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Critiques de Jean-Pierre Gibrat (561)
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Mattéo, tome 3 : Troisième époque, Août 1936

Dernier volet de cette série Mattéo, il en aura connu des combats ce cher MAttéo. Après la grande guerre, la révolution russe et le bagne, le voilà de retour dans son village natal pour les fameux premiers congés payés de 1936. Les couleurs sont en adéquation avec cet saison, j'ai beaucoup aimé cette BD pour cette beauté ensoleillée, ça réchauffe au coeur de l'hiver.

LEs années ont passé mais pas cette envie de révolte, notre cher Mattéo, retour au combat, de l'autre côté des Pyrénées. Il retrouve également son amour de jeunesse mais chut ne dévoilons pas tout.

Globalement, une très jolie série, qui nous conte l'histoire avec un H, mais aussi, l'amitié, la solidarité etc...

Je suis réellement contente d'avoir découvert cette série et je me suis régalée du graphisme, de ces personnages haut en couleur, vivants, chaleureux.

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Les gens honnêtes, tome 1 (BD)

Philippe , 53 ans, est en train de fêter son anniversaire quand il reçoit un coup de téléphone lui annonçant son licenciement.

Malgré le soutien de ses enfants et de son meilleur ami, cet hypocondriaque sombre très vite dans la dépression, et ce d'autant plus que son entreprise a délocalisé en Hongrie sans payer ses cotisations ce qui le prive de ses indemnités.

Heureusement sa fille est enceinte ce qui va lui donner l'envie de remonter la pente.



Les dessins simples et efficaces de Durieux servent bien les personnages si humains de Gibrat.



Ce premier tome pourrait se suffire à lui-même, mais j'ai d'autant plus envie de savoir ce qu'il va advenir de la famille Planche dans les suivants.
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Les gens honnêtes, tome 4

Nous retrouvons Philippe pour un ultime tome des Gens Honnêtes. Une jolie conclusion pour cet homme, sa famille et ses amis. Chacun s'est lancé dans une vie qui lui convenait avec bonheur;

C'est simple, et il y toujours quelque chose à suivre puis à laisser vivre un personnage d'histoire. Néanmoins dans ce dernier tome il ne se passe pas grand chose de palpitant. Je crois que j'avais déjà un peu décroché au tome précédant et celui-ci ne m'a pas rattrapé au vol. J'ai quand même été contente de pouvoir donner un joli et honnête point final à des vies de gens de tout les jours. Des gens honnêtes.
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Mattéo, tome 1 : Première époque, 1914-1915

Premier volet de "Mattéo", nouvelle fresque historique de Jean-Pierre Gibrat.



Décidément, ce dessinateur ne cessera jamais de m'étonner et de me surprendre. Dans ce nouvel opus, non seulement son talent graphique se confirme mais il parvient également à nous séduire par le texte. Un texte à la fois riche en poésie, en jeux de mots subtiles,mais aussi empreint d'une authenticité à laquelle le lecteur ne peut qu'adhérer.

Gibrat dépeint la guerre dans toute son horreur mais sait se prémunir d'une vision misérabiliste, en mettant en scène Mattéo, sorte d' "anti-héros", au discours cynique et léger.



J'attends de lire la suite avec impatience !
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Mattéo, tome 3 : Troisième époque, Août 1936

J'attendais avec impatience ce troisième tome, et quel plaisir de retrouver nos héros. La première guerre mondiale est terminée et personne n'en est sorti indemne. Et malheureusement la vie ne va pas être de tout repos car la guerre en Espagne se prépare.... Affaire à suivre !
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Mattéo, tome 1 : Première époque, 1914-1915

Après avoir eu deux coups de cœur successifs pour « Le Sursis » et « Le Vol du Corbeau » de Gibrat, je me réservais avec amour « Matteo » dans un coin privilégié de ma bibliothèque. Ou plus exactement... j'attendais la sortie du troisième volume pour me jeter avidement sur cette série. Que j'ai dévoré d'une traite. Les trois premières époques avalées le temps de le dire.



