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Critiques de Jean-Luc Istin (1311)
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Conquêtes, tome 1 : Islandia

Deuxième livre terminé de l'année et c'est encore une BD. C'est les très chouettes avis de Patrick (Patlancien) sur les premiers tomes de cette série en 2022 qui m'ont donné envie de découvrir cette dernière. La médiathèque près de chez moi possède tous les tomes, donc je n'avais aucune excuse pour ne pas me lancer au moins dans le 1er cycle un jour ou l'autre.



Le principe est assez simple : la Terre a été totalement dévastée par l'Homme et est devenue inhabitable. Pour survivre, l'humanité, désormais divisée en cinq armadas de vaisseaux, doit conquérir des exoplanètes. Si j'ai bien compris, chaque tome peut se lire indépendamment et on suit dans chacun d'eux une armada tentant de conquérir une exoplanète.



Dans ce tome, c'est l'exoplanète glacée Islandia qui est le centre de convoitise des Humains. Pas de chance pour la seule race d'autochtones vivant déjà sur place… Pas besoin de vous faire un dessin, on devine dès les premières pages l'essentiel de l'intrigue. Clairement, Jean-Luc Istin ne fait pas vraiment dans la dentelle au niveau de son scénario. C'est du déjà-vu, et s'avère globalement être tout sauf original. Je pourrais faire la même remarque au niveau des personnages. le tout manque de subtilité et de profondeur. La seule chose qui aurait pu ajouter un peu d'intérêt à tout cela était le fameux peuple autochtone vivant sur place, mais on le voit finalement tellement peu sur les 62 pages de la BD que c'est plus frustrant qu'autre chose et cela d'autant plus que le peu qui nous en est présenté donne envie d'en savoir plus.



Néanmoins, malgré ces critiques, la BD fonctionne bien. Les planches sont assez belles et le tout s'avère très agréable à lire. Par ailleurs, malgré le manque d'originalité du scénario, je serai un menteur en disant ne pas l'avoir apprécié. C'est certes classique mais s'avère tout de même accrocheur et très efficace. Pour une lecture détente se lisant d'une seule traite, cela fait très bien le job.



Clairement pas la lecture du siècle donc, sans être mauvaise pour autant, j'ai passé un bon moment avec cette mise en bouche, même si j'espère être plus surpris par les scénarios dans les prochains tomes et que cela ne tournera pas trop en rond.

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YS la légende, tome 1 : Trahison

De mieux en mieux pour Jean-Luc Istin: je n'ai pu mesurer que ses progrès au fil des années et des séries qui se succèdent depuis les années 2000 à un rythme frénétique. On a atteint avec celle-ci un véritable point de maturité dans la construction de cet univers celtique. Ce n'est pas naïf, ni enfantin. C'est même assez inventif et dynamique.



Les légendes nordiques ont été employé pour construire quelque chose qui tient la route. Même le graphisme semble être à la hauteur avec certes une qualité inégale selon les planches. Cela rappelle singulièrement Conan le Barbare et même un peu Thorgal.



J'ai bien aimé la narration à la première personne. C'est une sorte d'auto-biographie du grand chef guerrier breton Gradlon qui évoque sa jeunesse, puis ses combats pour bâtir l'île cité d'Ys. C'est assez passionnant. Je ne me suis guère ennuyé avec tout ces rebondissements. J'ai même été agréablement surpris par cette maîtrise et cette originalité qui apporte un vent nouveau sur ce type de récit épique.
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Orcs et Gobelins, tome 1 : Turuk

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après les séries "Elfes" et" Nains", c'est tout logiquement que les éditions Soleil lance la série" Orcs & Gobelins" consacrée aux enfants mal aimés du tolkienisme...





