Jean-Marc Aubry

Attention, si vous lisez ce petit livre rouge (rien à voir avec LE fameux, hein...) dans un endroit public, ne vous étonnez pas d'attirer les regards curieux ou inquiets (pour votre santé mentale) de ceux qui vous observeront en train de rigoler tout seul. Selon que vous ayez déjà pratiqué la randonnée (ou toute autre activité d'ailleurs) en groupe, ou envisagiez simplement de le faire, vous ne rirez pas tout à fait de la même couleur... Mais l'important, c'est de rire. Peu importe la couleur.



L'auteur exerce la merveilleuse profession d'accompagnateur en montagne, activité qui lui procure une matière semble-t-il extrêmement riche pour que cette "Douche écossaise !" soit déjà son cinquième opus dans lequel il met en scène Jacques, son double littéraire. Spécialiste de la randonnée, de la montagne et de la gestion des égos qui constituent les petits groupes réduits à cohabiter pendant quelques jours. Au titre, on devine que l'épopée de 130 kilomètres sur la West Highland way, de Glasgow à Fort Williams sera certainement arrosée. En faisant connaissance dans les premières pages avec les huit protagonistes de l'aventure, on se doute qu'il y aura de l'animation. Et ceux qui ont déjà vécu l'expérience du "petit groupe" commencent à glousser sous cape au rythme des souvenirs qui remontent. On a les deux copines obsédées par la nature, le bio et l'homéopathie, la chieuse (il y en a toujours une...), l'extra-terrestre (celui qui est toujours dans la lune et qu'on oublie partout), le brave type qui s'est fait refourguer le séjour par son patron qui n'aime pas la randonnée, le représentant en vins qui décide de passer à l'étude du Whisky ou encore la petite bourgeoise B.C.B.G qui vient prendre sa dose d'encanaillement pour l'année...



Bref, tous les ingrédients sont réunis pour un séjour inoubliable entre averses et magnifiques ciels, traversées sur des mers démontées, dégustations des spécialités locales (ah, le Haggis... mon estomac s'en est souvenu à peine les lettres du mot arrivées au cerveau), découverte de la faune des Highlands... Sans oublier les comportements pas toujours très clean des touristes en goguette (la scène du "passage way"...) ou les incompatibilités culturelles (prenez un douanier, mettez le face à un camembert...). On rit, mais on voyage aussi et on les envie nos amis lorsqu'ils cheminent entourés de cerfs et de biches ou profitent, grâce à une trouée magique de lumière, d'un panorama à couper le souffle, en haut du Ben Nevis.



Le plaisir de la lecture tient justement au fait que l'auteur n'occulte aucun côté de cette aventure collective qui parvient à réunir en de rares instants de communion face à la beauté de la nature des individus que tout sépare. Et pour lesquels il éprouve une indéniable tendresse.



Ravie d'avoir découvert cette collection des Editions Guérin, au Salon du Livre, au milieu des beaux livres sur la montagne et l'alpinisme, ces petits volumes plein d'humour sont un régal. Sans oublier les superbes illustrations d'Antoine Chastagnier !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..

Intrigue intéressante: un homme meurt foudroyé au sommet d'un col alpin, son frère décède quelques jours plus tard en montagne aussi, et dans la foulée leur mère fait un arrêt cardiaque ... 3 morts naturelles.



Du moins jusqu'à ce que le capitaine Le Dellec se pose des questions ... En effet, que fait un montagnard au sommet d'un col lors d'un orage prévu ... alors qu'il a une peur panique des orages?



S'en suit une enquête bien faite dans cette vallée alpine où tout le monde se connait et où tout étranger est un intrus, où les langues se taisent, où tout le monde semble savoir certaines chose ...



Merci à Babelio et Masse Critique de m'avoir permis de découvrir cet auteur, Jean-Marc Aubry, manifestement un amateur de la montagne et de toutes ses beautés ... mais je me rends compte qu'il est difficile tant pour un auteur que pour une petite maison d'édition d'atteindre la notoriété ...

Ce roman est bien fait, bien écrit, rempli de traits d'humour ... et mériterait certainement un meilleur tirage ... aussi, ami lecteur, n'hésitez jamais à vous lancer dans la lecture d'auteurs moins connus, ils méritent assurément votre soutien.



J'ai donc passé un bon moment en montagne ...

L'auteur, un guide de montagne, nous fait malheureusement partager sa vision de son métier. Vite lassée par le ton exaspéré de l'auteur, j'ai néanmoins réussi à terminer ce livre dont le ton aurait gagné à être nuancé. Si l'humour permet de passer un bon moment durant les premières pages, on a vite envie de conseiller à l'auteur de changer de métier pour nous éviter ses litanies boudeuses.