« Matteo » est plus axé Histoire et Politique que les deux œuvres précédentes, si bien qu'il m'est arrivé de décrocher par moments. Cependant, je suis toujours aussi émue par les histoires humaines et sensibles de Gibrat, et époustouflée par son dessin, soigné, puissant et coloré, qui parvient à traduire à merveille différents lieux, différentes époques et ambiances. On passe des tranchées sanglantes des années 1914 – 1915 à la Russie Révolutionnaire de 1917, avant de retrouver la France insouciante de 1936, alors que plane la menace nazi et débute la guerre civile d'Espagne.



Dans cette grande fresque historique et romanesque, nous suivons le personnage de Matteo, un jeune homme idéaliste que la vie n'hésitera pas à malmener. Nous le suivons dans son besoin de se sentir utile, d'agir, de se faire une place dans le monde. Sa personnalité va se forger au fil de ses expériences, bonnes ou mauvaises, et c'est un personnage qui évoluera, prendra consistance sous nos yeux. Matteo est terriblement humain, bourré de qualités et de défauts, et si nous nous émerveillons de ses nobles idées, de sa force de caractère, nous nous agaçons de le voir parfois si obstiné et impulsif. Mais Matteo n'est pas seul dans cette histoire et il m'a été impossible de rester indifférente au charme de chacun des autres protagonistes : la belle mais maladroite Juliette, la douce et attentive Amélie, le loyal et touchant Paulin, la mère de Matteo qui cache un très grand cœur sous des airs sévères et revêches, et d'autres encore...



Dans « Matteo », davantage que dans « Le Sursis » ou « Le Vol du Corbeau », j'ai été impressionnée par la prose de Gibrat. Cet homme, non content de dessiner comme un Dieu (ou presque, allez, n'exagérons pas trop), se révèle en plus avoir une plume incroyablement belle et imagée. Il n'hésite pas à réunir poésie et ironie, duo original mais détonnant, pour évoquer de véritable horreurs, et les nombreux passages narratifs de cette œuvre m'ont touchée par leur puissance.



Cette série très documentée et riche nous éclaire sur des périodes difficiles de l'Histoire de l'Europe. « Matteo » est un véritable puits de connaissances dans lequel le lecteur peut puiser à volonté afin d'éclairer sa lanterne. Et le fait de vivre l'Histoire de l'intérieur, via les sentiments et les émotions des personnages, nous la rend plus proche, plus familière, plus intime.



Vibrant, éblouissant, didactique et intelligent.
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Le vol du corbeau, tome 2

Retrouvé la soeur de l'héroïne du Sursis même époque, même guerre, même engagement. Un superbe série et comme toujours de très très belles illustrations qui donnent vie au récit.

Une suite, une suite, une suite !
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Le Vol du corbeau, tome 1

Cette BD sur les aventures d’une résistante et d’un cambrioleur (pas gentleman) pendant la seconde guerre mondiale est assez réussie. Dessin agréable, couleurs vives, dialogues qui font mouche entre les deux personnages principaux, et des décors sympathiques : toits de Paris et péniches circulant à l’ancienne sur les canaux parisiens.



Jeanne est une jolie jeune fille qui, des années avant la vague Emily in Paris, porte fièrement un béret rouge, et qui en plus cache des armes pour un réseau de résistance. Pas de chance, elle est dénoncée à la police française pour marché noir. On découvre chez elle des armes. Le commissaire de police en charge de l’affaire en ce mois de juin 1944 est bien embêté : les Allemands sont toujours là, et leur livrer une résistante serait bien vu, mais les Alliés ont débarqué, et la Résistance risque de vouloir se venger. Heureusement François, compagnon de cellule de Jeanne, parvient à les faire évader. Les voilà qui fuient sur les toits de Paris. Deux équilibristes qui n’ont rien en commun. François n’a que faire de la Résistance, il est là pour monter de petits coups. Mais, petit à petit, il cherche à se faire bien voir de Jeanne...

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Les gens honnêtes, tome 4

Ce quatrième tome clôt tout en douceur la série Les gens honnêtes.

Il s’ouvre par l’enterrement du père Ducousso, qui donne lieu à des échanges savoureux.

Il est aussi question de François Mitterrand.

Philippe aide le fils Doucousso à réaliser son rêve.

La librairie est inondée.

Un nouveau maire est élu dans le village.