Nous sommes avec ce tome 1 inaugural dans une Série B de belle qualité : en quelques années la saga a atteint plusieurs dizaines de titres, avec une moyenne de 24 pages par mois donc un rythme de parution digne d'un comic, mais avec des qualité scénaristiques et graphiques supérieures voire très supérieurs à ce proposent nos voisins anglo-saxons. Editorialement c'est soutenu, donc on différencie sans mal les forces des tomes qui ont eu le temps de se peaufiner des faiblesses des tomes ceux qui ont du affronter les affres de la deadline.

Turuk le semi-orc beau gosse se relève mal en point et amnésique dans une ville déserte et inconnue... Enfin pas si déserte, car il est poursuivi par une mystérieux archère qui veut sa peau pour remplir sa mission, et la nuit la ville se remplit de créatures impies qui elles veulent sa peau pour remplir leurs ventres... Nous ne sommes pas une tome à mystères, puisque l'amnésie n'est qu'une astuce de narration pour faire découvrir les tenants et aboutissants du survival en cours par les yeux d'un fort sympathique connard. Car au finla Turuk s'avère être est un taulard en cavale depuis son évasion du bagne d'Armuhr situé au coeur de la forêt de Daëdenn. Et il retrouve donc ses codétenus Rondar'r et Firr ainsi que la matonne belle gosse Dalyam, qui en plantant leurs dragons durant leur fuite les a fait s'écraser dans un nouveau bagne : une prison à ciel ouvert dont les milliers de geôliers attendent la première occasion pour tous les dévorer, fuyards comme traqueurs... Nous sommes à l'époque de la peste zombie lâchée sur le monde par la nécromancienne elfe Lah'saa, et on suit tous les codes des films du légendaire George Romero : les personnages sont coincés dans un lieu A en sécurité relative à très court terme (le beffroi de la cité marine d'Iruan), et pour sauver leurs peaux ils doivent atteindre un lieu B où ils seraient en sécurité absolue à long terme (la cité voisine de Casteleon), sauf que pour cela ils doivent d'abord traverser la zone C remplie d'horribles créatures semblent n'exister que pour les crever salement avant de les bouffer encore plus salement (le tunnel souterrain nain qui les relie ^^)...



C'est d'un grand classicisme sur le fond mais d'un redouble efficacité sur le forme, tant grâce au travail de Jean-Luc Istin que grâce au travail du brésilien métisse Diogo Saïto qui n'a jamais aussi bien dessiné qu'ici... Il faut s'unir ou périr, mais Turuk est un crevard persuadé que puisque l'homme est un loup pour l'homme il ne faut avoir aucun scrupule à ne penser qu'à sa grande seule. Il nous raconte à la première personne sa propre histoire, et nous autres lecteurs sommes les spectateurs et les complices de toutes ses manipulations, fourberies et trahisons, mais il oublie que l'arnaqueur peut lui aussi peut se faire arnaquer... Car c'est bien connu, tout le monde ment !

ATTENTION SPOILERS DE LA MORT QUI TUE : JE VOUS AURAIS PREVENUS !



10 tomes sont d'ores et déjà prévus et j'ai hâte de découvrir Myth le voleur qui emprunte à Aladin, Gri'im le vieux guerrier orc en quête de vengeance, Sa'ar l'Al Capone gobelin, les Dirty Dozen d'Ayraak, ou de retrouver l'orkelin La Poisse déjà vu dans le tome 18 de la série "Elfes"... Enjoy !
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Les Druides, Tome 1 : Le Mystère des Oghams

L'annonce d'un combat sans merci entre moines et druides procure-t-elle un besoin irrépressible de bouffer frénétiquement de l'ostie sous du gui ? A priori, non. Et pourtant...



Ralalala, les moines sont bien embêtés. En effet, les leurs sont retrouvés un à un décapités et empalés. Ils sont d'autant plus chiffonnés que ce mode opératoire est très clairement frappé du sceau druidique, l'ennemi héréditaire !

Afin de lever cet épais mystère, c'est Gwenc'hlan, druide de toute première bourre dans l'organigramme, et son disciple Taran qui sont alors missionnés par ces frères rivaux afin d'élucider cette mystérieuse affaire au sein d'une communauté leur voulant tout sauf du bien.