Après une violente nuit d'orage, Pierre Lévin est retrouvé foudroyé au pied d'une croix métallique dans le massif des Enclaves. L'affaire est vite classée par le médecin légiste et la gendarmerie qui conclut à une mort accidentelle par la foudre. Quatre jours plus tard, son frère Jacques est lui aussi découvert, mort, dans la combe de la Nova, le crâne fracassé et peu après, c'est leur vieille mère que l'on retrouve morte d'une crise cardiaque, chez elle, un album de photos sur les genoux. Sans doute, un gros coup de malchance pour cette famille... Mais le médecin légiste ayant conclu à deux décès accidentels et une crise cardiaque, le capitaine Cherraz de la gendarmerie de Beaufort ferme le dossier et l'envoie à Lyon pour classement définitif. Mais le dossier arrive chez le capitaine Le Dellec à Lyon qui s'y intéresse par nostalgie pour cette belle région, le Beaufortain, dont il a gardé de beaux souvenirs. Et assez vite, une question le taraude : "mais le Pierre Lévin, qu'est-ce qu'il pouvait bien aller foutre sur les Enclaves par temps d'orage ? Si c'est pas chercher les emmerdes ça ?" Le doute s'installe et se confirme quand Le Dellec découvre dans un témoignage que Pierre Lévin "avait un peur panique de l'orage". Le Dellec décide de partir pour Beaufort pour y rouvrir l'enquête...



Après plusieurs romans humoristiques en lien avec son métier d'accompagnateur de randonnées, Jean-Marc Aubry nous livre un premier roman policier sans prétention, dont l'intrigue manque un peu de corps, mais dont le décor et l'ambiance de montagne avec marmottes affamées et bouquetins peu farouches sont très rafraîchissants. La lecture est rapide et facile avec des personnages francs et sympathiques comme les deux héros gendarmes, l'accompagnatrice de randonnées et son père.



Challenge multi-défis 2020

Amoureux du massif du Beaufortain, le capitaine Le Dellec est intrigué par la succession de trois morts accidentelles qui viennent d'y avoir lieu : celle de Pierre Lévin, foudroyé dans la montagne, puis celle de son frère, tué par une chute de pierres, et enfin celle de leur mère victime d'une crise cardiaque. Le Dellec décide donc de mener l'enquête, et ça ne plaît pas à tout le monde dans la région...



Un polar assez prenant, qui nous transporte dans la montagne, auprès de personnages aux traits un peu forcés, certes, mais attachants, cependant. L'intrigue est assez intéressante, le livre se lit facilement. Pas une découverte monumentale, mais un bon moment de lecture.



Un grand merci aux éditions Thot et à l'opération Masse Critique de Babelio pour cette lecture.

Bon polar lu en 3 jours. J'ai bien aimé ce capitaine Le Dellec, son humour. Ou est-ce l'humour de l'auteur parsemé tout au long de l'histoire. Suivre Le Dellec et son acolyte Milan dans ce coin de montagne du Beaufortin , au réveil du printemps, a été un vrai bonheur.

La dame Jeanne, l'éléphant : si vous associez ces noms vous connaissez probablement le toit du cul de chien, un des rochers les plus célèbres de la forêt de Fontainebleau, objectif quasi-obsessionnel du narrateur.



Ce livre est le récit d'une jeunesse, avec ses rêves : des voies d'escalade, la Norvège (peut-être à défaut de Gao?*), ses passions : une amante d'un autre monde, la guitare, ses petits moyens : la mobylette et les bivouacs pour échapper à la banlieue.

Et puis il y a la réalité : la famille, surtout celle de l'aimée, franchement hostile (et pas forcément crédible), les galères en auto-stop, la loi Debré (qui situe le récit dans les années 70, le choix d'un métier par défaut, et surtout l'incorporation.

La description du service militaire occupe une bonne partie de ce livre : hilarante par moments, touchante parce que dans les moments difficiles, de curieuses amitiés se développent, mais aussi abasourdie puis intérieurement révoltée par toute l'absurdité administrative et hiérarchique, l'homophobie de principe, la bêtise. Et, sans que ce soit dit, ce service militaire est aussi, comme repoussoir, une part essentielle de l'initiation à la vie, puisqu'il s'agit d'un roman d'apprentissage.



Si les livres importants sont ceux qui nous ressemblent et nous interrogent, celui-ci, lu quelques décennies plus tôt, aurait pu compter beaucoup pour moi. Ses qualités littéraires sont toutefois limitées, bien que sa lecture reste agréable.



*Il serait sans doute intéressant d'analyser les raisons pour lesquelles, dans cette génération, certains rêvaient du cercle polaire et d'autres de l'Inde.

"Le voyage en Écosse comblera les attentes des lecteurs de Jean Marc Aubry". Voilà ce que l'on peut lire en 4ème page de couv.

Sans doute eux... oui. Moi, bof. C'est le premier livre que je lis de lui. Je ne suis donc pas très convaincu.

