Un ouvrage unique, à la fois fiable et novateur, qui se lit comme un roman ! Pour l'essayiste Jean Staune, « Matrix et la physique quantique nous aident à comprendre qui est vraiment Jésus ».
Jésus, l'enquête est une enquête qui ramène le lecteur 2000 ans en arrière, basée sur des sources réelles indiscutables, mais souvent peu connues, même pour les plus passionnés. Un ouvrage enrichi d'une preface de l'historien Jean-Christian Petitfils, auteur du best-seller Jesus et d'une postface de monseigneur Jean-Charles Thomas, eveque emerite d'Ajaccio et de Versailles.
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Non, le plus important c’est de développer notre esprit. De le développer en essayant non seulement de mieux comprendre le monde, de mieux comprendre les autres, de mieux nous comprendre nous-mêmes. Mais aussi, dans la mesure du possible, de le développer au point qu’il puisse se connecter à la source originelle de notre Être, dont nous ne pouvons rien dire sur le plan rationnel, sauf qu’elle existe et qu’elle n’est pas située dans le temps, l’espace, l’énergie et la matière (ce n’est déjà pas mal).
Je suis d’avis, au contraire, que les nouvelles découvertes scientifiques et leurs implications métaphysiques, dont ce livre se fait largement l’écho, ont réenchanté le monde. D’abord parce que la cosmologie moderne a redécouvert l’ancienne alliance entre l’homme et le cosmos. Parce que nous sommes tous faits de poussière d’étoiles, parce que nous sommes tous constitués d’éléments lourds fabriqués par l’alchimie nucléaire des astres, nous partageons la même généalogie cosmique que les gazelles des savanes et les nymphéas des étangs.
Ma position personnelle, comme vous l’avez sans doute déjà compris, n’est pas que Dieu intervient sur les mutations quantiques pour orienter l’évolution.
Car je crois que Dieu… a d’autres choses à faire que cela !
Je crois que Dieu a créé les lois de la nature, que ces lois génèrent en elles-mêmes des choses telles que la table des éléments qui permet de classer les atomes, la structure des cristaux de neige, ou les archétypes des diverses formes d’ores vivants, et que ce sont ces lois et ces archétypes qui guident l’évolution.
Il faut autant que possible se garder de toute vision trop anthropomorphique de Dieu et de son action.
(page 352)
Rien en physique quantique ne parle en faveur du déisme, ne nous incite à penser qu’un Dieu personnel se cacherait derrière le voile qui nous masque la réalité indépendante. Mais, en balayant les fondements de systèmes de pensée qui avaient pour conséquence « l’inutilité des religions », la physique quantique a ouvert de nouvelles possibilités philosophiques et religieuses comme le disent encore Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod : « une chose est certaine, la situation philosophique et religieuse n’est plus bouchée comme il y a quelques décennies. Tout devient possible, et la vision assez noire, selon laquelle nous ne serions que le résultat éphèmère et sans signification de chocs et de combinaisons de « petites billes » errant dans l’espace n’est plus la vision scientifique. » Sans rien prouver directement dans ce domaine, cela redonne une certaine crédibilité à l’idée de l’existence de Dieu, comme l’a énoncé Arthur Eddington dans une phrase célèbre : » la conclusion à tirer de ces arguments de la science moderne est que la religion redevint possible pour un scientifique raisonnable, aux alentours de l’année 1927″. (1927 est l’année de la première synthèse de la mécanique quantique).
Je trouve scandaleux, dans un pays qui se vante d'avoir établi l'enseignement de la philosophie dans le cursus préuniversitaire, de constater que l'on ne donne à ceux qui seront de jeunes bacheliers aucune information sur la physique quantique. Cette vision de nos conceptions sur l'Univers est pourtant infiniment plus révolutionnaire que ne le furent en leur temps les systèmes de Copernic ou de Newton. Le résultat de cette carence est que ceux qui se flattent souvent d'être des gens cultivés ne connaissent de la physique quantique que son nom; la plupart des philosophes eux-même, après l'avoir saluée de loin, au mieux pour les questions ontologiques qu'elle révèle, l'ignorent ou, en tout cas, n'en font nul usage. Or il s'agit d'une mise en cause de la matière, que nous ne pouvons plus prendre pour une donnée d'évidence comme le fut la res extensa de Descartes. Les données les plus fondamentales de notre philosophie occidentale, la notion même de substance dont la stabilité et la permanence sont le fondement, sont mises en cause car, dans le monde quantique, c'est la relation qui est première: tout n'est qu'interférences.
Bernard d'Espagnat dit: "L'ordre impliqué de l'Univers est sans doute ce qui touche notre conscience en premier, car elle-même semble fondamentalement appartenir à cet ordre. Pourtant notre intelligence sensorielle s'interpose aussitôt entre le réel primaire et nous pour nous le rendre différencié, mais aussi du même coup, étranger. Terrible illusion du "bon sens commun".
Alors comment se fait-il que le darwinisme soit omniprésent dans les médias (du moins en Europe), dans les médias de vulgarisation scientifique et les pages consacrées aux sciences des grands quotidiens et que le remettre publiquement en cause soit presque aussi dangereux que de boire un verre de vin chez les talibans?
C'est qu'au fil des années, les darwiniens ont mis en place toute une série de stratégie qu'il convient d'analyser pour comprendre que le succès du darwinisme ne repose pas uniquement sur ses seuls mérites scientifiques
Seul ce qui change une vision du monde est important dans le long terme.
Nous avons vu qu’un « monde de l’esprit » était non seulement possible mais qu’il était même tout à fait concevable au vu des expériences de pointe effectuées sur la conscience et le libre arbitre, et en raison de la conception du monde que nous donne la physique quantique.
La question qui se pose est donc : aurions-nous d’autres indices de l’existence d’un tel monde et du fait que notre conscience serait bien en contact avec (ou en partie immergé en) lui ?
(Page 417)
On peut donner raison à Chalmers lorsqu’il constate que la conscience est bien réellement présente dans l’Univers et qu’elle est irréductible à aucun des éléments physiques dont l’existence est actuellement démontrée, ce qui amène à en faire un des constituants de l(Univers comme la gravité, les champs électromagnétiques, pour lesquels on ne cherche pas d’explication à leur existence mais qu’on prend comme des données de fait.
(Page 414)