Feuille."



J'adore aussi les notes de bas de page où interviennent auteur et éditeur...(mais c'est pas le même?Tsst!)


Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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La chair de la Salamandre

Une intrigue historique dense qui nous transporte dans une famille d'usurier de Cahors au moyen âge.

L'ouvrage est touffu, mais le suspens est haletant jusqu'à la fin.

Le travail d'orfèvre dans la recherche historique est palpable à tout moment, alors que l'imagination reste débordante concernant la trame.
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La chair de la Salamandre

29/01/11... et voilà, déjà terminé... vraiment une belle lecture... conquise par la plume de Jean-Louis Marteil. L'envie de lire ses autres romans est encore plus grande maintenant !



...



Une famille de riches commerçants au coeur de la tourmente... digne des Atrides, dans le Cahors médiéval...

mais qui peut bien en vouloir à ce point à cette famille de notables ?



L'ennemi est-il un concurrent ?

un homme a qui on aurait refusé la main de l'une des filles de la maison ?

ou bien serais-ce le diable qui s'en mêle ?

Qui est donc ce "Messire" de noir encapuchonné qui commandite tous ces crimes ?

et ce Messire, est-ce bien un "homme" ?



ou bien, pire encore, l'ennemi est-il au sein de la famille ?



- le père : Bertrand de Vers, possesseur de gabares, faisant commerce du vin, et ususier "cahorsin"... appelé "la salamandre" à cause de son vêtement... vieux grigou, déçu par son fils, indiférent à ses filles, mais s'opposant à tous prétendants...



- la mère : Peirone, maîtresse femme mais si peu mère... très belle et plus jeune que son époux, femme insatisfaite aux multiples amants...



- Bernat, le fils, jeune homme sans envergure, un peu niais, coureur de jupon, déception de son père...



- Maurina, la fille aînée, timide et réservée, mais le feu ne couve-t-il pas sous la cendre ?



- Braïda, la fille cadette, fantasque et maîtresse du dernier amant de sa mère...



- Domenc, commis de Bertrand, amant de Peirone, amoureux de la fille aînée, puis amant de la cadette...



- Guillaume de Cardaillac, l'Evèque-Comte...



- Mord-Bœuf et Pasturat, les deux gardes du corps fournis par l'Evèque... bêtes à manger du foin...



- les ennemis directs : Matteo Conti le Lombard, usurier et concurrent direct de Bertrand et son neveu Giovanni...



Voilà donc la trame et les personnages que nous rencontrons au cours de notre lecture... les petitesses, les haines familiales, tout cela dans un contexte historique assez trouble... dans le monde des usuriers peu de temps après la croisade de Simon de Montfort, où l'Eglise est toute puissante.



Mais, chut ! impossible d'en dire plus sauf à dévoiler l'intrigue et ce serait dommage pour les futurs lecteurs... mais j'avoue, rarement trouvé un roman historique aussi bon et aussi bien documenté quant aux moeurs de l'époque.
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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Orages sur un bénitier

J'ai ri ! Voilà qui bouleverse assurément le sens de votre existence. Ceci étant, j'aime à vous préciser que la chose n'est pas fréquente quand je suis plongé dans un roman. Qu'est-ce donc qui m'a fait rire ? Un comique de situation sans cesse renouvelé. Et des répliques complètement déjantées. le tout enrobé dans une sauce douce-amer sur les turpitudes de l'âme humaine. Bref, un excellent roman pour se placer en bonnes conditions avant d'aller dormir. du rêve et du sourire. Je confesse aussi avoir adoré les deux autres volets du tryptique de l'auteur : chair de salamandre et la relique.
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La Relique

La Relique de Jean Louis Marteil est un livre qui a suscité en moi des sentiments ambivalents. D'une part, l'intrigue captivante et l'univers mystique créé par l'auteur m'ont totalement absorbé. Dès les premières pages, j'ai été entraîné dans une histoire riche en rebondissements et en mystères, où chaque chapitre m'apportait de nouvelles révélations. L'écriture de Marteil est fluide et immersive, ce qui rend la lecture agréable et addictive. Et cette course à la relique est vraiment jubilatoire.

