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Critiques de Jean-Pierre Abraham (39)
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Armen

Armen est un phare mythique situé à l’extrémité de la Chaussée de Sein, à dix kilomètres de l’île de Sein, en Bretagne. Ce phare, Jean-Pierre Abraham, a voulu en être gardien, tant cet élément le fascinait. Il le sera durant trois ans et rédigera, au fil de ses périodes d’activité, un journal, « Armen », publié une première fois en 1967.



Par petites touches, il vient décrire son quotidien, non pas en premier lieu le spectacle du dehors qui s’offre au gardien en haut de son phare, mais plutôt la résonnance que ces éléments, le plus souvent déchaînés, peut avoir tant sur le phare que sur son travail de gardien, ses paysages intérieurs et son travail d’écriture.

Les tâches sont d’une régularité métronomique, d’une monotonie rude. Hiver comme été, l’auteur rend bien compte de celles-ci. Il évoque le temps de la relève lorsque les conditions climatiques le permettent, le lien entre gardiens (ils sont toujours deux), l’amitié qui peut naître au-delà des mots. Car, pour éviter de vaciller, l’économie de mots s’avère parfois vitale. Au cœur de cette solitude recherchée, bien des dangers menacent, outre les éléments du dehors : l’ennui, la peur, notamment, figurent en première place. Face à cela, le gardien construit ses défenses. Il emporte avec lui trois ouvrages : l’un de Vermeer, un autre sur un monastère cistercien ainsi qu’un recueil de poèmes de Pierre Reverdy. Et puis, il écrit, pose, juxtapose des mots, ombres sur le blanc des feuilles, pour donner contour, forme au chaos liquide, à la furie des éléments, la solitude voulue et l’ennui, le vide, la monotonie des jours.



Jean-Pierre Abraham est fasciné par les contrastes entre ombres et lumières ; cet amoureux des peintures de Vermeer cherche en ses œuvres un écho à son expérience sensible. Il traque dans les moindres recoins du phare les parts d’étincelles au creux de la noirceur d’un quotidien douloureux.

On comprend, au fil de son journal, combien il s’efforce de transmuer l’expérience du quotidien, de l’attente, de l’itération en une expérience quasi-mystique, celle d’un moine dans un monastère offrant sa vie et la rythmant par des rituels, autant de scansions vitales pour soi et la communauté.



Et peu à peu, le monde extérieur vient épouser son monde intérieur. Choisit-on un lieu parce qu’il se fait écho de nos paysages intérieurs ? Ou bien notre monde interne devient-il poreux au contact des turbulences du dehors ? Ombre et lumière, le dedans et le dehors viennent se confondre, en une sorte de Yin-Yang, et de cette fusion naît la mélodie des mots.



Ce journal de Jean-Pierre Abraham est une expérience de lecture bouleversante par son caractère inédit et le regard particulier que l’auteur porte sur ses années à Armen.
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Armen

Ambiance géniale
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Armen

Je ne suis pas "entré" dans l'écriture, plutôt du côté de la poésie en prose, de Jean-Pierre Abraham, pourtant j'aime les phares et suis fasciné par Ar Men !
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Armen

Armen est un phare en mer de l'ile de sein en Bretagne et Jean-Pierre Abraham en a été un de ses gardiens. Quand j'ai acheté ce livre au phare d'Eckmühl je pensais lire un livre de souvenirs avec anecdotes drôles ou tristes. Ce n'est pas le cas, c'est un journal tenu sur une durée de six mois dans lequel Jean-Pierre Abraham parle plus de son ressenti et de son combat contre la solitude. Bien qu'ils soient deux gardiens sur ce phare au milieu de la mer, on a l'impression que ce sont deux solitudes et que la communication entre eux ressemble a celle d'un vieux couple dans lequel la communication verbale est limité a son minimum. On ressent tout le long de cette lecture que cette promiscuité entre ces deux êtres oscille entre osmose et un certain rejet selon l'humeur de chacun. Un livre qui peut désarçonner son lecteur par son style brut et clinique mais qui rend parfaitement ce que ressent une personne condamné a la solitude même si celle ci l'a été de manière consenti. Une plongée enrichissante dans le subconscient d'un gardien de phare qui remet continuellement en cause son style d'existence. Pas ou peu d'anecdote mais le récit d'une existence rude où il faut sans cesse se battre contre les éléments mais aussi contre soi même.Le témoignage indispensable d'une époque révolue puisque qu'aujourd'hui tous les phares sont automatisés et ne sont plus habités. Ma note 7.5/10.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Armen