La trame n'est pas sans rappeler Le Nom de la Rose. Ça tombe bien, Gwen possède les traits gémellaires du Connery de la grande époque.

Un premier tome réellement prenant qui aura joué parfaitement son rôle, lancer une série en cours comptant déjà 7 albums à ce jour.

Sur fonds de légendes Bretonnes, Jacques Lamontagne - ça vous gagne – a oeuvré magistralement au niveau du dessin et de l'encrage. Un travail soigné et précis rehaussé par des couleurs vraiment accrocheuses, cet album est un pur régal pour les yeux. Ajoutez-y un scénario abouti sur fond d'antagonisme religieux larvé, y a plus qu'à déguster, la messe semble loin d'être dite !



Les Druides, recommandé par Panoramix !
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I.S.S. Snipers, tome 1 : Reid Eckart

BD SCIENCE-FICTION / SPACE OPERA.

La Terre a colonisé le cosmos, et règne d'une main de fer sur les mondes coloniaux selon les préceptes de l'hypercapitalisme ultralibéral : seul le pognon compte, il pour en profiter il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus… Les I.S.S. Snipers sont les fers de lance de l'armada terrienne, et Reid Eckart est sans doute le meilleur d'entre eux. Sauf qu'on demande à lui et ses hommes de réaliser un génocide au lieu d'une opération de maintien de l'ordre. C'est la rupture, et le système doit faire un exemple pour ne pas créer un précédent. Tout joue contre lui, mais Reid Eckart a un plan (pour ne rien gâcher mûri de longue date). Ce n'est pas la fin, mais le commencement !!!

C'était bien, voire très bien. Mais j'ai peur que cela soit surtout du fait des graphismes très réussis d'Erwan Seure-Le Bihan. Parce que je vais être obligé de mettre en avant les limitations récurrentes de Jean-Luc Istin le showrunner de chez Soleil...
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Orcs et Gobelins, tome 10 : Dunnrak

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Pour résumer ce tome 10 d'"Orcs & Gobelins", c'est grosso modo l'histoire de Dunnrak le peau-verte qui tombe sur le fameux « Mon Précieux »... Ici l'Anneau Unique est remplacé par une pierre de prédictions qui annonce la mort de soi et la mort d'autrui, et ici le gros hobbit joufflu est remplacé par un orc pacifiste et philosophe qui rechigne à s'engager sur la voie de la violence. Confrontée à la ploutocratie mondialisée, la quête de vengeance de celui qui a été obligé de devenir un preux guerrier va croiser celui de Hidden le gros fumier : un nouveau duo de légende est-il né ? Alex Sierra tu es génial ! (il sait pourquoi, et bientôt vous saurez pourquoi !)
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Conquêtes, tome 6 : Adonaï

BD SCIENCE-FICTION.

Que se passe-t-il quand Nicolas Jarry auteur écœuré par le macronisme instrument de la ploutocratie mondialisée travaille en collaboration avec Jean-Luc Istin auteur écœuré par le macronisme instrument de la ploutocratie mondialisée ? Un récit noir c’est noir il n’y a plus d’espoir, où la fin du monde a lieu avant celle du capitalisme ! Je vais résumer ce 6 intitulé "Adonaï" consacré aux réfugiés russes en une seule formule : OMG ce n’est pas "Avatar" + "Predator", non mieux encore c’est "Platoon" dans l’Espâce !!! (J’ai pleuré et vous pleurerez sans doute, donc préparez à l’avance vos mouchoirs, hein !)
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Orcs et gobelins, tome 11 : Kronan

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Back to Basics ! Et là où il y a de la Fantasy il y a forcément du R.E. Howard quelque part… Entre hommage et parodie Jean-Luc Istin s'amuse visiblement beaucoup à faire le remake de "A Witch Shall Be Born" / "Une Sorcière viendra au monde", l'orc Kronan de Malahal remplaçant l'humain Conan de Cimmérie. C'est l'excellent Sébastien Grenier qui signe les graphismes de ce tome 11, malheureusement il castre volontairement son style pour rentrer dans le moule de la saga des Terres d'Arran. Mais on ne pas brider un tel talent et le « heavy metal » ressort forcément à un moment ou un autre...
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Elfes, tome 1 : Le crystal des Elfes bleus

Et pour rester dans le bleu des elfes, de la mer et les magnifiques bleus-gris et bleus-verts de la palette, je vous dirai que c'est une bande dessinée qui m'a schtroumpfement plu.