Pourtant l'idée de partir avec Jacques, l'accompagnateur, à travers une merveilleuse rando au travers des Highlands Écossais me branchait bien :

départ Glasgow, puis parcours le long du Loch Lomond et enfin Fort Williams. En regardant des photos sur le net, on peut être époustouflé.

En fait, dans le livre, on se retrouve non pas au milieu des paysages mais au milieu des gens dont le trait a été tiré à l'extrême, dont l'humour potache me laisse à peine esquisser un rictus.

Mais bon, Aubry a ses fans. Je le laisse donc auprès de ses adeptes.

es randonneurs⠀

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Bon les vacances à la montagne, ce n'est pas encore pour tout de suite. Alors, je propose ce court roman. Parfait, si vous avez envie de prendre l'air, de boire du génépi au refuge le soir et d'observer le chamois. Jean-Marc Aubry, accompagnateur en montagne, raconte avec beaucoup d'humour, une semaine avec un groupe de randonneurs. Tout y passe: la rencontre, l'équipement, les ampoules, le camping, l'orage, le refuge, ... C'est du vécu. Pourquoi, je ne pars plus randonner en groupe ? Je crois savoir. 😀⠀

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Vous l'avez lu et aimé ?
Lien : https://lilietlavie.com/2020..

De l'humour du début à la fin. Abécédaire pour randonneurs débutants et montagnards confirmés. Ce livre est un bijou de gaieté.

Si un jour vous avez participé à une randonnée d'au moins 4-5 jours en groupe, que le film "les randonneurs" vous a bien fait rire, ce livre est pour vous, il vous fera passer un très bon moment de lecture, des sourires, voir même des éclats de rire.



C'est bien raconté et au fur et à mesure de ma lecture, c'est mon groupe à moi et des refuges déjà fréquentés que je visualisais, des situations similaires qui me rappelais vaguement du vécu.

En effet il n'invente rien et n'exagère rien non plus dans son livre, Jean-Marc Aubry guide de moyenne montagne!!



lu en 20008.

Merci aux éditions Thoi de m'avoir envoyé ce livre dans le cadre des masses critique de Babelio.

Ce roman policier que je qualifierai de "gentillet" est écrit d'une plume plaisante à lire. L'intrigue est présente, mais il manque un peu de vie dans cette histoire (normal, me direz vous, il s'agit quand même de résoudre 2 crimes). Les personnages sont sympathiques, mais comme enquêteurs, ils manquent quelque peu de dynamisme. En résumé : j'ai pris plaisir en lisant ce policier, même si il m'a manqué un peu d'action.

Déjà quand on lit la quatrième de couverture, on a une idée de ce qui va suivre !!!

Je me régale à chaque page. Des sourires à chaque ligne...Vraiment une lecture anti coup de blues....

Très agréable à découvrir et feuilleter dans un refuge de montagne.

Très agréable à retrouver chez soi pour songer à la prochaine course en montagne.

L’humour est corrosif.

La plupart des descriptions sont toujours d’actualité. Je me suis pleinement retrouvé dans de nombreuses expressions.

Certaines situations décrites sont aussi un peu vieillies (ex. walkman) mais cela permet aussi de voyager dans le temps et de goûter un peu de nostalgie.

1199

un livre à ne pas manquer. Drôle, réaliste (eh oui....). Je le conseille vraiment. Nous revivons nos vacances d'hiver !!!

On lit ce petit roman en approuvant : oui on a déjà croisé ce genre de randonneurs agaçants sur les sentiers de montagne.

Puis on s'interroge : Est-ce qu'on ne leur ressemblerait pas un tout petit peu?!

Des anecdotes pleines d'humour et une critique indulgente envers les amateurs de rando !

livre a parcourir, d'abord en souriant, puis au fur et à mesure des pages, lecture en diagonale.



Il est vrai, néanmoins, que les personnages sont très bien croqués et quiconque a déjà randonné, a forcément rencontré les participants type dans son entourage.



Cela passe quelques (petites) heures dans la bonne humeur...

De retour de randonnée (en Bulgarie!), je me suis empressée de lire ce petit livre dont on m'avait dit beaucoup de bien.

L'auteur est guide... et aimerait faire comprendre à ses lecteurs que contrairement à ce que pourraient penser certains, non la semaine qu'il va passer avec ses clients ne sont pas des vacances.

Dans ce livre, il dresse le profil des randonneurs, du prof de gym qui court toujours devant tout le monde (insupportable!) à la jeune femme qui veut trouver l'âme soeur pendant le séjour.

L'auteur se venge gentiment et surtout avec beaucoup d'humour de nous tous qui arpentons les chemins de randonnées, pour le meilleur et pour la souffrance!

Témoigne du métier de « guide accompagnateur breveté en moyenne montagne » à travers les récits humoristiques des excursions.

Un roman très drôle dans lequel tout randonneur amateur se reconnaîtra. A emmener dans sa valise si vous partez à la montagne cet été…