Cependant, malgré ces aspects positifs, j'ai rencontré certains éléments qui m'ont laissé perplexe. Tout d'abord, j'ai trouvé que l'histoire manquait par moments de cohérence. Certains événements semblaient survenir de manière trop opportune, sans véritable explication, ce qui a nui à ma suspension d'incrédulité. De plus, j'ai été déçu par certains personnages secondaires qui manquaient de profondeur et de développement. Leur présence dans l'histoire semblait superficielle, ce qui a réduit mon attachement à l'ensemble de l'intrigue.

Par ailleurs, bien que l'univers moyenâgeux soit fascinant et très bien recréé, j'ai ressenti un certain déséquilibre dans la manière dont il était exploité. Certains aspects étaient extrêmement détaillés, tandis que d'autres semblaient négligés ou sous-exploités. Cela a donné lieu à des zones d'ombre qui auraient pu être approfondies pour enrichir davantage l'expérience de lecture.

Enfin, j'ai trouvé que la conclusion de l'histoire manquait d'impact. La résolution finale est arrivée de manière précipitée et sans grande surprise. J'aurais espéré une fin plus satisfaisante et mémorable, à la hauteur des attentes que l'auteur avait suscitées.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
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La Relique

1130.

Trois moines.

En quête d'une Relique pour sauver leur abbaye de la ruine.

Durant ce long périple, ils rencontreront nombre d'épreuves qui questionneront leur foi et les rapprocheront plus que jamais.



Épique non ?

Maintenant prenez ce résumé, ajoutez la mention "roman picaresque" et vous obtiendrez "La Relique" de Jean-Louis Marteil !

Un petit coup de cœur terriblement touchant d'humanité !



Dès le début j'ai été happée par la plume de J.-L. Marteil. Un vrai travail de style très poétique auquel il faut s'habituer pour bien lire le roman.



Même si j'ai trouvé le début un peu rapide dans l'enchaînement des évènements, c'est rapidement contrebalancé par l'élément le plus important du roman : ses personnages.

J'ai beaucoup aimé les confrontations des caractères et ambitions (picaresque oblige) des trois moines ! Ils vont se détester, se soutenir, se jeter la pierre, se protéger, se désapprouver, et toutes leurs évolutions sont fluides et logiques. Tous leurs changements sont marqués, questionnés, font réagir les autres et eux-mêmes. Ils sont tous les trois humains et touchants. Ils délivrent une très jolie leçon d'amour et d'amitié.

Je. Les. Aime !



Mais il y a bien sûr d'autres éléments dans ce roman !

Les scènes d'actions (oui, c'est le bazar au point où il y en a xD) sont vraiment prenantes, vu la malchance de nos moines xD et marchent bien avec l'ensemble !

J'ai aussi beaucoup aimé toute la dimension économique autour des Reliques et l'importance qu'elles ont pour les abbayes. C'est intéressant de se concentrer sur ce qui fait la richesse de ces lieux un peu perdus dans la chrétienté.



Seule chose que j'ai un peu regrettée (ça arrive même aux meilleurs xD) c'est le manque d'indicateurs de temps. On ne se rend pas vraiment compte des mois de leur voyage.



Mais à part ça, c'est vraiment un super roman qui m'a fait rire et m'a beaucoup attendrie !
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La chair de la Salamandre

Un bon polar médiéval, bien documenté sur le monde du commerce et de la banque au XIIIe siècle à Cahors. Des personnages truculents, pour certains d'une grande noiceur. Une intrigue bien ficelée, pleine de rebondissements inattendus. Un dénouement surprenant.
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L'assassinat du mort

Vincent Beckers a lu, bien ri et s'est remarquablement détendu avec cette trilogie !

Médiéval humoristique, truffé de bons mots et expressions savoureuses.

Un livre de vacances, à déguster tout en sirotant à l'apéro.
Lien : https://www.vincentbeckers-c..
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Le couloir

Les éditions du verger ont eu la gentillesse de m’envoyer ce roman en service presse. Je ne connaissais pas du tout l’auteur et je suis donc allée me renseigner sur lui mais aussi sur ce titre au nom bien sibyllin. En effet, le résumé laisse penser au lecteur qu’il va lire un roman à la fois fantastique, philosophique voire historique ce qui fait beaucoup de -ique pour un seul bouquin. J’ai donc plongé dans l’inconnu avec ce roman. Au final, c’est une assez bonne surprise. Si j’ai parfois été sceptique, j’ai globalement aimé ma lecture.