Une bonne histoire, des personnages intéressants et le plus: ce sont les orcs qui ont le sens de l'humour.

Ce fut une très agréable aventure parmi les elfes.
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La cathédrale des Abymes, tome 2 : La Guilde ..

Côté Pier de la Vita on continue avec les "Piliers de la Terre" à la sauce GRR Martin, et défendu et conseillé par Don Coskarelli (homonyme du réalisateur du très Métal Hurlant film fantasy "Dar l'Invincible" ^^) il doit abandonner la vengeance pour obtenir la justice. Or quand la justice n'est pas un instrument au service des puissants elle a bien du mal à protéger les gens du peuple des puissants…

Côté Sinead la bimbo guerrière est en convalescence chez le peuple mystique des Druidds (habitué des celtiqueries le scénariste arrive à place des shamans bretons même en plein désert ^^), et après un tome 1 très droit de quota de flashbacks consacré à sa vengeance et à son apprentissage de guerrière nous avons un tome 2 très droit de quota de flashbacks consacré à son apprentissage de meurtrière et à sa vengeance.

Bralnann qui est ou n'est le 3e personnage de prophétie n'est là que pour donner la réplique à Sinead et on dirait Luke Skywalker et Maître Yoda avant que n'arrive à Khyrion l'armée de Seth qui ressemble très/trop fortement à Anakim Skywalker dans "La Revanche des Sith"... Une prophétie très marxiste d'ailleurs puisqu'on parle d'une réunification des peuples du monde entier dans la liberté, l'égalité et la fraternité, mais les élites ploutocratiques ne veulent pas d'une abolition des frontières entre les hommes et les femmes qui leur ravirait leurs pouvoirs et les leurs privilèges...



Les dessins de Sébastien Grenier sont magnifiques quand ils ne sont pas à tomber par terre, mais que la narration de Jean-Luc Istin est lourde et compliquée : après 2 tomes de mises place ce n'est que dans les toutes dernières pages que les choses se mettent enfin en place (avec un architecte qui a un projet mais pas d'argent et un aristocrate qui a un projet mais pas d'architecte, et qui en toute logique devrait être réunis par Sinéad), et j'ai eu l'impression d'une juxtaposition d'éléments divergents plutôt que cohérents car pas grand-chose de ce qui a été raconté n'a été nécessaire à l'avancement de l'histoire principale (ainsi tout le monde semble convoiter le livre magique, mais c'est à peine si on en parle dans ce tome 2 alors qu'il était le gros twist du tome 1). Et puis c'est rempli de phylactères bavards qui nous racontent ce qu'on voit avec les états d'âmes des uns et des autres alors que les dessins se suffisent bien souvent à eux-mêmes : cela a beau être bien rédigé et être source de citations, niveau narration on revient au moins 50 ans en arrière. Je suis vachard, mais depuis le fiasco des "Chroniques d'Excalibur", ne pardonne plus rien à Jean-Luc Istin !
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Orcs et Gobelins, tome 1 : Turuk

Chouette, des p'tits nouveaux sur les terres d'Arran !

Et pas des moindres, hein...

Après les superbes et éminents Elfes, les Nains forts en gueule et en vaillance, garez-vous, v'la les vrais méchants pas beaux..j'ai nommé : les Orcs !