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Der weisse Archipel

Der 1936 in Nantes geborene Jean-Pierre Abraham lebte selbst längere Zeit auf dem Glénan-Archipel. Als er 2003 an Krebs starb, wurde seine Asche bei der Insel Penfret in die Biskaya gestreut. In den sechziger Jahren war Abraham Leuchtturmwärter auf dem bretonischen Eiland Ar-Men gewesen, sein zeitlos wuchtiger Bericht „Armen“ (1967), deutsch „Der Leuchtturm“, machte Abraham bekannt, ohne dass er sich deshalb der Literatur verschrieb. Mit seiner Familie lebte er als Inselwächter auf Penfret, bis die Kinder schulpflichtig wurden. Erst 1986 veröffentlichte er „Le Guet“, weitere zehn Jahre vergingen, bis in den kleinen in Cognac ansässigen Editions Le Temps qu’il fait „Fort-Cigogne“ erschien.



Zwischen „Der Leuchtturm“ und „Der weiße Archipel“ liegen also dreißig Jahre. Abrahams Alter Ego ist milder, ironischer geworden, Sturm und Drang auf dem Leuchtturm sind renitenter Saumseligkeit gewichen. Liest man jedoch beide von Ingeborg Waldinger übersetzten Bücher nacheinander, so wirken Lakonik und Humor ebenso aus einem Guss wie der hartgefügte Blick auf die Dinge und das Mitgefühl für jedes Ringen um Beachtung. Waldingers Übersetzung findet ein lebendiges Äquivalent nicht nur für zornigen Witz und komische Wut, plausibel macht sie auch die Kraft der Gesten und den Sinn für das Gespenstische, die Abraham bis in sein Spätwerk immer wieder beschäftigten, so in „Der Mann von der Scarweather“, einer Erzählung, die Waldinger kürzlich in der Zeitschrift „Sinn und Form“ vorstellte.

Den Höhepunkt von „Der weiße Archipel“ bildet eine nächtliche Szene, die in ihrer eindringlichen Darstellung selbstgesuchter Konfrontation an Hemingway erinnert. In einer Sturmnacht von allen guten Geistern verlassen, beschließt Jean-Paul, mit einem winzigen Boot ein Fangnetz umzusetzen, und rudert los, ohne sich abzumelden. Wenig später hat er einen Barsch und einen riesigen Seeaal im Schlepp und verliert auf dem nächtlichen Meer die Orientierung. Der Leser erfährt nicht, wer die Frau ist, die unvermittelt am Ufer eine Lampe entzündet und nur in Nachthemd und Öljacke zum Wasser hinuntergeht, um Jean-Paul heimzulotsen.

Als sich der Entkräftete an den Strand schleppt, nimmt sie seine eisigen Hände und legt sie auf ihre Brust. Ob die Retterin Juliette ist oder eines der weiblichen Gespenster, die aus Jean-Pauls Erinnerungen auftauchen, ist ohne Belang. Die Geste entfaltet ihre ganze archaische Wucht, sie wird spürbare Wirklichkeit. Schon in „Der Leuchtturm“ schrieb Jean-Pierre Abraham, er wolle keine Geschichte erfinden, sondern „zunächst das Unnütze zum Bersten bringen, das mit jeder Stunde anschwillt“.