Avec cet album qui nous livre de jolies tranches de vie, la boucle est bouclée, toutes les histoires se terminent bien, y compris celle de Philippe.
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Le Sursis, tome 1

« Mort. Tranquille. Peinard. » Tranquille, peinard, dans un grenier, au-dessus d'une salle de classe, vue sur la place du village, autant dire aux premières loges pour observer la petite vie des habitants de Cambeyrac. Planqué là, parce qu'on le croit mort, mais surtout parce que Julien Sarlat refuse de jouer au miraculé de peur de ne pouvoir cette fois-ci échapper au STO.

Ainsi commence le diptyque de Gibrat.



Et dès les premiers jours passés dans sa planque, l'avenir paraît bien maussade à Julien. « Je sens que je vais m'emmerder » annonce-t-il, allongé, bras croisés, sur le vieux lit de fer grinçant au seul interlocuteur qui puisse l' « entendre » : un mannequin casqué qu'il a baptisé « Maginot ».

Nous voilà bien ! Alors que c'est la guerre, que la Résistance s'organise et s'active, que la Milice devient de plus en plus tendue, Gibrat, lui, confine son personnage principal, ne lui autorisant que quelques sorties nocturnes. Il en fait même un anti-héros, à la fois égoïste, peu courageux et plutôt flemmard. Oui, je trouve Gibrat drôlement « culotté », pardonnez-moi l'expression. Ne prend-il pas le risque d'ennuyer ses lecteurs avec ce héros qui passe son temps à parler avec un mannequin, à observer derrière les persiennes les allées et venues des villageois, à écouter de loin les commentaires des uns et des autres et surtout à reluquer les belles jambes de son amoureuse ? Bon j'exagère un peu, bien sûr, mais c'est tout de même l'idée générale de l'ambiance du premier tome.



Pour tout vous dire, je me suis un peu ennuyée. Mais, je pardonne à Gibrat. Et pour cause ! Ses planches sont superbes, les personnages croqués avec précision, finesse et délicatesse, ses décors réalistes et joliment ciselés, ses couleurs agréables et limpides. Les dialogues plaisants, empreints de simplicité et d'authenticité. Et la fin... magistrale !



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Mattéo, tome 1 : Première époque, 1914-1915

Mattéo est un jeune espagnol expatrié dans le sud de la France. Pour cela il échappe à la mobilisation pour la 1ere guerre mondiale. Il aurait du en profiter. Mais non, il est vraiment trop con. Faut dire qu'il y a les beaux yeux d'une fille comme enjeu. Une jolie fille qui admire ceux qui partent au combat, la lueur patriotique dans le regard et la fleur au fusil. Il est trop con Mattéo, qui s'engage dans cette terrible guerre de boue et de sang.



Désillusion de l'amour, fracas des obus, fidélité des tranchées...

Gibrat nous livre de nouveau une histoire où l'amour change le destin des hommes. En bien ou en mal... Avec beaucoup de poésie dans cette narration de ce jeune homme qui dit ce qu'il pense à travers les pages de cette BD. Une histoire pleine de sensibilité, comme les aquarelles crayonnées de Gibrat. Loin des héros qui courent les rayonnages de nos jours.
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Le Sursis, tome 1

Une BD étonnante

Les illustrations sont soignées et séduisantes.

Le texte me semble "désarmant". Le personnage de Julien est déroutant; narcissique, hanté par son confort et la peur de perdre celle qui l'aime. Il a sauté d'un train partant pour l'Allemagne, est déclaré mort.

Il croise des résistants pour lesquels il éprouve à priori de la sympathie mais reste distant, sur son quand-à-soi.

C'est la chronique d'un planqué dans un grenier aveyronnais tres préoccupé par sa petite personne. Il n'était sans doute pas le seul. Tout le monde n'a pas le talent d'un héros.

Qui suis je pour juger du courage qu'il fallait alors...?

Cette histoire me semble plate.
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Le Vol du corbeau, tome 1

Une BD très agréable à lire : de beaux dessins et une histoire passionnante, de suite très prenante.

Juin 1944. Jeanne fait partie de la résistance communiste et a été arrêtée suite à une dénonciation. Alors qu'elle attend dans les locaux de la police française, arrive François, arrêté pour vol. Lorsqu'une alerte aérienne est annoncée et que tout le monde court se réfugier au sous-sol, François en profite pour s'évader et emmener dans son sillage Jeanne. Leur destin est alors lié.