Dans ce premier opus, on découvre Turuk. Lui, il a un peu triché, il n'est qu'un semi-orc. Sa mère était une Orc. Une orque ?? Une remorque ?? Bah laissez tomber la comparaison mais on n'est pas loin. Un Orc c'est drôlement balaise, ça pèse au bas mot un quart de tonne et c'est verdâtre...

Avec du sang elfique dans les veines, qui lui vient de son paternel, Turuk s'en sort un peu mieux que les autres. C'est le beau gosse, quoi ! Enfin, tout est relatif..hein !

Mais la bôgosse attitude s'arrête là, parce que côté caractère, il ne fait pas dans la dentelle, le Turuk. Égoïste et sans pitié pour ses petits compagnons de route, il fonce dans le tas et n'a qu'une idée en tête : sauver sa peau !



J'ai beaucoup aimé ce tome. Le scénario n'est pas forcément très fouillé et on se trouve (encore ?!!) face aux vilaines goules présentes dans la série Elfes, mais qu'à cela ne tienne, le rythme soutenu et les dialogues enlevés participent à la joie de découvrir un nouvel univers en terre d'Arran, qui, soit dit en passant, reste une petite merveille graphique !
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Elfes, tome 1 : Le crystal des Elfes bleus

Archipel des Polanis. An de grâce 700 du calendrier athéen.

Une Elfe bleue, Lanawyn, et un humain respecté de tous, ou à peu près, Turin, sont en route dans les contrées glacées vers la cité-refuge d’Ennlya.

Avant même leur arrivée, mauvais présage, ils découvrent la ville survolée par des myriades d’oiseaux.

Dans la ville, pas âme qui vive… Et pour cause… Ils tombent sur les cadavres de ses habitants Elfes bleus. Aucun autre cadavre ! Seul indice : une dague yrlanaise ! Les relations entre les hommes du royaume d’Yrlanie et les Elfes bleus sont tendues. Des accusations venues des hommes visent les Elfes qui seraient, selon eux, notamment, la cause de mauvaises pèches. Il faut dire que si ces Elfes sont bleus, c’est sans doute qu’ils sont des Elfes des océans. Comme tous les Elfes, ils sont immortels… Tant qu’on ne les assassine pas…



Le Crystal des Elfes bleus confère à celui qui le détient une puissance incommensurable. C’est pourquoi, dans leur sagesse, ils l’ont confié à l’océan et à des monstres marins chargés de le protéger en attendant la venue de l’élu ou de l’élue…

Une jeune fille se présente pour s’en aller le chercher alors même qu’elle est mise en garde : aucun de ses prédécesseurs n’a réussi…



Critique :



Inutile de chercher l’archipel des Polanis sur Google Maps. Il ne connaît pas ! Comme quoi, Google ignore encore bien des choses !

Toute analogie entre Schtroumpfs et Elfes bleus est un non-sens, si ce n’est peut-être que les Schtroumpfs aussi soient immortels (mais cela reste à prouver).



C’est par cette histoire que Jean-Luc Istin a lancé des sagas qui se poursuivent au fil des ans dans les Terres d’Arran avec différentes séries : Elfes, Nains, Orcs & Gobelins, Mages…

La particularité de ce scénario-ci c’est qu’il mêle enquête policière, manipulations politiques, amitié entre un homme et des peuples différents, et peut-être bien une histoire d’amour entre une Elfe et un humain...

Ce tome donne le ton : les Orcs sont des « humains » comme les autres ! A part leur laideur physique (selon nos critères), ils peuvent faire preuve d’ « humanité », et les humains de « monstruosité ».

La magie, et son extrême pouvoir, est présente de façon originale. N’étant pas un grand fan de la magie, c’est la seule chose qui me rebute dans ce récit qui combine plusieurs histoires qui, finalement n’en forment qu’une.

Les dessins de Duarte ont placé la barre très haut dès ce premier album des Terres d’Arran. Depuis 2013, cette collection a mis au monde de nombreux enfants plus beaux les uns que les autres, incluant de nombreux dessinateurs, scénaristes et coloristes, tous priés de faire évoluer leurs personnages dans le même univers, Maître Istin jouant les chefs d’orchestre pour qu’il n’y ait pas de dissonances au sein de l’orchestre.