Tout commence avec le couple Franck/Anne. Ils viennent de braquer un café. Il y a eu des morts. Ils sont donc clairement en cavale. Frank décide de franchir la frontière en passant par une route de montagne. Soudain, une violente tempête se déchaîne, bloquant les deux personnages. Pour ne pas mourir gelés dans leur voiture, ils décident de s’aventurer au-dehors et, guidés par une toute petite lumière, ils pénètrent dans une sorte de manoir.



Un peu plus tard, ce sera au tour de Bruno et d’Inès, jeunes mariés, de succomber à la tempête de neige et de trouver aussi le chemin de ce manoir.



Dès l’entrée dans la maison, les visiteurs sont surpris par la taille des pièces. Les couloirs sont immenses, les murs sont parfois rouges, les plafonds se perdent dans les hauteurs et les cheminées semblent fonctionner d’une manière autonome. L’endroit est étrange et fait penser à une maison de conte de fée où tout paraît démesuré, incroyable.



Les créatures qui hantent la maison sont aussi étranges et font froid dans le dos. Des araignées énormes font office de chiens de garde. Le maître du manoir est très mystérieux. Il accueille ces visiteurs d’un soir bien malgré lui. Anne, la plus débrouillarde du groupe, va sans cesse chercher à comprendre qui il est tant il apparaît doué de magie et de pouvoir.



Et que dire de ces cris inhumains, à la limite du soutenable, qui retentissent de temps en temps, derrière une porte verrouillée, gardée justement par le vieillard?



Le manoir semble aussi exercer un terrible pouvoir sur les quatre visiteurs. Frank devient de plus en plus violent; Bruno paraît davantage peureux et lâche; Inès succombe à l’attraction d’une autre; Seule Anne paraît conserver sans sang-froid. C’est comme si la maison exacerbait les caractères et les passions de chacun.



J’ai finalement été happée par cette histoire fantastique qui joue sur les codes. On se sait jamais vraiment si les personnages inventent ce qu’ils vivent ou s’ils le ressentent seulement. Au fil de ma lecture, j’ai échafaudé plusieurs hypothèses: une dimension parallèle, un mauvais rêve, le jugement dernier, l’antichambre des enfers. Il y a bien sûr une portée philosophique à tout cela. Je n’ai pas toujours tout saisi au message de l’auteur mais j’ai compris où il souhaitait en venir. Je n’ai pas non plus frissonné de terreur en lisant ce récit et c’est peut-être ce qui m’a manqué dans ce texte.



Le couloir est un roman étrange. Il faut le lire comme un récit à clé qui ne livre pas tous ses secrets d’un seul coup. J’ai finalement aimé cette lecture différente de ce que je connais et intéressante à de nombreux points de vue. Merci aux éditions du Verger pour cette découverte surprenante.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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La chair de la Salamandre

À lire absolument
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Et Dieu reconnaîtra les siens, tome 1 : La ma..

Ce roman est le premier tome d’une saga historique où l'un des épisodes les plus noirs de l'histoire de France est revisité : la croisade des albigeois.

Une introduction plutôt efficace où l’auteur nous plonge rapidement dans son univers médiévale juste pré croisades : Amour courtois, règle et code de l’honneur de la chevalerie et féodalité, papauté tyrannique, sainte inquisition, religion cathares, utilisation d’un vocabulaire emprunté au français médiéval mais pas uniquement. En effet, d’une écriture élégante et efficace, on découvre sans peine les personnages principaux et leurs caractéristiques ainsi que la géographie des lieux ce qui permet de se concentrer rapidement sur un récit plutôt bien ficelé dont la trame monte en puissance et en pression psychologique jusqu’à la première bataille. On notera de très belle description de paysages et de natures sauvages du Midi Pyrènes / Languedoc Roussillon, qui constituent à eux seuls un élément à parts entières du récit.

Ravira autant les amateurs d'histoire avec un grand H que de bon récit.
Lien : http://au-chat-pitre.izibook..
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Dictionnaire indispensable et commenté des in..

Et en prime, offert!, le Dictionnaire indispensable et commenté des insultes, surnoms et autres expressions, à l'usage des lecteurs érudits de La chair de la Salamandre et de L'assassinat du mort. M'en servirai-je?


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