Si le thème abordé dans cette BD reste grave, beaucoup de touches d'humour viennent ponctuer le récit, les personnages quant à eux prennent vite vie grâce aux dessins et aux dialogues. Une belle découverte, facile à lire, qui donne envie de se plonger rapidement dans le tome 2.
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Le Vol du corbeau, tome 1

Jeanne a été dénoncée par lettre anonyme, elle qui est une résistante et qui cache des armes sous son matelas. Là voilà donc en prison quand arrive un autre énergumène pincé avec bijoux dans les poches et antiquités dans les sacoches. Et c'est tous les deux qu'ils vont s'échapper par les toits de Paris.



L'histoire se passe à la fin de la seconde guerre mondiale, sous l'occupation allemande de Paris.

Nos deux personnages sont plutôt mal assortis au départ : elle résistante engagée, communiste, lui petit voleur indépendant qui visite les domiciles parisiens. D'ailleurs entre eux les piques volent et les dialogues sont savoureux. Mais bien sur on sent poindre la romance entre ces deux là!

Jeanne va se cacher sur l'Himalaya, une péniche tenue par René et Huguette. Un couple vraiment drôle qui donne une touche d'humour et de fraicheur à l'histoire.



J'adore les dessins de Gibrat. Ses aquarelles sont très belles et lumineuses.
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Le Sursis, tome 1

Après la belle découverte du Corbeau de Jean-Pierre Gibrat, il était logique, voire indispensable de continuer par Le sursis.



Toujours la même période, celle de la seconde guerre mondiale en 1943 mais cette fois dans un petit village de l'Aveyron.



Julien échappe au STO en sautant du train et se réfugie chez sa tante Adèle , institutrice dans ce typique village où se côtoient partisans et miliciens , communistes et pétainistes .



Situation plutôt classique mais si bien illustrée par l'auteur avec des dessins magnifiques et des couleurs éclatantes comme la robe à pois de Cécile, l'amoureuse de Julien.



J'aurais bien aimé que Julien, belle gueule certes , mais bien planqué, brille aux yeux de sa belle par quelque action d'éclat mais il reste encore un tome que je vais m'empresser de dévorer et savourer ...
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Mattéo, tome 3 : Troisième époque, Août 1936

Avec "Le sursis" Gibrat a créé la surprise, nous a mis en haleine, en attente.. et même enfermés dans une mansarde, planqués comme des déserteurs, on était à l'affût...



Avec "Le vol du corbeau", on s'est échappé, évadé au dessus des toits d'un Paris sous l'Occupation, gavé de nonchalance, d'audace et de dérision, pour finir tapis mais heureux au fin fond d'une péniche.



Avec "Mattéo", nous voilà en bord de mer, prêts à s'aventurer sur une barque bien branlante, peinte d'un rouge révolutionnaire éclatant, prêts à voguer au gré des remous des guerres et des révoltes socialistes. Une nouvelle fois prêts à suivre Gibrat. Là où il veut !



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Mattéo, tome 3 : Troisième époque, Août 1936

Août 1936. De nombreuses années, pas des plus joyeuses, ont passé pour Mattéo qui profite, avec Amélie, infirmière rencontrée sur le front en 1914, Augustin, son petit-ami, et Paulin, ami d'enfance, de ses premiers congés payés en quittant Paris pour retourner à Collioure, synonyme de retrouvailles plus ou moins attendues. En 1936, malheureusement, tout n'est pas à la fête, et la guerre civile espagnole, de même que les groupes nationalistes français, s'y invitent sans coup férir.



Petite parenthèse presque enchantée avec ce troisième tome qui, contrairement à ce que j'avais pensé en voyant l'époque à laquelle il se produit, ne se passe pas du tout en Espagne, même si pas loin. Il n'est pas encore tout à fait question de guerre civile, mais pas loin non plus ; et la Seconde Guerre Mondiale, bien sûr, se fait déjà sentir, malgré le bon temps pris par ceux qui ont, enfin, le droit à des congés payés.