C’est un sacré pari que les éditions Soleil ont relevé en recourant à de multiples auteurs tout en gardant la cohérence afin de pouvoir alimenter à un rythme soutenu les envies de lecture d’un lectorat d’autant plus impatient que les mangas ont donné le ton avec des séries qui paraissent à un rythme effréné.

Je cause, je cause, mais il est temps de passer au deuxième album des Elfes pour découvrir les Elfes sylvains !

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Elfes, tome 1 : Le crystal des Elfes bleus

Approchant à grands pas de l’ultime tome de la saga Nains que je possède dans ma modeste collection et désireux de prolonger le plaisir encore quelques temps, je me décidai à inaugurer l’épopée Elfes, aînée de celle qui m’a déjà tant fait vibrer. Bon j’avoue, mes inébranlables convictions écologiques m’obligeant à n’acheter que de la seconde main rendent également le réapprovisionnement un tantinet ardu.



D’entrée de jeu, le charme du visuel opère, c’est indéniable. Kyko Duarte fait preuve d’un trait gracieux empli de finesse et accouche de splendides bulles où l’action est parfaitement orchestrée. Malgré tout, l’envoûtement n’est pas absolu, la faute à cette splendeur froide dénuée de tout rayonnement émotionnel et à l’écriture prévisible et superficielle de Jean-Luc Istin qui, non seulement émousse l’intérêt du lecteur, mais étouffe aussi son tison empathique.



C’est d’autant plus regrettable que l’auteur tente continuellement d’exacerber les enjeux en emmêlant les sillons scénaristiques, exercice qui, malgré une volonté louable, se révèle hélas inutilement complexe par manque de doigté. Néanmoins, ne boudons point notre plaisir, l’ensemble s’avère de bonne facture et remplit parfaitement son rôle divertissant.



Si l’aube de cette saga n’est pas à la hauteur des attentes (surtout si vous avez débuté par le règne des farouches nabots moustachus), l’univers des oreilles pointues dépeint ne manquera toutefois pas de vous ravir que vous soyez adorateur(trice) de Tolkien ou simple amateur(trice) de bandes dessinées.



PS : les admiratrices secrètes du ténébreux Orlando Bloom et amoureux discrets de la séduisante Liv Tyler (ou vice-versa après tout) devraient aussi y trouver leur compte.
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Les maîtres inquisiteurs, tome 6 : À la lumière..

Ayant lu le cinquième tome il y a un moment de cela, j'avais un peu peur de ne pas m'y retrouver dans ce dernier tome (pour l'instant) mais les souvenirs reviennent vite.

Ici, on revient un peu sur toute l'Histoire de l'Oscitan, le monde dans lequel les scénaristes nous ont plongé. Après une longue période chaos, le pays avait enfin retrouvé la paix. Avec à sa tête ses deux monarques, les maîtres inquisiteurs pour faire régner l'ordre et la justice et les mages possédant chacun un pouvoir (trop de magie serait en effet néfaste pour un seul homme), le pays semblait avoir retrouvé une certaine quiétude jusqu'à ce qu'une série de corps de maitres inquisiteurs soit retrouvé. Le ou les meurtriers demeuraient alors introuvables et l'inquisition devait alors penser à ce que celui-ci se dissimule soit dans ses propres rangs, soit dans celui des mages ou des personnes hautement placées...déduction qui s'avéra exacte mais pas de la manière dont vous pourriez imaginer. Vous pourriez penser que je vous ai dévoilé le fin mot de l'histoire en vous indiquant parmi quels rangs chercher mais vous risquez d'être fort surpris si vous vous aventurez dans cette lecture que je ne peux que vous recommander.