FAZ 01/06/2012 Mirko Bonné, http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/buecher/rezensionen/belletristik/jean-pierre-abraham-der-weisse-archipel-sturm-und-drang-auf-dem-leuchtturm-11770734.html
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Armen

Armen, La Pierre, un des phares les plus mythiques des côtes bretonnes, dressé seul aux avant-postes de l’océan sur un caillou au large de l’île de Sein. Jean-Pierre Abraham y a été gardien de phare et c’est cette expérience qui nourrit ce roman, qui prend la forme du journal d’un gardien de phare étalé sur cinq mois (mais dont on n’a que les parties écrites pendant ses factions au phare).

Je pensais lire un livre de mer, j’ai trouvé un livre sur l’isolement et la solitude. Certes, le vent et ses coups de boutoir, la mer et ses vagues impérieuses sont là, mais ce sont la solitude et le repli sur soi qui dominent ce livre. Et surtout, c’est l’attention portée à la lumière qui l’habite. Certes, dans un phare, la lumière est importante, mais ici, ce n’est pas seulement la lumière aveuglante des lentilles de Fresnel qui parcourt ces lignes, c’est un jeu de lumières constant, des reflets sur les cuivres de la rampe d’escalier, les tons des bois lustrés. L’entretien tient une grande place dans ce roman, et le gardien de phare qui partage ses carnets vit cet entretien incessant comme la manière de faire revivre les éclats et les reflets à chacune des marches, dans chaque recoin, du phare. Entre ces temps de cirage ou de décapage qui sont une activité mécanique mais envoûtante, l’âme s’échappe dans des élucubrations douloureuses dont ce récit ne donnera pas la clef. Atmosphère étouffante, mais plus par la personnalité de celui qui écrit que par l’enfermement dans ce phare, sentiment d’une catastrophe éminente (j’ai cru, dans les premières pages que je commençais un livre à suspens, voire d’horreur, mais il n’en est rien).

En définitive, un court roman que j’aurais du mal à classer ou étiqueter. Peut-être la clef est-elle dans les deux livres que le gardien amène dans chacune de ses gardes, l’un sur les Cisterciens qui évoque l’isolement dans un lieu mais aussi en soi et l’autre sur la peinture de Vermeer, grand peintre de la lumière. Je ne sais dans quelle mesure ce récit est autobiographique, et j’ai l’impression désagréable qu’il me manque les clefs pour comprendre le propos de l’auteur. Toujours aussi imperméable à la poésie des non-dits, j’ai eu la sensation de passer à côté de ce livre, mais d’autres lecteurs plus férus de ce type de littérature pourront mieux l’apprécier que moi.
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Armen

Le narrateur, gardien du phare Armen, en Bretagne, tient un journal de bord et nous raconte le quotidien, très réglé, de ces gardiens de phare : entretien du phare, astiquage méticuleux des cuivres, nettoyage des prismes, allumage et surveillance du feu. Toujours par deux, ces hommes restent de longues périodes dans la solitude du phare battu par les vents et les vagues. La nuit, à tour de rôle, ils gardent « la lanterne », c’est-à-dire le feu, et la mission est importante, puisque l’interruption du feu pourrait provoquer un naufrage. Parfois la tempête lance l’assaut contre la tour, et la peur s’empare des gardiens. Pendant ces longs séjours les hommes restent le plus souvent silencieux, renfermés sur eux-mêmes et leurs pensées.

Ce journal est constitué des notes prises par le narrateur. Parfois le lecteur a du mal à entrer dans l’univers mental du narrateur, qui évoque un passé qui nous reste largement inaccessible, et c’est à mes yeux une des faiblesses du livre : il est dommage qu’on ne saisisse pas davantage ce qui préoccupe le narrateur, les épreuve qu’il a traversées.