Et c'est ce qui le rend intéressant, ce troisième tome, finalement : il est particulièrement représentatif du calme avant la tempête, de cet entre-deux guerres qui sent la catastrophe arriver, mais qui tient, tant bien que mal, à en profiter tant que c'est possible. Et son dénouement, comme tragiquement logique, laisse bien entendre que la parenthèse est terminée.



Graphiquement, je ne peux que me répéter en disant que je suis toujours aussi enchantée par les traits et les choix de couleurs de Jean-Pierre Gibrat, qui servent au mieux le fait de nous raconter une histoire dans l'Histoire.
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Mattéo, tome 2 : Deuxième époque, 1917-1918

1917. Mattéo, accompagné d'un ami de son père, Gervasio, est amené à se rendre à Petrograd pour rendre compte de la Révolution Russe au mouvement anarchiste espagnol, dont il fait désormais partie - mais je n'en dirai pas plus, les explications à tout ceci se trouvant au dénouement du premier tome, et au début de ce second tome -. Il découvrira une Russie en ébullition, dans laquelle de nombreuses factions se font guerre, et dans laquelle il est salvateur de bien choisir son camp, au milieu des tractations, des trahisons...



La recette du premier tome de la série réalisée par Jean-Pierre Gibrat a de nouveau fait mouche : les graphismes sont toujours aussi beaux, empreints d'un réalisme qui sert à merveille l'aspect tout autant historique que romanesque de l'histoire de Mattéo, cette fois rendu en une nouvelle époque charnière de l'Histoire du XXème siècle, cette fois moins tendre et naïf que dans le premier tome, son expérience de la guerre ayant servi à le rendre plus fataliste, voire plus cynique, même si l'amour lui donne toujours des ailes, peut-être un peu trop, à son grand dam...



Une lecture que j'ai de nouveau appréciée, un protagoniste auquel je me suis encore davantage attachée dans ce deuxième tome. Il ne me reste plus qu'à me plonger dans le tome 3, qui m'attend bien sagement dans ma PAL BD !
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Mattéo, tome 1 : Première époque, 1914-1915

Fils d'espagnol anarchiste qui a disparu en mer, Mattéo vit en France, près de Collioure, avec sa mère, se pâmant pour Juliette, la fille adoptive des notables de la région, espérant un jour devenir celui qu'elle épousera malgré les obstacles sociaux qui les séparent.

Le jour où les hommes sont mobilisés pour la guerre, le jeune homme, parce qu'espagnol, reste à quai, mais choisira d'aller contre les idéaux paternels en s'engageant pour la France. Il partira donc, pour Juliette, dans les tranchées, et il en reviendra profondément métamorphosé...



A travers l'histoire de Mattéo, servie par un trait et des tons réalistes, très fins, comme je les apprécie, Jean-Pierre Gibrat nous raconte l'Histoire de la Première Guerre Mondiale, du moins ses premiers temps, dans un mélange historique et romanesque tout à fait bienvenu, qui donne un peu d'humanité à une période qui n'en a guère, sans pour autant laisser de côté la monstruosité de la guerre et du sort réservé aux premières lignes, dans les tranchées.



Il nous dépeint un protagoniste plus complexe qu'il n'y paraît, qui s'étoffe et s'endurcit au fil des épreuves, qui fait son apprentissage de la vie dans la violence la plus extrême, comme nombre d'autres jeunes hommes de son époque.



Un premier tome que j'ai beaucoup apprécié, qui m'a donné envie de poursuivre ma lecture de l'histoire de Mattéo.
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Les gens honnêtes, tome 1 (BD)

Une histoire de famille, la famille Manche... Il y a le père, l'ex femme, les trois enfants, la grand mère, les amis, les bons et les moins bons.

Philippe, le père, perd son travail le jour de ses 53 ans. Malversations de son ex-employeur, logement de fonction...Philippe est rapidement pris dans une spirale infernale qui l'entraine dans l'alcool et le mal-être.

Heureusement que son ami et sa famille sont là...

Une BD facile à lire, intéressante mais sans plus qui traite d'un sujet oh combien contemporain avec, pour moi, trop peu de relief. C'est très linéaire et finalement ça manque cruellement de relief.

Le dessin est chouette, dans la veine ligne claire, bien mis en couleurs et sert bien l'histoire.
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