Je ne m'aventurerais pas à m'attarder sur l'histoire des personnages principaux, que d'autres ont dû probablement faire beaucoup mieux que je ne pourrais le faire mais je dirais que l'histoire, quoique sanglante, est toujours aussi plaisante à lire car les auteurs nous transportent dans un univers magique. Avec un graphisme toujours aussi bien travaillé et des personnages extrêmement attachants, je n'ai qu'une chose à vous dire pour conclure cette critique : lisez !
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Elfes, tome 16 : Rouge comme la lave

Attention, la critique qui va suivre contient des spoilers… du "Seigneur des Anneaux" ^^

Dans ce tome 16 intitulé "Rouge comme la lave", Lah'saa bien qu'affaiblie par son combat contre Fall / Elendil est parvenue à destination de Slurce, où elle compte bien redonner vie à ce qui a été détruit (nonobstant les nombreuses tentatives d'assassinat fomenté par Mester Thuryn ^^). La peste zombie et les ténèbres se sont abattues sur le mondes des hommes, et ne résistent plus guère que les bastions nains et elfes (Lothlorien, Fondcombe, Vert-Bois le Grand, Montagnes Bleues et Monts de Fer… nous connaissons la chanson ^^)

Nous sommes donc à la fin du voyage commencé dans le tome 6 :

- l'Elfe bleue Lanawyn toujours prisonnière de son propre corps occupé et contrôlé par la Maîtresse des Ténèbres, s'active à découvrir les derniers secrets de celle qui est responsable de son sort tout comme de la mort de son bien-aimé…

- Athénon le survivant du Siège de Kastennroc retourne sur le lieu de ses cauchemars où tout a commencé, car il guide Ora la superhéroïne elfe au coeur d'orc accompagnée par un tigre à dents de sabre albinos et les trois champions peaux-vertes Rank, Tarrec et Killrok (ah, tout ça fleure bon World of Warcraft ^^)… Leur but ? Détruire les reliques du Sombre Seigneur à « la Montagne du Destin » ^^

- la Grande Alliance des Elfes et des Hommes menée par Orbothesh / Elrond et Tenashep / Arwen qui s'enfonce dans les rangs ennemis avec la force du désespoir pour détourner l'attention du Sombre Seigneur ^^

- un commando formé par un magicien, un maître nain, un seigneur elfe et un roi des hommes venu des terres du nord qui provoquent le Seigneur des Ténèbres pour donner une chance à leurs amis de réussir… Les Nazgûls sont de la partie pour défendre leur seigneur et maître, mais en face d'eux il y a Redwin de la Forge, la Colère de Dieu sur Terre !



Les différents POVs sont équilibrés et bien rythmés, bref bien gérés, du coup le grand final ne déçoit pas et l'action et l'émotion de l'epicness to the max est au rendez-vous : nous sommes en présence d'un chouette revival SdA / Warcraft / Warhammer (mais pas que, comme le bras droit de Lash'aa qui ressemble fortement au Kurgan d'"Highlander" ^^), et pour ne rien gâcher les graphismes du duo formé par Duarte et Héban sont très efficacess (ils se sont améliorés au fil des tomes, et nous gratifient de planches souvent assez belles et parfois très belles).

Après on voit quand même la différence entre un crossover conçu dès le départ, comme celui des Maîtres Inquisiteurs, et un crossover qui a été élaboré en cours de route, comme celui qu'on a ici. Tant qu'on gagne on joue, et la saga continue vu qu'il reste pas mal de trucs en suspens comme le retour des mages, les cristaux de pouvoirs, Rom l'apprenti de Redwin, la résurrection des elfes rouges ou la naissance à venir de « Damien, la Malédiction »… (et dommage que les tomes consacrés aux Semi-Elfes n'aient pas réussi à passer du serial au feuilleton, ou que les tomes consacrés aux Elfes Noirs n'aient pas réussi à se greffer sur le crossover)
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Elfes, tome 1 : Le crystal des Elfes bleus

La série Elfe, nous plonge à chaque tome, dans une aventure différente et dans une race d’elfe différente. Ici, dans le premier tome, nous commençons par les elfes bleus, les elfes marins. Les dessins sont de qualités, les couleurs également, mais malheureusement, c’est tout ce qu’il y a d’intéressant.