Cette vie s’apparente à l’expérience du désert, et ce n’est sans doute pas un hasard si le narrateur a toujours avec lui un ouvrage sur les cisterciens, ainsi d’ailleurs qu’un livre sur la peinture de Vermeer. Quelques passages du texte décrivent des tableaux du peintre flamand, et on imagine le gardien passer des heures à contempler ces représentations de tableaux. Attentif aux bruits, il est surtout sensible à la lumière, aux jeux d’ombre et de lumière dans le phare : « Midi. Le bruit de la vague et le silence, l’ombre épaulant la lumière, j’ai soudain l’impression que le phare est fondé sur leur équilibre. Et chaque geste le dresse un peu plus » (p. 133).

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Coquecigrue, où es-tu?

Un joli conte pour enfants avec de superbes illustrations.
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Fort-Cigogne

Jean-pierre Abraham nous entraîne en pèlerinage dans un monde qui peut sembler imaginaire mais qui est en fait bien réel, les Iles de Glénan.

C'est une invitation au voyage pour découvrir ce petit paradis.
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Armen

Texte, simple, beau et poignant : le quotidien et les gamberges d'un gardien de phare en mer,...



Chaleureusement recommandé par Stéphane Le Carre lors d'une discussion sur le roman maritime contemporain, "Armen", publié en 1967, fut le deuxième texte, et celui de la révélation, pour l'écrivain Jean-Pierre Abraham, qui fut, entre 1960 et 1995, gardien de phare, éleveur de chèvres, rédacteur de larges parties des premiers "Cours de navigation des Glénans", rédacteur d'Instructions Nautiques pour le SHOM, puis rédacteur en chef de la magnifique revue "Armen", contrepartie ethnographique du fameux "Chasse-Marée".



Le roman "Armen" - à la différence de son "illustre" prédécesseur, "Un feu s'allume sur la mer" (1956), d'Henri Queffélec, qui racontait la construction dantesque (il n'y a guère d'autre mot...) du phare d'Armen, en pleine mer au large de l'île de Sein et de la pointe de Bretagne - s'attache au quotidien, raconté de l'intérieur, d'un gardien d'Armen, dans les années 1960. Texte directement issu de l'expérience personnelle de l'auteur, il nous entraîne d'une manière bien surprenante entre bribes de récit, incessantes tâches de maintenance dans un univers particulièrement exposé et corrosif, intenses gamberges, quêtes intellectuelles et esthétiques, autour notamment de trois "beaux livres" qui ne quittent guère le chevet du narrateur, à l'époque : sur Vermeer, sur l'art cistercien, et sur des poèmes de Pierre Reverdy.



Un texte, simple, beau, poignant et largement vertigineux pourtant.

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Armen

Un phare a hanté mon adolescence aussi, alors ma mère m'a offert ce livre, Armen qui me fait penser à Amen, ce mot latin qui veut dire ainsi soit-il. Oui ainsi soient-ils ma soeur la mer et mon frère le vent, ma soeur la lumière et mon frère le rocher... J'ai eu l'impression de lire du Christian Bobin car tout est dans la profondeur de l'obscurité et de l'attente.
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Compère qu'as-tu vu ?

Dans ce beau petit livre: une belle harmonie entre les textes et poésies de Jean-Pierre Abraham et les illustrations de Vonnick Caroff. Les sujets sont variés: un tour en ville, opéra, la porte rose... et les peintures, les collages délicats.

Un plaisir de le lire de temps en temps!
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Le vent

Petit roman précoce de l’auteur ; j’y ai senti l’ébauche de ce qui sera le style splendide d’Armen



Phrases très concises, peut-être un peu trop, qui devienne du coup, presque énigmatiques.



Déjà cette importance de la lumière, de sa transparence et de son éclat fugaces. Mais aussi importance du vent, de la nature et des formes qu’elle revêt.



L’histoire par elle-même est curieuse, ballade méditative, ici et ailleurs, dénaturation du temps qui ne file plus de façon continue.