L’histoire est ennuyeuse au possible, on devine l’intrigue après seulement quelques pages. De plus, nous suivons deux histoires, en parallèle, qui finissent par se rejoindre. Le hic, c’est la manière dont est présenté la chose. Nous avons droit a une page d’une histoire, et une page de l’autre, et ce pendant toute la BD !



La lecture est donc hachée, si bien qu’a aucun moment on ne s’attache a un personnage. J’ai été très déçu par cette lecture. De beaux dessins ne font pas tout, encore faut-il qu’il y ait un scénario.
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Mages, tome 3 : Altherat

Tu étais fou-fou de Garcimore ?

Altherat devrait te sied à ravir.



C'est l'histoire d'un mage, il a pas eu d'bol.

Se retrouver à servir le roi Goddrik qu'a jamais pu décrocher le prix orange à Roland-Garros, ça la fout mal.

Vicieux, fourbe, assassin patenté, voilà pour les principales qualités de ce dirigeant un brin mégalo, qui plus est.

Son rêve, faire main basse sur tous les royaumes environnants afin de remporter le grand chelem.



Un coup de crayon léché desservant parfaitement les rêves de grandeur de ce roi félon, cet Altherat me réconcilie avec la franchise.

Mixant habilement magie, amour déchu et complotisme exacerbé, ce troisième opus régale visuellement tout en titillant la caboche, ce qui ne gâche rien.



Cet Altherat nécromancien a du chien, rien de moins !
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Mages, tome 5 : Shannon

BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Autant la saison 1 avait débuté avec un chouette album plein de promesses, autant cette saison 2 débute avec un album très classique, trop classique, pour ne pas dire mainstream. Et pourtant on est au même endroit avec les mêmes personnages… Car on a déjà vu cela un million de fois dans les films d’horreur de 2e partie de soirée sur feue La Cinq et de 3e partie de soirée sur M6 avant que n’arrivent les chaînes de la TNT. Même que Stephen King a dû nous faire 5 ou 6 fois le coup dans les années 1980/1990… Et pour ne rien gâcher, Jean-Luc Istin reprend sa fausse idée du tome 18 de la série "Elfes"...
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

BANDE DESSINÉE SCIENCE-FICTION.

Que se passe-t-il quand Nicolas Jarry auteur écoeuré par le macronisme instrument de la ploutocratie mondialisée travaille en collaboration avec Jean-Luc Istin auteur écoeuré par le macronisme instrument de la ploutocratie mondialisée ? Un récit noir c'est noir il n'y a plus d'espoir, où la fin du monde a lieu avant celle du capitalisme !
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Le sang du Dragon, tome 2 : La Pierre de Ga..

Le capitaine Mériadec et ses hommes sont toujours prisonniers. Alors que l'abattement est général le capitaine est toujours confiant, car pour lui un ange veille sur eux. Et cet ange n'est autre que dame Elween, une elfe que Mériadec à faite prisonnière dans le tome un et avec qui il a passé un contrat. C'est d'ailleurs une Elfe magnifique avec des ... des arguments bien supérieur à la moyenne.

Libre, les hommes pensent voguer vers le trésor de Mell-Talec, mais Mériadec n'en a cure, la seule chose qui l'intéresse c'est la pierre de Gaëldenn. Elle seule permet de lire la carte des mondes du Sidh.

La couverture, les dessins, la narration tout est fait pour nous inviter à plonger dans cette histoire. Une histoire de légende bretonne faite de surnaturel, de peuples que la plupart des humains ne voient plus et de retour vers le passé qui permet de comprendre un peu mieux le capitaine Hannibal Mériadec.

Mais ce qui m'impressionne le plus ce sont les têtes des personnages à la fois évocatrice et mises en scène à la perfection : z'ont vraiment la tête de l'emploi tous ces lascars !

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