Qui est le personnage narrateur ? Jean-Pierre Abraham lui-même sans doute. Des descriptions (page 39) me font penser au « grand Meaulnes » peut être Abraham âgé de 19 ans en subissait-il l’influence ?



Nous apprenons que le personnage dont l’auteur « est content » est le facteur. Pour ma part un personnage m’intrigue, cette jeune fille qui semble accompagner le narrateur dans ses promenades, mais qui n’apparaît que dans une seule phrase du roman.

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Armen

Je suis désolé; cette critique n"est pas de moi et je n'ai pas gardé mes références mais elle est tellement ce que je ressens que je ne peux resister à la reproduire ici.





Introduction à une forme de méditation à travers l'ouvrage.



Jean-Pierre Abraham, moine laïque. Il ne pouvait pas être autre chose que gardien de phare, de prison, de musée, de monastère abandonné.

La majesté d'un grand poête en plus.



Une quête de soi perpetuelle, un travail de sape de tunelier, dans les méandres de l'âme. Interrompue (quoique ?) par la veille du feu, les travaux d'entretien et les échanges avec son collegue.



La lumière est le support de sa quete ; lumière du feu du phare, mais aussi de sa lampe, des éclats du cuivre, du soleil à travers les vagues, des demi teintes créées par les petites ouvertures du phare.



A n'en pas douter la lumière est son médium ; bien plus que sa mission ou que le phare lui-même.



La lumière il la cherche aussi dans l'éclat des mots mais encore dans le lisse des choses ; lisse de l'horizon, lisse de la brume, de l'enduit à la chaux, de la peinture fraiche, des reflets du bois fraîchement verni.



Au fil du temps se profileront des blessures de l'âme qui l'on assurement conduit à une grande fragilité, une peur continuelles, une sensibilité outre-coutumière, un abandon de la vie ordinaire, un replit dans la « tour » du phare.





Le lecteur des nuits d'Abraham dans son phare, cherche, lit et écrit en même temps les siennes propres. Accompagner Abraham oblige à s'écouter, à entendre sa propre nuit. C'est une sorte d'accompagnement. Dans ce livre les phrases vous poussent comme un vent fort dans le dos. En le lisant on devient aussi gardien de phare, mais de son propre phare.

Dès les premières pages, on sait que c'est sans retour possible, je pourrais dire sans repentirs ni regrets possibles, et qu'il faudra attendre la relève, qu'on ne peut même pas dater ni prévoir. Cela dépendra du temps qu'il fait...

Quand on commence ce livre, on sait qu'il faudra aller jusqu'au bout...et attendre...Il y a comme un suspense. On attend une catastrophe...

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La place royale

Suite de petits textes sans lien apparent ; toujours dans cette merveilleuse écriture de JP Abraham, si proche de la pensée, pleine de doute et d’humilité.

De ces doutes qui font avancer l’esprit

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Armen

En face de la pointe du raz : l’île de Sein.

Au large de l’île de Sein : ARMEN

Pendant cinq mois, un des deux gardiens du phare tient son journal.

Le vent, la tempête, la houle, l’aube après les tours de garde, la peur quand les éléments se déchaînent.… et à l’intérieur, l’entretien, les ombres et les lumières, les escaliers…..

Une forte expérience de la solitude à deux.

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Armen

Jean-Pierre Abraham a été gardien du phare d'Armen pendant trois ans. Son récit est à la fois très réaliste et tout emprunt de poésie et de philosophie.Son observation très fine des éléments , toute imprégnée d'émotion est un atout majeur de cet inoubliable ouvrage!!!!!
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Le guet

Le récit d'une saison en haute Provence et des rencontres réalisées dans ce haut lieu retiré face à la montagne de Lure que l'auteur compare aux paysages qu'il a connu lorsqu'il était gardien de phare en Bretagne...

De très beaux et sensibles portraits de ceux qui vont et viennent dans ce bel espace ouvert à toutes les solitudes.
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